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circulation - Page 2

  • 1800 ELUS FRANCILIENS DONT 21 DE VANVES ONT SIGNE UNE TRIBUNE POUR DEMANDER PLUS DECONCERTATION SUR LE PERIPH A HIDALGO

    Bernard Gauducheau,  Dominique Broetz, Anne Caroline Cahen, Kevin Cortes, Remi Daoudi, Véronique de Leonardis, Françoise Djian, Stephanie Gazel, Ury Israel, Abdelfattah Lakhlifi, Nathalie Le gouallec, Xavier Lemaire, Marc Machado, Xavière Martin, Erwan Martin, Julie Messier, Bernard Roche, Charles Eric Van de Casteele Pascal Vertanessian, Christiane Vlavianos, Bertrand Voisine… élus de la majorité municipale, font partis des 1800 élus franciliens qui ont  signés une tribune publiée dans le JDD du 28 mai, à l’initiative de Vincent Jeanbrun et Rachida Dati, présidents respectivement des Groupes LR au Conseil régional et au Conseil de Paris,  pour  s'insurger contre la « volonté unilatérale d’Anne d’Hidalgo et sans aucune concertation avec nous »  de  réserver après les JO de 2024, une voie du boulevard périphérique au covoiturage et au bus. Ils appellent la maire de Paris à « renoncer » à son initiative. Les signataires s'inquiètent de risques de « congestion du trafic » et de son « effet dramatique sur la qualité de l'air et la pollution dans toute l’IDF » Ils font état, six semaines après le lancement de la consultation de moins de 6000 personnes, alors qu'un million et demi de véhicules empruntent quotidiennement cette voie, et que les premières analyses révèlent qu’environ 85 % des contributeurs expriment leur opposition au projet. En paralléle une pétition « Touche pas à mon périph » en opposition au projet, a rassemblé en deux semaines, plus de 15 000 signatures.

     Ils demandent à la maire de Paris «d’engager sans délai, un vaste débat avec toutes les parties prenantes». Et dans le cas où elle persisterait dans sa volonté de supprimer une voie «nous demandons au gouvernement qu’une mesure de cette nature puisse – a minima – faire l’objet d’une étude d’impact préalable à toute mise en œuvre . Rien ne serait plus destructeur que d’aboutir à une mesure punitive pour les 10 millions de Franciliens auxquels le périphérique appartient au même titre qu’aux 2 millions de Parisiens» concluent les signataires parmi lesquels, Valérie Pécresse, Hervé Marseille, Roger Karoutchi, de nombreux maires des Hauts de Seine

  • LA MAIRIE DE VANVES CHERCHE A APAISER ET REDUIRE LA CIRCULATION EN REQUALIFIANT LA RUE MARCHERON

    Jamais une réunion publique de quartier n’avait été aussi courte, jusqu ‘à présent, même sous son nouveau format, animée par le maire adjoint en charge du quartier. Ce fut le cas lundi soir pour les Hauts de Vanves à l’école Marneroux, Julie Messier maire adjointe chargée de ce quartier reconnaissant, que la pluie, comme à l’automne dernier, a dissuadé beaucoup d’habitants de venir échanger avec l’équipe municipale. Le préau dec l’école n’était pas vraiment rempli. Pourtant les projets  et les sujets ne manquent pas dans ce quartier entre les projets immobiliers du Clos Montholon prés de la gare du Grand Paris Express avec la question des commerces, l’école du Parc avec les travaux de curage et d’amiante qui ont commencé…

    Mais aucune questions n’a été posée sauf sur les deux projets présenté ce soir là, un projet immobilier à l’angle des Fréres Chapelle/Aristide Briand, et surtout  la requalification de la rue Raymond Marcheron qui  fera l’objet d’une concertation sur la toute nouvelle plateforme mis en place par la ville, comme ce sera le cas sur la requalification du square Marceau, présenté lors de la réunion publique du Plateau de Vanves, la semaine dernière.

    Ce projet qui n’est pas définitif, concerne une ancienne route départementale devenue communale, extrêmement fréquenté par une circulation de transit, avec la ligne du bus 59 selon les explications de Kevin Coster maire adjoint. «Il s’agit de sécuriser la circulation piétonne, apaiser la circulation automobile. Plusieurs hypothéses ont été étudiées qui n’ont pas été concluantes : la mise en  sens unique : Elle aurait demandé de dévier  la ligne 59 dans un sens, mais aucun itinéraire de substitution ne convenait (rues Fratacci et de la République, rue Aristide Briand…). L’autre solution était la mise en sens unique pour les véhicules individuels, en conservant le double sens pour les bus et les vélos. Les simulations des reports de trafic réalisées par GPSO ont montré qu’une mise en sens unique entraînerait des reports trop importants sur la rue de la République et sur des voies résidentielles. L’ensemble du plan de circulation devrait alors être revu, sans que cela ne permette de gagner en surface piétonnisée ou végétalisée car les deux voies de circulation devraient être conservées On a choisit une circulation à double sens avec des aménagements» a-t-il indiqué en entrant dans le détail à l’aide du power point : création de 9  chicanes végétalisées, avec  le  réaménagement du quare Jean Monnet,  notamment pour créer une continuité piétonne, permettant de créer ainsi 570 m2 d’espaces végétalisés , avec notamment la création de 2 terre-pleins végétalisés, au niveau de l’entrée de rue côté Carrefour de l’Insurrection et de la rue René Coche, la plantation de  13 arbres de hautes tiges, 10 arbustres ; réalisation de 5 plateaux surélevés aux intersections pour diminuer la vitesse et sécuriser les passages piétons ;  élargissement des trottoirs à certains endroits, réduction de places de stationnement de 37 à 20 pour permettre l’élargissement des trottoirs et un maximum de végétalisation, avec 5 à 17 placesde stationnement vélo/deux-roues motorisés ; 3 aires de livraisons, 2 emplacements PMR,

    Mais pas de piste cyclable en tant que telle, même un renforcement de la signalétique est prévu sur cette voie mais aussi la rue parraléle, Aristide Briand dont l’objectif de la municipalité, est d’en faire une « rue vélo » selon Kévin Coster en réponse à une question d’un participant.  Il a été amené à préiser que l’objectif des chicanes est de réduire la vitesse, protéger les piétons, mais aussi de réduire la circulation de transit pour inciter les automibilistes à trouver un autre chemin. «Mais vous risquez de créer des circuits malins » s’est inquiété une participante et donnant l’exemple de la rue A.Briand où certains empruntent le sens interdit pour rejoindre la rue René Coche, où beaucoup accélèrent.

    Enfin, il a été précisé que les travaux ne commenceront qu’en 2024, après ceux prévu pour remplacer une canalisation  souterraine.. En raison de l’augmentation du coût des matières premières, que les entreprises répercutent sur leurs tarifs, le budget prévisionnel du projet est estimé à 2,08M€ avec une aide du département de 1,57M€ pour assurer la requalification de la rue

  • VANVES PARTICIPE AU CARREFOUR DES MOBILITES SUR LE DEVENIR DU BOULEVARD PERIPHERIQUE

    Le Maire ou un représentant de la municipalité de Vanves a dû participer, la semaine dernière, au lancement du « Carrefour des Mobilités »  qui est espace de dialogue sur les transformations du périphérique parisien. Annoncé par la Maire de Paris à l'été 2022, il a pour objectif de créer un espace de dialogue entre les différentes parties prenantes pour co-construire les futures et nécessaires transformations du périphérique afin de continuer la lutte contre la pollution de l'air, réduire la circulation automobile et végétaliser cet ouvrage urbain. Plus de 555 200 personnes vivent à proximité du périphérique, dont 40 % vivent dans des logements sociaux.

    La pollution aux particules y est 6 fois supérieure aux seuils recommandés par l'OMS et 90 % des sites testés dépassent les limites sonores fixées par l'Union européenne. D’ailleurs une étude rendu publique par AirParif le même jour, indiquait une plus forte concentration des particules ultrafines aux abords des axes routiers. De la taille d’un virus ou d’une molécule d’ADN, elles sont actuellement «les plus petites (100 nanométres) que l’on puisse mesurer et observer» précise Airparif. Son étude indique que les niveaux de PUF mesurés varient largement d’un axe routier à l’autre : de 16.600 particules/cm3 mesurées en moyenne à proximité d’un boulevard parisien à 53.300 particules/cm3 mesurées à proximité d’une route nationale, en passant par 23.200 particules/cm3 mesurées à proximité du périphérique parisien. L'enjeu de transformation de cette infrastructure est donc majeur.

    «Végétalisation, réduction de la circulation, lutte contre l'auto-solisme, soutien au covoiturage notamment, sont autant d'actions majeures à mener pour la transformation du périphérique d'ici à 2030» préconise la ville de Paris. «La transformation du périphérique est une étape essentielle de l'adaptation de Paris pour répondre à l'urgence climatique et écologique. Pour aller plus loin dans nos efforts de réduction du trafic routier et de lutte contre la pollution de l'air, nous avons besoin d'agir tous ensemble, à l'échelle régionale, afin de réussir notre pari commun qu'est l'avènement d'un avant et d'un après Jeux Olympiques : c'est pourquoi nous ouvrons aujourd'hui la concertation avec le Carrefour des mobilités» a expliqué Anne Hidalgo, Maire de Paris