Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

voie olympique

  • VANVES PAS CONSULTEE POUR UN BOULEVARD PERIPHERIQUE A 50 KM/H

    Les Jeux  Olympiques vont bousculer le périphérique parisien, et pas uniquement de manière temporaire. La ville de Paris  a annoncé cette semaine que la limitation de vitesse sur cette ceinture baissera de 20 km/h après la compétition afin de limiter la pollution qui constitue un problème de santé publique. « Dès la fin des Jeux, la vitesse  y sera limitée à 50 km/h dès le 14 Septembre 2024 » a même précisé la mairie de Paris en arguant que la vitesse médiane sur le périphérique est de 50 km/h la journée, de 30 à 45 km/h aux heures de pointe et de 60 km/h la nuit.

    « Cette annonce à l’emporte-pièce a été faite sans étude d’impact sur les effets d’une telle décision sur la pollution atmosphérique et sonore compte tenu d’une probable augmentation de la congestion, sans la moindre concertation avec les communes et départements limitrophes, avec la Région ou avec l’Etat » ont réagis les trois sénateurs-conseillers de Paris de  LR (Marie Carrére Gee, Catherine Dumas, Francis Szpiner) en parlant presque au nom des maires des communes riveraines de Paris. Ils ont annoncé déposer une proposition de loi réformant le statut du boulevard périphérique pour mettre un terme à ces errements. « Elle donnera au Préfet de police les pouvoirs qui doivent être les siens, s’agissant d’une infrastructure dont les enjeux dépassent le seul cadre parisien. Aux termes de cette proposition de loi, le Préfet de police prendra les décisions utiles concernant le boulevard périphérique après consultation de la Maire de Paris, de la Présidente de la Région IDF » et des Présidents des départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne

    Sans parler de la  « voie olympique »  qui doit permettre aux athlètes, secours et officiels de se rendre des sites d’hébergement à ceux de compétition de manière sûre et rapide, non seulement sur le périphérique, mais aussi les deux sections d’autoroutes en banlieue parisienne, sur l’A1 et l’A13. La file de gauche pourra ainsi être réquisitionnée dans chaque sens, selon les besoins. Pour autant, elle ne sera pas séparée physiquement» des autres voies du périphérique. Les conducteurs ordinaires qui rouleront sur la voie «olympique» seront détectés par radar ou vidéosurveillance et recevront une amende de 135 €. Là encore, cette mesure n’est pas seulement temporaire. Après les Jeux olympiques, la voie des athlètes ne reviendra pas à la normale, mais sera reconvertie et dédiée aux transports en commun et au covoiturage