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circulation - Page 4

  • REFONTE DU PLAN DE CIRCULATION DE VANVES, LES ECOLOGISTES SE PREOCCUPENT DE L’AXE MARCHERON-LARMEROUX, AXE DU PROGRAMME DE LA MAJORITE MUNICIPALE

    «Le réaménagement de l’ancienne route départementale 130, est manifestement en cours d’études comme le montrent les différents processus en cours : suppression de l’alignement de la rue Larmeroux par le Conseil Départemental des Hauts de Seine (CD 92), enquête «circulation» en cours sur le site de la Ville. Sur ce dernier il est en effet expliqué que «Plusieurs questions portent plus spécifiquement sur les attentes des Vanvéens concernant la future reconfiguration de la rue Marcheron et, par voie de conséquence, sur d'éventuels aménagements de la rue Larmeroux». Le réaménagement de cet axe majeur de la Ville, véritable artère vitale, ne pourra pas être envisagé sérieusement sans une modification plus ou moins large du plan de circulation incluant  bien entendu les questions du stationnement, des transports collectifs, de la marche et du vélo. Il engagera l’avenir pour de nombreuses années et il concerne évidemment tous les Vanvéens» a expliqué le groupe écologiste, lors du conseil municipal du 2 Février dernier,  avant de poser sa question orale : « Pourriez-vous nous informer sur le processus de concertation que vous allez mettre en œuvre pour ce réaménagement et si vous solliciterez la « commission consultative d’étude et de prospective » et, en particulier, comment vous associerez les membres de la minorité du Conseil à ces réflexions ?» 

    Ce qui a donné l’occasion à Kevin Cortés, maire adjoint,  de faire un point précis sur ce projet effectivement en cours d’élaboration mais initié depuis plusieurs années, et de rappeler « qu’il s’agit d’une des propositions phare du programme sur lequel nous avons été élus et qu’en conséquence de quoi nous y attachons une importance toute particulière. Il s’agissait très précisément, je cite de « Réaménager et requalifier la rue Marcheron en concertation avec les habitants ». Cette concertation nous l’avons donc en tête depuis le jour même où nous avons envisagé la requalification de cet axe structurant.  Et contrairement à ce que vous tentiez de faire croire dans votre tribune du Vanves le Mag de novembre dernier, nous travaillons déjà depuis plusieurs mois sur les modalités de cette large consultation.

    Depuis le 6 janvier la Municipalité a lancé sur le site de la ville, relayé par le journal municipal et les réseaux sociaux, un questionnaire d’une quinzaine de questions ayant trait aux mobilités des Vanvéens. Réalisé par la CCEP, ce questionnaire concerne tout à la fois les circulations à l’échelle communale mais aussi le devenir de l’axe Marcheron/Larmeroux. Ouvert à tous jusqu’au 7 février prochain, ce questionnaire rencontre un écho certain auprès de la population, puisque plus de 240 Vanvéens y ont d’ores et déjà répondu» a-t-il indiqué.

    « Dans le même temps, les 3 conseils de quartier ont été sollicités via un questionnaire spécifique. Leurs contributions seront mises en commun lors des prochaines réunions des conseils de février avant d’être restituées à la CCEP. C’est notamment sur cette base que la CCEP va s’appuyer pour formuler un avis et des préconisations sur le devenir de cet axe. Elle sera aussi amenée à démarcher les commerçants et professionnels du secteur, dont certains ont déjà pris part au questionnaire à la population. Vous aviez vous-mêmes formulé des préconisations sur l’avenir de l’axe Marcheron-Larmeroux lors de la campagne électorale et du déconfinement. Sachez qu’elles ont été versées aux ressources de la CCEP. Toutefois, et comme nous avions procédé pour l’étude sur la requalification du marché couvert, la CCEP et la Municipalité souhaitent vous proposer, en tant que groupes minoritaires, de vous rencontrer prochainement pour que vous puissiez nous faire part de vos visions et préconisations respectives. Une fois que la CCEP aura remis ses conclusions à la Municipalité et que les arbitrages auront été faits, la faisabilité technique sera étudiée par GPSO. Une expérimentation grandeur nature sera alors mise en œuvre au cours de l’année 2022 et pour plusieurs semaines, afin de mesurer concrètement les effets des changements retenus. A l’issue de cette expérimentation nous reviendrons vers les Vanvéens afin de valider définitivement ce nouveau schéma de circulation et les aménagements envisagés. Bien évidemment, une phase de communication et d’information de grande ampleur précèdera les premiers coups de pioches. Les travaux devraient débuter au cours du premier semestre 2023. La CCEP sera partie prenante du comité de pilotage, tout au long du projet et jusqu’à sa réalisation»

  • LES EFFETS DU TELETRAVAIL SE FONT SENTIR A VANVES

    L’incitation au télétravail pour lutter contre le Covid-19 semble avoir des effets incidents sur les routes  et les transports franciliens, mais aussi sur le stationnement et la restauration vanvéenne. Quel Vanvéen n’a pas eu le sentiment de vivre comme lors des vacances où l’on trouve facilement une place pour se garer, où l’on ne fait pas la queue pour faire ses courses, sauf pour se faire tester dans les pharmacies, les restaurateurs se plaignant de la baisse du nombre de clients, ne voyant plus certains habitués pour le déjeuner, ou une deux fois par semaine au lieu de cinq

    Sytadin, le service public d’information trafic a enregistré des valeurs très faibles de bouchons cumulés sur les autoroutes et routes nationales et le boulevard périphérique. Il a constaté que «le volume d’encombrements mesurés […] a été 4 fois inférieur à celui habituellement mesuré sur cette période. Ce qui correspond à une valeur d’environ -20 % de volume de trafic, par rapport à une situation moyenne annuelle». Ainsi les embouteillages ont été divisés par quatre : le cumul oscille autour de 60 kilomètres de bouchons, très loin de la moyenne habituelle d'un mercredi, par exemple, qui tourne autour des 225 km. A Vanves, sur plusieurs sites habituellement embouteillés comme le Clos Montholon, les axes A Fratacci-Bd du Lycée ou Larmeroux-R.Marcheron-J.BLeuzen, les automobilistes passent sans problèmes.  

    Plusieurs facteurs expliquent cette baisse, et en premier lieu, l’intensification du télétravail pour faire face à la vague omicron. «En IDF, l’activité professionnelle génère près de 50 % des flux routiers, il paraît raisonnable d’estimer qu’entre un actif sur trois et un actif sur deux se déplaçant habituellement en voiture ne s’est pas déplacé au cours de ces trois derniers jours» Et, ça se voit tout de suite ! D’autres raisons, d’importance moindre, sont également avancées. «L’isolement de certains usagers du fait de la pandémie et  un phénomène habituel de prolongement des congés de Noël de certains actifs».

    Même constat dans les transports en commun. «Nous n'avons pas beaucoup de recul, mais les retours terrain montrent une tendance nette à la baisse» a confirmé la RATP.  Selon IDF Mobilités,  depuis le début de la semaine, il y a seulement 60 % des voyageurs habituels. Cela représente près de 2 millions de déplacements en moins tous les jours, comparé au mois de décembre, avant la mise place du télétravail

  • VANVES ET LE PERIPHERIQUE : LES USAGERS MASSIVEMENT HOSTILES A SA TRANSFORMATION

    Sans grande surprise, les usagers du boulevard périphérique parisien dont font partie les vanvéens, sont très majoritairement hostiles aux modifications - abaissement de la vitesse, suppression de voies- envisagées par la Ville de Paris sur le boulevard périphérique, dont la mise en oeuvre exigera «des mesures d'accompagnement fortes» selon une étude réalisée entre septembre et octobre 2020 auprés de 4000 personnes qui ont répondu à un questionnaire. Elle intervient alors que des Ateliers du Périph réunissent élus parisins et de la petite couronne pour travailler sur sa transformation en boulevard urbain, à l’initiative du Forum métropolitain du Grand Paris (ex-Paris Métropole) qui planche sur les autoroutes du futur

    Le périphérique est surtout perçu comme «la ligne la plus directe et surtout la mieux maîtrisée».  Une  grande majorité des sondés a indiqué «ne pas pouvoir emprunter un autre itinéraire que cette rocade, notamment lors des trajets entre le domicile et le travail. Le périphérique serait en effet plus direct et plus simple pour 76% d’automobilistes et permettrait aussi un temps de parcours le plus court possible»

    La perspective de l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h suscite «un rejet immédiat brutal» des personnes interrogées, qui ne sont pas convaincues sur les avantages attendus en termes de baisse de la pollution atmosphérique, de la pollution sonore et de l'accidentologie. La mise en place d'une voie réservée aux véhicules propres fait l'objet d'un «rejet très majoritaire», car étant perçu comme discriminant sur le plan social ou ne répondant pas aux contraintes des professionnels, artisans et livreurs.

    Une voie pour les bus et véhicules de secours passerait mieux, éventuellement aussi pour ceux qui pratiquent le covoiturage à trois ou quatre personnes par véhicule. De même, la réduction du nombre de voies de quatre ou cinq à trois par sens de circulation fait consensus contre elle, quel que soit l'usage qui serait fait de l'espace récupéré. Valérie Pécresse, présidente de la Région  estime que «la maire de Paris doit suspendre ce projet ! Tant qu’il n’y aura pas de solution alternative pour se déplacer, comme sera dans quelques années le Grand Paris Express, le périphérique doit rester ! ».