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circulation - Page 6

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EMPRUNTS : Certains opposants au maire sortant de Vanve  se sont étonnés de certaines des propositions du maire sortant. «Sans être exhaustif, pourquoi avoir attendu 18 ans pour réaliser une maison des Jeunes (11/25 ans) et une maison des associations ? Pourquoi ne pas avoir mis en place un budget participatif, principal outil de la démocratie participative ? » demande Guy Janvier ex-maire  de Vanves (1995-2001).  Pierre Toulouse tête de liste EELV retrouve dans le programme de Vanves en tête (UDI/LR) des propositions faîte au sein du CESEV par la commission espaces urbains auquel il a participé, et qui avaient toutes été rejetés : «j'avais suggéré de travailler sur une liaison piétonne  entre la gare de Clamart  à Montholon et le centre ancien sous la forme d'une liaison que j'appelais «magistrale piétonne» ( cf Strasbourg) qui n'avait  trouvé aucun écho auprès de la municipalité. On la retrouve aujourd'hui dans les propositions du maire » indique t-il, le programme proposant en 9 « la réalisation d’une continuité piétonne et végétale du nord au sud de la ville reliant le clos Montholon au Plateau». IL avait même travaillé sur une mise à sens unique de la rue Jean Bleuzen, refusée par le Maire et repris par la liste Vivre Vanves (LREM) qui propose de rendre les rues Jean Bleuzen, Marcel Martinie/Pasteur, l’une vers Paris, et l’autre depuis Paris comme c’est le vas à Issy les Moulineaux .

    RUE MARCHERON : La liste Vanves Demain (EELV) propose d’aller plus loin que la liste Vanves en Tête (UDI/LR) pour le réaménagement et la requalification de la rue Marcheron. Si le maire sortant propose une concertation avec les habitants, les écologistes vont beaucoup plus loin : Ils lanceront une étude de circulation entre les carrefours de l’Insurrection et du Clos Montholon, avec comptages et exercice de simulation, consultation de tous les vanvéens intéressés lors d’une réunion avec constitution de groupes de travail pour mettre au point quatre solutions qui seront présentés lors d’une réunion de synthése et testée,  sur lesquelles se prononceront les habitants :  Au final, elle pourrait être mise en sens unique (sens Clamart-Vanves) avec mise en sens unique de la rue de République (sens Vanves-Clamart) avec suppression du stationnement, élargissement des trottoirs, mise en place de jardinières et de bancs création d’une piste cyclable à contresens dans lesdeux riues, couplée avec un itinéraire piéton/Vélo rue A/Briand à l’allée Beaudelaire passant par des sentes ignorées

    ORIGINALE :La proposition la plus originale revient aux écologistes avec la Bougeothéque : Il s’agit d’un espace complémentaire à la médiathéque où les enfants pourront exporer leurs capacités motrices en toute sécurité. La ville de Lambersart (59), a mis un tel lieu en place où les enfants de 3 mois à 3 ans  sont laissés en motricité libre dans un espace spécialement aménagé pour favoriser leur liberté de mouvements. Et où tous les jeudis matins les assistantes maternelles de la ville peuvent venir avec les enfants qu’elles accueillent «  Le fait de laisser l’enfant exprimer sa motricité librement lui permet de prendre conscience de son corps et de s’ouvrir progressivement au monde. Il est extrêmement important de respecter le besoin du moment en faisant confiance à l’enfant dans son ressenti»

  • DECLASSEMENT DES RUES LARMEROUX, RAYMOND MARCHERON A VANVES

    L’Assemblée départementale des Hauts de Seine a approuvé lundi dernier lors de sa commission permanente où siégeait Isabelle Debré, CD de Vanves et Vice Présidente du CD92,  le déclassement du domaine public routier départemental, de la RD 130 (rue Raymond Marcheron et rue Larmeroux) sur la Commune de Vanves, de l’intersection (non comprise) avec le carrefour de l’Insurrection à l’intersection (non comprise) avec l’avenue de la Paix (RD 72), en vue de son classement dans le domaine public routier de la Commune. Les Conseillers départementaux ont approuvé aussi  le versement d’une compensation financière, d’un montant maximal de 1 410 014 €, correspondant au coût hors taxes de la remise en état des différents éléments constitutifs des voies concernées (structure de chaussée, couche de surface, candélabres, alimentation de l’éclairage public, arbres d’alignement, trottoirs, signalisation lumineuse tricolore aux carrefours et contrôleurs des feux tricolores).

    Cette décision intervient après l’approbatio de ce déclassement par le conseil municipal du 9 Octobre 2019 qui fait suite à une municipalisation des routes départementales effectuée en 2012 avec les rues de la République (RD 50A), Jean Bleuzen (RD 130) et les avenues Pasteur, Marcel Martinie et Jacques Jézéquel (RX 61A). Ce déclassement avait permis à la ville de mettre en œuvre des réaménagement urbain (zones 30, sécurisation des traversées piétonnes, modernisation de l’éclairage public, rénovation du mobilier urbain) réalisé alors par GPSO, compétent en matière de voirie pour le compte de la ville de Vanves. Un diagnostic technique avait permis déterminer la compensation financière du département qui se monte, pour ses deux rues Marcheron et Larmeroux à 1 410 014 €, si ses services avaient dû réaliser les travaux.

    Comme l’avait indiqué le Blog, les négociations avec le département avaient été serrées selon  le maire lors de réunions publiques. Au-delà de leur remise en état, ce déclassement permettra de favoriser le recours à des modes de transports alternatifs à l’automobile. « Il s’agit d’une suite logique, car il est plus efficace de gérer les voies qui traversent notre commune. La 1ére étape était de se mettre d’accord sur la compensation financière afin de remettre en état ces voies, c’est-à-dire obtenir ce que le Conseil Départemental aurait dépensé qu’il avait lui-même mener à bien ce chantier » a indiqué le maire en constatant que « cette RD 130 est l’un des axes les plus fréquenté de Vanves, fortement dégradé, qui a besoin d’être rénové ». Ainsi sur la base des données du département extrapolées des rues Raymond Marcheron, Larmeroux, auxquels il faut ajouter jean Bleuzen, cet axe supporterait un trafic important de transit entre Paris et les communes limitrophes : De l'ordre de 14000 véhicules jour soit  un flux à l'heure de pointe de près de 800 véhicules heure par sens, ce qui est considérable. Les vanvéenss’en sont aperçus lors de ces gréves puisque cet exe étaient embouteillés dr carrefour de l’Insurrection au carrefour du Clos Montholon comre c’était le cas, en début de semaine, sans parler de l’avenue de la Paix complétement bloqué. Il va bien falloir que la municipalité de Vanves se préoccupe de ce quartier du Clos Montholon, avec ses chantiers et son manque de commerces, qui inquiétent ses habitants.

  • VANVES ET LE PERIPH : UN DEVENIR TOUT AUTRE QU'ETRE COUVERT, DE BD URBAIN

    Il a été beaucoup question du devenir du Périph hier matin a Conseil de Paris en session budgétaire cette semaine. Il a dressé un premier bilan de l’atelier du Périph créé à la suite du rapport de la Mission d’Information et d’Evaluation et de l’étude sur «les routes du futur» du Forum Métropolitain du Grand Paris (FMGP) et auquel participe le maire de Vanves depuis sa première réunion à Malakoff en Juillet dernier. Il a permis de constater qu’un consensus politique se dégageait entre Paris et les territoires de la Métropole, autour de l’objectif d’une évolution  du Périph avec plus de végétation, création de voies dédiés aux transports collectifs et au covoiturage, franchissement piétons et cyclables facilités…Il a permis de jeter les bases d’un protocole de coopération pour étudier collectivement l’évolution des mobilités et qui se concrétisera à court terme par le lancement d’études techniques permettant d’améliorer leur connaissance du périphérique (composition du trafic, niveau de pollution des diozydesd’azote et particules…).

    Malgré qu’il soit l’axe le plus circulé d’Europe, la rocade autoroutière la plus proche d’un cœur d’agglomération de notre continent, c’est aussi un lieu de densité d’habitat, d’implantation d’équipements avec des populations sensibles. Nécessaire au fonctionnement du réseau autoroutier, il est aussi source de nuisances sonores et atmosphériques (37% des émissions d’oxyde d’azote et 35 des particules du secteur du transport routier à Paris). Propriété de la ville de Paris qui en assure l’entretien, il s’agit d’une infrastructure métropolitaine aux yeux de l’exécutif parisien qui constate que seulement 5% des trajets qui y sont effectués, vont de «Paris à Paris», et surtout il constitue une coupure majeur entre Paris et ses voisins, une barrière franchissable par des ouvrages d’art qui sont peu, voire pas adaptés aux piétions et aux cyclistes. «En transformant le Périphérique, nous résorberons cette coupure, nous renouerons avec les territoires de la petite couronne, et nous favorisons les mobilités actives. Faire des portes de Paris des places publiques ouvertes et accueillantes, des lieux de centralité et de continuité urbaine, sont des objectifs largement partagés de chaque coté du périphérique» constate il en rappelant avoir initié la démarche «Portes en place» qui s’est traduit  par une étude pré-opérationnelle sur le secteur de la porte Bagnolet confiée à l’EPT Est Ensemble, mais aussi la transformation, le temps d’une nuit Blanche, le 5 Octobre dernier  de la section comprise entre les portes de Pantin et de la Villette, en vélodrome lumineux qui a montré de façon spectaculaire, les effets d’une élimination des véhicules thermiques en terme de diminution de la pollution sonore et atmosphérique. Et de monter le projet Woodeum dans le Cadre d'Inventer la Métropole du Grand Paris  pour requalifier la porte Brancion entre Vanves et le 15e qui a du plomb dans l’aile depuis le rapport de l’Autorité Environnementale .

    Cet Atelier du Boulevard  Périphérique a donc permis d’établir une vision commune du devenir de cette voie rapide et à fixer un cadre partagé pour engager des évolutions  qui amélioreront la qualité de vie des riverains et les déplacements en particulier collectifs et partagés : apaiser le trafic (baisse de la vitesse de 70 à 50 km/h, détournement du transit vers l’A 86 et la Francilienne), inciter au changement de comportement (véhicules propres, covoiturage ) d’ici 2024 pour les JO et jusqu’en 2030 des mesures visant à protéger les riverains contre les pollutions et à amorcer sa mutation. en un véritable boulevard urbain comprenant des voies dédiées aux mobilités douces et propres, sur une partie des voies actuelles, des traversées piétonnes, un projet paysager et urbain qui participe au rétablissement des continuités entre Paris et la petite couronne, et renforce les corridors écologiques avec une trame qui relie le périphérique à la petite ceinture ainsi qu’à la trame bleue et aux parcs de part et d’autre du périph, une réduction globale du trafic motorisé sur les axes qui lui sont reliés, une réduction massive de la pollution environnemental et sonore. C’est pourquoi les projets de couverture du Périph ne sont plus d’actualité, au demeurant très coûteux  défendu encore par quelques rares élus en réunion publique. «Pour toutes ces actions, les JO de Paris 2024 constituent une opportunité d’accélérer la mutation du périphérique» indique l’exécutif parisien  qui souhaite y associer les parisiens et grands parisiens, en proposant à  ses partenaires d’organiser une Conférence des citoyens à l’échelle métropolitaine sous l’égide de l’atelier du boulevard périphérique