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circulation - Page 10

  • VANVES ET MALAKOFF S’INQIETENT DU NOUVEAU VELIB’ QUI S’ETEND SUR L’AIRE DE LA METROPOLE DU GRAND PARIS

    Le maire de Vanves et sa collégue de Malakoff sont intervenu, vendredi  dernier lors du Conseil Métropolitain de la MGP (Metropole du Grand Paris) qui vient d’adhérer au syndicat mixte Vélib’ Métropolitain. Elle montre ainsi sa volonté que ce service lancé voilà 10 ans en Juillet prochain soit étendu à l’aire métropolitaine à un moment où son marché est en cours de renouvellement. La métropole interviendra lorsqu’une commune souhaitera accueillir des stations vélib’, en lui versant une subvention de 10 000 € par station créée. Bernard Gauducheau (UDI) a souhaité  lever une ambiguïté en demandant « ce qu’il en est des anciennes stations » comme c’est le cas dans sa commune. Patrick Ollier (LR) président de la MGP  l’a rassuré en précisant qu’avec « le changement de statut, toutes les anciennes stations seront considérées comme nouvelles ». D’autant plus que le nouveau vélib ‘  « grand parisien » sera plus intelligent, plus économe en énergie,  électrique  pour 30% d’entre eux, connectés avec  de nouveaux systèmes d’attaches pour lutter contre le vol et la fraude selon les propositions faîtes par les 3 sociétés  candidates au marché public, plus nombreux (22 000 contre 18 000) et d’une autre couleur

    Mais voilà, si « cette adhésion au Syndicat mixte Autolib’ et Vélib’ Métropole est une excellente idée et répare une anomalie, la mise en place de Vélib’2 met certaines collectivités face à une difficulté : Les hypothèses de financement retenues restent à l’heure actuelle un obstacle pour elles. Toutes les communes n’auront pas les moyens de payer jusqu’à 30 000 € par an par station en ces temps de disettes budgétaires. Afin de favoriser ce mode de transport doux, les communes les moins aisées, comme celles éligibles à la DSU, devraient pouvoir bénéficier d’un coût de station modulé par exemple. Cela permettrait de garantir un nombre de stations dense quelque soit le niveau de richesse du territoire » a expliqué Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff qui est aussi intervenu dans le débat « Nous touchons ici encore du doigt les inégalités territoriales de notre métropole…. Le projet de mettre à disposition une flotte de 30 % de vélo électrique dans Vélib’2 est un progrès. Je regrette cependant que les membres du Syndicat n’aient examiné que l’hypothèse de vélos très connectés, plus coûteux au final, au détriment du développement territorial de Vélib’ » a-t-elle indiqué

  • LES REPUBLICAINS PROPOSENT DETRANSFORMER LE PERIPH AUX PORTES DE VANVES EN AGORA

    Une équipe d’architectes et d’urbanistes ont planché sur un réaménagement du boulevard périphérique  et identifiés 4 sites potentiels : Portes d’Aubervilliers, des Lilas, d’Ivry et de Vanves. Ils parlent même de transformer les frontières actuelles en « agora » en s’inspirant de ce qui a été fait à Hambourg, à Madrid et même à La Défense   

    Il en a été question dans le journal « Le Monde » et à l’occasion d’une niche déposée par le grroupe LR  au conseil de Paris qui s’est réunit voilà une quinzaine de jours. Ce groupe présidé par NKM a, de nouveau, défendu, une couverture du boulevard Périphérique qui constitue l’épine dorsale du réseau routier métropolitain et dont la suppression pure et simple relève de l’utopie. « Ce n’est pas le périphérique qui est anachronique, mais la coupure urbaine qu’il représente entre Paris et sa banlieue » explique ce groupe politique qui veut en faire un espace de respiration. D’autant plus que 396 000  parisiens et banlieusards habitent et 238 000 travaillent dans un rayon de 400 m. Mais « il fait l’unanimité contre lui par l’image négative qu’il véhicule, enfermant pour les uns, infranchissables pour les autres, formant une barrière sclérosante qui nourrit les inégalités au coeur même de la métropole, source de pollution et de bruit ». Pour l’instant sur ses 35,04 km, 6 sont couverts grâce à quelques projets de couvertures menées à leur  terme (Porte de Vanves et de Montreuil) mais d’autres ont été mis à l’arrêt. « Les regards semblent ces dernières années portés exclusivement sur l’hypercentre de la ville, achevant de créer un Paris à plusieurs vitesses ».

    Le projet du groupe LR propose de « lancer un appel à projet visant à estomper le périph, à faire émerger des projets aussi créatifs que réalisables, variés et destinés à résoudre des problèmes laissés depuis trop longtemps de côté » expliquait-il  en prenant l’exemple des portes de la capitale qui sont un exemple parmi d’autres. « Alors qu’elles devraient être les places du Grand Paris, elles marquent aujourd’hui davantage des frontières, tant elles sont imperméables pour nombre de personnes, en particulier les piétons et les cyclistes ». Et les portes Brancion et de la Plaine en sont un exemple criant. La forme de l’appel à projet aurait pour objectif d’assurer la viabilité financière des opérations à travers la valorisation foncière. D’autant plus que les finances publiques sont aujourd’hui incapables de supporter le  coût de la couverture intégrale ou de l’enfouissement du linéaire. Certaines portes pourraient ainsi accueillir des gestes architecturaux puissants, vecteurs de curiosité et de dynamisme sur le territoire.

    Les écologistes ont réagis  à cette proposition  qui « marque la volonté de la droite de pérenniser cet axe routier ad vitam aeternam, de continuer dans une politique de la voiture-reine sans se soucier de la santé des gens et surtout des plus fragiles. Enfouir et cacher cet axe qui est le principal émetteur de particules fines à Paris, ne résoudra pas le problème de la pollution dans la ville. Le groupe des élus Républicains s’amuse à faire l’autruche quand un Parisien sur deux respire un air qui ne respecte pas la réglementation. Enterrer le périphérique, c’est aussi conforter la fracture urbaine qu’il trace entre Paris et le reste des territoires de la métropole » ajoutaient ils en expliquant qu’ils souhaitent réinvestir cet espace et le transformer ainsi en boulevard urbain à horizon 2030. « Le périphérique peut devenir un lieu de rencontre et d’activité, une véritable liaison entre Paris et la banlieue qui regrouperait un peu de circulation, des mobilités douces, des espaces verts, des commerces. Pour transformer l’usage du boulevard périphérique d’ici à 2030, il faudra sensibiliser les Franciliens pour lutter contre la pollution de l’air et pour commencer à se réapproprier les 35 km de la ceinture périphérique, nous avons obtenu qu’un événement festif soit organisé sur cette autoroute urbaine. Pour que l’espace d’une journée, nous puissions imaginer un périphérique sans voiture »

  • VANVES AUX PORTES DE LA PREMIERE ZONE DE CIRCULATION RESTREINTE CRAINT UN REPORT DE CIRCULATION POLLUANTE

    Paris est la première ville à mettre tout son territoire en « Zone à Circulation Restreinte » pour  améliorer la qualité de l’air en limitant les émissions de particules du trafic automobile. Les vignettes Crit’Air sont obligatoires depuis aujourd’hui sur son territoire et les véhicules les plus polluants ne peuvent plus circuler entre 8h et 20h, du lundi au vendredi. Seul la rue Louis Vicat est concerné à Vanves.   « Plus d’1,4 millions de vignettes Crit’air ont d’ores et déjà été commandées à ce jour en France. Cette mobilisation des citoyens, et en particulier des Parisiens et Franciliens, est un signal très positif en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air » a salue vendredi Christophe Najdovski, adjoint à la Maire de Paris en charge des déplacements

    La création d’une Zone de Circulation Restreinte (ZCR)  à Paris  est une première en France rendu possible par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTE). Elle repose sur l’interdiction de circulation des véhicules les plus polluants dans les zones sensibles pour la qualité de l’air selon une classification environnementale définie par l’Etat selon 7 catégories : non classés, classés de 5 à 1, classe électrique. L’objectif de la ville de Paris est d’interdire ainsi progressivement les véhicules considérés comme les plus polluants d’ici 2020, les véhicules non classés depuis  le 1er Janvier 2017 (date de circulation des véhicules particuliers avant le 01/10/1997 pour les diesels et avant le 01/10/1997 pour l’essence, et à partir du 1er Juillet 2017 pour les NC+ 5 (Diesel avant le 01/01/2001 et essence avant la 01.01/1997). 

    Il apparaît selon les premières études et analyses prospectives d’AirParif, si l’on prend Paris et les 22 communes voisines concernées par la circulation alternée lors des pics de pollution, que l’impact réel de ces mesures reste mal connu pour les communes situées en limite du territoire parisien comme Vanves. L’impact positif sera clairement moins important en dehors de Paris qu’intra muros. Pour la première étape de la ZCR, les gains en émission seraient de 2% en dehors de Paris pour l’ensemble des polluants atmosphériques (particules et oxydes d’azote), soit deux fois intérieur au gain attendu sur Paris. Mais le niveau estimé des gains pour ses communes est en fait mal connu car les études ne prennent pas en compte les reports de circulation de véhicules polluants sur le Périphérique et les voies proches qui ne sont pas concernés par les mesures décidées dans la ZCR, comme par exemple le CD 50 qui traverse Vanves.

    « Il est à craindre que nos résidents de ces voies subissent un accroissement de la circulation constituée qui plus est de véhicules polluants interdits de circulation au sein de Paris intra muros » constatait le conseil municipal de Vanves  dans l’avis  (négatif) qu’il a donnée sur la création de cette ZCR. Tout en constatant que « cette mesure décidée par la ville de Paris n’a pas fait l’objet en amont d’une concertation suffisante qui aurait permis une mise en  place plus harmonieuse et surtout prenant en compte la qualité de vie et la qualité de l’environnement des résidents de petite couronne soumis aux mêmes nuisances que les résidents parisiens aux abords des grands axes »   

    Une des conséquences de cette ZCR et des vignettes sera, en cas de pic de pollution, de remplacer la circulation alternée  par la mise en place de la « circulation différenciée ». Celle-ci consistera à interdire progressivement la circulation des véhicules, selon leur niveau effectif de pollution et selon l’intensité et la durée du pic, cela dans tout le périmètre compris à l’intérieure de l’A86. « Avec Anne Hidalgo, nous sommes déterminés à poursuivre cette action en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air dans Paris. C’est un enjeu majeur de santé publique qui nécessite l’implication de tous » explique Christophe Najdovski. Ce qui n’empêchent pas les opposants de s’exprimer notamment sur  les réseaux sociaux. Parmi les plus vifs, Anne Hidalgo a gagné un surnom : « Après Isabelle la Catholique,  nous connaissons une nouvelle forme d’inquisition, avec Anne La catalytique, reine de la pastille ».