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circulation - Page 10

  • RUE PRUVOT ILLUSTRATION DE LA GUEGUERRE ENTRE RIVERAINS ET ROULEZ MALIN A VANVES

    Malheureusement la rue Pruvot est une soupape pour les automobilistes, car les nouvelles constructions sur les hauts d’Issy – avec l’éco quartier du Fort – et des projets au Clos Montholon provoquent et impliqueront  inévitablement un accroissement de la circulation, notamment à l’heure de pointe du matin. L’avenue du Général de Gaulle en est un exemple débouchant sur un CD50 (Bd du Lycée) déjà embouteillé par ceux qui viennent des Hauts de Vanves via la place et la rue de la République. Or beaucoup d’automobilistes empruntent le trajet rues d’Issy-Pruvot pour rejoindre le CD50 lorsqu’ils vont vers l’Est parsien. Les obliger de passer par le carrefour Général de Gaulle/Bd du lycée n’arrangera rien, tout comme emprunter le circuit Valentine Jacquet-Place Kennedy-Vieille Forge pour rejoindre la rue de la République ou la place de l’insurrection via L.Dardenne-R.Larmeroux, d’ailleurs fort emprunté en fin de journée. Qu’en pensent leurs riverains surtout que beaucoup d’enfants sont présents dans ce quartier entre les écoles et le parc.   

    Les riverains de la rue Pruvot ne sont pas les seuls vanvéens à souffrir des circuits « malins » : Ainsi les riverains du parc des expositions sont les victimes d’un trajet « malin » qui évite le Périph lorsqu’il est embouteillé sur l’axe G.d’Estrée ou 4 Septembre- Julien-M.Yoll- du Moulin.  Les riverains de la rue Mansart avaient, en leur temps, obtenu la neutralisation, à juste titre là, de l’entrée de leur rue, à partir de la rue Larmeroux car beaucoup d’automobilistes l’empruntaient pour éviter le carrefour du Clos Montholon.

    Mais la situation de la rue Pruvot pose d’autres poblèmes car c’est reporter ailleurs des nuisances que tous les vanvéens qui ont choisi de vivre en ville doivent subir et partager : Ainsi les automobilistes  empruntent maintenant le circuit Issy-Gaudray-JB Potin-V.Jacquet….où les riverain se plaignent déjà d’une circulation trop rapide et ont obtenu l’aménagement de ralentisseur pour la rue Gaudray notamment. Comment vont-ils réagir à un accroissement de la circulation comme ils l’ont constaté ces derniers jours, en rentrant de vacances.

  • VANVES ET MALAKOFF S’INQIETENT DU NOUVEAU VELIB’ QUI S’ETEND SUR L’AIRE DE LA METROPOLE DU GRAND PARIS

    Le maire de Vanves et sa collégue de Malakoff sont intervenu, vendredi  dernier lors du Conseil Métropolitain de la MGP (Metropole du Grand Paris) qui vient d’adhérer au syndicat mixte Vélib’ Métropolitain. Elle montre ainsi sa volonté que ce service lancé voilà 10 ans en Juillet prochain soit étendu à l’aire métropolitaine à un moment où son marché est en cours de renouvellement. La métropole interviendra lorsqu’une commune souhaitera accueillir des stations vélib’, en lui versant une subvention de 10 000 € par station créée. Bernard Gauducheau (UDI) a souhaité  lever une ambiguïté en demandant « ce qu’il en est des anciennes stations » comme c’est le cas dans sa commune. Patrick Ollier (LR) président de la MGP  l’a rassuré en précisant qu’avec « le changement de statut, toutes les anciennes stations seront considérées comme nouvelles ». D’autant plus que le nouveau vélib ‘  « grand parisien » sera plus intelligent, plus économe en énergie,  électrique  pour 30% d’entre eux, connectés avec  de nouveaux systèmes d’attaches pour lutter contre le vol et la fraude selon les propositions faîtes par les 3 sociétés  candidates au marché public, plus nombreux (22 000 contre 18 000) et d’une autre couleur

    Mais voilà, si « cette adhésion au Syndicat mixte Autolib’ et Vélib’ Métropole est une excellente idée et répare une anomalie, la mise en place de Vélib’2 met certaines collectivités face à une difficulté : Les hypothèses de financement retenues restent à l’heure actuelle un obstacle pour elles. Toutes les communes n’auront pas les moyens de payer jusqu’à 30 000 € par an par station en ces temps de disettes budgétaires. Afin de favoriser ce mode de transport doux, les communes les moins aisées, comme celles éligibles à la DSU, devraient pouvoir bénéficier d’un coût de station modulé par exemple. Cela permettrait de garantir un nombre de stations dense quelque soit le niveau de richesse du territoire » a expliqué Jacqueline Belhomme (FG/PC) maire de Malakoff qui est aussi intervenu dans le débat « Nous touchons ici encore du doigt les inégalités territoriales de notre métropole…. Le projet de mettre à disposition une flotte de 30 % de vélo électrique dans Vélib’2 est un progrès. Je regrette cependant que les membres du Syndicat n’aient examiné que l’hypothèse de vélos très connectés, plus coûteux au final, au détriment du développement territorial de Vélib’ » a-t-elle indiqué

  • LES REPUBLICAINS PROPOSENT DETRANSFORMER LE PERIPH AUX PORTES DE VANVES EN AGORA

    Une équipe d’architectes et d’urbanistes ont planché sur un réaménagement du boulevard périphérique  et identifiés 4 sites potentiels : Portes d’Aubervilliers, des Lilas, d’Ivry et de Vanves. Ils parlent même de transformer les frontières actuelles en « agora » en s’inspirant de ce qui a été fait à Hambourg, à Madrid et même à La Défense   

    Il en a été question dans le journal « Le Monde » et à l’occasion d’une niche déposée par le grroupe LR  au conseil de Paris qui s’est réunit voilà une quinzaine de jours. Ce groupe présidé par NKM a, de nouveau, défendu, une couverture du boulevard Périphérique qui constitue l’épine dorsale du réseau routier métropolitain et dont la suppression pure et simple relève de l’utopie. « Ce n’est pas le périphérique qui est anachronique, mais la coupure urbaine qu’il représente entre Paris et sa banlieue » explique ce groupe politique qui veut en faire un espace de respiration. D’autant plus que 396 000  parisiens et banlieusards habitent et 238 000 travaillent dans un rayon de 400 m. Mais « il fait l’unanimité contre lui par l’image négative qu’il véhicule, enfermant pour les uns, infranchissables pour les autres, formant une barrière sclérosante qui nourrit les inégalités au coeur même de la métropole, source de pollution et de bruit ». Pour l’instant sur ses 35,04 km, 6 sont couverts grâce à quelques projets de couvertures menées à leur  terme (Porte de Vanves et de Montreuil) mais d’autres ont été mis à l’arrêt. « Les regards semblent ces dernières années portés exclusivement sur l’hypercentre de la ville, achevant de créer un Paris à plusieurs vitesses ».

    Le projet du groupe LR propose de « lancer un appel à projet visant à estomper le périph, à faire émerger des projets aussi créatifs que réalisables, variés et destinés à résoudre des problèmes laissés depuis trop longtemps de côté » expliquait-il  en prenant l’exemple des portes de la capitale qui sont un exemple parmi d’autres. « Alors qu’elles devraient être les places du Grand Paris, elles marquent aujourd’hui davantage des frontières, tant elles sont imperméables pour nombre de personnes, en particulier les piétons et les cyclistes ». Et les portes Brancion et de la Plaine en sont un exemple criant. La forme de l’appel à projet aurait pour objectif d’assurer la viabilité financière des opérations à travers la valorisation foncière. D’autant plus que les finances publiques sont aujourd’hui incapables de supporter le  coût de la couverture intégrale ou de l’enfouissement du linéaire. Certaines portes pourraient ainsi accueillir des gestes architecturaux puissants, vecteurs de curiosité et de dynamisme sur le territoire.

    Les écologistes ont réagis  à cette proposition  qui « marque la volonté de la droite de pérenniser cet axe routier ad vitam aeternam, de continuer dans une politique de la voiture-reine sans se soucier de la santé des gens et surtout des plus fragiles. Enfouir et cacher cet axe qui est le principal émetteur de particules fines à Paris, ne résoudra pas le problème de la pollution dans la ville. Le groupe des élus Républicains s’amuse à faire l’autruche quand un Parisien sur deux respire un air qui ne respecte pas la réglementation. Enterrer le périphérique, c’est aussi conforter la fracture urbaine qu’il trace entre Paris et le reste des territoires de la métropole » ajoutaient ils en expliquant qu’ils souhaitent réinvestir cet espace et le transformer ainsi en boulevard urbain à horizon 2030. « Le périphérique peut devenir un lieu de rencontre et d’activité, une véritable liaison entre Paris et la banlieue qui regrouperait un peu de circulation, des mobilités douces, des espaces verts, des commerces. Pour transformer l’usage du boulevard périphérique d’ici à 2030, il faudra sensibiliser les Franciliens pour lutter contre la pollution de l’air et pour commencer à se réapproprier les 35 km de la ceinture périphérique, nous avons obtenu qu’un événement festif soit organisé sur cette autoroute urbaine. Pour que l’espace d’une journée, nous puissions imaginer un périphérique sans voiture »