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circulation - Page 11

  • DES REPERCUSSIONS A VANVES DE LA FERMETURE DE LA VOIE G.POMPIDOU ?

    Depuis la Rentrée, les vanvéens ont constaté que l’on circule plus mal à certains moments de la journée ou de la semaine. Il est vrai que le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanves/Clamart provoque de gros embouteillages aux heures de pointe du matin et du soir dans tout le quartier du Clos Montholon. Ainsi que le chantier de la résidence NIWA rue Aristide Briand qui a supprimé un itinéraire malin et provoque aussi des embouteillages le matin. Mais le grand débat qui agite les maires de la Métropole du Grand Paris concerne les répercussions de la neutralisation de la voie sur berges Georges Pompidou sur la rive droite que la maire de Paris veut rendre piétonne. Région, métropole, préfecture de police, ville de Paris se livrent à une guerre des chiffres sur les conséquences en terme de temps de parcours au cœur de la capitale et en banlieue notamment à l’ouest, c'est-à-dire dans les Hauts de Seine   

    Ainsi un  nouveau  rapport d’étape de la Région Ile de France  constate que le trafic et les temps de parcours ont augmenté en comparant  septembre 2015 à Septembre 2016 sur 145 km de voies à Paris et en banlieue. Il montre que  «les hausses de temps de transport liées aux voies sur berge sont beaucoup plus importantes que ce que la mairie de Paris nous donne et surtout, et ça c'est très important, que cette fermeture des voies sur berges a impacté la banlieue» selon Valérie Pécresse présidente de la Région Ile de France. Il note ainsi des «augmentations de trafic particulièrement fortes» au centre de Paris : les rues à proximité des voies sur berges ont connus des augmentations de trafic particulièrement fortes :+51% par jour sur les quais hauts à l’approche de la place du Châtelet, +21% par jour sur le boulevard Saint Germain au niveau des thermes de Cluny à toutes les heures de la journée et en particulier aux périodes de pointe (+ 58% sur les quais hauts au niveau du Louvre, entre  27% et 35% sur le Bd St Germain ). 56% des anciens usagers de la voie Pompidou le matin et 70% le soir se distribuent ailleurs. Certaines axes éloignés des voies sur berges connaissent des variations notables : +25% de trafic rue de la Convention ou boulevard de l’Hôpital rive gauche que les vanvéens empruntent.

    Le rapport note des «hausses significatives» de trafic à l'ouest, où la situation s'est «dégradée», sur le boulevard périphérique qui est touché – «si les périodes de pointe ont tendance à enregistrer des baisses de débit, le bilan est néanmoins plutôt à la hausse sur la journée entière» constate t-il -  l'autoroute A13 et certains axes départementaux : Il faut par exemple 4,5 minutes supplémentaires pour aller de la porte de Saint‐Cloud à la porte d’Orléans sur le périphérique. Plus loin hors de Paris, il souligne une dégradation de la circulation sur l’autoroute A86 notamment entre Thiais et Créteil, tronçon sur lequel le temps de trajet s’élève aujourd’hui à 11 mn (+ 28 %) le matin et à 14 mn (+ 22 %) le soir. Ou encore entre Vélizy et Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) où la durée du parcours atteint 12 mn (+16 %) le soir.  «Des tendances qui demandent à être confirmer ou infirmer ces premiers résultats pouvant être soumis à des facteurs externes à la piétonisation des voies sur berges» note ce rapport

  • VANVES RISQUE D’ETRE EMBOUTEILLEE PAR LES MESURES DE LIMITATION DE LA CIRCULATION A PARIS

    A l’occasion de la présentation du plan régional pour la qualité de l’air qui sera débattu Jeudi prochain au Conseil Régional où siège Bernard Gauducheau (UDI), Valérie Pécresse (LR), présidente de la Région et Chantal Jouanno (UDI), Vice Présidente Environnement ont commencé à taper du poing sur la table : «Il n’est pas acceptable que la Région ne soit pas associée à la cellule de crise mis en pace à la préfecture de Région, lors de pics de pollution. On attend toujours que Ségoléne Royal, ministre de l’environnement sorte l’arrêté qui nous permettra d’associer la Région au même titre que la ville de Paris, le STIF (Syndicat des Transports  Ile de France) » a demandé la présidente de Région – cellule de crise qui décide de la mise en place de la circulation alternée  et de la gratuité des transports -  qui ne s’arrête pas là. «On souhaite que tous les grands projets d’aménagements dans la région fasse l’objet d’une étude d’évaluation de ses impacts » a-t-elle demandée en visant bien sûr le projet de piétionnisation de la voie sur berges,  Georges Pompidou mais aussi toutes les mesures qui visent à limiter l’accès de certains véhicules dans Paris dont seraient victimes les banlieusards

    Elle n’a pas cachée que les départements de la petite couronne vont être impactés mais aussi toutes les communes riveraines de Paris où la circulation va se reporter, en dehors du Périph. Vanves est concerné, comme ses habitants le constatent lorsque la circulation est bloquée sur le boulevard Périphérique ou lors de très grands salons porte de Versailles, sur deux grands axes : Le CD 50 (Bd du Lycée, rues Antoine Fratracci et Ernest Laval)  et sur le « parcours malin » 4 Septembre-Marcel Yol-Moulin…Occasion pour Valérie Pécresse de rappeler que la Région est chef de file dans la lutte contre la pollution de l’air et l’effet de serre, et d’insister sur la dimension régionale que peut avoir comme impact la décision d’une collectivité locale comme Paris lorsqu’elle bloque ainsi l’un de ses axes stratégique régional  et pas seulement parisien     

  • LA CONSEILLERE DEPARTEMENTALE DE VANVES RESERVEE SUR LA POLITIQUE AUTOMOBILE DE LA VILLE DE PARIS : « Paris ne fait pas Métropole ! »

    Le département des Hauts de Seine est plutôt réservé sur le projet de reconquête de la rive droite Seine à Paris (Voie Georges Pompidou) présenté dans le JDD hier avec une interview d’Anne Hidalgo, comme l’assemblée départementale l’a exprimée Vendredi dernier. Isabelle Debré (sur la photo dans l’hémicycle) est intervenue dans le débat pour demander une réflexion globale, car pour l’instant « la ville de Paris ne s’est pas concertée avec nous » comme l’a constaté son binôme, Jean Didier Berger, maire de Clamart et Vice président chargé de la Voirie. Avec Patrick Devedjian, son président, ils ont constaté que Paris pratique des tarifs exorbitants dans ses parkings, rétrécie les portes de la Capitale, met des obstacles et des sens interdits pour empêcher les banlieusards d’entrer, de circuler et de stationner alors qu’ils ne bénéficient pas du même service de transports en commun que les parisiens. Isabelle Debré s’est plainte qu’il n’y ait pas de parkings aux portes de Paris pour permettre aux banlieusards d’aller en métro ou en RER dans Paris. « Paris ne fait pas métropole ! » ont-ils tonné avec Pierre Christophe Baguet (LR) qui constatait que la voie rapide rive droite Georges Pompidou commençait dans Les Hauts de seine et sa ville de Boulogne, car elle est le prolongement de la RD1. « Tout cela manque de coordination ! » a constaté Jean Didier Berger qui a fait une suggestion dont devrait s’inspirer la maire de Paris  avec l’aménagement en boulevard urbain de la VRGS (RD7) avec reconquête des berges, chemin de hallage remis en état, piste cyclable, enclos et pelouse verte… en ralentissant la circulation et non en l’éliminant…pour la reporter en banlieue.