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Aménagement local - Page 27

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : QUESTIONS D’ACTUALITE SUR DES TERRAINS EN FRICHES

    A l’occasion du Conseil Municipal du 20 Février dernier, deux questions d’actualité ont été posé par le groupe socialiste « Vanves à Gauche » sur de devenir de deux terrains

    Tout d’abord sur le terrain à l’angle de la rue Henri Martin et l’avenue Victor Hugo par Valérie Mathey (PS) :  «Lors du Conseil municipal du 13 décembre 2017 une délibération d’expropriation de la propriétaire du terrain sis 28 rue Henri Martin était votée ; la ville ayant en effet pour projet d’aménager une zone technique de stockage de matériels et de stationnement de véhicules nécessaires à l’activité des services municipaux sur ce terrain laissé à l’abandon depuis de très nombreuses annéesCette délibération indiquait que le public serait consulté par la mise à disposition d’un registre sur lequel serait consignée toute observation au dossier de présentation du projet. Ces registres et dossiers n’ayant semble-t-il pas encore été mis à disposition du public, nous souhaiterions savoir quand et où ils le seront ? » a-t-elle demandé.

    « En effet, le Maire a  souhaité  engager une procédure d’expropriation afin d’aménager une zone technique de stockage sur ce terrain à l’abandon. Cette proposition validée par le Conseil Municipal est intervenue après étude de plusieurs solutions permettant à la Ville de pallier au désintérêt total du propriétaire de la parcelle et de remédier à  l’état d’abandon manifeste générateur de nuisances en matière d’hygiène et de salubrité, signalées  de façon continue par les riverains» a répondu Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme. «Lors du vote du Conseil Municipal, la Commune ne disposait pas encore de l’estimation de France Domaine, nécessaire pour constituer le dossier d’expropriation. Or, il est apparu que cette estimation parvenue le 1er février dernier est particulièrement élevée.  Les services de l’Etat ont ainsi estimé  le terrain à 1 000 0000 € sur la base d’une surface de plancher constructible de 570 m2. A cela se sont ajoutées d’autres complications sur le plan humain et social avec la présence d’un occupant sur le terrain vivant dans des conditions extrêmement précaires et que la Commune a dû prendre en charge. Cette personne a pu bénéficier d’un logement communal et a quitté la parcelle ainsi que son habitat précaire. Dans l’immédiat compte tenu du coût élevé que représenterait l’acquisition même forcée du terrain la Commune entend gérer simplement les priorités et notamment celles qui concernent  l’hygiène et la sécurité des lieux. Les immondices, objets encombrants à l’état  de déchet, les constructions précaires, les épaves automobiles, ont ainsi été retirés par la Commune et la parcelle a été sécurisée.  Il faut savoir par ailleurs que la propriétaire demeure aux Etats-Unis et ne se préoccupe absolument pas de ce bien immobilier qu’elle détient  à Vanves. Cette situation  contraint la Commune à intervenir seule au titre des pouvoirs de police du Maire ».

    Le seconde question posée par Anne Laure Mondon (PS), concernait le 30 de la rue Diderot : «En 2015 vous aviez fait le choix d’acquérir, pour la somme non négligeable de 2 M€, le bâtiment situé 30 rue Diderot dans la perspective d’y aménager un nouvel équipement sportif. Nous souhaiterions savoir où en sont vos projets concernant ce terrain ? Prévoyez-vous toujours d’y créer, à terme, un équipement sportif ? Envisagez-vous d’y créer un autre équipement municipal ? Ou ce terrain constitue-t-il dorénavant pour la Ville une nouvelle réserve foncière susceptible d’être vendue ultérieurement ? » a-t-elle demandée. «La Commune a effectivement fait l’acquisition d’une parcelle bâtie 30 rue Diderot dans l’objectif d’y aménager un équipement sportif. Ce souhait qui a motivé l’acquisition de ce bien n’a pas changé  et l’objectif initial reste le même. La politique d’équipement d’une commune ne se décide pas au gré des opportunités mais sur le long terme avec des indicateurs que sont l’existence ou non de réserves foncières, les besoins locaux, la croissance de la population, le prix du marché immobilier, les possibilités financières de la Ville… » a répondu Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports.  « En l’espèce le bien acquis rue Diderot est destiné à s’inscrire dans la perspective d’une politique d’équipement dont le terme est à échéance de plus de 10 ans. Cet immeuble constituait en 2015 une réelle opportunité compte tenu de sa rareté et de son prix qui était hors frais de 1 890 000 €. La même acquisition aujourd’hui  coûterait à la Commune au minimum 10 % de plus ».

  • RUE MARCHERON A VANVES : PROBLEMES D’ALIGNEMENT, DE CIRCULATION, DE NUISANCES

    Il a été beaucoup questions de rue, de circulation, de vélo, de piétion,  de trottoir, d’alignement durant cette troisième réunion publique de quartier consacré au Centre ancien-Saint Remy lundi soir, mais surtout à ce secteur autour de la rue Marcheron entre la place de l’Insurrection et le commissariat où les travaux de construction d’un immeuble à la place du garage devraient commencer, alors que les premiers habitants de la résidence NIWA commence à s’installer côté rue Aristide Briand qui sera requalifié par GPSO entre les rues René Coche et Diderot.

    La présentation de la ligne de bus 59 entre la gare de Clamart et la porte de Clichy qui passera par Larmeroux-Raymond Marcheron a ouvert les échanges. «Mais la circulation rue R .Marcheron va être épouvantable» remarquait un participant. «On travaille à encourager à utiliser moins les véhicules, plus les transports en commun, les vélos, l’autopartage…avec des projets comme le Grand Paris Express, cette nouvelle ligne de métro» indiquait Bernard Gauducheau  « Et la navette ?» s’interrogeait un  autre participant : «Elle coûte chére et ne rapporte rien. On  réfléchit à un transport à la demande» indique t-il. «Et le plan vélo ? alors que la pratique s’étend !» demande un troisiéme : « On a pris des initiatives. Un groupe de travail a été constitué. Des propositions ont été faîtes : piste cyclable sécurisé, parking à vélo, mais aussi local à vélo dans les immeubles, obligatoire, et c’est inscrit dans le PLU,  pour les nouvelles constructions, avec des bornes électriques pour les VAE (vélo à assistance électrique) » a-t-il indiqué. Un quatriéme se plaint d’une difficile cohabitation entre piétons et cyclistes qui roulent sur les trottoirs : «On essaie de résoudre ces  problèmes, de protéger les piétons, en développant une reconquête de l’espace public où il n’y a plus de cabines téléphoniques, de panneaux d’affichage. Il faut travailler sur le civisme et les bonnes pratiques entre les deux roues »

    C’est à ce moment que des riverains du projet de construction d’un immeuble par Boyugues Immobilier à l’emplacement de deux pavillons ont posé la question de son alignement sur les autres habitations, afin d’améliorer la circulation des piétons sur ce trottoir étroit. «Cette voie appartient au département. J’ai donné un avis pour améliorer ces conditions de passage des piétons » a-t-il indiqué en précisant que la ville ne s’est pas opposé au déclassement d’une partie du terrain (qui permet cet alignement) en laissant entendre  que tout défend du département. «Si on peut trouver une solution pour améliorer la circulation des piétons, je le ferai. Et si cette voie départementale était rétrocédée à la commune je la requalifierai. Mais j’ai un désaccord avec le département sur ce point par rapport aux coûts des travaux !». Un riverain insiste tout de même : « Pourquoi n’y a-t-il pas alignement ? » - « Je vais regarder cela de très prés ! ». Un autrre riverain s’inquiéte du projet de supérette bio au rez-de-chaissée avec ses poubelles, son aire de livraison : «Le projet envisagé par Intermarché ne se fera pas. On s’oriente vers une activité qui ne générera pas les mêmes nuisances ». Du coup les échanges se sont orientés vers les nuisances de l’activité d’Intermarché avec ces camions de livraisons qui arrivent dés 5H30 du matin, et ses cartons et cageots sur les trottoirs.

  • HAUTS DE VANVES : LES RESIDENTS DE NIWA EMMENAGENT ET LA RUE A BRIAND BIENTOT EN RENOVATION

    Il a été beaucoup questions de chantiers menés par GPSO, la ville, la Société du Grand Paris (Gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart), la RATP (pour la ligne 59), par cet investisseur vanvéen pour ouvrir un restaurant italien dans ce petit pavillon coincée entre l’école Larmeroux, et le parc F.Pic sur lesquels reviendra le Blog bien sûr, avec aussi ses dossiers qui traînent à cause du nombre d’intervenants à décider, comme le mur anti bruit prévu pour protéger les riverains de la ligne SNCF, ou la rénovation de la rue de l’Avenir à cause de  5 à 8 copropriétaires qui n’ont pas signés les documents qui permettraient de déclasser cette voie privé. Sans parler des propriétaires de chiens indélicats, des passerelles de la SNCF quelque peu vétustes et mal entretenues, etc….

    Mais finalement, c’est la rue Aristide Briand qui a retenu l’attention, notamment dans sa section entre René Coche et Diderot avec cette résidence NIWA (Bouygues Immobilier) qui devrait commencer à accueillir ses premiers habitants à partir du 5 Décembre. La ville avec GPSO a prévu une requalification de cette partie de la rue, sans remettre en question le sens interdit, ni son sens actuel, qui évitera finalement un circuit malin d’avant chantier. 400 000 € sera consacré à sa rénovation qui concernera l’éclairage,  la végétalisation avec des arbres (19) côté résidence, des jardinières côté créche et maison de retraites, car une canalisation de gaz souterraine empêche d’en planter, la chaussée avec plateau surélevé aux passages piétons, trottoirs en enrobé rouge avec une piste cyclable, des places de stationnement préservées et un dépose-minute. «Lorsque le chantier NIWA a été lancé, on a changé le sens interdit pour protéger l’acèés à la créche. On attendu la fin du chantier pour adapter cette voie à la circulation douce, en gardant le sens interdit qui a donné satisfaction » a indiqué Bernard Gauducheau qui considère qu’on est à une époque où l’on commence à prendre conscience de la nécessité de sortir du « tout voitrure », de privilégier les circulations douces comme Vanves l’a fait avec la rue Sadi Carnot, même si beaucoup ont du mal à respecter les zones « 30 » et »20 ». Les travaux de la rue A.Briand sont prévus au printemps 2019