Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Aménagement local - Page 23

  • HAUTS DE VANVES : LES RESIDENTS DE NIWA EMMENAGENT ET LA RUE A BRIAND BIENTOT EN RENOVATION

    Il a été beaucoup questions de chantiers menés par GPSO, la ville, la Société du Grand Paris (Gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart), la RATP (pour la ligne 59), par cet investisseur vanvéen pour ouvrir un restaurant italien dans ce petit pavillon coincée entre l’école Larmeroux, et le parc F.Pic sur lesquels reviendra le Blog bien sûr, avec aussi ses dossiers qui traînent à cause du nombre d’intervenants à décider, comme le mur anti bruit prévu pour protéger les riverains de la ligne SNCF, ou la rénovation de la rue de l’Avenir à cause de  5 à 8 copropriétaires qui n’ont pas signés les documents qui permettraient de déclasser cette voie privé. Sans parler des propriétaires de chiens indélicats, des passerelles de la SNCF quelque peu vétustes et mal entretenues, etc….

    Mais finalement, c’est la rue Aristide Briand qui a retenu l’attention, notamment dans sa section entre René Coche et Diderot avec cette résidence NIWA (Bouygues Immobilier) qui devrait commencer à accueillir ses premiers habitants à partir du 5 Décembre. La ville avec GPSO a prévu une requalification de cette partie de la rue, sans remettre en question le sens interdit, ni son sens actuel, qui évitera finalement un circuit malin d’avant chantier. 400 000 € sera consacré à sa rénovation qui concernera l’éclairage,  la végétalisation avec des arbres (19) côté résidence, des jardinières côté créche et maison de retraites, car une canalisation de gaz souterraine empêche d’en planter, la chaussée avec plateau surélevé aux passages piétons, trottoirs en enrobé rouge avec une piste cyclable, des places de stationnement préservées et un dépose-minute. «Lorsque le chantier NIWA a été lancé, on a changé le sens interdit pour protéger l’acèés à la créche. On attendu la fin du chantier pour adapter cette voie à la circulation douce, en gardant le sens interdit qui a donné satisfaction » a indiqué Bernard Gauducheau qui considère qu’on est à une époque où l’on commence à prendre conscience de la nécessité de sortir du « tout voitrure », de privilégier les circulations douces comme Vanves l’a fait avec la rue Sadi Carnot, même si beaucoup ont du mal à respecter les zones « 30 » et »20 ». Les travaux de la rue A.Briand sont prévus au printemps 2019

  • UNE ETONNANTE CONCERTATION A COTE DE VANVES POUR AMENAGER LA PORTE DE MALAKOFF

    Plus de 300 personnes, dont quelques vanvéens, étaient présentes à la réunion d’étape de 2 Mai dernier, sur le projet d’aménagement de la Porte de Malakoff, où trois scénarios ont été présenté sur l’aménagement de ce site de 15 ha porte de Vanves, autour de l’INSEE, d’une école d’un gymnase, d’une faculté, au carrefour de 3 villes (Paris, Malakoof, Vanves). Les malakoffios sont invités maintenant à répondre à une enquête pour leur permettre de participer à cette réflexion, en donnant leur avis sur les hypothèses élaborés par les habitants et les experts lors de visites exploratoires et d’ateliers thématiques organisés entre Février et Avril. «Les résultats de l’enquête contribueront à l’écriture d’un document cadre, une charte, qui servira de guide pour la réalisation du futur projet d’aménagement, après avoir été votée en conseil municipal» indiquait Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff, mercredi soir. Une démarche qui n’a rien à voir avec les concertations réalisées par la ville de Vanves comme de nombreuses vanvéens et associations s’en rendent compte avec le projet Woodeum livrés quasiment clé en main. 

    D’ailleurs, les quelques vanvéens présents ont pu se rendre du choix laissé aux habitants avec ses trois scénarios qui proposent soit de composer avec l’existant, et restaurer la tour INSEE, soit au contraire, d’ouvrir en montant en hauteur avec une nouvelle tour à l'emplacement de l'INSEE plus haute que l'actuelle pour libérer du sol, soit, et c’est la position médiane, de conforter en limitant les hauteurs avec une nouvel immeuble de même hauteur que la tour INSEE. L’un des spécialistes présents a bien expliqué – et certains responsables vanvéens devraient s’en inspirer - qu’un projet résulte de 3 éléments : Il doit bien sûr rencontrer un marché, avoir à une capacité technique à faire et surtout répondre à une demande sociale en étant porté par des élus qui donnent la parole aux habitants. Plusieurs pistes ont été donnés par les habitants qui seront bien sûr approfondis : Limiter la place de la voiture car les piétons se sentent en danger avec élargissement des trottoirs, donner de la place aux vélos. Ouvrir des espaces verts confinés, en créant des passages comme l’idée de ce mail vert  traversant la faculté entre la bibliothéque et un bâtiment d’études entre le métro et l’INSEE, qui viendra compléter et améliorer la coulée verte le long de la ligne TGV où des espaces publics pourraient être créés. Requalifier en préservant l’ambiance bucolique de ses petites ruelles avec ses petits restaurants. Réfléchir à l’idée de passer d’une porte à une place à l’entrée de Malakoff devant la seule partie couverte du Périph qu’il faudrait prolonger. Créer des tiers lieux où l’on se rencontre, on échange, on créé, des équipements oubliés de création artistiques et artisanaux… sur lesquels ont beaucoup insisté les habitants.

    Une démarche intéressant à suivre qui étonne même jusqu’à certains professionnels de l’aménagement comme ceux de Citallios (ex-SEM 92) qui sont étonnés de la participation des malakoffios

  • LE PROJET WOODEUM PORTE BRANCION DEVANT LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Résidence étudiante et terrainsde jeux au centre des débats

    Une semaine après la réunion publique sur le projet de Woodeum dans le cadre de l’appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris », le conseil municipal du 28 Mars dernier, entrait dans le vif du sujet en votant trois délibérations concernant la résidence étudiante à l’angle des rues Louis Vicat et Jean Bleuzen : Il s’agissait de la cession du terrain appartenant à l’Etat (5168 m2) à la ville, du déclassement par anticipation d’une emprise de 1680,30 m2 aménagée en terrains de sports, bordés par une circulation piétonne et des espaces verts, et du protocole de sa vente par la ville à Woodeum  qui devrait lui rapporter 4,1 M€ comme l’a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint de l’urbanisme. Ce qui a permis un débat et quelques explications  

    « La concertation n’a pas du tout existé avec la population, les associations de quartier, et les élus. Ce projet a été arrêté avec une seule entité. On n’a pas eu tous les détails de la consultation » a constaté Boris Amoroz (FG/PC) qui a regretté la disparition des aires de jeux et de sports pour une résidence étudiante au tarif élevé, alors qu’il souhaite qu’elle soit gérée par le CROUS, tout en notant qu’une autre résidence étudiante est construite dans le XIVéme arrondissement  en face à l’emplacement des resto du Coeur. « Le projet nous va vien, mais on tient aux terrains de sports » déclarait Jean Cyril Le Goff (LREM). Anne Laure Mondon (PS) a rappelé les objectifs de cet appel à projet et le cahier des charges du projet de la porte Brancion qui répondent aux défis de l’Arc d’Innovation lancé par la Ville de Paris. Elle a constaté « qu’une seule équipe a déposé une offre sur ce site, ce qui n’a donc pas permis de pouvoir faire un choix, même si quelques améliorations ont pu être demandées par les villes de Paris et de Vanves. Mais surtout, à la vue du cahier des charges, certes succinct envisageant un programme libre, mais qui faisait référence aux défis de l’Arc de l’Innovation, on peut se demander ce qui répond effectivement au peu de « directives » énoncées. Les procédés et matériaux et modes constructifs innovants répondant aux enjeux d’immeubles sur dalle et éventuellement activités diversifiées et innovantes des RDC… Mais cela s’arrête là…Les orientations et objectifs généraux de la consultation « Inventons la Métropole » stipulait également : « Le cadre partenarial proposé constitue une composante forte de cette consultation avec, notamment, des expériences attendues de coopérations innovantes entre acteurs privés et publics, et avec la population». On ne peut que regretter que ce dernier point « coopération innovantes avec la population » n’ait été pris en compte ! » constatait elle en posant deux questions : Les 157 logements étudiants seront-ils comptabilisés dans le parc des logements sociaux de la Ville ? Où les terrains de sports seront-ils réimplantés ». Et de remarquer que  « Ce projet n’avait fait l’objet d’aucune concertation ni coopération avec la population et ne permettait visiblement aucun retour en arrière».

    Pour Pascal Vertanessian(UDI), « cette réunion publique était symbolique de ce que pensent les vanvéens de ce projet. Le ressenti est plutôt positif. Le jury a relevé la qualité urbaine de ce projet satisfaisant du point de vue architectural, et de son caractère innovant » a-t-il précisé. « Cette réunion a été constructive et a dégagée un consensus. Les motivations étaient plutôt l’aménagement et l’urbanisme » a constaté le maire de Vanves qui a remarqué que « ceux qui étaient contre ces espaces sportifs en expliquant que c’était scandaleux de les mettre si proche du Périph, les défendent maintenant. Mais l’objectif était de déplacer les jeunes des espaces du Plateau où ils créaient des nuisances. Ce qui nous a permis de ramener la paix dans ce quartier. Mais ce n’était pas l’idéal si près du boulevard Périphérique. Cela continue à répondre à un besoin. Je comprends que des riverains insistent sur cette offre sportive aux jeunes »a t-il expliqué en ajoutant : « J’aurais pu ne rien faire, car il s’agit de terrains de l’Etat et de la ville de Paris. Et c’est nous qui l’avons initié lorsqu’a été lancé cet appel à projet ». Avec cette conclusion : « Le projet ne coûtera rien aux vanvéens que de leur apporter du bonheur ».