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  • LANCEMENT DE LA CANDIDATURE ET DE LA CAMPAGNE DU MAIRE DE VANVES : «Nous, ce n’est pas être en marche, mais en tête ! »

    Lancement de campagne et déclaration de candidature réussis samedi soir pour Bernard Gauducheau, qui a reçut le soutien de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, Jean Christophe Largade président de l’UDI, et Hervé Marseille sénateur et président du groupe UDI au sénat. Il avait choisi pour le faire un lieu fétiche : l’école Marceau avec un préau plein à craquer, après l’inauguration de sa permanence au 70 de la rue Jean Bleuzen, le même local que pour la campagne de 2014. Local que s’est vu refusé par les Procédés Chenel,  LREM parce que destiné à des activités de stockage et de logistique

    Le candidat a expliqué pourquoi «Vanves en tête !» : «Nous, ce n’’est pas être en marche, mais être en tête. Et c’est une démarche. On a mis du bleu et du jaune qui sont aussi les couleurs de l’Europe. Si l’appartenance politique n’est pas prioritaire, ce sont les valeurs notamment européennes qui priment. Il ne faut pas regarder l’avenir dans le rétroviseur ! Qui peut se targuer d’avoir la plus grande cité scolaire, le plus grand centre des congrés avec le Paris Convention Center, la première gare du Grand Paris Express qui  va sortir…Vanves est en tête. Ici c’est mieux qu’ailleurs » a-t-il déclaré en promettant une nouvelle équipe avec des personnes disponibles, proches.

    «C’est la soirée idéale pour remettre les pendule sà l’heure. J’ai vu tout le monde ! J’ai tendu la main ! Ils ont préféré aller tout seul sans me prévenir ! Je les attends, même sur un plateau TV. Mais ils ne s’y risqueront pas » a dénoncé un maire sortant remonté. «On ne devient pas maire par hasard ! Ce qui m’indigne, c’est  qu’on voit des gens qu’on n’a jamais vu, six mois avant les élections. Il y en a une qui est candidate. Je lui est même souhaité la bienvenue  à la cérémonie patriotique du 11 Novembre à quelques mois des municipales. Ce n’est pas crédible ! Combien de temps nous avons parcouru la ville avant de la prendre, payant de ma poche les gerbes déposés au Monument aux Morts. Je pourrais dire que je connais tout le monde. C’est un travail de longue haleine. Je ne suis pas sûr qu’ils savent où se trouve la villa Franco-russe ? » a-t-il continué.

    «L’engagement politique ne s’improvise pas. Vanves n’est plus la même ville. Il faut que l’on soit  fier de notre commune. Elle est reconnue dans la métropole. Elle est en pleine expansion. Elle est en train  dedevenir le fleuron de la vie locale dans la métropole du Grand Paris. On va devenir la 3éme ville hôtelière avec l’ouverture de deux hôtels (Novotel Mama Shelter) porte de la Plaine et un projet de nouvel hôtel e n face du Mercure. Les commerces devraient en profiter. J’ai obtenu du Parc, l’ouverture d’une nouvelle porte au bout de la rue Jean Jaurés » a-t-il continue en esquissant un bilan qu’il a commencé à dresser dans sa lettre de candidature qui commence à être distribué dans la ville et dans une vidéo diffusé ce soir là, et sur son site de campagne.

    «Il y en a qui observent, qui regardent, et qui n’ont fait pour leur ville. On gére une ville en tant qu’acteur, et en ayant du cœur !C Ces gens là sontdes malfaisants et sont pour la régression. Ne leur prêtez pas attention ! Regardez la réalité » a-t-il conclu, amére surtout vis-à-vis de ceux qui l’ont quitté. «Vous aviez des amis un jour, et demain des ennemis. L’homme est l’homme, la vie est ainsi !». Heureusement il le soutien de Pécresse – « A quelqu’un qui donne 18 ans de sa vie à sa commune, il faut les lui rendre !- Lagarde – «Bernard vit dans sa ville de demain déjà, de dans 5 ans pour préparer ce dont vous bénéficierez demain ! » - Marseille : «Demain, on va vous expliquer qu’on rase gratis ! Et comment Vanves sera le paradis…Mais il est difficile de parler sécurité quand on n’est pas capable d’assurer celle de la Préfecture de Police, de logement lorsqu’on suprime les APL » a ironisé l’ex-maire de Meudon en concluant : «Bernard a fait de la recherche. Et dans la recherche des voix, il est très fort ! ». A bon entendeur salut !  

  • UN ATELIER TRES PARTICIPATIF D’EN MARCHE SUR DES SUJETS QUI FACHENT A VANVES

    Deux événements politiques ce week-end : le lancement de la candidature de Bernard Gauducheau pour la 4e fois à l’école Marceau samedi soir, sur lequel reviendra le Blog, et  l’atelier participatif de la candidate d’en Marche, Séverine Edou, qui attire de plus en plus de monde : Plus d’une soixantaine, hier matin, malgré la pluie, au café de la Gare. Il faut reconnaître que le théme abordé est au centre des débats de ces élections Municipales de 2020  à Vanves comme dans le reste de la France : l’Urbanisme, le cade de vie et la transition écologique. Ce deuxiéme atelier était animé par Véronique Azéra qui est une spécialiste des questions d’urbanisme, maire adjointe chargée de ces questions à Vanves entre 1995 et 2001. «On a constaté que beaucoup de projets immobiliers à Vanves suscitent des réactions » a-t-elle remarqué pour lancer les échanges

    Le représentant du collectif créé pour lutter contre le projet Mixcité du parc des expositions qui bétonnerait la rue du 4 Septembre, pour l’instant reporté, sauf pour les hôtels, a été le premier à prendre la parole. «Cela  a été une prise de conscience des riverains, car on est complétement dans les questions de cadre de vie ». La seconde, bien sûr, était la chef de file des riverains contre le projet immobilier de Bouygues Immobilier rue Raymond Marcheron à l’emplacement de deux pavillons qui s’inscrit en faux concernant les propos du maire sur un second permis de construire qui aurait pris en compte les avis des riverains : «La façon de construire à Vanves est un vrai problème. On est dans une vision minérale de la ville, alors que Vanves est un village. Le PLU a été révisé avec une volonté ouverte d’urbaniser ! Mais les temps ont changé. On souhaite des des jardins en pleine terre, des espaces verts, des petites maisons» expliquait cette riveraine du projet Bouygues Immobilier en utilisant lez terme de révégétaliser. «On a l’impression que laville est pro-promoteur. On fait une réunion, avec l’un d’entre eux, et le maire est toujours présent ! En même temps ; les infrastructures, les commerces, les transports ne suivent pas pour accompagner ces projets » ajoutait un autre riverain de ce projet. Finalement, tout était résumé dans ces trois interventions même si d’autres ont reconnu, mais sans le citer, que le SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Ile de France) qu’il y avait une volonté des pouvoirs publics de densifier la partie urbaine de la région parisienne, auquel a adhéré Vanves, mais en minéralisant à outrance alors que d’autres villes, voisines, ont aménagé des éco-quartiers (Fort d’Issy), des quartiers de centre ville mixte habitat-commerces (quartier de la gare à Clamart). «Il faut travailler en amont, discuter avec les promoteurs. Quand c’est réfléchi, on peut discuter et se concerter »…

    Un lycéen a lancé le débat dans une autre direction en demandant une vraie réflexion sur le parc du lycée Michelet : «Même nous on n’a pas le droit d’en profiter» en suscitant des réactions : « Je trouve invraisemblable que l’on ne puisse pas l’ouvrir ».. . « Il faudrait commencer par abattre le mur (du Bd du Lycée)»…. «Le parc F.Pic est pourri. Il est dans un état lamentable. Il y a certes des ruches, des canards, mais plus de manége, avec deux écoles. Il y a un vrai sujet d’en faire un lieu d’éducation, d’exemplarité de bonnes pratiques » indiquait un autre jeune. D’autres sujets ont été abordé comme le vélo - «En dehors de la coulée verte, il n’y a pas de piste cyclable à vanves, On ne s’y sent pas en sécurité à vélo ! » constatait ce jeune lycéen – l’absence de panneaux photovoltaïques, de systéme de récupération des eaux de pluie sur les bâtiments communaux, la place de la République qui pourrait être mieux valorisée  - « pourquoi ne pas privilégier les piétons dans ce quartier en  dehors de quelques week-ends en été ? » - jusqu’à cette question posée par un participant : « Quel est l’impat carbone de Vanves ? Comment participe t-elle à la neutralité carbone ? Comment Vanves agit sur la transition écologique ? »

  • UNE MAISON SOLIDAIRE POUR LES SANS ABRI DU METRO A COTE DE VANVES, A ISSY

    Chaque jour, tous les vanvéens qui prennent le métro côtoient les sans-abris qui y vivent, notamment celui qui dort le matin, dans son sac de couchage sur le quai arrivée à la station Malakoff/Plateau de Vanves, ou le soir ces deux SDF qui boivent le coup toujours sur le même quai direction Chatillon/Montrouge…sans susciter un intérêt majeur de tous ces usagers du métro

    Pourtant, au début de  cette semaine de session du Conseil Régional, Valérie Pécresse qui est aussi présidente de la Haute Autorité des Transports francilienne, Ile de France Mobilité, a présenté, avec Catherine Guillouard,  les résultats d’une enquête de l’observatoire du SAMU Social de Paris sur ses sans abris :  200 à 350 dorment dans le métro chaque nuit, 2500 le fréquentent quotidiennement, 7% n’en sortent jamais. Cet observatoire a réalisé des entretiens, analysé la situation dans 300 stations de métro pour mieux les connaître, et a repéré 700 situations différentes. Ils sont répartis d’une manière diffuse dans le métro, et certaines grosses stations et échangeurs du réseau (Auber-Opéra, Nation, République, Charles-de-Gaulle-Etoile, Chatelet, Saint Lazare Strasbourg-Saint Denis…), dans le centre de Paris, sur les lignes A du RER et 1 du métro .

    Ils choisissent des stations dans des quartiers où ils ont vécu. Il s’agit généralement d’une population plus âgée  (entre 35 et 59 ans) que celle vivant à l’extérieur, des hommes en majorité (82%), avec 16% de femmes,  dont 60% se déclarent en bonne santé, 22% étant en mauvaise santé. 3 sur 10 consomment de l’alcool, 3 sur 5 sont dépendants. 1/3 se déclarent sans ressources, 1 sur 2 bénéficie d’un suivi administratif. 4 sur 10 ont toujours été dans la rue, 1 sur 10 depuis moins d’un an, un quart depuis longtemps. Les 3/4 sont présents tous les jours à un certain moment, toujours au même endroit. Seuls 7% déclarent y être tout le temps, le métro constituant leur espace de vie.   «Cette présence pose des problèmes sanitaires -il n’y a pas de toilettes dans le métro – et de sécurité à cause, par exemple des intrusions dans les tunnels le long des voies où circulent les rames mais aussi un courant très fort» indiquait Cathérine Guillouard

    Face à ce constat, Valérie Pécresse qui a accompagné une maraude des équipes du recueil social de la RATP une nuit sur le terrain pour se rendre compte du travail de l’ombre que chacun fait et échangé avec eux, a réagit et a lancé la création de «Maisons Solidaires» à taille humaine» pour accueillir ses sans-abri du métro dont les deux premières verront le jour à Clichy et à Issy les Moulineaux, en partenariat avec la Croix Rouge  IDF qui sera l’un des opérateurs principaux. La Maison Solidaire d’Issy les Moulineaux est installé dans un immeuble de type HLM proche de la gare RER d’Issy et géré par Seine Ouest habitat dont André Santini est le président qui a mis à disposition 25 appartements. Ce lieu sera dédié aux femmes et aux familles dormant dans le métro. «Ces Maisons Solidaires  se veulent des lieux empreints d’humanité et ne devant pas se réduire à de simples centres d’hébergement. Elles proposeront des solutions sur mesures pour les accompagner, les soigner, les mettre sur le chemin de la réinsertion, en étant des lieux d’accueil à long terme de jour comme de nuit. Il est donc prévu un fort volet accompagnement, santé et insertion grâce à des partenariats avec l’AP-HP, le CASH de Nanterre»a indiqué V.Pécresse qui considére que « l’on a le devoir de s’occuper d’eux car le métro n’est pas un centre d’hébergement d’urgence»