Beaucoup de vanvéens se souviennent de cette nuit d’effroi vécu voilà 4 ans, et de ce matin du 14 Novembre lorsqu’ils se sont réveillés, s’ils avaient dormi, car certains avaient des proches dans Paris ce soir là, et se sont rendus compte qu’ils avaient frôlé le drame. Encore aujourd’hui, beaucoup vivent très mal cet anniversaire faisant remonter en surface des peurs et des inquiétudes, surtout parmi les victimes et les proches. Le Conseil de Paris, mardi matin, a voté à l’unanimité un vœu pour la création d’un «lieu mémoriel» qui rappellera le souvenir des 130 victimes dans la Capitale et à Saint Denis autour du Stade de France. Différents lieux vont être proposés aux deux associations, 13 onze 15 et Life for Paris, avec l’accord des maires d’arrondissement concernés, des études de faisabilité plus poussées (…) seront menées une fois l’implantation arrêtée. Il comprendra un «jardin du souvenir, accessible aux victimes et à leurs familles, mais aussi à tous les Parisiens» avec un monument qui permettront de «rassembler, témoigner et garder la mémoire des victimes» et «devront aussi jouer un rôle pédagogique et être un lieu de vie en hommage à toutes les victimes des attentats» .
Tous les vanvéens se souviennent de cette soirée terrible, surtout s’ils regardaient le match de football France-Allemagne, puis zappaient sur les chaînesd’infos. Les riverains de la rue Larmeroux et Raymond Marcheron avaient tous été réveillés ou sursauté en fin de soirée en entendant ou en voyant ses véhicules toute siréne hurlante qui ont traversé Vanves en direction de Paris, sûrement le GIGN ou le RAID.
Bernard Gauducheau, maire de Vanves, était sur le pied de guerre dés le petit matin, comme ses collègues, présidant une cellule de crise dés 8H en mairie, avec l’ensemble des chefs de service, afin de mettre en place les mesures appropriées à la situation «d’état d’urgence» déclarée par le président de la République, les prévenir qu’ils étaient tous d’astreinte, et de les appliquer dés 9H. Ainsi dés 10H, les joggeurs et promeneurs du parc F.Pic, ont entendus les gardiens siffler sa fermeture, les gardiens du PMS A.Roche ont commencés à fermer tous les équipements, pavillon des Sports, courts de tennis et terrains de boules lyonnaises, l’école de Tennis et des cours de danse étant arrêtées et annulées, même s’il y a eu, à un moment donné, hésitation à cause de contres-ordres ou d’instructions mal interprêtée. Seuls les matchs et rencontres étaient annulées, pas les entrainements individuels. Toutes les manifestations, toutes les soirées ont été ainsi annulées jusqu’au 19 Novembre, que ce soit le théâtre ou le cinéma Le Vanves. La plupart des lycéens se sont retrouvés devant des grilles closes le samedi matin. Le marché de Vanves était resté ouvert, contrairement aux marchés parisiens, surveillé étroitement par la police municipale. Les drapeaux étaient en berne sur tous les bâtiments publics. Même la campagne électorale pour les régionales a connue une trêve, sans aucun militant tractant aux abords du marché, tractage et boîtage aux lettres ayant été reporté au Mardi suivant tout au moins chez Les Républicains dont la permanence était resté-ouverte.
Deux jours plus tard, le 16 Novembre, une minute de silence à midi était respecté sur le perron de l’hôtel de ville de Vanves lundi dernier, ainsi qu’ au lycée Michelet, au LEP Dardenne, au collége St Ex et dans les écoles vanvéennes qui avaient ré-ouvertes. 4 ans plus tard il reste des aménagements provoqués par Vigipirate qui pedurent comme la sécurisation des équipements municipaux dont le PMS, des abords des écoles et des créches où il est interdit de stationner, des manifestations et animations municipales avec présence de vigiles et barriérages des sites… et des signes, comme ses vanvéens qui craignent un retour des attentats avec ce conflit entre la Turquie et les Kurdes qui a pour conséquence de libérer de dangereux terroristes que les turcs laissent s’échapper pour faire pression contre les européens