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  • GALETTE DES ROIS DE L’UDI ET ECHEANCES POLITIQUES 2017 A VANVES ET EN FRANCE : GAUDUCHEAU SE CONSACRE PLEINEMENT A SES MANDATS CONFIES PAR LES VANVEENS !

    Après les Socialistes, les Républicains, c’est au tour des centristes d’organiser leur galette des rois demain. A cette occasion, le blog a sollicité le maire de Vanves et chef de file de l’UDI sur les échéances politiques qui vont marquer 2017. Il a fait une belle démonstration de langue de bois notamment sur la question d’être présent aux législatives s’il advenait qu’André Santini fait le choix de ne pas se représenter à cause de la loi sur le non cumul, alors que tout le landerneau politique vanvéen et altoséquanais sait qu’il a envie d’y aller, à moins de pousser le jeune Jeremy Coste avec lequel,  il déjeunait encore en ville vendredi dernier

    Vanves Au Quotidien - Quel est le message que tu souhaites faire passer aux militants UDI de Vanves à l’occasion de cette galette des Rois ? 

    Bernard Gauducheau « Un message d’unité et de rassemblement. La Primaire de la droite et du centre a pu soulever des questions chez les centristes qui ont majoritairement soutenu Alain Juppé. Il y a eu des débats, des oppositions parfois en fonction des candidats soutenus par chacune et par chacun. Désormais la famille UDI doit être réunie, soudée en vue des élections à venir.

    Un message de clarté. L’allié naturel et historique de l’UDI est la droite républicaine, donc Les Républicains. L’UDI et Les Républicains doivent donc faire bloc lors des prochaines élections. C’est ce à quoi travaillent actuellement les dirigeants de l’UDI avec François Fillon.

    Un message de convivialité. L’objectif est de réunir les militants et sympathisants UDI de Vanves pour un moment chaleureux. La politique, ce n’est pas que le combat et la confrontation, c’est aussi et surtout une aventure humaine composée d’hommes et de femmes engagés pour leur ville et ses habitants. Je tiens beaucoup à cette dimension humaine car elle est le ciment de notre action quotidienne au service des Vanvéens et des Vanvéennes.

    VAQ- L’UDI n’est elle pas menacée d’éclatement à l’occasion des élections  présidentielles ?

    B.G. : « Non. Les centristes de l’UDI connaissent malheureusement très bien ce phénomène des divisions. Inutile de rappeler le « schisme » de 2002 avec François Bayrou qui fit exploser l’UDF en de multiples chapelles. Je tiens à rappeler que l’UDI, sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, est née de la volonté de réconcilier les centres et d’en finir avec les divisions stériles. Les composantes de l’UDI sont unies sur l’essentiel : les idées et la ligne politique à suivre. La tentation « d’aller voir ailleurs » qui a pu naître chez certains à l’occasion de la succession de Jean-Louis Borloo ou lors de la Primaire est vite retombée. Pourquoi ? Parce que les militants et sympathisants de l’UDI ont demandé à leurs dirigeants de conserver et de consolider la « maison UDI ». C’est chose faite. Nous n’avons désormais qu’un objectif : la victoire de la droite et du centre lors des élections de 2017.

    VAQ- Certains centristes n’ont ils pas la tentation de voter pour Macron?  Pourquoi ?  

    B.G. : « L’heure n’est pas à l’aventure politique et à l’incertitude qu’incarnent Emmanuel Macron. Je comprends que certains et certaines de l’UDI soient intéressés par ce nouveau phénomène. Mais notre pays a besoin de réformes et non d’illusions. N’oublions pas d’où vient Emmanuel Macron (du parti socialiste), ce qu’il a fait (le programme économique de François Hollande, ancien conseiller économique de François Hollande et ancien Ministre de l’Economie de François Hollande) et ce qu’il propose (rien ou presque). Emmanuel Macron, c’est quoi aujourd’hui ? Un programme inexistant (je l’ai vérifié sur son site En Marche !, aucune idée n’est avancée) et un « attelage » politique sans cohérence. Emmanuel Macron fait le pari d’une division du Parti socialiste à l’issue de la Primaire de la gauche afin d’occuper la ligne du centre gauche. Et comme dans chaque élection, il devra proposer et s’opposer. Nous en saurons donc plus sur son positionnement politique lorsque la campagne sera véritablement lancée. Et les déçus seront nombreux... Comme beaucoup d’autres à leur époque, c’est un phénomène de mode : séduisant politiquement mais, dès qu’il sera confronté à la difficile réalité des faits, le soufflet tombera...

    VAQ - Si André Santini, touché par le cumul des mandats choisit la mairie, souhaitez-vous être candidat dans la 10 éme circonscription des Hauts de Seine, puisque la rumeur en ville vous prête cette intention poussé et soutenu par Hervé Marseille  ? A moins que vous ne souteniez un jeune en la personne de Jeremy Coste ?

    B.G. : « Attention aux rumeurs ! Je me permets à ce sujet de vous rappeler une citation de Jean de la Fontaine : les porteurs de rumeur, comme les flatteurs, « ne vivent qu’aux dépends de ceux qui les écoutent ». Pour ce qui me concerne, je me consacre pleinement aux mandats qui m’ont été confiés par les Vanvéennes et les Vanvéens tant pour notre ville que pour la région Ile-de-France et la majorité municipale que je dirige est résolue à faire gagner la droite et le centre aux prochaines élections du printemps 2017. L’intérêt général doit toujours primer sur toutes autres considérations. Voilà mon ambition !

    VAQ - Comment va se mobiliser l’UDI de Vanves pour ces élections ?

    B.G. : « Comme pour chaque élection. La section UDI-Vanves sera omniprésente sur le terrain comme lors des grands événements politiques nationaux. En lien permanent avec la fédération UDI des Hauts-de-Seine et Hervé Marseille, son Président, nous serons en première ligne dans la mobilisation et l’animation des campagnes électorales. Nous profiterons d’ailleurs des prochains événements de notre section pour organiser efficacement nos actions. Bien évidemment, comme toujours, nous travaillerons en étroite collaboration avec nos amis LR de Vanves et des Hauts-de-Seine.  Soyez assuré que tout sera mis en œuvre pour faire gagner nos idées et nos candidats aux élections présidentielle et législatives.

  • GRAND PARIS SEINE OUEST (GPSO) ET VANVES REDUISENT LEUR CONSOMMATION ELECTRIQUE

    Voilà quelques jours le blog faisait de l’initiative prise par la Ville de Paris pour réduire sa consommation d’électricité  pour  prévenir d’éventuelles coupures sur le territoire national, qui pourraient impacter les particuliers ou les professionnels, lors de cette vague de grand froid qui commence à prendre fin.  Tout en s’étonnant que de grands établissements comme le parc des expositions à Vanves ne donnaient pas aussi l’exemple« Les collectivités territoriales ont un rôle fondamental à jouer dans les enjeux du réchauffement climatique, de la qualité de l’air et des économies d’énergie. Ainsi, pour réduire les appels de puissance sur le réseau électrique national à cause de la longue période de grand froid, nous avons pris des décisions immédiates pour réduire la consommation électrique sur l’espace public et dans les bâtiments publics » indiquait Pierre Christophe Baguet président de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui a aussi montré l’exemple en la matière ces derniers jours 

    Dans le cadre du Partenariat public privé (PPP), GPSO a demandé à Bouygues Energies Services de mettre en place une télégestion c'est-à-dire un  pilotage quasi en temps réel de la gradation électrique dans l’ensemble des villes dont Vanves de cette interco, comme c’est le cas à Boulogne et à Sévres : « Si une baisse de 20 % était déjà effective de 23h à 6h, cette plage horaire a été allongée : baisse de 20 % dès l'allumage, puis baisse de 40 % à partir de 22h, puis baisse de 20 % au-delà de 6h. Ce qui  représente une réduction nocturne totale de 35 % et une économie de 2 820,40 KWh/jour,  soit l’équivalent de l’énergie consommée chaque jour par une centaine de logements » indiquait un communiqué de GPSO qui a d’ailleurs montré l’exemple. Dans la semaine du 16 janvier, la température a été abaissée d’un degré dans les bureaux de son  siége à Meudon, au bord de la Seine et de la VRGS. Il a même été demandé aux collaborateurs de limiter les envois de  courriels collectifs, particulièrement voraces en énergie.  

    Mais ce n’est pas tout car les élus deGPSO  ont inscrit la réduction des consommations énergétiques dans le Plan climat énergie territorial élaboré et voté en 2011. Dans ce cadre là, ils ont mis en oeuvre deux plans de rénovation de l’éclairage public afin de réduire la  consommation énergétique de 30-35 % , la pollution lumineuse, les coûts de fonctionnement et de maintenance,  et optimiser le service grâce à la télégestion. A Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Vanves et Ville-d’Avray, un schéma directeur  de l’éclairage public, d’un budget d’investissement annuel de 2,4 M€, est suivi depuis 2010 : 2 436 points lumineux ont déjà été renouvelés, soit 25 % du patrimoine, et une baisse de 25 % de la consommation énergétique est observée . A Vanves, il s’agissait notamment dernièrement des rues  Marcelin Berthelot et  Victor Hugo, du carrefour du 19 Mars 1962   où les points lumineux rénovés sont équipés de LED, dont la consommation est quatre fois inférieure à une ampoule classique

    Le budget consacré aux illuminations  de Noël a été divisé  par deux sur les exercices 2015-2016, soit 996 300 € /an (contre 1 536 450 € en 2014), en faisant appel aux leds. Cette  réduction se traduit par une consommation énergétique également divisée par deux. Enfin, GPSO propose aux particuliers deux subventions pour l’installation d’équipements à énergie renouvelable ou l’isolation des toitures. Plus de 128 715 € ont été attribués depuis 2010.

  • VANVES ET SES HABITANTS COMME LES FRANCILIENS PLEBLISCITENT LA VIDEOSURVEILLANCE

    Tous les deux ans, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme qui est un des organismes associés de la Région, réalise depuis 2001 une enquête de victimisation et sentiment d’insécurité.  Malgré les attentats, les franciliens considèrent toujours le chômage  (55,1%) et la pauvreté  (22,1%) comme premières menaces devant la délinquance (18,4% en 2015 contre 13,7% en 2013). Le sentiment d’insécurité des franciliens reste assez proche de celui observé précédemment, 55,3% en 2015 (55,5% en 2013).

    Les franciliens ne sont pas plus enclins à avoir peur : 49,6% redoutent pour leur sécurité chez eux lorsqu’ils sont seuls dans leur quartier le soir (51% en 2013). Ils sont moins enclins à avoir peur d’être agressés ou volés dans les transports en commun (42,3% en 2015 contre 43,7% en 2013 et 45,5% en 2011). « La préoccupation « sécurité » est le reflet d’une crainte relativement abstraite. Dés lors, le contexte économique, social, politique ou encore médiatique peut influencer cet indicateur » ont constatés les auteurs de cette enquête en s’interrogeant sur le poids accordé à la menace terroriste dans la hausse de la préoccupation « sécurité » observée en IDF.  D’autant plus que selon l’enquête nationale cadre de vie et sécurité réalisée par l’INSEE et l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), « la population a moins tendance auparavant à citer la délinquance comme principale objet de préoccupation (9,7% en 2015 contre 13% en 2013) et opte en revanche plus pour « le terrorisme et les attentats » (17,7% en 2015 contre 4% en 2013). Terrorisme et attentat sont devenues ainsi la deuxième source d’inquiétude derrière le chômage mais devant la pauvreté et la délinquance ».

    Mais cette enquête montre que la vidéosurveillance est de plus en plus perçue comme un moyen de lutte contre la délinquance : 72,7% sont favorables à l’installation de caméras dans les lieux publics pour lutter contre la délinquance (67% en 2013), 70,7% sont rassurés par la présence de caméras de surveillance dans les transports en  commun (63,7% en 2013). Pour autant, elle ne doit pas être l’unique solution envisagée pour rassurer une partie de la population ne validant pas d’effet positif sur la peur. Parmi les franciliens sujets à la peur dans les transports en commun, 30,7% ne se sentent pas plus en sécurité en présence de caméras de vidéosurveillance.  Les personnes qui ont peur dans les transports en commun sont en revanche plus enclines à leur attribuer un rôle dans la lutte contre la délinquance dans l’espace public : 82,5% sont favorables à leur installation dans les lieux publics contre 65,5% de celles qui n’ont pas peur. Enfin, les personnes qui se déclarent rassurées par la présence de caméras ne sont pas forcément celles qui sont favorables à son déploiement dans l’espace public et inversement.

    Dans le cadre de son budget 2017 qui vient d’être, la Région a décidé de renforcer la vidéosurveillance  dans les communes et les lycées. Il a inscrit   notamment 10,290 M pour la sécurisation des lycées (portiques, vidéosurveillance, etc.), 4 M€ pour soutenir l’équipement en vidéoprotection des communes.