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  • APRES LES VACANCES DE LA TOUSSAINT ET LES ELECTIONS AMERICAINES, DES RENDEZ-VOUS POLITIQUES IMPORTANTS POUR UNE SEMAINE D’ELECTIONS INTERNE

    La semaine prochaine sera marquée par deux grands rendez-vous politique. L’un national avec l’élection du président de l’UMP Le 18 Novembre prochain. L’autre départemental avec le renouvellement des instances du PS altoséquanais et l’élection du 1er Secrétaire Fédéral PS le 15 Novembre prochain. Les sections de ces partis se sont mobilisées pour ces scrutins qui se dérouleront à la permanence du 82 Sadi Carnot pour le PS et à l’école Larmeroux pour l’UMP. Et pendant ce temps là, l’UDI dont le congrés constitutif s’est détouré voilà 3 semaines  engrange quelques ralliements de modem et d’UMP déçus. D’autant que l’une des leçons de la réelection de Barak Obama confirme le vote des français aux dernières présidentielles : Les Républicains ont perdu parce qu’ils flattaient les propensions les plus droitières de leur base au lieu de se recentrer et trouver le lien en direction des démocrates modérés. En France, il n’est pas sûr que la stratégie de Jean François Copé face à François Fillon soit la bonne, à moins de jeter dans les bras de l’UDI beaucoup d’UMP modérés et humanistes qui refusent ce discours droitier.  Occasion de faire le point à la veille d’une semaine marquée par plusieurs élections internes sur l’état des forces et des soutiens dans les sections chaque parti ou auprès de leurs leaders vanvéens

  • L’UDI : APRES LE CONGRES FONDATEUR, L’UDI A VANVES ET DANS LE 92 S’ORGANISE ET PREND POSITION

     « Après les élections présidentielles et législatives du printemps 2012, le rassemblement des centristes était devenu indispensable pour que les valeurs du Centre puissent peser efficacement et durablement dans les débats politiques à venir. Jean-Louis Borloo, président du Parti Radical valoisien, a pris l’initiative de fédérer toutes les formations centristes au début de l’été 2012 sous la bannière de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI). Cela a donné lieu à la création d’un groupe UDI à l’Assemblée Nationale puis au Sénat. Ce mouvement s’est ensuite organisé au niveau local, dans les Communes, les Départements et les Régions. Avec mes collègues du Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons ainsi constitué le premier groupe UDI régional » indique Bernard Gauducheau, maire UDI de Vanves

     

    « Cet engouement pour ce nouveau mouvement centriste s’est traduit à la rentrée par la création d’un parti politique. Le dimanche 21 octobre 2012, Jean-Louis Borloo a été élu président de l’UDI par les membres fondateurs dont je fais partie. Certains pourraient y voir une tentative de recréer l’UDF. Pour ma part, je pense qu’il faut éviter de tomber dans la nostalgie. Il est plus judicieux de se tourner résolument vers l’avenir pour tenter de trouver des solutions aux problèmes de notre époque. C’est la raison pour laquelle l’UDI se veut innovante dans ses idées et audacieuse dans son projet. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans le monde. Les grandes démocraties sont de plus en plus tournées vers le centre » ajoute t-il avec cette allusion à ce qui s’est passé aux USA Mardi dernier.  

     

    « Des groupes UDI se sont formés au niveau local, comme à Vanves, ou sont en cours de formation. L’ambition est avant tout de rassembler la galaxie centriste des Hauts-de-Seine. Si les centristes du Modem estiment que l’UDI est de nature à répondre à leurs aspirations, ils sont naturellement les bienvenus » ajoute t-il. Et beaucoup d’élus et de responsables MODEM locaux rejoignent l’UDI comme Chantal Brault, présidente du MODEM 92, et maire adjoint de Sceaux, des élus d’Issy les Moulineaux qui retrouvent leur famille d’origine comme ils l’expliquent, beaucoup ayant connu l’UDF bien sûr.

    Bernard Gauducheau précise « qu’il n’y a pas de guéguerre pour le leadership alto-séquanais. Toutes les forces de droite et du centre droit doivent se remettre en ordre de bataille pour créer ensemble une nouvelle dynamique et repartir à la conquête des territoires avec des idées d’aujourd’hui et pour demain en phase avec les attentes de nos concitoyens. Six mois après l’élection du nouveau Président de la République et de sa majorité parlementaire, nos concitoyens prennent conscience de leur difficulté à gérer efficacement la situation de notre pays et à trouver des solutions efficaces. L’UDI a son rôle à jouer pour inverser cette tendance à tous les échelons de décision ».

     

    Il indique qu’au Conseil Régional d’Ile-de-France « le groupe UDI s’inscrit parfaitement dans cette logique. Certes nous sommes dans l’opposition mais nous entendons mener une action constructive en formulant des propositions. Lors du récent débat portant sur l’avant-projet de Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) – document d’aménagement destiné à dessiner l’Ile-de-France d’ici à 2030 en matière de transport, de logement, de développement économique et d’environnement – j’ai été surpris de constater qu’aucun aménagement audacieux n’était envisagé. L’enjeu du SDRIF est pourtant de transfigurer, de moderniser le territoire francilien ! C’est la raison pour laquelle j’ai déposé un amendement visant à prévoir une réflexion sérieuse, globale et innovante concernant la « ceinture de fer », c’est-à-dire le boulevard périphérique. Rien n’était proposé dans cet avant-projet de SDRIF comprenant environ 600 pages ! Cet amendement a été voté à l’unanimité.  Il est en effet impensable qu’en 2030 nous subissions encore les nuisances de bruit et la pollution de l’air qu’il génère. Un aménagement de cette autoroute urbaine – la plus empruntée d’Europe ! – permettra d’assurer une continuité urbaine voire même écologique entre Paris et les villes limitrophes. Cela s’inscrit parfaitement dans la vision d’un Grand Paris réconciliant la capitale et sa banlieue ».

  • VANVES ET PARIS : Un plan anti pollution automobile vécu comme anti banlieue

    Il ne va bientôt plus rien rester des protocles d’accord entre Paris et ses voisines. La porte Brançion en est un des exemples criant. Son co-aménagement est bloqué par la volonté du maire de Paris d’installer un dépôt à l’emplacement de l’ex-parking entre deux bretelles du Périph qu’a refusé le Maire de Vanves. Et pourtant, on entend parler de Paris Métropole, de métropolisation de l’agglomération parisienne, de Grand Paris etc… alors que les élus parisiens prennent des mesures que leurs collégues de la petite et de la grande couronne considérent comme antiè-banlieue. Il suffisait d’entendre le président du Conseil Général des Hauts de Seine lors d’un débat sur la gouvernance du Grand Paris se lancer dans une diatribe contre cette capitale qui considére la banlieue comme une poubelle en y rejetant toutes ces nuisances. Ce n’est pas la guerre Paris Province mais bien la querelle Paris-banlieue avec ce Paris qui se boboise. Et le débat qui se déroulera au Conseil de Paris lundi prochain sur le plan anti pollution automobile de Bertrand Delanoë en sera une nouvelle illustration 

     

    Bertrand Delanoë présentera une batterie de mesures nouvelles  afin de lutter contre la pollution automobile prévoyant de nouvelles restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants et des mesures très contraignantes qui pourraient révolutionner les modes de déplacements en Ile de France. La plus radicale est l’interdiction dés Septembre 2014  des véhicules les plus anciens dans la zone dense de l’IDF. « La « limite d’âge » pourrait être fixée à 18 ans pour les poids lourds, à 17 ans pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires et à 10 ans seulement pour les motos dont le nombre a explosé dans la capitale ». Il souhaite réactiver la mise en place des Zapa ( zones d’action prioritaires pour l’air) où les véhicules polluants seront interdits et l’étendre jusqu’aux limites de l’A 86, incluant les villes de la Petite Couronne comme Vanves.

     

    Par contre, il ne suivra pas les Verts qui veulent « substituer des véhicules propres aux véhicules à moteur diesel », en  visant les automobiles de la Mairie de Paris, des agences de location, les taxis et les bus de la RATP qui fonctionnent à 60% au diesel. « C’est une question de santé publique. En juin, l’Organisation mondiale de la santé  (OMS) a classé les particules émises par les moteurs diesel comme cancérogènes. Or, depuis le début de l’année, Airparif a enregistré 22% de pollution aux particules dans le centre de Paris » indiquent les élus EELV. Mais voilà «interdire la circulation des véhicules diesel à Paris dans un délai rapproché reviendrait donc à rendre impossible la majorité des livraisons et à empêcher les artisans d'exercer leurs activités professionnelles» constate t-on à la Mairie de Paris. « De même, un grand nombre d'usagers devraient changer leur voiture alors qu'ils n'ont pas les moyens ». Du coup, le maire renvoie la balle dans le camp du gouvernement pour qu'il réfléchisse à «la réduction progressive des avantages fiscaux actuellement accordés aux véhicules diesel».

     

    Tout en s’étant prononcé contre un péage urbain (comme à Londres), le maire de Paris  plaide en revanche pour l’instauration d’un péage sur les autoroutes gratuites de l’Ile de France, pour lutter notamment contre le trafic de transit des poids lourds autour de Paris. Sachant que les communistes franciliens ont toujours été contre. Il suffit de se rappeler des luttes épiques lors de l’aménagement de l’A4 voilà très longtemps dans le Val de Marne où cette question avait été soulevé d’avancer les péages aux portes de Paris.  Par contre, il souhaite prélever l’écotaxe poids lourds (une taxe nationale au kilomètre parcouru qui sera prélevée sur tous les véhicules de plus de 3,5 t) qui  s’appliquera sur le Périph dès juillet 2013. D’ailleurs il attend du gouvernement qu’il l’autorise à baisser la vitesse de 80 à 70km/h sur le Périph. Et il devrait étendre les zones 30 qui représentent 30% du territoire parisien autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels et  notamment à la Goutte-d’Or, dans le XVIIIe, ou sur les grands axes comme l’avenue de Clichy ou les grands boulevards. Face aux critiques, Bertrand Delanoë rappelle  les précédentes mesures anti-voitures (réduction des voies de circulation, suppression des places de parking…) ont permis de diminuer le trafic automobile de 25% en dix ans.