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  • LORSQUE VANVES SE SOUVIENT DE SES FRERES DISPARUS DURANT CETTE TOUSSAINT 2012

    En ce jour de commémoration des défunts qui suit la Toussaint, Vanves se souvient de tous ceux qui ont quitté cette terre et plus particulièrement de certains qui ont marqué ce village. A un moment où  François Praud, Président d’Honneur du Stade de Vanves, venait d’informer, ces jours-ci,   le maire, les stadistes,  du décés de Bernard Villard, son Professeur de Sport qui a participé de très prés à cette la fabuleuse épopée des classes d’expérience du mi-temps pédagogique du cours complémentaire de l’école Gambetta de Vanves (aujourd’hui : Saint Exupéry) des années 1955 à 1959, institué par le célébré Docteur Max Fourestiert, créateur des classes de neige (et de découverte) dont on fêtera le 60éme anniversaire en 2013. « C’était un pédagogue exceptionnel. Il a fait de nous des Hommes en nous inculquant ses principes de droiture, de respect, d’effort, de dépassement, de joie de vivre. Nous étions heureux d’aller au collège, et nous avons même continué après, avec lui, en nous retrouvant certains soirs à Coubertin. En mai 2000, nous nous étions réunis pour "parler du bon vieux temps". Il était venu, toujours superbe, avec sa stature de "statue grecque". Nous avions pour lui une vraie admiration, une profonde affection. Il nous a marqués. Il aimait ses élèves et il restera gravé à jamais dans nos mémoires »

     

    C’est tout un pan de l’histoire de Vanves qui revient à la mémoire des vanvéens. Malheureusement, cette année 2012 a vu la disparition d’autres (dirigeants) sportifs chers au cœur des stadistes et plus particulièrement de la section Football « qui a payée un  lourd tribut » cette année après les disparitions de Yves Saccard et Jean Debat :  Tout d’abord Dominique Rodriguez, 82 ans dirigeant sportif bénévole au début de l’année : « Il avait commencé en 1954 et a été notre premier dirigeant. Il avait pour ses pupilles une profonde affection. Le Stade et sa section football était sa seconde famille. Tant que sa santé le lui a permis il n'a jamais manqué un seul match ni un entrainement de ses protégés. Dominique était dévoué à l'extrême. C'était le prototype même du bénévole. Toujours partant, toujours disponible. C'était un humaniste. Il aimait les gens. Toujours de bonne humeur, il savait trouver les mots et les solutions pour maintenir  l'harmonie des groupes » témoignait François Praud

     

    Ensuite Michel Giroud qui a été victime d’une crise cardiaque début Juillet en regardant le Tour de France chez lui. Surnommé « Foutix » par beaucoup, il était l‘un de ses dirigeants incontournables, par lequel passait tous les adhérents puisqu’il s’occupait des licences. Il était reconnaissable, entre mille, par sa crinière blanche qui manque à tous ceux qui viennent assister aux matchs dans la tribune du Stade  qu’il ne ratait en aucune façon. C’était une personne attachante que beaucoup de sportifs hors section football, ont  énormément appréciés. Beaucoup reste persuadé qu’il a retrouvé Yves, Jean, Dominique et d’autres de la section football pour « refaire le match » de l’équipe première de Vanves…là haut au paradis des « foutix » comme lui ! 

     

    D’autres vanvéens aussi attachants sont disparus cette année : Mohamed Bouda, 92 ans, à la mi-Mars, ancien combattant et membre de l’UNC de Vanves. Né en 1929 au Douar Hemmis en Algérie, il s’est engagé comme volontaire dans l’armée française en 1940. Il avait fait toute sa carrière dans l’armée et notamment fait partie des tirailleurs algériens. Finissant au grade de sergent, il a fait les campagnes militaires de Tunisie, de Madagascar et de Provence. Jean Offredo, journaliste d’origine polonaise qui avait  marqué le J.T. d’Antenne 2 lors de l’élection du pape Jean Paul II en 1978 qu’il connaissait bien, et lors des événements avec  Solidarité et Lech Walesa au début des années 1980. Il avait  commenté sur TF1  pendant des années la messe de Noël célébré par Jean Paul II après avoir présenté le J.T sur TF1 avant PPDA. Il s’était d’ailleurs installé à Vanves au moment des événements de Solidarité en Pologne dans son petit coin de Pologne du 139 avenue du Général De Gaule.

     

    Soeur Marie-Boniface, 93 ans de son vrai nom Marie Elisabeth Stolberg, petite-fille de l'Archi-Duchesse d'Autriche qui était entrée dans la Communauté des Soeurs Bénédictines de Vanves au début des années 1950. "Elle y avait apporté sa générosité et son amour pour la peinture dont les premières oeuvres ont servis à illustrer l'Evangile pour la catéchèse des "Montagnards" au Vietnam où elle y resta plus d'une vingtaine d'années avant d'être expulsée. Elle a poursuivi son oeuvre à Madagascar pendant une dizaine d'années puis à Vanves".

     

    Enfin, Didier Bontemps (Didier Artisan), 54 ans ans qui  s’était installé à Vanves comme plombier, dans un atelier de la place du VAL  décoré de photos de Doisneau qu’il avait connu.  Il a toujhours travaillé seul, à Vanves, ne comptant pas ses heures, expliquant tout simplement : « Pour faire ce que je fais, il faut aimer son métier. Sinon il faut arrêter ». Michel Biver, très impliqué dans la communauté paroissiale de Vanves, est décédé durant l'été. Il s'était beaucoup engagé dans l'action caritative et sociale avec le Secours Catholique et dans le scoutisme.  Et  Mouss Diouf, l’ex-inspecteur N’Guma de la série télévisé « Julie Lescaut », qui a fréquenté les cafés-restaurants du Centre Ancien lorsque cette série télévisée était tournée à Vanves entre 1994 et 2002. Beaucoup de commerçants et de figurants vanvéens avaient eu l’occasion de rencontrer et de parler avec cet acteur qui aimait les gens.

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 14 – PREMIERES SAISONS DU THEATRE-CINEMA

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien reprend aujourd’hui ses petits coups de projecteurs sur ce théâtre et les premières saisons de José Alfarroba, puisque nous avions raconté son  arrivée à la tête de théâtre Mercredi dernier.

     

    « Je suis donc arrivé en 1997, la saison avait déjà été lancé par Ivan Morane. Ma première saison remonte à 1998, avec beaucoup de musique du monde, un peu de théâtre, du classique, des spectacles pour enfants parce qu’il y avait une tradition de ce théâtre pour les jeunes, avec deux compagnies en résidence qui présentaient toujours le même spectacle. J’ai voulu l’ouvrir à d’autres compagnies. Et j’avais un beau carnet d’adresse constitué au théâtre Ruteboeuf avec beaucoup d’artistes confirmés  qui étaient moins chers à l’époque comme Jane Birkin. Avec dés le départ, une population qui avait vraiment très envie de culture. La période était beaucoup plus propice, à cause de la crise de l’époque, les gens se déplaçant beaucoup plus, les abonnements marchant très fort, même si la TV et surtout Internet faisaient de la concurrence » reconnait José Alfarroba

     

    Il s’était donné pour objectif de développer la programmation cinématographique au « théâtre-cinéma » Le Vanves comme il dénomme ce lieu de culture, « en lui confèrant une plus grande régularité, en favorisant la V.O. en, faisant preuve d’imagination avec des cycles, des rencontres, des nuits, avec le festival des premiers films  (avril 1998). Puis de donner une plus grande part à la musique et à la danse en commençant avec le danseur Hervé Dias sans oublier de soutenir la jeune création avec parmi les premiéres compagnie, la Compagnie Eclats d’arts dont le spectacle coproduit avec Vanves a été présenté a festival d’Avignon 1998. Enfin « de rendre la programmation culturelle plus pétillante encore avec des spectacles phares susceptibnles de draîner le public ».   Ainsi 1998-99 a été marqué par une étonnante diversité de spectacle, une centaine, et de spectacles pluridisciplinaures (26) alliant musique, danse, marionettes et cinéma, ouvrant la voie à différents festivals qui ont marqué les saisons suivantes avec Chorus et son Tremplin de la Chanson, MAR.T.O. (Marionnettes et théâtre d’objets pour adultes) partagé avec  d’autres villes voisines

     

    2000/01 a été marqué par une parenthése obligeant le théâtre à organiser sa saison dans le chapiteau du Magic Mirror, à cause de l’incendie du marché. Et le public a, malgré tout, répondu présent, pour cette saison marquée par des spectacles de renom : Arthur H, Le Quatuor, Casa de la Tro va, Alex Metayer, Buffo…, la 4éme édition d’Art Danthé avec Toméo Vergés… 2002/03 a vu un hommage particulier rendu aux femmes grâce aux brillantes prestations de Jane Birkin, Emmanuel Devos, Annie Girardot, Bernadete Lafont, et aux jeunes talents dans le cadre de « Vanves en Scéne » avec 13 artistes, puis de « premières scénes » après,  élaboré avec le conservatoire, Art Evolution, l’espace A.Gazier, le service jeunesse « Entrez les Artistes »  permettant à des aléves du Conservatoire, des adhérents d’une association culturelle de monter sur scéne dans des espaces professionnelles : « Notre objectif est d’offrir la possibilité à tous les porters de projets amateursde s’intégrer dans la vie culturelle locale ».  Ainsi, pour la saison de ses 20 ans, le Théâtre Le Vanves avait attiré 21 000  spectateurs au cinéma avec 130 films diffusés et 9114 personnes pour 55 spectacles présentés sur scéne.

     

    « J’ai monté ainsi 15 saisons culturelles entre 1997 et 2012. La saison s’est peut être rajeunie au niveau des spectacles, avec un peu plus de prises de risques, moins de choses déjà confirmées. Je voulais que la ville de Vanves trouve une image différente des autres. Je me suis rendu compte que l’on trouvait toujours les mêmes artistes dans les programmes de théâtre qui se succédaient les uns après les autres. Et je me disais à Vanves, qu’est-ce que l’on peut faire pour que cela devienne un lieu un peu à part. Grâce à la jeune création avec des prises de risques, et puis cela ne coûtait pas trop cher, car le budget était limité. D’ailleurs depuis que je suis là, la subvention de la ville a baissée, tout simplement parce que j’ai doublé les recettes, avec des subventions extérieures, et la billetterie du cinéma ».

    A SUIVRE…

  • TOUSSAINT 2012 : DES RICHESSES MECONNUES DANS LE CIMETIERE BICENTENAIRE DE VANVES

    Les vanvéens retrouvent aujourd'hui le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

     

    Les ossements découverts lors du réaménagement du passage des écoles à la suite de nombreux travaux,  construction des deux immeubles derrière l’église, ont  démontré que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il a fallu encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char, car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytère qui n'était pas l'actuel mais cette maison réhabilitée à droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements) et les nouveaux immeubles derrière la librairie. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie.

     

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 3700 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été récemment réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétuent les deux chapelles derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir