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cimetière de vanves

  • LES RICHESSES MECONNUES DU CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens retrouvent ces jours-ci le chemin du cimetière de leur ville pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

    Les ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles voilà quelques années maintenant, démontrent bien que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village de France. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque),  sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot qu’il a fallu aménager cloturer et planter quelques arbres, et surtout prévoit un char car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytére  qui occupait, avant la maison paroissiale  à gauche de l’église, que tout le monde connait, ce pavillon situé à  droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements) et la résidence donnant sur les boutiques de la petite place.

    Le nouveau cimetière a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie, avec l’aménagement d’un columbarium  depuis la Toussaint 1994, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir, et une requalification qui a quelque changé son aspect voilà quelques années qui s’est prolongé récemment avec la disparition de l’appenti dans le carré militaire

    Il s'étend sur 10 640 m2  et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) ainsi que des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Alexandre Chauvelot (1797-1861) promoteur qui créa mes nouvaux lotissements de la «Nouvelle Californie » et de la tour de Malakoff,  Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (1906 -1998) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin il compte, uncompagnon de la Libération : Bernard Saint-Hillier fait Compagnon de la Libération par décret du 27 Mai 1943 qui a donné son nom à la 202ᵉ promotion de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr venu lui rendre hommage à la Toussaint 2017, comme le rappelait encore récemment Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves

  • LES RICHESSES MECONNUES DU CIMETIERE DE VANVES

    Voilà un long week-end de toussaint qui s’ouvre pendant lequel les vanvéens retrouvent aujourd'hui le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

    Le premier cimetière de Vanves entourait l’église Saint Remy au centre ancien. D’ailleurs des ossements ont été découverts au pied de cer édifice lors de l'aménagement du passage des écoles voilà quelques années. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot , mais où il a fallu encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Enfin une récente requalification a permis de transformer en plusieurs phases ce cimetière.   

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. L’association Le Souvenirs Français veille à l’entretien des tombes des anciens combattants disséminés dans le cimetière.  Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80).

  • LES ANNIVERSAIRES DE 2021 A VANVES

    Plusieurs anniversaires marqueront cette année 2021 à Vanves dont certains seront célébrés

    Voilà 300 ans : Le prince Louis Henri bourbon- Condé donnait le 8 Septembre 1721 une brillant fête en l’honneur du jeune Louis XV alors âgé de 11 ans dont le tout Paris de l’époque parla. Il lui offrit une chasse au chevreuil  puis une fastueuse réception

    Voilà 210 ans :  le cimetière de Vanves s’installait là où il est actuellement puisque c’est en  1811 que la ville a acheté le terrain actuel situé sur le Plateau et a abandonné le petit cimetière derrière l’église Saint Remy. Ce terrain avait été acheté 600 fr (de l’époque) le long de la rue Sadi Carnot, mais il avait fallu que la mairie dépense 2600 Fr supplémentaire pour mettre une clôture et des plantations, prévoir un char car son accès était difficile. Il a connu plusieurs extensions, par la suite, entre 1836 et 1876 avec le cimetière de l’autre côté de l’avenue Maecel Martinie où ont été realisé cet été des travaux de requalification

    Voilà 200 ans : Le 1er Mai 1821, Vanves célébrait le baptême du duc de Bordeaux par une messe solennelle et un Te Deum dans l’église Saint Remy en présence des autorités municipales dont le Maire  Jacques Jouannin. La fontaine de la place du Val (De lattre de Tassigny) était inaugurée

    Voilà 150 ans : Après la guerre de 1870, Vanves a été touchée par les événements de la Commune, qui ont provoqué de lourds dégâts. Le lycée Michelet a été occupé par les versaillais et même incendié à cause de tirs d’obus provenant des fortifications de Paris, la ville ayant été couvert d‘obus par son artillerie causant des dégâts à l’église et à de nombreuses maisons particulières, aux bâtiments communaux et à la voirie.    

    Voilà 100 ans : L’église Saint François d’Assise qui était bénit le 13 Mars par le cardinal Dubois archevêque de Paris. Une petite chapelle qui a été  remplacée par l’église actuelle consacré le 26 Mai 1986 par Mgr Favreau, evêque des Hauts de Seine. La communauté des soeurs bénédictine était fondée par sœur Bénébictine Waddington Delmas avec soeur Marie Scholastique Richard à Paris qui s’installera plus tard à Vanves dans ce monastère construit en 1934 par dom Bellot,  après avoir fondé le monastére d’Ambositra à Madagascar en 1934. Ces deux centenaires seront célébrés par les communautés paroissiales comme l’a annoncé le pére curé Bertrand Auville au printemps pour Saint François, en Novembre pour les sœurs Bénédictines

    Voilà 80 ans, le Stade de Vanves créé en 1941  par M.Landon qui se dotait voilà 30 ans d’une nouvelle piste d’athlétisme en synthétique. Son président actuel Bruno Chauvet a été élu à sa tête pour la première fois voilà 10 ans,  le 17 Janvier 2011 par le Comité Directeur, pour remplacer François Praud