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  • LES ELUS DE VANVES ET LE MARIAGE HOMOSEXUEL : UN MAIRE ET UNN CONSEILLER GENERAL RESPECTUEUX DE LA LOI

    Après avoir faire connaître le message de l’évêque Mgr Daucourt aux catholiques du diocése de Nanterre sur le mariage homosexuel que les vanvéens peuvent trouver sur les présentoirs des églises  Saint Remy et Saint François, Le Blog Vanves Au Quotidien a sollicité quelques élus de Vanves pour connaitre leur position en leur posant ses questions : « A propos du projet de loi qui prévoit le mariage et l’adoption aux couples homosexuels : Accepterez-vous de célébrer un mariage homosexuel ? Comment réagissez-vous à ce projet du gouvernement socialiste qui est une proposition du candidat F.Hollande ? ». Nous commençons par deux élus qui respecteront la loi si le projet présenté hier matin au Conseil des Ministres, est votée par le Parlement.  

     

    Bernard Gauducheau (UDI) maire UDI de Vanves et conseiller régional :

    « J’accepterai de célébrer le mariage d’un couple homosexuel pour les raisons suivantes.

    Il appartient aux Maires d’appliquer la loi. C’est ce que nous faisons au quotidien. En vertu de l’article L-165 du Code Civil, le Maire a le pouvoir et la mission de célébrer les mariages en sa qualité d’officier d’état civil exercée au nom de l’Etat. Le Maire est le garant de l’application de loi, pas de la morale !

    J’ajoute ensuite que ce projet de loi n’est pas une découverte. Il ne peut surprendre personne car il fait partie des engagements électoraux du candidat F.Hollande.

    Je suis de ceux qui ont combattu son programme. Cependant, le 6 mai 2012, une majorité de Français s’est exprimée en faveur des propositions de François Hollande. Comme le veut notre démocratie, il convient de respecter le verdict des urnes et de suivre à présent le débat au Parlement. Un grand nombre de ceux qui s’indignent aujourd’hui auraient été bien inspirés de réagir plus vigoureusement pendant la campagne des présidentielles.

    Les débats de société intéressent nos concitoyens et c’est tant mieux. Après la loi sur l’IVG en 1974, la loi abolissant la peine de mort en 1981, la loi sur le PACS en 1999, la France pourrait devenir le 9ème pays d’Europe a autoriser le mariage « pour tous ». Les sociétés et leurs mœurs évoluent partout dans le monde, en Europe, et la France ne peut y échapper ».

     

    Guy Janvier (PS)  Conseiller Général de Vanves :   

    « A partir du moment où la loi donne la possibilité au maire de célébrer des mariages homosexuels, je suis en conformité avec la loi et je le célébrerai bien sûr. C’est une évolution. C’était dans les engagements de F.Hollande. Cela fait partie de ses 60 propositions. A partir de là, comme nous les avons voté, après en avoir discuté,  je suis un élu respectueux des engagements qui sont pris par le parti. D’autant plus que je suis à l’origine des réseaux d’écoute et d’appui d’accompagnement des parents, des réseaux de soutien à la parentalité. Or ce qui compte aujourd’hui, c’est l’intérêt de l’enfant.Malheureusement dans un certain nombre de couples hétérosexuels, l’intérêt de l’enfant est malmené. Je ne vois pas pourquoi ce serait plus le  cas dans des couples du même sexe. L’important est l’amour que l’on peut s’apporter, du respect, et notamment pour ceux dont on a la charge. Et je pense en particulier aux enfants ».

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 19 (suite et fin) – LE MONTAGE D’UNE SAISON CULTURELLE

    Octobre 2012 a été  un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre que nous terminons par le montage d’une saison culturelle

     

    « Quelquefois, elle est déjà pré-montée 3 saisons avant. A chaque fois que l’on rencontre des gens, que l’on va voir des spectacles, parce qu’on voit des choses ailleurs, on peut le retenir pour l’année d’après. Mais je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi ! Mais j’ai un peu le nez, j’ai acquis de l’expérience, et je vois beaucoup de choses. Dans ma tête, je me fais toujours un peu la saison idéale, pas pour moi, parce que j’essaie de ne pas forcément présenter ce que j’aime, et que je trouve intéressant,  à une population, à un public. Mais on ne peut pas non plus présenter des choses que l’on n’aime pas complètement. Il faut toujours qu’il y ait une petite accroche » explique José Alfarroba. Il est  très rare qu’il programme sur dossier. « C’est souvent des réseaux de jeunes artistes qui nous disent « tu dois aller voir cela, c’est superbe ! ». Et Olivier, Tristan, ou  moi y vont, car il est très rare que je programme sans que nous l’ayons vu  ou que je l’ai vu moi-même, même si je leur fais confiance. On aime bien être tous d’accord ».

     

    Sauf pour les créations bien sûr ! «  Parce que  c’est la rencontre avec un artiste que l’on sent enthousiaste, dont on sent très bien que le projet est bon, qu’il a une formation soit de comédie, soit de metteur en scéne, avec des gars qui l’entourent et tiennent la route comme un régisseur lumière connu pour être une pointure…c’est qu’il ne doit pas être aussi mauvais que cela. Nous travaillons beaucoup avec des jeunes qui sortent des écoles nationales, ce qui est déjà un  bon réseau,  du conservatoire national, de l’école de Strasbourg, plus ou moins géré par un organisme, Jeune Théâtre National (JITEN) qui essaie d’être le fédérateur de tous ces jeunes qui sortent de cours, qui les accompagne pendant 3 ans. Si nous prenons une pièce où il y a des acteurs sortis de ses écoles, on est aidé pour cela, ce qui est une bonne chose, parce que beaucoup de jeunes se retrouvent sur le marché. Et tous ne sont pas des stars » indique t-il.

     

    Pour monter sa saison, il essaie de diversifier,  avec un peu de théâtre, de danse, de musique qui manque « parce que c’est beaucoup plus cher et parce qu’il fallait faire un choix. On s’est plus spécialisé dans le théâtre et la danse un peu classique avec un volet très important de spectacles jeune public : Nous avons une dizaine de pièces tous les ans avec toujours 3 à 4 représentations et spectacles variés que pratiquement toutes les écoles peuvent voir. Nous bénéficions d’un réseau très riche avec tous les professeurs de Vanves. On leur propose des ateliers, des actions artistiques,… car si nous voulons que les enfants viennent demain encore dans les salles de spectacles, il faut les former, leur donner le goût. Lorsque vous avez eu un prof de français qui vous a amené au théâtre, si cela a été bien fait et ne paraissait pas comme une obligation, il vous donnera envier d’aller au théâtre » explique t-il en  précisant qu’il organise 7 à 8 projets « danse à l’école » : Une rencontre d’un chorégraphe ou d’un danseur avec une classe avec un projet de spectacle présenté par les enfants.

    « Nous  proposons à leurs professeurs de venir voir tous les spectacles de Vanves. Et ils viennent, certains venant assister à tous les spectacles du festival Art Danthé dont nous discutons ensuite, lorsqu’ils sont quelquefois difficiles. Comme avec cette dame qui me disait : « Je ne pense pas être plus bête qu’une autre, je lis Le Monde,  mais là je ne comprends rien ». Et je lui répondais que « cela m’arrive. Des fois, je ne comprends rien. Mais je me fais ma propre idée, je voyage à l’intérieur d’un projet ». Et elle continue à venir, à prendre des abonnements tout en disant « Il y a des choses que je ne comprends toujours ; Mais c’est vrai que je passe des bons moments…d’émotion ». Et en plus la danse est un spectacle pas très long » assure t-il.

     

    « Pour construire une saison, c’est simple, on commence toujours par des certitudes comme « Platonoff » et on rajoute d’autres spectacles plus populaire ou classique avec « Tango », spectacle de danse pour enfants. De même pour le théâtre sans avoir l’impression de faire des concessions ! Je ne pourrais rien faire contre ma propre volonté. Mais je peux aussi présenter des choses qui ne peuvent pas être très simple, pas du tout à haut degré intellectuel, mais qui peuvent choquer dans les deux sens. On n’oblige pas les gens à venir.  On a eu des discussions avec des spectateurs qui nous disaient : « Pourquoi de la nudité ! «  - « C’est comme cela ! C’est venu progressivement, car il y en a de plus en plus. On a commencé avec Daniel Eveillé qui a travaillé sur la nudité parce qu’il pensait qu’il fallait  montrer le corps  comme cela. Quand on voit vraiment, on oublie ! C’est de la nudité pure ». Mais il a créé d’autres spectacles d’une façon provocatrice. Il faut se souvenir que dans les années 60, cela se faisait déjà ! »

     

    Enfin, il faut vendre cette saison ! « On essaie par rapport à ce lieu – on  est tous conscient que c’est de l’argent public -  à faire très attention, en tirant les prix, en faisant en  sorte qu’il n’y ait pas d’abus de quelque nature que ce soit. Le bâtiment est occupé pratiquement tout le temps, à part le mois et demi d’été où on se repose. La salle n’est jamais vide. Le projet que j’avais présenté aux élus c’était : « 300 jours par an, il se passe toujours quelque  chose à Vanves !». Le pari n’est pas encore complètement gagné. J’aimerais, mais c’est peut être  utopique  que le vanvéen se dise « qu’est-ce que je peux faire ce soir ? – Et il y en a – et qui vient au théâtre : « Ah il n ’y a pas de ciné. Et bien ce n’est pas grave ! on vient ! ». Le travail est plus dur avec Internet, la TV, pour faire venir du monde, avoir de nouveaux spectateurs, garder ceux qui sont là, les appeler…avec un bar convivial où l’on se fait quelques petites assiettes ! ».     

  • LES DEUX EGLISES DE VANVES RELAIENT LE MESSAGE PLEIN DE SAGESSE DE L’EVEQUE DU 92 SUR LA POLEMIQUE CONCERNANT LE MARIAGE HOMOSEXUEL

    Les vanvéens peuvent trouver au fond de l’église Saint Remy ou à l’entrée de l’église Saint François le message de l’évêque Mgr Daucourt aux catholiques du diocés de Nanterre – dayant du 24 0ctobre dernier – où il annonçait qu’au cours de la prochaine (et rituelle) Assemblée des Evêques de France à Lourdes (3-8 Novembre) le cardinal Vingt-Trois donnera un message fort concernant le projet de loi sur « le soi-disant « mariage homosexuel » et ses conséquences gravement négatives ». C’est ce s’est qui s’est passé ce week-end et a été abondamment couvert par les médias. « Dans l’opinion publique, un courant se développe dans lequel se mêlent perplexité, interrogations ou nuveaux refus » écrit l’évêque des Hauts de Seine  en invitant à s’informer, se former, discerner les meilleurs moyens de s’engager..dans unmesage qui fait preuve de beaucoup de sagesse.

     

    Il constate tout d’abord que les responsables des cultes protestants, juifs et musulmans ont manifesté, chacun à leur manière, leur opposition à ce projet de loi. « Lisons leurs messages et faisons les connaître. Ne laissons pas non plus nos prises de positions et engagements être récupérés et présentés comme un affrontement confessionnel ». Et que beaucoup de revues et de sites (notamment du diocése) permettent « d’être capable de dire partout, dans un dialogue constructif, comment le projet en question bouleverserait profondément la sociéré, porterait atteinte à la famile dans la composition de sa complémetarité et dans le cas d’adoption, aux droits des enfants, tout en amenant des changements radicaux dans le Code Civil ».

     

    Il estime ensuite que « ce n’est à l’Etat de définir ce que doit être le mariage et la famille. Nous refusons qu’il institutionnalise comme mariage, une vie ensemble de deux personnes du même sexe, mais nous reconnaissons qu’il peut donner des droits à des personnes désirant vivre ensemble (le Pacs est un contrat, pas une institution). Malgré ces distinctions, dans le cadre d’une opposition au projet de loi, on peut encore entendre parmui les catholiques des propos ironiques ou condescendants, en tous cas discriminatoires et blessants, à l’égard des personnes homosexuelles. Dénonçons ces propos avec la plus grande fermeé et avant de vouloir savoir si des personnes sont hétérosexuelles ou homosexuelles, vivons ensemble notre identité commune de fils et fille de dieu »

     

    Enfin, il considére qu’une « institutionnalisation du « mariage homosexuel »contribuerait sans doute à accélérer  la déstructuration actuellement en cours de la société. Ne nous contentons pas de dire cela, ni de seulement nous opposer à ce projet de loi. Le chômage aussi, avec  son cortége de drames, contribue à la déstructuration de la société. Que le profit remplace l’homme au cœur des systémes économiques est aussi destructrant que de priver légalement un enfant d’un pére ou d’une mére, même si les réalités ne sont pas de même nature. Notre combat de chrétiens pour la vie et pour l’homme est un ».