Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • LE PPI LYCEE FRANCILIEN : VANVES SOLLICITEE MAIS PAS TRES AIDEE POUR MICHELET

    La réhabilitation des équipements sportifs du Lycée Michelet attendus depuis longtemps par sa communauté scolaire et la ville de Vanves pourrait bien être inscrite au programme prévisionnel d’investissement (PPI) des lycées pour la période 2012-2020 qui sera examiné fin Novembre par le Conseil Régional. D’autant plus qu’un accord a été passé au début de l’été entre le conseil général, le conseil régional et l’Etat

     

    Ce PPI  vient de faire l’objet d’un avis du conseil général des Hauts de Seine lors de la dernière séance du 19 Octobre. Il s’agit de poursuivre et de répondre à l’urgence patrimoniale des 469 établissements franciliens représentant environ 6,5 millons de m2, en luttant contre les inégalités sociales, scolaires et territoriales, d’orienter une carte des formations favorisant la polyvalence des lycées et la mixité sociale ainsi que l’égal accés à l’ensemble des filières, de développer des internats de proximité, mettre en place une stratégie régionale pour l’accessibilité « handicap ».

     

    Ainsi pour  le sud des Hauts de Seine, le besoin de places nouvelles est estimé de l’ordre de 500 places, tout particulièrement dans les communes à proximité de Paris comme Vanves. « Compte tenu de l’absence de disponibilités foncières des sites existants », la Région  propose de « solliciter les communes pour identifier un site susceptible de constituer l’extension d’un lycée existant » et de « contribuer à réduire les concurrences inter-établissements très forts dans ce secteur, tout en envisageant au besoin l’expérimentation d’une politique d’affectation inter-académique en fonction des places et des évolutions de l’offre dans Paris intra-muros ».

     

    Ce qui a été entendu par les maires concernés comme l’a montré le débat sur cette question. Catherine Margaté (PC) a laissé entendre que les communes riveraines de Paris comme Malakoff sont tout à fait prêt à aider la Région pour trouver des terrains. Patrick Alexanian son collégue de Bagneux a indiqué qu’une annexe du lycée Lakanal devrait s’installer sur les terrains de la DGA. Mais ils étaient bien les seuls à défendre ce PPI car Claire Barody Weiss, Vice Présidente  chargé des colléges a indiqué que la moitié du PPI précédent pour les Hauts de Seine n’avait pas été réalisé. « On peut donc se poser des questions ».

     

    D’autant plus que des maires comme Bernard Gauducheau (UDI) se sont vus répondre souvent par la Région qu’il n’y avait aucune urgence, celle-ci préférant privilégier des établissements et des territoires défavorisés. Le dossier d’ouverture du parc du lycée et la réhabilitation des équipements sportifs le démontrent aisément même si l’on sent quelques avancées à entendre le maire, le conseiller général et le proviseur. Mais il ne faut pas trop se faire d’illusion : L’un des principaux objectifs du SDRIF est de favoriser l’Est de la Région pour réequilibrer le déséquilibre Est-Ouest, et pas les Hauts de seine, ni les Yvelines.

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 13 – L’ARRIVEE DE JOSE ALFARROBA

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a vu l’arrivée d’un 3éme directeur en 1997 avec José Alfarroba

     

    « Je ne connaissais pas beaucoup ce théâtre où je n’étais pas venu.  D’ailleurs je n’allais pas en banlieue à l’époque même si je venais d’une autre banlieue, mais j’allais à Paris parce que c’est beaucoup plus central. De Vanves à l’époque, je ne connaissais que les puces. Lorsque j’ai quitté le théâtre Ruteboeuf (à Clichy), je voulais arrêter, faire autre chose, après 15 ans passé à la tête ce théâtre. Je voulais faire de la communication, je m’étais inscrit à la Sorbonne, et partir en Espagne et au Portugal. On est venu me chercher. On a su que j’avais quitté Clichy. L’équipe municipale qui venait d’arriver, connaissait un peu le travail que j’avais fait à Ruteboeuf, qui était alors très musical (beaucoup de concerts, de musique du monde), avec de grandes pièces grâce à un budget important. Au départ j’ai dit « non » car je ne connaissais pas ce lieu. Et j’ai visité ce théâtre. Et dés que je l’ai vu, je suis tombé amoureux du lieu. Je me suis dit que c’est vraiment le lieu qui me convient par rapport à ce que je voulais faire, un peu de recherche. L’information, la proximité avec le public, le cinéma et le théâtre dans la même salle… »  confie José Alfarroba à Vanves Au Quotidien qui ajoutait (dans VI de Février 1997) : « Ce qui a été déterminant dans mon choix de venir à Vanves, c’est la volonté de la municipalité de développer une véritable politique culturelle sans strass, ni paillettes ».

     

    « Il ne faut pas dire que rien n’avait été fait » précise t-il tout de suite, comme en écho des propos (négatifs) d’Ivan Morane. « Le chemin avait été bien ouvert parce que mes prédécesseurs avaient essayé de faire des abonnements… Mais il y avait moins de moyens à l’époque. Au niveau communication, ils n’avaient pas beaucoup travaillé. Mon prédécesseur s’était beaucoup focalisé sur ses propres créations et ses pièces. C’était devenu son théâtre. Et c’est tout le problème d’un théâtre dirigé par un artiste, car il fait passer ses propres spectacles en priorité. Mais il y avait une équipe que j’ai gardé, alors que l’on m’avait donné carte blanche, ce qui a été une bonne chose, avec Françoise à l’accueil, Jérôme comme directeur technique, Clara qui est toujours là, au conservatoire. Nous avons mis en place le projet qui était d’ouvrir le théâtre à toutes les formes de spectacle vivant et créer un événement annuel important, pas forcément de la danse. Cela aurait pu être un festival de rue car j’en avais fait. Mais j’avais très envie de faire de la danse, car j’aimais beaucoup cela. Et je sentais aussi, par rapport à la plupart des jeunes compagnies, qu’elles avaient peu de lieux pour pouvoir expérimenter et se lancer. Je voulais parier aussi que la danse pouvait être aussi populaire, attirer du monde et des gens très différents » indique t-il. 

     

    José Alfarroba  s’est ainsi retrouvé à la tête d’un théâtre municipalisé début 1997. « Faisant parti de la Territoriale, il se retrouvait ici dans un contexte tout à fait différent du mien car je suis resté jusqu’au bout  indépendant. Et en m’y attachant. Je ne manquais pas de moyens mais c’était différent. Alors que José Alfarroba s’est retrouvé dans son milieu. Il a pu élargir l’exploitation, ne serais-ce que par le personnel. Il a créé et développé Art Danthé avec une première édition qui s’est tenu entre novembre 1998 et février 1999. Il y a un peu moins de création, mais il a invité des créateurs, au moment où il débutait » raconte de son côté Daniel Miguel Maréchal. A SUIVRE…

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : BEAUCOUP DE PROJETS DE TRANSPORTS AUTOUR DU SDRIF

     Il sera encore beaucoup question du Grand Paris et la Région Ile de France cette semaine, car  Jean Marc Ayrault, premier ministre devrait donner ce matin  quelques indications sur ce projet au VIIéme forum de la Recherche et de l’innovation organisé par Paris Ile de France Capitale Economique à la Chambre de Commerce et d’industrie de Paris, et notamment sur Saclay et le projet de Silicon Valley du Sud Francilien.

     

    Il intervient alors que l’autorité environnementale a rendu ces derniers jours son avis sur  la ligne Rouge Sud (Pont de sévres-Noisy Champ) qui fait l’objet actuellement de réunions publiques comme ce fut le cas à Vanves le 15 Octobre dernier. « Le dossier (…) ne met pas en évidence, à ce stade des études, d’éléments susceptibles de rendre impossible ou très difficile la réalisation de ce projet » indique t-elle dans son avis qui porte sur l’étude d’impact présenté par la SGP (société du Grand Paris) et sur la prise en compte de l’environnement par ce projet qui  « est d’une ampleur et d’une complexité considérables » reconnait elle. Et que le projet du schéma directeur de la Région Ile de France (SDRIF)  a été approuvé la semaine dernière par le Conseil Régional. Il inclut GPSO dans l’un des 14 territoires d’intérêt métroplitain « La Défense et la Vallée de la Seine, du Val de Seine à la Boucle Nord ».

     

    Il considére que ce « territoire constitue l’un des principaux pôles d’emplois franciliens. Il privilégie le développemet de filières économiques autour de la recherche scientifique, de la culture, du multimédia et du numérique, des industries créatives, des services aux entreprises. Il devra affirmer une plus grande ambition en matière de logemen social et d’équilibre habitat-emploi, en cohérence avec les objectifs d’aménagement du territoire francilien. De même, la tertiairisation ne devra pas s’y faire au détriment d’une certaine diversité économique ». Il ajoute que ce « territoire sera impacté par plusieurs projets de transport » dont devraient profiter les vanvéens  : métro du Grand Paris Express (4 gares), tranway T6 (Châtillon-VelizyViroflay), à plus long terme le TCSP Issy les Moulineaux-Hôpital Béclére-Croix de Berny (10), le prolongement de la ligne 12 de Mairie d’Issy à Issy Ville (avec correspondance avec la RER C) et même la ferme à la frontière avec le bas Meudon, et un TSCP « Pont de Sévres-Versailles » par Viroflay.