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  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 9 – SON ESPACE D’EXPOSITION ET SA FRESQUE FRAN BARO

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et sa galerie avec la fresque murale de Fran Bato

     

    L’un des regrets de Daniel Miguel Maréchal lors de son départ, est de n’avoir pas pu faire paraître la seconde plaquette présentant tous ces artistes qui ont exposés dans la galerie du théâtre né par le fait du hasard  « On ne pouvait pas faire autrement techniquement. On était obligé d’avoir ce trou entre le petit hall d’entrée et la salle proprement dite, la cabine étant en suspens au dessus. On était obligé de s’aligner sur la cabine technique, ne pouvant pas aller plus au fond pour rajouter des fauteuils. Avec en plus le mur de soutien au milieu en forme d’arc » raconte t-il. «  Bernard Guillaumot, l’architecte,  me demande « qu’est-ce qu’on fait de cela ? » - « Je n’en sais rien ! Et puis j’ai d’autres soucis ! Tu mets des cimaises. On verra bien ! ». Pour l’inauguration, nous y avons exposé toutes les photos du chantier (prises par JM Yoube). J’avais un ami peintre, avec lequel j’avais sympathisé, qui sortait très peu, mais était présent à l’inauguration. Il a trouvé ce local formidable et m’a dit : Je t’envoie des copains. Et c’est devenu une galerie de peintures très recherchée ».

     

    Dans laquelle ont exposés de multiples artistes de Vanves et d’ailleurs. Au départ, son activité a été centrée sur le cinéma et le théâtre, avec notamment cette exposition photographique traitant de la disparition des grandes salles de cinéma et de leur transformation qui a circulé en Ile de France et en France, ou une autre avec des photos des créations à Vanves des spectacles de la compagnie Ivan Morane avec des maquettes de costumes. Mais son activité principale est devenu la présentation régulière de peintres contemporains, prés d’une cinquantaine en 8 ans dont Corsi, Bazaine, et bien sûr Fran Baro qui a fait la fresque du hall d’entrée du théâtre. « C’est un de mes choix que je revendique dont je suis très fier. Comme  Bernard Guillaumot connaissait des céramistes, il  avait proposé qu’il y ait une fresque sur ce mur à l’entrée. J’ai demandé à Fran Baro de faire des propositions. Il en a fait plusieurs dont celle qui a été retenue et une autre qui rappelait l’église, la mairie, les arbres ».

     

    Cette fresque qui avait longtemps été occultée et cachée par des panneaux d’affichages, a été  remise en valeur et en lumière à l’occasion de cet anniversaire à la plus grande satisfaction de son épouse, Suzanne Fran Baro.  Bernard Gauducheau a rendu hommage à cet artiste  né à Valence (Espagne) en 1926 et décédé à Paris en mars 2000, rappelant que Vanves est une terre d’artistes. « Au delà d'une œuvre exceptionnelle faisant de lui, l'un des derniers maîtres impressionnistes incontestés, Fran-Baro laisse une image unanimement célébrée d'un homme attachant par sa simplicité, sa gentillesse et sa générosité »a-t-il déclaré en dévoilant, une plaque en l’honneur de son époux qui aimait beaucoup Paris, Honfleur, les paysages de Sologne, et bien sûr Vanves, où son pavillon de la rue Solférino était devenu une véritable galerie, qu’il appelait « sa casa fran baro ».

     

    Il a ainsi peint la place du Val, enneigée, le marché immortalisé dans une des revues de la mairie, le parc F.Pic, et son manége, le square de la mairie, mais pas le parc Michelet qui fut son regret…. Après avoir réalisé les décors muraux du Palais du Marquis de Montorial  et du  Marquis de Pescara, de l’église de la Salla de Paterna au monastère du Puig, de l’église de la Serra et de la Chartreuse de Porta Caeli à Valence, une peinture représentant Chopin jouant au piano avec Georges Sand, un décor mural pour l’hôtel de l’Aigle à Fontainebleau. Toutes ces œuvres étaient une histoire d’amour pour cet artiste, qu’il réalisait à la suite d’un coup de foudre. « Il faut avoir de la sensibilité, du courage, car on doit énormément lutter pour créer, et de la mémoire surtout »confiait il à l’auteur de ses lignes.   

  • LE PRESIDENT D’HONNEUR DU GROUPEMENT ECONOMIQUE DE VANVES MET LES PIEDS DANS LE PLAT !

    Alors que Philippe Buffet a démissionné du poste de président du GEV (Groupement Economique de Vanves) au début du mois du Commerce, à peine 6 mois après son élection, quelques commerçants et artisans se posent des questions sur son devenir. Il est vrai que ce n’est pas la première association de commerçants dans les Hauts de Seine à disparaître pour de multiples raisons : le développement des franchisés qui  n‘y voient aucun intérêt, le manque de liens et de solidarité entre tous ses commerçants et artisans à cause du « chacun pour soi » qui touche tous les corps de métiers, surtout en ces temps de crise, et une reprise en main par les municipalités des animations commerciales qui ne veulent plus être embêtées par des électrons libres.

     

    C’est la raison pour laquelle, depuis l’annonce de cette démission, c’est « silence radio » de tous côtés. Sauf chez Serge Helbert, président d’honneur du GEV, qui a signé un courrier envoyé aux membres du Conseil d’administration et aux adhérents pour s’étonner de l’absence de réactions depuis l’annonce de la démission du président Buffet. D’autant plus que la nouvelle équipe élue était prête à s’investir avec beaucoup d’idées, et pour certains de leurs supporters, en faisant preuve d’un formalisme un peu poussé concernant le fonctionnement d’une association. Et l’ex-président du GEV de renvoyer la balle : « Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater que notre association est en déliquescence. Il est donc urgent que le bureau prenne l’initiative de réunir un conseil d’administration pour prendre des décisions et préparer la prochaine assemblée générale pour proposer soit la mise en sommeil de l’association, soit sa dissolution ». Et de rappeler que « notre associations fonctionne avec de l’argent public (Municipalité, Conseil Général, FISAC) et les cotisations des adhérents. Il est donc important de justifier l’emploi des fonds restant. Le dernier président et trésorier élus en sont responsables devant les adhérents et les administrations » écrit il. 

     

    « Force est de constater que l’association ne survit que par le travail de Carine Jamet que Bernard Gauducheau maire de Vanves a mis au service des commerçants et artisans de Vanves. Mais ce soutien, montre le manque de cohésion et de liens entre les commerçants, ce qui est important vis-à-vis des consommateurs. En cette période économique, je ne suis plus que jamais convaincu qu’il faut travailler ensemble, le rempli sur soi est l’ennemi du petit commerce indépendant » explique t-il en rappelant qu’en 2011 le GEV comptait 60 adhérents à jour de cotisation, qu’à Noêl 2011, 40 vitrines ont décoré. « Qu’en sera t-il pour Noêl 2012 ? » demande t-il en listant d’autres propositions faites par la nouvelle équipe ou de bonnes volontés comme cette idée de rapprochement du GEV et du Stade de Vanves.  

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 8 – DES CRITIQUES ET DES PROBLEMES

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et ses petits problèmes

     

    Malgré tous ces efforts, certains n’étaient pas content parmi quelques élus : Marcel Dambron se plaignait d’un rythme trop rapide des spectacles, « ce qui augmentait les frais de manière trop importante au regard du faible nombre de spectateurs ». Henri Stassen se plaignait de la diffusion de film en version originale sous titré. Mais la critique la plus récurrente – et c’est toujours le cas – était de privilégier le public parisien plutôt que vanvéen, de présenter des pièces ou des spectacles pour élites plutôt que grand public, de donner place à des artistes confirmés ou en voie de l’être plutôt que les amateurs…

    « Il suffit d’y aller. Il n’y a pas que des parisiens loin de là. J’y vais de temps en temps aujourd’hui. Et je suis très fier d’avoir  - même si au début c’était un public d’initiés, de parisiens – amené des vanvéens qui ont été étonné la première fois, et sont revenus. Il y a autant de vanvéens que de gens de l’extérieur, et même plus. Sur le plan régional, c’est une réussite, car  beaucoup de théâtre de quartier à Paris n’ont pas ce rythme. Et le cinéma d’art et d’essai reste d’une qualité étonnante. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour qu’il le soit et il l’est resté » répond Daniel Miguel Maréchal. Il a pu faire évoluer ce théâtre sur de petites choses, comme les éclairages notamment. Il a dû prendre rapidement un second technicien…

     

    Mais il n’a jamais pu élargir les murs : « Au début, je ne me plaignais pas des 200 places, mais à la fin, cela m’agaçait un peu parce qu’on refusait du monde, on mettait des chaises, des coussins sur les marches… » Il n’a pas utilisé la possibilité offerte par ces siéges rétractables comme c’est souvent le cas à Panopée « car c’était très lourd et cela prenait beaucoup de temps, plus d’une journée,  même avec une équipe technique importante. Nous avons fait fonctionné  ce théâtre pendant 15 ans pratiquement à une personne. Heureusement qu’il y avait avec  les services techniques de la ville,  une osmose parfaite, car lorsqu’on avait besoin d’un coup de main, ils étaient présent, alors qu’ils n’étaient pas apte à faire bouger la salle. Et il n’y avait pas de raisons de le faire car cette salle recevait des spectacles extérieurs, des manifestations associatives qui n’en avaient pas besoin » raconte t-il en reconnaissant avoir utiliser cette possibilité que pour l’inauguration. «  Après l’occasion ne s’est pas présentée, parce que faire du face à face avec un spectacle au milieu, c’est intéressant, c’était à la mode à l’époque, mais trop lourd à organiser. D’autant plus qu’on avait un certain rythme, du cinéma trois jours par semaine, du théâtre et des spectacles pas seulement pour une représentation, certains ayant été présenté  trois semaines d’affilé et d’autres  que nous avons repris ». A SUIVRE