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  • ZONES 30 ET DE RENCONTRES A VANVES : PLUSIEURS SITES CONCERNES

    Une grande réflexion a été entreprise sur la création de zones de rencontre et de  zones 30 par la ville qui ont été au cœur des discussions lors de la réunion du dernier Comité Consultatif « Sécurité, Stationnement et Circulation ». Le but est l’harmonisation et le respect des voies de circulation pour chaque usager, la diminution de la vitesse des véhicules afin de réduire le nombre d’accidents et d’apaiser la circulation,  avec dans ces zones, avant chaque entrée et à chaque sortie, la nécessité de faire des aménagements de voirie pour réduire la vitesse. Les aménagements souhaités sont un rétrécissement de l’entrée et de la sortie de la zone (en écluse) avec une signalétique au sol représentant un vélo. Pas de dos d’âne qui sont peu appréciés par les cyclistes.

     

    Plusieurs sites sont concernées et en projets : La Zone de rencontre dans le centre ancien. Ainsi  la rue de la République va être aménagée en 2012 afin de réduire la vitesse (notamment lors de l’arrivée sur la place de la République). Mais il y a  nécessité de prendre en compte le passage du bus qui  risquent de ne pas pouvoir passer sur un plateau surélevé. D’autant plus qu’ils ont déjà du mal à circuler par temps de pluies, de neiges et de verglas. Le mail Sadi Carnot en court d’aménagement actuellement : Son objectif est de baisser la circulation des véhicules lourds  en donnant la priorité aux cyclistes et piétons,  et en la reportant avenue Marcel Martinie et l’avenue Pasteur qui vont être refaites d’ici 2012. D’autres sites sont envisagés : Louis Dardenne  à l’occasion de son réaménagement après les travaux de l’îlot Cabourg d’ici 2013, le quartier des peintres, la rue Mary Besseyre avec l’aménagement du Carrefour de l’Insurrection, la rue Jullien, et surtout la rue Gaudray pour diminuer la vitesse des véhicules dont se plaignent les riverains.

  • LA FUTURE GARE DE VANVES DE GRAND PARIS EXPRESS EN DANGER POUR DES RAISONS POLITICIENNES

    Depuis que Pascal Auzannet a remis fin Avril son rapport commandé en Janvier dernier par Maurice Leroy, ministre chargé du Grand Paris Maurice Leroy qui l’avait chargé de définir un tracé et les gares retenues avec leur emplacement pour le futur métro Grand Paris Express, un intense travail de lobbying  a été entrepris par les élus qui défendent leur gare. Vanves est d’autant plus concerné que son maire a mobilisé ses voisins de Malakoff, de Clamart et d’Issy pour obtenir une gare sur la ligne Paris Montparnasse au niveau du Clos Montholon (gare Transilien de Clamart). Et elle est apparue comme une gare en option pour Grand Paris Express, sachant que la Commission Nationale du Débat Public a demandé, dans ses conclusions, que toutes ses gares en option soient retenues. Mais voilà, maintenant, il s’agit pour ses 4 maires de faire fi de leur couleur politique pour défendre cette gare pour les générations futures, car comme l’expliquait un observateur de ces questions « personne ne comprendrait dans 15 ou 20 ans, pourquoi une gare n’a pas été prévu dans ce quartier en pleine évolution, uniquement pour des considérations politiciennes »  

     

    En attendant, ce rapport Auzannet a fait du bruit dans le landerneau politique du Grand. Ainsi pour faire des économies et éviter des ruptures de charge pour la rocade de proche couronne, le rapport propose de faire pour les trains des quais de 90 m et non pas de 120 m, comme le suggère la Société du Grand Paris (SGP). « Ceci permettra une attractivité meilleure de cette rocade tout en participant davantage à la désaturation de la zone centrale rendant une capacité supplémentaire aux lignes RER A et B et la ligne 14 » indique son auteur qui demande de réaliser une étude de faisabilité sur l’extension de la ligne 14 à Roissy sans rupture de charge à Pleyel, afin de créer une grande ligne reliant les deux aéroports (Orly au Sud). Une idée défendue par la RATP dont ne veut pas entendre le Conseil Régional, avec des trains à deux vitesses, omnibus et sans arrêt entre les deux aéroports.  

     

    « Effectivement, la réalisation d’un  Arc Est en métro automatique performant contribue à offrir une réserve de capacité supplémentaire à la ligne 14,  son impact sur la désaturation de la zone central étant positif » indique le rapporteur en ajoutant : «  Par ailleurs, par rapport au scénario socio-économique du Grand Paris peu réaliste (+ 4,5% du PIB pendant 25 ans), les stimulations de trafic réalisées sur la base des hypothéses du SDRIF (Schéma directeur de la Région) font apparaître des niveaux de trafic sur l’ensemble du réseau – dont la ligne 14 – plus faible ». Il bat ainsi en brèche l’un des arguments de Jean Paul Huchon qui ne veut pas de ligne aussi longue, qui aurait l’avantage de désaturer la ligne 13 que beaucoup de vanvéens empruntent.   

     

    Enfin, ce rapport propose de reporter la liaison La-Défense-Rueil, et d’assurer par un « métro léger »  la desserte du plateau de Saclay (Essonne, Yvelines), ce qui permettra de meilleures fréquences, grâce à un tracé permettant « une desserte fine du territoire » avec comme gares envisagées, Orly, Antony pôle, Massy Palaiseau, Ecole Polytechnique, Saclay Sud, Saint-Quentin Est, Satory et Versailles Chantiers. Comme la desserte de ce territoire constitue un point de désaccord, le rapporteur propose de « réaliser, sous l’égide d’un expert indépendant, une analyse comparative multicritéres entre les modes tramway et métro léger ».

  • 1000 LOGEMENTS VACANTS ET 1000 DEMANDES A VANVES

    Il y a 1000 logements vacants à Vanves, c'est-à-dire autant que les demandeurs de logements sociaux. Mais voilà, il s’agit de logements privés, à cause de problèmes de successions pour certains, déclarés comme tel pour ne pas payer de taxe d’habitation bien sûr. 527 de ses logements sont vacants depuis plus de 3 ans, c'est-à-dire depuis 4, 5 et même 10 ans.

     

    Ces chiffres ont été cités par les responsables vanvéens du Secours Catholique et de SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) hier soir lors d’une réunion dans la salle paroissiale de Saint Remy pour présenter la Campagne « Logement 92 » lancé par l’évêque Mgr Daucourt dans les Hauts de Seine, avec ses deux associations ainsi que le CCFD et la Société Saint Vincent de Paul, dans 30 communes et paroisses. « Il est clair que l’on ne fait pas de politique ce soir même si le sujet l’est en lui même » a déclaré Gérard Popot (SNL) qui a rappelé qu’une première campagne avait été menée en 2008 pour sensibiliser les altoséquanais et les vanvéens sur le « mal logement ».

    « Elle a eu un certain retentissement car elle est tombée en pleine campagne (municipale) qui avait amené les principaux candidats à nous répondre. SNL avait pu acquérir un logement passerelle dont a profité une famille pour reprendre pied. Elle a pu repartir dans un  logement durable au bout de 2 ans à Chatenay. « Moi, tout seul, je n’aurais pas pu m’en sortir » nous avait confié un membre de cette famille ». Une seconde famille en profite aujourd’hui » a-t-il raconté. Le Secours Catholique a eu la possibilité de son côté, de loger une famille, une femme et ses deux enfants,  grâce à un propriétaire qui a loué son appartement à cette association. « Ainsi cette première campagne a eu des résultats et des retombées car 3 familles ont pu être relogés. Il est donc possible de faire bouger les choses grâce à l’accompagnement ».

     

    3 RECOURS DALO FRUCTUEUX

    Ses deux responsables ont alors donné des chiffres sur la région, le département et surtout Vanves datant de 2009 car disponibles : 916 demandes de logement social, dont 284 nouvelles demandes. 262 Radiations de demandes. 6 ans de durée moyenne d’attente. 173 attributions soit 5,78% (194 en 2008). « La situation ne va pas en s’améliorant. Surtout pour les grandes familles qui s’entassent dans des petits appartements et pour lesquelles l’attente est plus longue (10 ans) » ont ils indiqué. Dans l’Accueil Courrier (à l’espace Gazier), le Secours Catholique reçoit 150 familles dont 55 ont des problèmes de logements et les aide à faire des courriers, répondre aux questionnaires, faire des recours DALO. « Nous avons remplit 10 dossiers DALO en 2010. Et nous avons eu 3 succés  avec 3 familles relogés en HLM à Vanves, dont une vivait dans un logement insalubre pour lequel elle payait un loyer trés cher » a indiqué André Giard (Secours Catholique).

    La question  du pourcentage de logements sociaux est venu sur le tapis lorsqu’ils ont indiqué que Vanves en compte 23,6%  ( + de 32% à Malakoff, 25% à Clamart, 25% à Issy, 18,71% dans les 7 communes de GPSO…) : « Le candidat maire avait promis d’aller jusqu’à 25% de logements sociaux d’ici 2 ans. Mais il n’y a aucun projet de construction de logements sociaux. Par contre il compte sur l’EHPAD des péres Jésuites et les studios du foyer Simon de Cyréne pour y arriver car ils sont comptabilisés en logements sociaux. Tout cela s’est très bien, mais ce n’est pas cela qui donnera des logements sociaux à des familles vanvéennes en  difficultés. Même si la ville subventionne ses réalisations » a constaté un participant  

     

    BAIL GLISSANT ET BAIL A REHABILITATION

    « Il est vrai qu’à Vanves, il n’y a pas de foncier ! Mais on construit de grands immeubles grâce à des promoteurs privés. Ne pourrait on pas demander à ces promoteurs de réserver 30% des logements pour du social ? » s’est interrogé le responsable de SNL en constatant que le PLU prévoit 25% de logements sociaux dans les nouvelles constructions. Occasion d’aborder les solutions possibles à mettre en place. Tout d’abord le bail glissant accompagné mis en place par le Secours Catholique notamment à Vanves. « Il facilite l’accés au logement privé de personnes aux ressources insuffisantes. Le propriétaire loue au Secours Catholique qui sous-loue au bénéficiaire avec le propriétaire. Le locataire bénéficie de l’APL et il est accompagné par l’équipe du Secours Catholique » a expliqué Abdré Giard en précisant qu’à Vanves 3 personnes peuvent ainsi vivre dans un studio de 49 m2 dont le loyer est de 650 € (+ 50 € de charges). « Le bail glisse au nom du bénéficiaire au bout de deux ans avec toujours l’accompagnement de notre association…en attendant l’attribution d’un logement social, car nous faisons automatiquement une demande. Et le bénéficiaire met un point d’honneur à payer leur loyer ».

    SNL a mis en place le bail à réhabilitation : Cette association achète ou réhabilite un logement et le sous loue pendant 12 ans. Elle a ainsi financé 50 000 € pour un deux pièces à Vanves. Et demande au propriétaire de pratiquer un loyer inférieur de 20% par rapport au taux normal. Ce sont ainsi des solutions préconisées par ces associations pour lutter contre ses logements vacants qui sont dénoncés régulièrement en IDF : « Nous savons très bien que des propriétaires ne veulent pas louer à cause d’une mauvaise expérience. Si nous leur faisons connaître ses solutions, peut être arrivera t-on  certains à se décider de les louer ! »