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  • LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES NE TIENT PAS SES PROMESSES

    La Foire de Paris qui a ouvert ses portes Jeudi dernier dont les riverains sentent les premières nuisances comme tous ceux qui circulent autour, nous donne l’occasion de reparler du projet pharaonique de la Tour Triangle qui ne tient pas du tout ses promesses puisque « certains programmes initiaux ont dû être abandonnés, leur réalisation étant trop onéreuse dans un immeuble dont la typologie (IGH, forme complexe etc…) est génératrice de coûts importants (environ 3500 €/m2 de coût de construction » expliquait on dans le rapport présenté voilà quelques semaines au Conseil de Paris. Ce qui n’est guère rassurant d’autant plus qu’il n’y a pas que la Tour.

    Comme le reconnaissait Anne Hidalgo, Première adjointe (PS) chargée de l’urbanisme et élu du XVéme arrondissement, « c’est tout l’environnement de ce quartier qui va changer avec  d’un côté, le futur Pentagone à la française qui va émerger, et de l’autre, la tour Triangle qui va révolutionner la porte de Versailles ». D’où l’idée de la municipalité de Paris de casser l’actuel contrat du gestionnaire, la société Viparis, filiale du groupe Unibail et de la Chambre de Commerce de Paris qui court depuis 1996 jusqu’en 2026, et de le renouveler en intégrant de nouvelles exigences : « Nous voulons un parc plus écologique, avec plus d’énergie renouvelable, des espaces verts… Il doit aussi offrir plus de services aux riverains ».  

    Espérons que les élus des  villes riveraines dont Vanves soient associés à la réflexion entamée par les élus parisiens, et qu’ils ne se voient pas imposés des projets comme la Tour Triangle. Car ils considérent ils vendent ce projet en expliquant que « cette émergence auira également pour fonction de constituer le centre symbolique d’un quartier commun avec les communes voisines d’Issy les Moulineaux et de Vanves, au cœur de la Métropole. La localisation de la tour Triangle est d’autant plus adaptée qu’elle est à l’intersection d’un nœud de transports en commun (ligne 12 et deux lignes de tramway T3 et T2) ».

     

    Car ce projet d’une tour de bureaux de 180 m de haut le long du hall 1 dans l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des expositions a subi quelques inflections. Elle doit totaliser 92 500 m2 de SHON essentiellement à vocation économique dont 88 000 m2 de surfaces de bureaux. La partie hôtelière a été abandonnée. Par contre un ensemble de commerces est prévu au rez de chaussée sur environ 1500 m2 en lien avec les besoins du quartier et ceux du Parc des Expositions. Il comportera également au rez-de-chaussée un atrium accessible au public ouvrant sur un équipement d’intérêt collectif et les commerces. Deux belvédères sont prévus à mi hauteur et au sommet, avec pour ce dernier, des restaurants et  cafés ouverts sur l’ensemble du paysage métropolitain. Enfin, un ascenseur panoramique sur l’arête Nord du bâtiment desservira l’ensemble de ces espaces. Mais ce n’est pas tout : Un jardin public d’environ 8000 m2 est envisagé le long du Bd Victor qui sera aménagé par la ville en utilisant des emprises de la ville et du parc. 

    La réalisation de cette tour rendra nécessaire de libérer une emprise de 7500 m2 située le long de l’avenue Ernest Renan incluse dans le périmétre du parc. Ce qui aménera Viparis à réduire l’espace occupé par le hall 1 (51 000 m2 de surface) pour permettre la construction, de la tour. Certains parlent d’une destruction-recontruction du hall 1. Le chantier devrait démarrer en 2012/13 après révision du PLU de Paris à la fin de l’année, dépôt du permis de construire en 2012 avec instruction par la justice administrative des recours contre la tour, démolition… La livraison est prévue en 2016/17.     

  • LA JOURNEE DU 1ER JUIN 1980 D’UN LOCALIER DE VANVES AVEC JEAN PAUL II

    La béatification du pape Jean Paul II sera le grand événement de ce week-end, après le grand mariage royal de Willian avec Kate ce matin. Une Veillée de prières est organisée par les paroisses de Vanves à l’occasion de la béatification du pape Jean Paul II à Saint François entre 20H et 22H ce soir. Dimanche, à  10H30 à Issy les Moulineaux, Mgr Soubrier, Supérieur du séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux quand le Pape Jean Paul II est venu au séminaire en 1980 célébrera une messe à l’occasion de la béatification de ce pape à l’église Saint Etienne, qui sera suivi de  l’inauguration du parc du Bienheureux Jean Paul II par André Santini. Ainsi Jean Paul II est venu tout à côté de Vanves, au Séminaire Saint Suplice d’Issy les Moulineaux lors de sa première visite en France, un certain Dimanche 1er Juin 1980 où l’auteur de ce Blog qui faisait ses premières armes de journaliste, a pu faire un reportage paru dans la Tribune Régionale, Point D’appui, journal municipale de la ville d’Issy Les Moulineaux

     

    Ainsi en ce dimanche 1er Juin, le pape Jean Paul II est arrivé du Bourget, dans un hélicoptére blanc et bleu qui s’est posé dans le jardin  intérieur grâce à un pilote expérimenté, mettant à mal toutes les fleurs avoisinantes à cause du souffle dégagé par les palmes, au grand dam du jardinier du séminaire. Il a été salué dés sa descente par le tout jeune maire André Santini, entouré par la municipalité, Mgr Delarue alors Evêque de Nanterre, le pére Castagné curé de Saint Etienne. Le Saint pére se vit remettre la médaille de la ville et signa le livre d’or de la ville. Déjà, beaucoup de ceux qui l’ont approché de prés à cette époque, étaient impressionné par son regard, l’attention aux autres que portait celui que l’on nommait « l’athlére de Dieu ». C’était bien avant l’attentat place Saint Pierre qui l’a affaiblit.

     

    Très vite, il rejoignait la chapelle du séminaire, exacte réplique de celle du Château de Versailles dont les extérieurs viennent d’être rénové et réhabilité, où les 130 évêques de France l’attendait pour une réunion à huis clos de 2H (immortalisé par le photographe officiel du Vatican, un journaliste  de Paris Match et un modeste localier). Une réunion où il avait dressé un bilan sans complaisance de la situation religieuse en France, après les avoir interpellé au Bourget le matin même par cette question restée sans réponse : « France, fille ainée de l’Eglise es-tu fidéle aux promesses de ton baptême ? ».

     

    « La question fondamentale que nous devons nous poser, nous, évêques sur lesquels pése une responsabilité particulière en ce qui concerne la vérité de  l’Evangile et la mission de l’Eglise, est celle de la crédibilité de cette mission et de notre service ». Toutefois il remarquait « qu’on ne peut pas nier que l’Eglise en France ait entrepris, et entreprenne de grands efforts en vue d’atteindre ceux qui sont loin, surtout dans les milieux ouvriers et ruraux déchristianisés ». Il ajoutait alors : « On ne peut surtout pas oublier la très grande contribution de l’église et du catholicisme français dans le domaine missionnaire de l’Eglise par exemple, ou le domaine de la culture chrétienne. On ne peut pas accepter que ces chapitres soient clos ».

     

    En dehors des photos et des discours, il reste un autre témoignage de cette réunion : les fauteuils utilisés par Jean Paul II, l’Archevêque de Paris Mgr Marty et quelques grands cardinaux, étaient ceux du Conseil Municipal de l’époque qu’André Santini avait accepté de prêter. Ils trônent maintenant dans la salle des mariages de l’hôtel ville (ex-salle du Conseil) avec une plaque rappelant le nom de ces éminences qui s’y sont assis. Mais ce n’est pas tout, car André Santini a joué un grand rôle pour que Jean Paul II sorte en voiture décapotable du séminaire pour traverser les rues d’Issy les Moulineaux où s’étaient amassée une foule très nombreuses. Il a négocié pied à pied avec Mgr Marcinkus, célébre cardinal américain à la carrure de rugbyman qui était chargé de la sécurité du Pape et lui avait expliqué qu’il n’avait « aucune confiance dans les services de sécurité français ». Pendant ce temps là Jean Paul II rencontrait les représentants des autres cultes dont le grand rabin de France, Jacob Kaplan, puis les 130 séminaristes avec lesquels il a dîné.

     

    Cette négociation fut couronnée de succès. Il est vrai que la sécurité d’alors, n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui, surtout après l’attentat de la place Saint Pierre. Le Saint Père apparaissait beaucoup plus accessible. Et quelle ne fut pas la surprise de l’un des officiers de police du commissariat d’Issy les Moulineaux de voir sa petite fille soulevée et embrassée par Jean Paul II pour le plus grand plaisir de la foule, lorsque le pape est repartit pour sa rencontre mémorable avec les jeunes au parc des Princes, en voiture décapotable à travers les rues d’Issy. La Papamobile n’existait pas encore. « Si le pape Jean Paul II n’avait pas élu par les cardinaux, il le serait, à l’unanimité par la population » déclarait alors André Santini devant les caméras des journalistes de France 2. Cette journée resterait à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui ont vu,  approché de prés et même salué ce pape qui a marqué le monde de son empreinte, a rassemblé bien au delà de sa religion, et qui doit être béatifié dans deux jours à Rome. Jamais un localier aujourd’hui n’aurait pu ce reportage et approcher d’aussi prés un pape, et surtout Jean Paul II... Mais c’était avant les attentats !

  • Les habitants de Vanves utilisent autant les transports que la voiture pour aller à leur travail

    A l’occasion de cette Rentrée de vacances de printemps 201, Une étude réalisée par différents organismes comme le STIF,  l’INSEE, l’Institut d’Aménagement  Urbain et la DRIE montre que les franciliens, donc les vanvéens, utilisent autant les transports en commun (42%) que la voiture (43%) pour leurs trajets domicile-travail.

     

    L’usage des transports en commun est très majoritaire pour les parisiens qui l’utilisent à 63% contre seulement 13% la voiture. En petite couronne, comme à  Vanves, les transports collectifs (45%) arrivent devant la voiture (38%) et la marche à pied (12%). Le temps de déplacement est l’un des premiers critères de décision sachant que l’on met en moyenne 34 mn pour se rendre à son travail en Ile de France , contre 19 mn pour la France (17% des actifs franciliens mettent moins d’un quart d’heure). Un tiers des usagers habituels des transports en commun pensent qu’utiliser la voiture leur ferait perdre du temps. Cette proportion est quasi identique pour les automobilistes (37%). Un peu plus de 10% des usagers des transports en commun et des automobilistes pensent qu’utiliser un autre mode de transport serait plus fatiguant. En revanche les premiers sont 18% à penser que la voiture serait chère alors pour les seconds  les tarifs des transports en commun ne sont un obstacle à leur choix que pour 2% d’entre eux.

     

    Enfin la proportion d’actifs de grande couronne qui choisissent les transports en commun est plus faible (29%) mais elle est encore 3 fois supérieure à celle des autres agglomérations françaises (10%), car hors région capitale, 80% des actifs vont travailler en voiture, grâce peut être aussi à une cogestion routière plus faible et une offre de transports en commun moins performante qu’en Ile de France. Ces actifs de grande couronne sont ceux qui parcourent en moyenne plus du double de kilométres que les actifs parisiens pour se rendre à leur travail (14,6 km contre 6,6 km). Plus on s’éloigne de Paris et plus les situations deviennent extrêmes : La grande couronne compte à la fois, la plus grande proportion d’actifs habitant à plus d’une  heure de leur travail (24% contre 8% à Paris) que celle d’actifs habitant à moins d’un quat d’heure (21% contre 11% à Paris).

     

    Cette étude donne d’autres chiffres intéressants : La préférence des parisiens qui utilisent les transports en commun va au métro (71%), aux RER et train (20%). En petite couronne 53%  des usagers prennent le RER ou le train, 8% le métro et 16% le bus. En grande couronne ils empruntent surtout le réseau ferré et les bus sont utilisés pour les liaisons de banlieue à banlieue. Si les cadres et employés franciliens (59% des actifs de la Région) utilisent surtout les transports en commun, beaucoup de cadres utilisent plus fréquemment maintenant les deux roues  motorisés alors qu’en province cette pratique reste très marginale : 87% des personnes utilisant ce mode de transports sont des hommes, alors qu’ils sont 60% pour le vélo. La marche est plutôt une pratique féminine.