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  • LA FUTURE GARE DE VANVES DE GRAND PARIS EXPRESS EN DANGER POUR DES RAISONS POLITICIENNES

    Depuis que Pascal Auzannet a remis fin Avril son rapport commandé en Janvier dernier par Maurice Leroy, ministre chargé du Grand Paris Maurice Leroy qui l’avait chargé de définir un tracé et les gares retenues avec leur emplacement pour le futur métro Grand Paris Express, un intense travail de lobbying  a été entrepris par les élus qui défendent leur gare. Vanves est d’autant plus concerné que son maire a mobilisé ses voisins de Malakoff, de Clamart et d’Issy pour obtenir une gare sur la ligne Paris Montparnasse au niveau du Clos Montholon (gare Transilien de Clamart). Et elle est apparue comme une gare en option pour Grand Paris Express, sachant que la Commission Nationale du Débat Public a demandé, dans ses conclusions, que toutes ses gares en option soient retenues. Mais voilà, maintenant, il s’agit pour ses 4 maires de faire fi de leur couleur politique pour défendre cette gare pour les générations futures, car comme l’expliquait un observateur de ces questions « personne ne comprendrait dans 15 ou 20 ans, pourquoi une gare n’a pas été prévu dans ce quartier en pleine évolution, uniquement pour des considérations politiciennes »  

     

    En attendant, ce rapport Auzannet a fait du bruit dans le landerneau politique du Grand. Ainsi pour faire des économies et éviter des ruptures de charge pour la rocade de proche couronne, le rapport propose de faire pour les trains des quais de 90 m et non pas de 120 m, comme le suggère la Société du Grand Paris (SGP). « Ceci permettra une attractivité meilleure de cette rocade tout en participant davantage à la désaturation de la zone centrale rendant une capacité supplémentaire aux lignes RER A et B et la ligne 14 » indique son auteur qui demande de réaliser une étude de faisabilité sur l’extension de la ligne 14 à Roissy sans rupture de charge à Pleyel, afin de créer une grande ligne reliant les deux aéroports (Orly au Sud). Une idée défendue par la RATP dont ne veut pas entendre le Conseil Régional, avec des trains à deux vitesses, omnibus et sans arrêt entre les deux aéroports.  

     

    « Effectivement, la réalisation d’un  Arc Est en métro automatique performant contribue à offrir une réserve de capacité supplémentaire à la ligne 14,  son impact sur la désaturation de la zone central étant positif » indique le rapporteur en ajoutant : «  Par ailleurs, par rapport au scénario socio-économique du Grand Paris peu réaliste (+ 4,5% du PIB pendant 25 ans), les stimulations de trafic réalisées sur la base des hypothéses du SDRIF (Schéma directeur de la Région) font apparaître des niveaux de trafic sur l’ensemble du réseau – dont la ligne 14 – plus faible ». Il bat ainsi en brèche l’un des arguments de Jean Paul Huchon qui ne veut pas de ligne aussi longue, qui aurait l’avantage de désaturer la ligne 13 que beaucoup de vanvéens empruntent.   

     

    Enfin, ce rapport propose de reporter la liaison La-Défense-Rueil, et d’assurer par un « métro léger »  la desserte du plateau de Saclay (Essonne, Yvelines), ce qui permettra de meilleures fréquences, grâce à un tracé permettant « une desserte fine du territoire » avec comme gares envisagées, Orly, Antony pôle, Massy Palaiseau, Ecole Polytechnique, Saclay Sud, Saint-Quentin Est, Satory et Versailles Chantiers. Comme la desserte de ce territoire constitue un point de désaccord, le rapporteur propose de « réaliser, sous l’égide d’un expert indépendant, une analyse comparative multicritéres entre les modes tramway et métro léger ».