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tranquillité publique

  • RELATIVE STABILITE DE LA SECURITE MAIS HAUSSE SENSIBLE DES ATTEINTES A LA TRANQUILLITE PUBLIQUE A VANVES

    Lors du dernier conseil municipal de Vanves du  22 Février, le groupe PS a posé une question orale à la municipalité pour  « faire un état des lieux de l'année 2016 en matière de sécurité en nous communiquant l'évolution chiffrée et comparée de la délinquance par quartier (délinquance générale, délinquance sur voie publique, gardes à vue et mis en cause) » car comme l’a expliqué Jean Cyril Le Goff (PS) « Notre commune a connu en 2016 plusieurs faits de délinquances (braquage de commerçants, règlement de compte entre bandes rivales, trafics de drogues, nuisances de voisinage) ». Marie Françoise Goloubtzoff maie adjoint chargé de la sécurité lui a fait une réponse détaillée en précisant d’emblée : « Les chiffres de la délinquance sont répertoriés uniquement au niveau du commissariat de Vanves Malakoff selon une modélisation établie par le Ministère de l’Intérieur. Ces chiffres ne détaillent pas le nombre de faits par quartiers et il n’est pas possible de disposer d’une analyse comparative selon les secteurs de la commune.Cela nécessiterait un traitement spécifique des données qui devrait être réalisé par le commissariat de police puisque seuls les services de la police nationale ont accès aux éléments complets concernant les faits de délinquance ».

    Marie Françoise Goloubtzoff a ensuite communiqué  les éléments sur les types d’infractions et leur évolution chiffrée entre 2015 et 2016 :

    ATTEINTES VOLONTAIRES A L’INTEGRITE PHYSIQUES : 214 faits en 2015 / 220 faits en 2016 soit +2,8%. « Dans cette catégorie, on peut noter que les faits de coups et blessures volontaires passent de 74 en 2015 à 57 en 2016, soit une baisse de 23%. Les vols avec violences passent de 36 en 2015 à 41 en 2016 soit une hausse de +14%. Les violences sexuelles passent de 13 faits en 2015 à 17 en 2016, soit une hausse de 30% sur un nombre de faits relativement faibles. Les menaces de violences n’évoluent pas avec 65 faits signalés en 2015 ainsi qu’en 2016 ».

    ATTEINTES AUX BIENS  : 814 faits en 2015, 797 en 2016 soit une baisse d’environ 2%. « Dans cette catégorie, le nombre de cambriolages passe de 87 faits en 2015 à 100 faits en 2016, soit une évolution de +15%. Le nombre de vols liés à l’automobile passe de 162 faits en 2015 à 176 faits en 2016 soit une évolution de +8,6%.  La diminution concerne les faits de dégradations volontaires des biens qui passent de 186 en 2015 à 153 en 2016 soit une baisse de 18% ». 

    COMPORTEMENTS PORTANT ATTEINTE A LA TRANQUILlITE PUBLIQUE : le nombre d’interventions des forces de police est passé de 336 en 2015 à 380 en 2016 soit une hausse de 13%.  « Dans cette catégorie, le nombre d’interventions pour des comportements dits dangereux ou gênants, passe de 247 en 2015 à 316 en 2016 soit une hausse de 28% ».

    « On peut constater à la lecture de ces chiffres une relative stabilité entre 2015 et 2016 avec des indicateurs en baisse sensible dans certaines catégories telles que les coups et blessures volontaires qui constituaient 74 infractions en 2015 pour seulement 57 en 2016. La baisse des dégradations volontaires de biens est également notable avec 186 faits en 2016 et 153 en 2015.

    Les catégories qui augmentent le plus en pourcentage sont celles où le nombre de faits signalés est peu élevés tels que les vols avec violences qui augmentent de 14% mais avec seulement 5 faits supplémentaires (36 en 2015, 41 en 2016). C’est le cas également pour les violences sexuelles dont la hausse mentionnée est de 30% mais pour un nombre de faits heureusement bas qui était de 13 en 2015 et 17 en 2016 » a-t-elle expliquée.

    « Le nombre d’interventions pour les atteintes à la tranquillité publique augmente sensiblement avec une hausse de +30% mais les forces de police constatent clairement que les plaignants appellent plus systématiquement le commissariat pour des faits de troubles et de tapages. Cela est dû notamment à la communication relayée régulièrement par les autorités locales (Mairie et police) incitant les victimes de troubles de voisinage et de troubles à la tranquillité publique à se signaler auprès des autorités de police »  a-t-elle constatée.

    « Par ailleurs les statistiques répertorient les faits constatés par les agents de police et si en 2016 on constate une hausse de certains faits, c’est aussi dû à l’augmentation du nombre de fonctionnaires en poste sur la voie publique qui a été plus important qu’en 2015 en rapport avec la réorganisation du dispositif vigipirate et la forte diminution des gardes statiques.

    Enfin, il est à noter que les chiffres de janvier 2017 comparés à ceux de janvier 2016 sont en forte baisse sur les atteintes à l’intégrité physique qui diminuent de 52% et sur les troubles à la tranquillité publique en baisse de 32% par rapport à janvier 2016.L’arrivée en décembre dernier au commissariat de Vanves de 4 agents supplémentaires après plusieurs lettres successives du Maire de Vanves au Préfet de Police a certainement eu un impact dans cette évolution favorable. La commune en lien avec les forces de police continuera à travailler dans le cadre de ses moyens et compétences pour que cette évolution favorable se confirme dans les prochains mois » a-t-elle conclue.

  • CONSEIL MUNICIPAL RONRONNANT ET SEREIN A VANVES

    45 délibérations inscrites à l’ordre du jour du Conseil Municipal de Rentrée dont certaines très importantes mais débattues dans la sérénité…devant un public peu nombreux, avec des résidents de l’immeuble racheté par Toît et Joie du Plateau qui a fait l’objet d’une décision du Conseil, et du nouveau président de l’association Tous Ensemble, avec un ou deux adhérents. Seule ombre au tableau : Cet immense écran qui empêche le public d’être face au Conseil Municipal, et se retrouve dans la pénombre avec un rétro projecteur et un ordinateur défaillant à chaque conseil. Lorsque l’image n’est pas floue toutes les cinq minutes c’est l’ordinateur qui lâche. Pourquoi ne pas installer de petits écrans comme pour les soirées électorales, ce sera plus simple et moins gênant. Quant à la sono, cela dépend.  

     

    Vanves au Quotidien s’en tiendra aujourd’hui aux débats qui ont marqué ses 3H30 de délibérations. Justement en commençant par l’immeuble Toît et Joie avec l’octroi d’une garantie d’emprunt de 2,9 M€, la ville obtenant, en contrepartie,  la possibilité d’attribuer 6 logements. Claudine Sharfe (PC) a rappelé qu’elle avait eu l’intention de poser une question orale sur ce rachat et les surloyers, sans succés pour cause de délais, et que maintenant… « Il n’y avait pas lieu de vous répondre avant » lui a séchement répliqué le maire. Guy Janvier (PS) s’est réjoui que cet immeuble reste dans le patrimoine social et a de nouveau demandé comment étaient attribué les logements sociaux.  « Sûrement mieux qu’entre 1995 et 2001 » a répliqué Bernard Gauducheau (NC) qui a donné quelques critéres ( notamment l’urgence). « Mais je reçois des concitoyens dont certains sont demandeurs de logement depuis longtemps. Plus il y a de transparence, mieux c’est ! » a répondu Guy Janvier. « Quand on demande un logement, c’est toujours trop long ! » a constaté le Maire.

     

    VIDEOPROTECTION

    Le second grand débat a concerné la vidéoprotection à l’occasion de l’installation d’une diziéme caméra au Fun Park, rue Louis Vicat. Riverain de cette zone, Fabian Estellano (PS) a exprimé son opposition à la vidéosurveillance – « vidéoprotection » a précisé le maire, « mais c’est pareil ! » lui a-t-il répondu  – «  qui coûte chére, qui stigmatise ce quartier, et sa population ». Jean Cyril Le Goff (PS) a demandé « une évaluation prouvant que la vidéosurveilance apporte un plus à la population. Est-ce que cela a amélioré sa sécurité ? ». Laurent Lacomére, maire adjoint (UMP) a précisé que les caméras fonctionnent 24H sur 24, permet à la police d’identifier les délinquants. « Et dans ce cas là, nous pourrons voir qui casse les installations rue Louis Vicat. Mais comment voulez-vous qu’on vous donne le rendement exact de telle ou telle caméra. La police municipale a pu grâce à ces caméras arrêter et appréhender des individus. Et depuis l’installation d’une caméra rue Louis Dardenne, les problèmes ont cessé ! » a-t-il affirmé.  Bernard Gauducheau (NC) a insisté : « Le meilleur indicateur, ce sont les chiffres de la délinquance sur la commune. Et on n’a jamais voulu développer un systéme très important. Et il y a eu des effets bénéfiques après l’installation de caméras. Pour le Fun Park, au-delà des installations, c’est aussi pour la sécurité de ses utilisateurs. Enfin, l’une des subtilité de cette vidéoprotectuon est d’être relié au commissariat ».

    Du coup, Lucile Schmid (Verts) a surenchérit en considérant qu’il y a plusieurs arguments contre : « S’il y a eu des résultats à Dardenne, c’est grâce au travail avec les professeurs. Je ne crois pas que cela soit efficace, car je ne crois pas à ce sentiment d’insécurité, et nous ne voulons pas d’une société de vidéosurveillance ! ». Du coup Laurent Lacomére (UMP) s’est exclamé : « Mais c’est un moyen de tranquillité publique ! ». Isabelle Debré (UMP) s’est réjoui que la Vidéosurveillance permet à des jeunes d’éviter de trainer dans la rue. Guy Janvier a repris son antienne « Mais dans quelle société voulons nous ? Il faut évaluer cette politique. La meilleure prévention est d’avoir des éducateurs (de rue) pour encadrer les jeunes. Cette caméra en plus, c’est de la sécurisation rampante. Et la mettre sur un terain de jeux pour les jeunes, ce n’est pas bon ! ». Ce qui fit réagir Bernard Gauducheau : « Ne mélangez pas tout ! Arrêter avec des positions dogmatiques. Laisssez-nous faire. Et vous expliquerez à la population pourquoi, vous êtes contre ! ».  

     

    JEUNES ET ESCAL 

    Le débat a démarré sur la mise en place d’une carte d’adhérent au pôle jeunesse (16-25 ans). « Il s’agit d’essayer de fidéliser les 16/25, de leur faire profiter des équipements culturels et de s’nsécrer dans la vie associative et locale : 15 € pour un simple adhérent, 100 € pour ceux qui veulent suivre les activités Fitness, musculation et remise en forme confiéés à une association clamartoise Movies » a expliqué Marie François Goloubtzoff, maire adjoint (NC). « Votre politique manque d’ambition. C’est rop cadré. C’est plus pour servir à faire des statistiques. Et il y a peut être plus prés de Clamart » a réagit Jean Cyril Le Goff (PS) en parlant de l’Aquaboulevard. « C’est plus cher, avec moins d’avantages, et cela ne les intéresse pas » a-t-elle répliquée en parlant des responsables de l’Aquaboulevard. « Mais on a du mal à comprendre la raison et l’intérêt  de cette carte par rapport à ce qui existe déjà sur la ville avec le théâtre, Albert Gazier etc… » a continué Jean Cyril Le Goff. « D’autant qu’il y avait une salle de musculation à l’espace Sébastien Giner » surenchérit Guy Janvier. «  Giner a été réaffecté à autre chose » a précisé Bernard Gauducheau qui précise « que pour les 16/25 ans il y a d’autres associations avec le stade de Vanves, le conservatoire. Et on n’est pas loin de 100% de satisfaction chez les jeunes qui trouvent des activités à leur pied ».

    Il a continué  avec la demande de subvention pour la journée « Visite du Parlement Européen de Bruxelles » lors de la Tousssaint pour des jeunes de 11-17 ans et le Conseil des Jeunes. Lucile Schmid (Verts) a demandé « quel député allaient ils rencontrer ? » - « C’est en cours d’organisation » a répondu Bernard Gauducheau – « Mais il faut qu’ils rencontrent des députés de toutes tendances ! » -  « Lorsque je fais visiter le Sénat, je reçois des écoles de toutes les villes, quelles que soient leurs couleurs politiques » a précisé Isabelle Debré – « Mais je ne comprends pas comment on peut parler du Parlement européen sans parler des jeux politiques » surenchérit Claire Papy (Verts). Du coup, Jean Cyril Le Goff explique qu’il n’est pas choqué par le député qui les recevra : « Les jeunes sont bien loin de savoir pour qui ils vont voter. C’est une visite civique ! » - « D’ailleurs M.Le Goff est venu à l’une des visites que j’organise au Sénat » a précisé Isabelle Debré.    

     

    QUESTIONS DIVERSES

    Quelquefois, l’opposition municipale profite d’une délibération pour poser une question d’actualité ou affirmer une position ; Ainsi Fabian Estellano a demandé au Maire « s’il avait du  temps pour les vanvéens » lorsqu’il voyait « toutes ses fonctions cumulées : Vice président du GPSO, du SIGEIF, conseiller général, maire…et candidat aux cantonales ! » - « Pour l’instant ma candidature n’est pas officialisée ! » s’est il contenté de répondre. Un peu plus tard Claudine Sharfe  (PC) a constatée « qu’il devient compliqué de savoir quel terrain appartient à la ville ou à l’une des résidences du Plateau ! ». Du coup, le maire a indiqué qu’une étude parcellaire sera lancée par GPSO pour s’y retrouver entre les espaces publics et privés. « Cela pourra nous faire des économies car des fois, on nous dit que c’est à la Mairie, et d’autres fois que c’est à nous et on paie des charges en plus » constatait la représentante du PC. Jean Cyril Le Goff (PS) a demandé «  ce qu’il en était de ce faux plafond qui s’est effondré à l’école du Parc ?». Gérard Laubier, maire adjoint (UMP) a précisé « qu’il s’agissait d’un faux plafond en plâtre d’une classe qui est tombé, entraînant des morceaux de béton à cause d’infiltrations d’eaux. Un bureau de contrôle a vérifié et a rasssuré sur la solidité de la structure. Il faudra trouver l’origine de la fuite avant de faire les travaux. Le maire a demandé le contrôle de toutes les écoles et bâtiments où il y a des enfants »