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benoît apparu

  • VEILLEE D’ARME A VANVES AVANT UN 2éme TOUR DES PRESIDENTIELLES

    Cette dernière semaine aura été marqué par les deux grands meetings parisiens du long week-end du 1er Mai et le Grand Débat de Mercredi suivi tant par l’UMP à l’école Larmeroux et le PS à la pizzeria Il Gardino, chacun ayant continué pour les premiers les tractages, pour les seconds, leur porte à porte. Samedi matin, alors qu’au PS, responsables et militants s’occupaient des derniéres procurations, de l’organisation du vote de Dimanche, à l’UMP les militants passaient à la permanence prendre le pouls et les dernières instructions, et fêtaient autour d’un verre de l’amitié l’anniversaire de Françoise Saimpert, maire adjoint qui a été couvert de fleurs, mais pas de roses.    

     

    Tous ont été  mobilisés depuis le premier long week-end  du 1er Mai marqué par de grands rassemblements. A Bercy pour le PS : « J’ai été frappé par le fait que François Hollande soit revenu après la fin de son discours, pour expliquer que c’était bien la mobilisation entre les deux tours qui ferait la différence pour une belle victoire avec un écart conséquent pour bien montrer que l’on veut tourner la page aux 5 ans passés,  ouvrir et mobiliser les citoyens sur le changement. La mobilisation s’amplifie, y compris au delà même des rangs habituels des militants et des sympathisants que nous connaissons. D’autant plus que les études ont montré qu’un  électeur sur 10 se décide à la veille ou le jour même du scrutin » expliquaient ces derniers jours les responsables socialistes. Une vingtaine de militants socialistes ont parcouru vendredi en fin d’après midi quelques sites vanvéens pour distribuer des tracts, rencontrer et échanger avec les électeurs dans une ambiance « bon enfant » : Place de Lattre de Tassigny, puis InterMarché, Picard, et le Métro. Pour le PS, cette campagne aura été marqué par le porte à porte tant à Vanves ( plus de 3000 Jeudi soir ) que dans les Hauts de Seine (plus de 100 000). 

     

    S’ils reconnaissent qu’il est très difficile d’évaluer l’impact de ce porte à porte, il est certain que dans les bureaux de vote où il a été réalisé, il y a eu moins d’abstentions : « Lorsqu’on voit les quartiers qui se jouxtent, l’un où a été fait un porte à porte, et un autre où cela n’a pas été le cas, plusieurs points de pourcentages en plus de participation étaient enregistré, de 3 à 10 points selon les endroits, essentiellement en faveur de François Hollande, ce qui a rapporté de 3 à 5 et même 6% de plus au candidat socialiste. Selon la technique d’Obama dont nous nous sommes inspiré, il s’agissait de convaincre d’aller voter, et de mobiliser surtout les abstentionnistes. Il ne s’agissait pas de convaincre des gens qui ont déjà fait leur choix. Et le résultat de cette technique de porte à porte, aboutit à ce que sur 14 portes frappées, il y a une qui ira voter alors qu’elle avait décidé que ne pas aller voter. Et cela correspond à peu prés aux résultats que nous avons identifiés dans les analyses, c'est-à-dire entre 5 et 10% de gens que nous sommes arriver à mobiliser alors qu’ils n’auraient pas été voté, et en faveur de François Hollande ». 

     

    Depuis le trocadéro, les responsables UMP ont senti un vent favorable : «  Nous avons le sentiment de voir depuis quelques jours, beaucoup de gens nouveaux que nous n’avons jamais vu dans nos réunions, dans les manifestations. Nous sentons que l’inquiétude devant le programme Hollande déclenche des retours vers assez massif d’électeurs depuis quelques jours. Beaucoup d’électeurs du Centre, d’électeurs modérés qui ont voté Bayrou ou pas du tout voté au 1er tour, sont maintenant inquiet pour le pays, du fait que François Hollande n’avance aucune réduction de dépenses publiques, mais aussi devant les annonces de créations d’emplois publics, l’augmentation de la fiscalité, l’isolement européen de la France, notamment dans le sud du département des Hauts de Seine où beaucoup d’électeurs centristes s’interrogent : « est-ce que François Hollande peut participer à la construction européenne alors qu’il est en désaccord avec l’essentiel des dirigeants européens ». Tout cela créé un mouvement à la fois d’abstentionnistes du 1er tour qui iront voter, de gens de droite qui se remobilisent notamment contre le droit de vote aux étrangers qui est un élément fort, vraiment dans la structuration de notre électorat, et dans l’électorat modéré centriste sur l’idée qu’Hollande ne réduira pas les déficits et nous mettra au ban de l’Europe ».

     

    A Vanves comme dans les Hauts de Seine, la campagne a été très classique : « A Vanves, nous n’avons rien laisssé au hasard en multipliant les rencontres-débats pour les militants : David Douillet, Laurent Wauquiez, Benoît Apparu venus dans notre commune pour animer avec talent cette campagne. Les Jeunes Pop, ont organisé plusieurs actions de terrains d’envergure. Sans oublier les traditionnels tractages, boîtages, collages… » constatait Maxime Gagliardi, délégué UMP pour Vanves qui signait cette semaine avec l’ensemble des élus UMP Vanvéens un appel à voter pour Nicolas Sarkozy tout comme Bernard Gauducheau qui rappelait l’action du NC pour soutenir le Président-candidat : « Les militants du Nouveau Centre et ceux de l’UMP de Vanves ont été mobilisés tout au long de la campagne électorale sur le terrain. Ainsi, ils ont  co-organisé une réunion 10 avril à l’école élémentaire Marceau, en présence de Benoist Apparu (UMP), Ministre du Logement, et de Jean-Christophe Lagarde, Député-Maire (NC) de Drancy pour soutenir le président candidat. Face aux propos démagogiques et aux promesses intenables, le cap proposé par Nicolas Sarkozy est celui de la vérité et de la crédibilité pour protéger notre modèle de société et peser durablement sur la scène européenne et mondiale »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Querelle francilienne sur l’hébergement d’urgence

    Une réunion métropolitaine sur l’hébergement d’urgence s’est tenue Jeudi dernier à l’hôtel de Ville de Paris à l’initiative du maire de Paris, de la Région et des conseils généraux  de Seine St Denis et du Val de Marne durant laquelle leurs responsables ont lancé un manifeste « pour une autre politique de l’hébergement et du logement en région IDF » qui devrait interpeller tous les franciliens mais sent tout de même une certaine instrumentalisation de la question des sans abris par la gauche comme a réagit le secrétaire d’Etat au logement. Et pourtant, certains des points soulevés ont attirés l’attention et de la mobilisation de notre sénateur Isabelle Debré (UMP) aux associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, CCFD, SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) qui participent à une campagne « Logement 92 » lancé par l’évêque Mgr Daucourt dans les Hauts de Seine et qui avait fait l’objet d’une réunion le 5 Mai dernier. 

     

    Les responsables de ces collectivités territoriales ont « dénoncés la fermeture brutale en 2011 de 5000 places d’hébergement en IDF par le ministre du logement et la remise à la rue des familles sans solution d’hébergement alors qu’il  manque 13 000 places ». Ils demandent « un moratoire immédiat sur les fermetures de places d’hébergement ainsi que le rétablissement des crédits d’urgence dédiés au 115, au Samu Social et aux associations gestionnaires ». Ils exigent « la création de places d’hébergement et de logements accessibles aux familles sans abri selon une répartition équilibrée entre tous les départements franciliens ».

    Ils ont soumis au débat 6 propositions : Engager une nouvelle gouvernance régionale des 115 et du Samu Social sous l’autorité de l’Etat, développer l’accés aux droits des demandeurs d’asile en créant des places en CADA et de 2 nouvelles plateformes de domiciliation dans l’ouest parisien, suspendre les expulsions locatives pour les locataires de bonne foi, aider les familles à sortir des centres d’hébergement et des hôtels par le développement de « Solibail » en région ou « Louez Solidaire » à Paris, créer une mission métropolitaine  de résorption des campements de personnes roms, mettre en œuvre une plateforme d’accueil et de protection des mineurs étrangers isolés en situation d’errance par le ministére de la Justice.

     

    Du coup, le secrétaire d’Etat au logement a tout de suite réagit en mettant en garde les élus de la gauche parisienne et francilienne sur « une tentative d’instrumentalisation de la question des sans abris »… « La récupération politicienne des partis socialistes et communistes sur un sujet aussi sensible et important qu’est l’hébergement et la prise en charge des personnes sans abri est non seulement inacceptable mais indigne de responsables élus » a tonné Benoît Apparu en  rappelant que « l’Etat est fortement engagé dans sa politique de l’hébergement, que le nombre total de places d’hébergement en Ile de France n’a jamais été aussi élevé avec 43 000 places, soit + 65% en 5 ans, que le nombre de personnes prises en charge par l’Etat à l’hôtel a augmenté de 70% entre 2007 et 2011 (de 600 à 12 909 personnes /nuit) ».

    Enfin, il considére que « les critiques de la ville de Paris, fondée sur une manipulation des chiffres sont d’autant plus inacceptables que par délibération de Février 2011, Paris a restreint l’hébergement des familles avvec enfant au titre de l’aide social à l’enfance, des familles très précaires qui doivent justifier dorénavant de 3 mois de domicile à Paris au lieu d’un mois, chose difficile lorsqu’on est par exemple hébergé chez des amis ». Tout en renvoyant « les élus de gauche à leurs responsabilités », en rappelant que « ce sujet nécessote un travail en commun de l’ensemble des acteurs pour la protection des personnes les plus fragiles »

  • LE MAIRE DE VANVES AU SALON DE LA NOUVELLE VILLE ET AUX XVéme ASSISES DE L’AMIF

    Logement, transports, péréquation ont été les dominantes de cette première journée des XVéme Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) auquel a longuement participé Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Arrivée à 8H30, il a tout d’abord participé au bureau de Paris Métropole, syndicat d’études, puis visité le salon de la Nouvelle Ville auxquels participent de nombreux syndicats intercommunaux, grandes et petites entreprises qui sont en lien avec les communes dans de très nombreux domaines. Il préfére ce salon à celui du Congrés de l’AMF,  car il est à dimension humaine avec les interlocuteurs franciliens de ses intervenants auprès des collectivités locales. Il a ainsi rencontré Alain Madelin sur le stand de l’Office départemental d’HLM, salué les responsables d’Avenance, de la Sablière etc….

     

    Le maire de Vanves a ensuite participé à l’inauguration de ces XVéme Assises avec de nombreux et longs discours du représentant du maire de Paris (Pierre Mansat), des président du CESR (Jean Claude Boucherat), de l’AMF (Jacques Pélissard, de la Région (JP Huchon) qui a salué sa présence, et des ministres Philippe Richer (Collectivités locales), et Valérie Pécresse (Université). « C’est sans doute un grand moment de respiration républicaine parce que nous sommes souvent dans le contexte de la confrontation des idées. Et nous sortons à peine des élections cantonales. Nous allons retrouver aux Assises de la Ville l’ensemble des élus franciliens de droite, du centre, de gauche, tous réunis autour des préoccupations des maires de toutes tendances politiques. C’est un moment de dialogue apaisé puisqu’à l’AMIF nous avons pris l’habitude d’aborder les grands sujets dans une attitude de dialogue très respectueux des différences des uns et des autres » a déclaré Michel Teulet, président de l’AMIF.

     

    Après un déjeuner rapide pris avec l’ensemble de ses collègues, il a participé au premier atelier de ces Assises consacré au Grand Paris avec le Secrétaire d’Etat Benoit Apparu (Logement), André Santini (Société du Grand Paris), Jean Paul Huchon, le préfet de Région Daniel Canépa… qui a réuni beaucoup d’élus qui ont débattu du logement et des transports bien sûr. Benoit Apparu a indiqué que l’Ile de France devait passer à un rythme de construction de 70 000 logements par an au lieu de 40/45 000 actuellement. Ce qui va représenter un effort important sachant que 80 % des permis de construire concernent seulement 20% des communes franciliennes. Ce qui veut dire que 80% des maires ne produisent pas de logements, cause d’une ségrégation sociale importante. Sans compter les terrains constructibles qui représenteraient 20 000 ha avec les délaissés routiers (5000 ha), ou en bord de fleuves (5000 ha). Le ministre a commencé à parler des mesures qu’il devrait bientôt présenter. Le président de Région lui a répondu en proposant des mesures simples à mettre en place : maîtriser le foncier avec l’Etablissement Public Foncier Régional, signer  un pacte régional avec les maires bâtisseurs et créer un Syndicat du Logement en Ile de France pour mettre en commun tous les efforts des acteurs franciliens dans ce domaine.

     

    Il a été ensuite beaucoup questions de transports avec le résultat des deux débats publics sur Arc Express et le réseau de transport public du Grand Paris, et surtout des gares du futur réseau Grand Paris Express auxquels ont abouti ses deux consultations avalisées par le protocole Etat-Région qualifié d’historique par JP Huchon. « Ce sera la dernière grande idée de notre génération qui a inventé le RER après que nos grands parents aient inventés le métro. Si nous n’y arrivons pas, on ne le fera jamais » a expliqué André Santini, président du Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris en constatant que « tout le monde réclame sa gare. On en a prévu 44, avec 18 gares optionnelles ». Sachant que le coût d’une gare se monte à 80 M€. Et la Commission  Nationale du  Débat Public dans ses conclusions a souhaité que les gares optionnelles deviennent opérationnelles. La liste définitive des gares retenues devrait être connu juste avant les vacances d’été. D’ici là, André Santini et son équipe vont être très sollicitée comme le ministre du Grand Paris (Maurice Leroy).