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vanvesauquotidien - Page 62

  • VANVES CELEBRE LE CENTENAIRE DU 1ER RAVIVAGE DE LA FLAMME DE SA SECTION UNC

    «Honneur et émotion d'être rassemblés en ce jour particulier devant la tombe du soldat inconnu» a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui a participé, vendredi soir,  au ravivage de la flamme du Soldat Inconnu comme son prédécesseur Frédéric Pic voilà 100 ans. Celui-ci avait alors participé au premier ravivage de la flamme de la toute jeune section UNC Vanves créée le 12 Octobre 1924. Cent ans après,  le 28 Novembre 2024, Paul Guillaud,  onziéme président de cette section et Commissaire de la Flamme, avait souhaité marquer cet anniversaire avec quelques anciens combattants et OPEX,  des élus, et des vanvéens associatifs qui ont découvert pour certains, cette cérémonie, immuable et  émouvante  qui se déroule chaque soir à 18H30 sous l’Arc de Triomphe.  

    Ce soir là, elle était présidée par le Directeur Général de l’Armement, accompagné du Général d’Armée Bruno Dary, président de La Flamme sous l’Arc de Triomphe, avec la présence des AOR  de la DGA, des lycéens de Maisons Lafitte, avec la musique de la Gendarmerie Nationale, selon un protocole immuable qu’avait présenté Paul Guillaud à la délégation vanvéenne dans le car à l’arrivée à l’arc de Triomphe. L’un des participants qui a découvert cette cérémonie, a promis de revenir avec son enfant pour lui fairedécouvrir ce site historique. Comme quoi, cette  association qui « aide les anciens combattants par des actions socio-humanitaires et civiques», participe aussi  «à la transmission du devoir de mémoire dans un idéal de paix et de fraternité » comme l’évoquait le maire de Vanves

  • LE GRAND PARIS EXPRESS A VANVES, CE N’EST PAS POUR DEMAIN !

    Le super métro francilienne desservira pas la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart avant l’été 2026 alors qu’il était prévu que les rames circulent sur cette ligne 15 sud qui doit relier Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis/Seine-et-Marne) à Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) sur 33 km  en 37 minutes, dans un an, à la fin 2025..

    Alors que la ligne 15 sud a franchi en septembre 2024 le jalon crucial des premiers essais automatiques in situ, «la complexité inédite de ce nouveau système et les difficultés de ces premiers essais conduisent à réviser l’objectif de fin 2025. Notre responsabilité est de livrer un métro parfaitement fiable et sûr. Un délai supplémentaire est en effet nécessaire pour atteindre un niveau de performance technique permettant d’assurer la qualité des prochaines phases d’essais et de garantir la fiabilité du nouveau métro» expliquait Jean François Monteil, président du directoire de la SGP (Société des Grands Projets)  en annonçant que l’objectif s’établit désormais autour de l’été 2026.

    «Le déroulement de ces essais est complexe. Il y a un certain nombre de calages et d’interactions pour le fonctionnement des automatismes qui sont plus longs qu’estimé» ajoutait Bernard Cathelain, membre du directoire de la SGP. «Les trains de la 15 sud pourront transporter 1 000 personnes, à des pointes de 110 km/h, contre 80 km/h sur la ligne 14 par exemple. C’est presque un RER.. Pour assurer de telles performances, avec des fréquences de passage de 1 minute et 30 secondes, tout doit être calibré au millimètre. Les équipements radio, électroniques ou informatiques qui font communiquer le train sans conducteur et le rail nécessitent de longs réglages et ajustements pour assurer des freinages et accélérations en toute sécurité. La bonne coordination entre les innombrables intervenants techniques est un vrai défi pour la SGP» expliquait il. En ajoutant, par ailleurs que «les 16 gares de cette première ligne sont aujourd’hui quasi achevées. Le gros œuvre est terminé. Les cheminements pour les voyageurs sont déjà visibles. Un tiers des 299 escaliers mécaniques sont installés et de nombreuses façades de quai sont posées».

    La poursuite des tests dans les prochaines semaines, ainsi qu’un travail de replanification avec l’ensemble de partenaires, permettront d’affiner le calendrier au début de l’année 2025... «Nous avons besoin d’approfondir nos phases d’essais, pour garantir un niveau de performance technique optimale, notamment pour ÎDF Mobilités qui aura la charge de le gérer. Nous prenons la décision du décalage de mise en service, dans ce but et en transparence vis à vis de nos partenaires, des élus et des Franciliens» ajoutait JF Monteils

    «Je suis très déçue sur le nouveau retard annoncé encore aujourd’hui, pour la ligne 15-sud, dont l’ouverture est  désormais annoncée prévue pour l’été 2026, alors que mes craintes avaient été balayées au précédent conseil de surveillance» réagissait Valérie Pécresse présidente de la Région ile de France qui ajoutait : «Je le redis : la ligne 15-sud est extrêmement attendue par les Franciliens, à la fois les villes au sud de Paris mais aussi pour désaturer les RER A et B d’environ 10 à 20 %. Dans la crise démocratique que nous connaissons, le manque de respect de la parole publique et des engagements ne fait qu’augmenter la défiance vis à vis des décideurs publics».

  • 100 ANS APRES SA PREMIERE PARTICIPATION, L’UNC VANVES SERA PRESENTE AU RAVIVAGE DE LA FLAMME SACREE SOUS L’ARC DE TRIOMPHE

    Ce soir,  à 18H30, la Section centenaire de l’UNC de Vanves/Malakoff participe, au ravivage de la Flamme Sacrée  exactement 100 ans après la première participation des anciens combattants vanvéens qui avait été accompagné par F.Pic, le maire de l’époque. Il avait tenu à accompagner ses anciens combattants pour cette « pieuse et simple manifestation » qui permet « d’évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France » selon ses propres mots

    Ainsi depuis le 11 Novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France. Et elle s’est toujours déroulée sans interruption, même pendant l’occupation entre 1940 et 1944 :  Une union d’associations – « La Flamme sous l’Arc de Triomphe » - créée dès 1923, regroupe plus de 700 associations et un Comité de la Flamme. Il comprend une cinquantaine de commissaires en service considérés comme les « sentinelles de l’Invisible » et sont des « serviteurs anonymes », tous bénévoles, ainsi que des commissaires honoraires.  Parmi eux des généraux de l’armée française.

    Ils veillent chaque jour sur l’organisation des cérémonies et accueillent les délégations françaises et étrangères. « Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire » explique Paul Guillaud (sur la gauche de  la photo avec des jeunes collégiens de St Exupery à la veille du 11 Novembre sous l’Arc ce Triomphe), Président de l’UNC Vanves et commissaire à la Flamme (à la retraite)  depuis 2005 en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant.

    « J’ai souhaité intégrer ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisée dans les nouveaux statuts de la « Flamme de la Nation ».  « Elle représente tous les morts pour la France. Car les Morts pour la France ne sont pas des morts comme les autres. Leur mort concerne bien entendu leur famille charnelle à laquelle ils ont fait si cruellement défaut. Mais au-delà de cette cellule humaine, elle concerne la communauté nationale toute entière et si leur souvenir ne restait pas vivant, alors ils seraient vraiment morts ! »