Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vanvesauquotidien - Page 58

  • LA RUE LOUIS VICAT A VANVES REND HOMMAGE A L’INVENTEUR DU BETON

    Depuis des mois, il est beaucoup question et la rue Louis Vicat, entre son projet de requalification dont le maître d’ouvrage tant du côté Vanves que du côté Paris, est GPSO grâce à une convention avalisé par l’interco en Février et par le Conseil de Paris ces jours-ci, son skate park, les réalisations immobilières de  Mata Capital dans les bâtiments d’Orange (projet 360) que Woodeum à son débouché porte Brancion (résidence étudiante foyer des jeunes travaillleurs).  Sa particularité est de comporter uniquement des numéros pairs, car le côté opposé de la rue, qui est de numérotation impaire, est longé par le périphérique extérieur de Paris. Les immeubles qui bordent la rue sur son côté constructible sont essentiellement bâtis sur le territoire de notre commune. Elle a été ouverte en 1946 sur l’ancien territoire de Vanves annexé à Paris le 3 avril 1925. Réaménagée en 1963, lors de la construction du boulevard Périphérique sous le nom provisoire de « voie M/15 », rebaptisée cette année là du nom de Louis Vicat (1786-1861), Inspecteur Général des Ponts et Chaussées, inventeur du béton puisqu’il a posé les bases de l’industrie des liants hydrauliques dont un article paru en 2019 sur le site Bati.actu avait rappelé ses inventions  

    A sa sortie de l’Ecole des Ponts et Chaussées, il est affecté dans le Lot, où il doit superviser la construction d'un pont entre Souillac et Lanzac, sur la Dordogne, une rivière tumultueuse qui connaît des crues dévastatrices. Sa mission est compliquée car les moyens manquent. Ce jeune ingénieur cherche alors à concevoir un ouvrage solide et peu coûteux et se penche sur la question de la prise de la chaux des piles du pont dans l'eau. A force de travail, il invente la «chaux surcuite», à base de calcaire et d'argile, tout en élaborant la théorie de l'hydraulicité des chaux. Les Romains employaient déjà un liant naturel, à base de cendres volcaniques pour leur mortier, mais le principe avait été perdu au cours des siècles.

    En 1818, Louis Vicat présente ses travaux devant l'Académie des Sciences, où siège notamment Gay-Lussac, un autre savant français de renom. Systématiquement, l'ingénieur a analysé la chimie des roches susceptibles de produire par cuisson le meilleur liant artificiel possible pour obtenir du ciment. Il ne dépose pas de brevet, considérant qu'il était redevable à la collectivité pour sa formation scientifique. Et c'est donc un entrepreneur écossais du nom d'Aspdin qui s'en empare en 1824, raison pour laquelle on parle encore aujourd'hui de «ciments Portland» du nom d'une île où l'on extrait des roches calcaires de qualité (qui n'entraient pourtant pas dans la composition du ciment). En 1833, un autre polytechnicien installe des fours à chaux en Ardèche. Son nom : Léon Pavin de Lafarge.

    Mais Louis Vicat poursuit ses travaux. Honoré de Balzac s'étonne de cette situation. Il écrit : «Quelle sera la récompense de Vicat, celui d'entre nous qui a fait faire le seul progrès réel de la science pratique des constructions ?» en ajoutant : « Grâce à ses découvertes, Louis Vicat permettra l'audace la plus folle aux bâtisseurs de ce 19e siècle ». Reconnu de son vivant par ses pairs, l'ingénieur se voit attribuer une rente de 6.000 francs or par François Arago qui déclare : «Une conclusion ressort avec l'évidence : c'est en supposant l'art des constructions tel qu'il était en 1818 avant les recherches de M. Vicat, la plupart des grandes entreprises en cours seraient entièrement paralysées par des considérations de temps et de dépenses… », mettant en parallèle les économies que faisaient réaliser le liant artificiel.

    C'est le fils de Louis, Joseph Vicat, qui lance finalement la production industrielle de l'invention paternelle, en installant en Isére, la cimenterie où il développe la méthode dite de double cuisson dès 1857. Ensemble, père et fils construisent le pont du Jardin des plantes de Grenoble, un des premiers ouvrages au monde en béton coulé, une méthode qui aura de beaux jours devant elle. Et les techniciens d'aujourd'hui utilisent encore l'aiguille Vicat pour déterminer la dureté d'un béton et sa prise au cours du temps. Car le nom Vicat continue de vivre aujourd'hui à travers l'entreprise familiale, active dans le ciment, et l'instrument scientifique de mesure utilisé par les spécialistes du béton. Louis Vicat a donc laissé à jamais son nom imprimé dans la matière

  • LA VANVEENNE, UNE COURSE CONVIALE ET PERFORMANTE A 2 MOIS DES JO A VANVES

    Plus de 1000 participants seraient inscrits à la Vanvéenne pour sa 20 édition qui se déroulera aujourd’hui à 2 mois des JO de Paris 2024 qui s‘ouvrent le 26 Juillet 2024. « La Vanvéenne s’est toujours positionnée comme une course à la fois conviviale et performante, où tous les publics peuvent se retrouver pour partager un moment de détente. Elle est également une incitation à la pratique sportive et en particulier à la course à pied en famille »  souligne la Municipalité  en rappelant qu’elle trouve son origine dans ce fameux cross du Pèlerin qui a été organisé des années 1970 aux années 1990 remporté par de nombreux champions du cross country comme Levisse, Radouane Bouster….Dans les dernières années il était précédé le matin par une course pour tous qui a connu un franc succés, dont elle s’est inspirée

    A l’époque du lancement de cette nouvelle édition grâce à Maxime Gagliardi maire adjoint aux spots et Gérard Clérin, directeur des Sports,  elle se déroulait lors d’une grande fête des sports tout au long d’un week-end avec un parrain ou une marraine, une remise des trophées aux meilleurs sportifs vanvéens de l’année, les olympiades des jeunes qui n’ont plus lieu maintenant pour diverses raisons, et ce cross – qui a survécu -  à travers les rues de Vanves  sur 10 km : 250 vanvéens avaient participé à la 1ére édition les 22/23 Juin 2003, autant à la seconde en 2004, remporté par Mimoun Lemhaijar. Les parcours de 2 km et 5 km ont fait leur apparition au sein de la Vanvéenne 2005 pour proposer toujours plus de nouveautés et s’adapter aux demandes du public. Radouane Bouster qui était le parrain de la fête du Sport 2009 avait couru sur les 10 km en 35 mn alors que c’était un vétéran, mais en forme. 520 sportifs du dimanche participèrent à l’édition de 2010, les 10 km étant parcouru en moins de 45 mm pour les premiers. Le passage par le parc du lycée Michelet a été inaguré voilà 11 ans pour l’édition 2013 qui avait rassemblé entre 893 à 1190 coureurs, soit 45 à 50% de participants en plus par rapport à l’édition 2012, remporté par Djema Abdelghani de la section Athlétisme du Stade de Vanves en 33mn . En 2014, les parcours du 1km et du 2km étaient rassemblés pour ne former plus qu’un seul parcours de 1,200km. Djemal Abdelghani remportait  cette édition, en 32 mn 39 s, suivi par Brahmine Jante en 33 mn 32 s, Chrystelle Lambert était la première féminine en 40 mn 50 s suivie par Claire Agnés Périanu en 43 mn 30 s

    La pluie était au rendez vous, ce qui est rare, pour l’édition 2015 avec plus de 710 participants aux différentes courses dont 325 pour les 10 km, et 179 pour les 5 km. 822 participants s’étaient inscrits pour l’édition 2017 marquée par la chaleur qui s’était ressentit dans les temps des coureurs : 33mn 50 s pour le premier des 10 km, Yousfi Abderrhamane, 35mn04 s pour le second Ngore Walbui Morris, 37mn05 s pour le troisième Gael Le Bour. 17mn20s pour le premier des 5 km Florian Dupré, 17 mm28s pour le second Jeremy Beauvillain et 17mn32 s pour Raphael Armour-Lazzari. « Cette course a peut être trouvé sa vraie place dans le calendrier départementale des Courses sur route » soulignait Maxime Gagliardi qui s’était donné pour objectif d’atteindre « le nombre symbolique de 1000 participants en 2018 ! » qui ne sera atteint qu’en 2022 après la crise sanitaire. Pas de Vanvéenne en 2020. L’organisation d'un défi connecté au profit de l'association «Sport et plus» était organisé en 2021 lors du second confinement.  

    Puis le retour de l'évènement en physique le 11 Juin 2022 pour sa 18édition, avec 1000 coureurs, et beaucoup de spectateurs le long des rues de Vanves venus les encourager et les applaudir. Enfin l'année 2023 marque l'ouverture d'un parcours accessible à tous : la randonnée de 3km. De plus, les courses de 5km et 10km s'ouvre plus largement aux publics en situation de handicap, avec notamment la présence de joëlettes et de porteurs, grâce à l’association Dûnes d’Espoir qui avait été créé par Jean Royer, l’un des dirigeants d’Expograph Vanves, et qui avait participé au Marathon des Sables.

  • VANVES ACCUEILLE L’EXPOSITION SUR 100 ANS D’HERITAGE OLYMPIQUE

    Vanves fait partie des 97 communes de la métropole du grand Paris qui accueille dans un format plus réduit, l’exposition photographique  «Empreintes 1924-2024 Cent ans d’héritage olympique »,conçue en partenariat avec le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), déployée sous un grand format dans les jardins des Tuileries grâce à un partenariat avec l’établissement public du musée du Louvre, lieu central et emblématique qui a été le témoin des épreuves d’escrime des Jeux de Paris 1924. A Vanves, les vancéens peuvent découvrir, depuis lasemaine drnière, ses panneaux sur les grilles du square de la mairie avenue A.Frataccci jusqu’au 17 Juin, puis sur celle du parc Frédéric Pic rue Larmeroux entre la Piscine Roger Aveneau et le Gymnase André Roche jusqu’au 22 Juillet, au PMS A.Roche jusu’au 6 Septembre

    A vocation pédagogique, elle met en avant l’empreinte des Jeux de Paris 1924 sur le territoire métropolitain sur des thèmes aussi divers que l’urbanisme, les pratiques sportives, les célébrations, l’égalité femmes-hommes, etc. Élaborée sur la base de plus de 2500 photographies inédites datant de 1924 issues des archives du CNOSF et complétées d’un apport historique et culturel du Musée National du Sport de Nice. Cette exposition entre dans le cadre de la participation de la MGP à l’Olympiade Culturelle

    Une autre exposition, labellisé Olympiade Culturelle, «  Au stade ! Une histoire du sport des Hauts de Seine » aux Archives Départementales, raconte l’histoire du sport sur le territoire des Hauts-de-Seine, de la fin du XIXe siècle jusqu’aux pratiques actuelles ,de ses balbutiements à la préparation des Jeux olympiques de 2024, en passant par ceux de 1924. L’Ouest parisien est ainsi concerné par la naissance du mouvement sportif à la fin du XIXe siècle, puis par les grands événements de masse - Tour de France, Jeux olympiques, Coupe du Monde de football, sans oublier les acteurs que constituent les clubs et associations du Département – avec de grands espaces comme le parc de Saint-Cloud ou la Seine, qui s’avèrent alors particulièrement adaptés à la pratique sportive.

    L’exposition revient sur les Jeux de 1924, en présentant les principales compétitions qui les ont marqués. Elle met en lumière l’importance du stade de Colombes (aujourd’hui stade départemental Yves-du-Manoir), qui constitue la principale enceinte nationale jusqu’à l’agrandissement du Parc des Princes, en 1972. Elle vise à faire comprendre l’importance de ce stade qui accueille des compétitions de haut niveau en football – en particulier la finale de la Coupe du monde de football de 1938 –, rugby, athlétisme, et hockey sur gazon. Enfin, elle présente la démocratisation de la pratique sportive et l’histoire des clubs de haut niveau présents sur le territoire et soutenus par le Département.