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vanvesauquotidien - Page 429

  • 400 VACCINATIONS AU CENTRE INTERCOMMUNAL DE VANVES/ISSY LA SEMAINE DERNIERE ET CETTE SEMAINE

    Finalement 400 persones ont pu être vaccinés la semaine dernière au centre intercommunal de vaccins de Vanves/Issy les Moulineaux et 400 le seront cette semaine puisque la préfecture a informé ses deux villes dés le 15 Janvier que leur centre n’aurait que 80 vaccins par jour alors qu’on leur avait demandé de répondre initialement à un cahier des charges qui prévoyait 200 vaccins par jour, dans ce centre installé  à la Halle Christiane Guillaume (2 rue du Bateau Lavoir) à Issy les Moulineaux (sur la photo) considéré comme un petit centre de niveau 1. Il les a reçu en deux livraisons : 175 vaccins le 18 janvier, jour de l’ouverture et 225 vaccins le 21 pour arriver au 400 vaccins. Ouvert lundi dernier en  début d’après midi, 30 personnes ont été vaccinés puis 75 mardi, 75 mercredi, 110 à 120 jeudi, idem vendredi,  6 box sur 10 étant ouverts

    Dés le vendredi 15 Janvier, ce centre via Doctolibre a dû gérer un flux d’appel considérable : 3000 appels le premier jour le 15 Janvier, 1700 le 18, 1200 le 19, et 1200 le 20, ce qui est trés loin de ce qu’il est capable de vacciner vu le nombre de doses de vaccins livrées. Ses responsables ont dû limiter l’ouverture des créneaux horaires pour éviter de prendre le risque d’en réserver et de devoir prévenir, ensuite, les gens après de ne pas venir, en prenant les coordonnés de tous ceux qui ont pris un rendez-vous et n’ont pas pu en obtenir un, en constituant une liste d’attente.

    Mais là où cela se complique, pour eux, c’est que lorsque les vaccinés ont obtenu un rendez-vous la semaine dernière, ils bénéficient  quatre semaines aprés, du même créneau horaire qui est  bloqué. Ainsi pour ceux qui ont vacciné entre le 18 et le 21 Janvier, un créneau horaire a été bloqué entre le 18 Février et le 22 Février pour recevoir la seconde injection. Et c’est ainsi pour ceux qui ont obtenu un rendez-vous pour les 4 semaines à venir  Du coup, il n’y a plus de créneau horaire libre avant le 18 Mars du fait de la seconde injection, et les suivants sont déjà pris. «Nous avons donc une liste de personnes que nous n’avons pu rappeler et pour lesquelles nous aurons des dates qui ne sont pas acceptables : Du coup, ils vont rechercher dans d’autres villes. Ils ne nous reste plus qu’à attendre de voir plus clair sur l’arrivée de nouveaux vaccins pour ouvrir des créneaux horaires supplémentaires »  expliquent-ils

    En tous les cas il n’avait pas de doute sur l’engouement pour cette vaccination contrairement à ce que pouvaient dire les sondages  : «Si nous avions fait des sondages par catégorie d’âge, on aurait vu que les seniors ne se posaient pas trop la question de se faire vacciner ou pas. L‘adhésion au vaccin des seniors est trés forte, car ils sont conscients des conséquences  d’être touché par le Covid. Et ils en ont ras le bol d’être de chez eux et de ne pas voir leurs petits enfants, leurs familles. On n’a pas eu besoin de communiquer ! ai-je dit au maire lorsqu’il m’avait demandé comment les informer !» confiait Ludovic Guilchert, maire adjoint à la vie sociale et à la santé d’André Santini qui suit de prés et quotidiennement les choses. Et le personnel mobilisé dans ce centre a vu des scénes touchante avec ces papys et mamies pris en photo par un de leur proche faire pour rassurer le reste de la famille. Comme disait l’un d’entre-eux, «j’en ai mare d’être enfermé entre 4 murs»

  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    25e EDITION DE LA SCIENCE SE LIVRE

    Le Département des Hauts-de-Seine organise la 25e édition de La Science se livre, depuis ce week-end jusqu’au 13 février 2021, sur le thème de «l'infiniment grand, l'infiniment petit». Pendant ces trois semaines dédiées à la culture scientifique pour tous et toutes les générations, des conférences, films, ateliers, lectures... seront proposées gratuitement, en ligne ou dans les bibliothèques, médiathèques et autres lieux partenaires.  «Santé, nanotechnologies, exploration de la matière et astronomie, cette nouvelle édition s'inscrit pleinement dans la politique départementale d'accès à la culture pour tous, pour ravir les esprits curieux. La programmation sera cette année proposée en partie en ligne, et en partie dans les lieux partenaires, dans le respect des règles sanitaires en vigueur» indique le conseil départemental des Hauts de Seine (CD 92). La Bibliothéque municipale a prévu trois événements liés à ce rendez-vous annuel auquel elle participe à chaque fois : Un atelier pour ados et adultes sur une «enquête scientifique» le 29 Janvier à 19H30 animé par l’association Les Savants Fous. Un ciné-goûter à 14H30 au cinéma le Vanves le 30 Janvier avec la projection de «Au royaume des champignons » de Annamâria Tâlaset Simon Nasht. UN atelier pour les jeunes le 3 Février à 14H puis à 15H3+45 sur le théme «Mon voyage dans l’espace».  «Dans le contexte sanitaire actuel, il est apparu important pour le Département de maintenir cette manifestation pour fédérer les acteurs de la chaîne du livre et réaffirmer auprès de tous la place essentielle du livre et de la lecture dans notre société. La filière du livre, comme l'ensemble du secteur culturel, est très impactée par la crise sanitaire. L'édition 2021 de la science se livre sera l'occasion de la soutenir et de la mettre en lumière» indique le CD 92. 

    20 ANS DE COMBATS CLIMATIQUES

    Cyrille Cormier qui a longuement vécu à Vanves et fait la campagne de Désir d’Avenir voilà quelquies années dans notre ville,  vient de faire paraître « Climat, la démission permanente – De « notre maison brûle » à la Convention citoyenne pour le climat, vingt ans de politiques climatiques » (Edt Utopia). Cet ingénieur, conférencier et spécialiste des politiques énergétiques et climatiques, a éé le porte-parole de Greenpeace de 2011 à 2019 et l’auteur de plusieurs études de référence, dont «Scénario de transition énergétique pour la France» (2013) et « Le coût de production futur du nucléaire exploité au-delà de 40 ans » (2014). Ce livre, très intéressant, décrypte près de vingt ans de politiques climatiques et déconstruit le mythe d’une excellence climatique française. Il fait le tri entre les discours des présidents français, les illusions qu’ils génèrent et leurs échecs à réduire l’importante empreinte climatique de la France. «Si Emmanuel Macron aime à s’afficher en champion du climat, il s’inscrit en réalité dans la continuité de ses prédécesseurs. Comme lui, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont privilégié l’esbroufe politique et les postures à l’action climatique» explique-t-il. Face à ce constat, cet ouvrage expose trois ruptures politiques essentielles : rupture avec une vision économique fondée sur l’extraction des ressources naturelles et la surconsommation de produits neufs, avec les pratiques des responsables politiques et enfin la rupture dans l’exercice de notre citoyenneté. Intéressant à un moment où le gouvernement a du mal à décider d'appliquer les 146 propositions de la convention citoyenne pour le climat

  • VANVES SERAIT ELLE A L’ORIGINE DU VOTE DU SENAT CRIMINALISANT TOUT ACTE SEXUEL CONTRE ENTRE UN ADULTE ET MINEUR ?

    L’association L’Enfant Bleu, qui agit contre les maltraitantes faites aux enfants et plaide depuis de nombreuses années pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», qui regrouperait les violences graves dont sont victimes les enfants, est animée par une vanvéenne, ancienne sénatrice et vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine : Isabelle Debré. Elle vient, comme de nombreuses autres associations, de remporter une victoire avec le vote du Sénat, à l’unanimité,  de la proposition de loi d’Annick Billon criminalisant tout acte sexuel entre un adulte et un mineur de moins de 13 ans.

    «Cette reconnaissance des crimes contre l’enfance honorerait la France et permettrait d’affirmer que la lutte contre la maltraitance des enfants est plus que jamais une priorité. Chaque année, des milliers d’enfants sont victimes d’abus inqualifiables, dont ils subissent le traumatisme tout au long de leur vie et qui ressurgissent parfois des années après. La prescription pour des abus commis contre les plus fragiles d’entre nous est inacceptable. Cela fait plus de vingt ans que nous demandons une évolution de la loi sur ce sujet en plaidant pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», mais aussi que lorsque qu’une relation sexuelle a lieu entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans ce dernier soit présumé non consentant. » expliquait Isabelle Debré,  présidente de L’enfant Bleu (sur la photo lors de son audition au Sénat) qui s’était lancé dans une action de lobbying important, d’autant plus avec le confinement et avait été auditionné au sénat.

    Lors de la discussion générale, Annick Billon avait  tenu à préciser que sa proposition de loi, écrite il y a un an, «n’a pas été élaborée en réaction à la déflagration politique et médiatique» provoquée par l’ouvrage de Camille Kouchner. «Le texte est le fruit de longs travaux menés » au sein de la délégation aux droits des femmes du Sénat» a indiqué celle qui est la présidente de cette instance. Il est aussi le reflet d’une conviction : «Notre droit pénal actuel ne protège pas suffisamment les enfants contre les prédateurs sexuels», a soutenu la sénatrice, chiffres à l’appui : «40 % des viols et tentatives de viol déclarés concernent des enfants de moins de 15 ans, 27 % de ces crimes touchent des enfants de moins de 10 ans ; il y aurait, chaque année, environ 150 000 viols et tentatives de viol sur mineurs, soit 300 à 400 par jour» a-t-elle ainsi énuméré lors des débats

    «Si l’association  «L’Enfant bleu» est satisfaite de cette avancée elle regrette toutefois que, pour le consentement de relations avec un majeur, le seuil soit fixé à 13 ans et non 15 ans, même si un amendement de Marie Mercier musclant la protection des jeunes de 13 à 15 ans a été adopté. L’association se dit très heureuse que la prescription du délit de non dénonciation de crimes commis sur mineurs  soit allongé. Il passerait de 6 ans, à compter des faits, à 10 ans en cas de délit et à 20 ans en cas de crime  à compter de la majorité de la victime. De même le Sénat a voté un amendement visant à donner plus de temps à la victime pour porter plainte en allongeant le délai de prescription de 30 ans à 40 ans après la majorité de celle-ci. Le garde des sceaux a annoncé « un travail de consultation » des associations très prochainement auquel participera l’association L’Enfant bleu» a  réagit le soir même du vote, Isabelle Debré.