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isabelle debré présidente

  • UNE HABITANTE DE VANVES VA INTERPELLER LES CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE SUR LES VIOLENCES FAITES AUX ENFANTS

    A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, Isabelle Debré, présidente de l’association «L’enfant Bleu» dont le siége est tout prés de Vanves, était l’invité de l’émission «C est à vous » sur France 5 samedi dernier, où elle présenté la nouvelle campagne  de sensibilisation grand public contre les violences faites aux enfants et a appelé les candidats à la Présidentielle 2022 à prendre des engagements forts

    Elle a conçu un film « Prisonniers » réalisé gracieusement par Havas Sports & Entertainment, qui sera diffusé jusqu’à fin décembre 2021, sur les principales chaines TV françaises. Conçu comme un mini-thriller. Sans dialogue, il se concentre sur le voisin d’un enfant victime de maltraitance qui ne se doute pas du drame que ce dernier vit au quotidien. Malgré quelques soupçons, il hésite à donner l’alerte et finit par s’auto-persuader que tout va bien. Une situation loin d’être fictive. Trop souvent, un enfant aurait pu être sauvé sans l’hésitation d’un voisin. Ces enfants sont ainsi prisonniers de leur agresseur au sein même de la sphère familiale. 80% des violences faites aux enfants sont commises par un membre de l’entourage familial immédiat : « Depuis le mouvement #Metooinceste, la parution des différents livres de témoignages de personnes publiques et surtout le confinement dû à la pandémie, les signalements de cas de maltraitances infantiles ont fortement augmenté. Or elles sont à plus de 80% le fait d’un membre de l’entourage familial immédiat. L’enjeu du film est d’amener le spectateur a un constat simple : la maltraitance n’est pas toujours évidente. Mais il est important que chacun garde à l’esprit qu’un simple appel peut sauver une vie. Au moindre doute, il est essentiel d’alerter» explique Isabelle Debré. L’association rappelle l'absolue nécessité d’alerter, même en cas de simple doute, au moyen des solutions existantes : les numéros d'appel d'urgence comme le 119 - Allô Enfance en Danger, le 17 - Police Secours et les numéros des associations de protection de l'enfance comme L'Enfant Bleu (01 56 56 62 62)

    Cette association ne s’arrête pas là, car elle milite pour que la protection de l’enfance s’impose comme la prochaine Grande Cause nationale et appelle les candidats à la Présidentielle de 2022 à s’engager sur des propositions d’urgence, par exemple :

    -La protection de l’enfance, prochaine Grande Cause nationale Cette cause essentielle nécessite de nouveaux moyens, de nouvelles ambitions, et une prise de conscience de tous : «Outre le symbole, cela permettrait d’impulser, d’organiser, de fédérer et de rationaliser l’action des différentes parties prenantes (tissu associatif, médico-social, école)».

    - Des actions régulières de prévention au sein des établissements scolaires et du grand public L’Enfant Bleu préconise la réalisation de campagnes de sensibilisation aux maltraitances infantiles et la diffusion des numéros d’urgence auprès du grand public. De même, au sein de tous les établissements scolaires, la mise en place d’actions de prévention régulières sur les violences sexuelles, physiques et psychologiques. Pourront ainsi être abordés des thèmes autour de l’intimité, des droits de l’enfant, du droit de dire « non » ou encore l’identification des personnes ressources en cas de problèmes etc.

    -La formation des professionnels qui travailleront auprès des enfants sur les maltraitances infantiles L’Enfant Bleu recommande que les professionnels bénéficient d’une formation continue et régulière sur les problématiques de maltraitances infantiles. Cette formation serait pluridisciplinaire dans le but de favoriser le travail d’équipe nécessaire pour l’appréhension des maltraitances infantiles. 

    -L’immunité disciplinaire pour les professionnels de santé réalisant un signalement aux autorités compétentes L’enfant bleu estime qu’une immunité disciplinaire devrait être prévue par le Code pénal, permettant de ne pas exposer les professionnels de santé à un risque de sanction en cas de levée du secret médical lorsque cela est nécessaire pour réaliser un signalement concernant des victimes mineures. «Un Exemple : affaire des carnets de Joël le Scouarnec : un psychiatre de Quimperlé avait alerté sa hiérarchie en 2006 sur les agissements du chirurgien.  Autre Exemple : le 10 décembre 2020 la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a condamné à 3 mois d’interdiction d’exercice de la médecine une pédopsychiatre ayant signalé des maltraitances sur enfants pour violation du secret médical.

    - La création d’un référent FIJAIS1 en charge de l’information des employeurs du milieu de l’enfance au sein de chaque département L’Enfant Bleu préconise que sur sollicitation des employeurs souhaitant recruter des personnes travaillant auprès des enfants, un référent FIJAIS au sein de chaque département pourra faire un retour sur la pertinence ou non du recrutement de la personne pressentie pour le poste. Cela permettra de garantir aux enfants d’être pris en charge par des majeurs exempts de condamnation pénale à connotation sexuelle et d’empêcher une récidive.

  • VANVES SERAIT ELLE A L’ORIGINE DU VOTE DU SENAT CRIMINALISANT TOUT ACTE SEXUEL CONTRE ENTRE UN ADULTE ET MINEUR ?

    L’association L’Enfant Bleu, qui agit contre les maltraitantes faites aux enfants et plaide depuis de nombreuses années pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», qui regrouperait les violences graves dont sont victimes les enfants, est animée par une vanvéenne, ancienne sénatrice et vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine : Isabelle Debré. Elle vient, comme de nombreuses autres associations, de remporter une victoire avec le vote du Sénat, à l’unanimité,  de la proposition de loi d’Annick Billon criminalisant tout acte sexuel entre un adulte et un mineur de moins de 13 ans.

    «Cette reconnaissance des crimes contre l’enfance honorerait la France et permettrait d’affirmer que la lutte contre la maltraitance des enfants est plus que jamais une priorité. Chaque année, des milliers d’enfants sont victimes d’abus inqualifiables, dont ils subissent le traumatisme tout au long de leur vie et qui ressurgissent parfois des années après. La prescription pour des abus commis contre les plus fragiles d’entre nous est inacceptable. Cela fait plus de vingt ans que nous demandons une évolution de la loi sur ce sujet en plaidant pour la création d’une nouvelle notion juridique de «crimes contre l’enfance», mais aussi que lorsque qu’une relation sexuelle a lieu entre un adulte et un enfant de moins de 15 ans ce dernier soit présumé non consentant. » expliquait Isabelle Debré,  présidente de L’enfant Bleu (sur la photo lors de son audition au Sénat) qui s’était lancé dans une action de lobbying important, d’autant plus avec le confinement et avait été auditionné au sénat.

    Lors de la discussion générale, Annick Billon avait  tenu à préciser que sa proposition de loi, écrite il y a un an, «n’a pas été élaborée en réaction à la déflagration politique et médiatique» provoquée par l’ouvrage de Camille Kouchner. «Le texte est le fruit de longs travaux menés » au sein de la délégation aux droits des femmes du Sénat» a indiqué celle qui est la présidente de cette instance. Il est aussi le reflet d’une conviction : «Notre droit pénal actuel ne protège pas suffisamment les enfants contre les prédateurs sexuels», a soutenu la sénatrice, chiffres à l’appui : «40 % des viols et tentatives de viol déclarés concernent des enfants de moins de 15 ans, 27 % de ces crimes touchent des enfants de moins de 10 ans ; il y aurait, chaque année, environ 150 000 viols et tentatives de viol sur mineurs, soit 300 à 400 par jour» a-t-elle ainsi énuméré lors des débats

    «Si l’association  «L’Enfant bleu» est satisfaite de cette avancée elle regrette toutefois que, pour le consentement de relations avec un majeur, le seuil soit fixé à 13 ans et non 15 ans, même si un amendement de Marie Mercier musclant la protection des jeunes de 13 à 15 ans a été adopté. L’association se dit très heureuse que la prescription du délit de non dénonciation de crimes commis sur mineurs  soit allongé. Il passerait de 6 ans, à compter des faits, à 10 ans en cas de délit et à 20 ans en cas de crime  à compter de la majorité de la victime. De même le Sénat a voté un amendement visant à donner plus de temps à la victime pour porter plainte en allongeant le délai de prescription de 30 ans à 40 ans après la majorité de celle-ci. Le garde des sceaux a annoncé « un travail de consultation » des associations très prochainement auquel participera l’association L’Enfant bleu» a  réagit le soir même du vote, Isabelle Debré.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    L’ENFANT BLEU AUDITIONNE A L’ASSEMBLEE :

    Isabelle Debré présidente de l’Enfant Bleu a été auditionné jeudi dernier par la commission d’enquête créé pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse à l’Assemblée Nationale (sur la photo) : « Grâce aux différentes campagnes de sensibilisation les voisins ont pris conscience qu’ils ne pouvaient pas rester silencieux » a-t-elle déclaré en expliquant que «les écoles fermées, les enfants n’avaient plus la possibilité de parler facilement à un adulte protecteur». Et « les enfants représentent l’avenir de notre pays, nous devons en prendre soin » a-t-elle conclu 

    GPSO ET l’EMPLOI DES SENIORS

    Seine Ouest Entreprise et Emploi s’associe à la Semaine pour l’emploi des séniors organisée par le Pôle Emploi des Hauts-de-Seine du 12 au 16 octobre 2020. Dans ce cadre, le lundi 12 octobre 2020 de 14h30 à 16h00, se tiendra en ligne une rencontre RH pour les personnes inscrites au programme Challenge 50+. Le programme est dédié aux demandeurs d’emploi seniors (de 50 ans et plus), résidant sur le territoire de Grand Paris Seine Ouest

    GABRIEL ATTAL ET LE COVID-19

    «Il y a un horizon dans le brouillard» de l'épidémie de Covid-19, a jugé la semaine passé, Gabriel Attal porte-parole du gouvernement qui estimait «qu'on peut encore prendre le virus de vitesse. L'épidémie continue de progresser, vite, très vite dans certains territoires. Pour autant, il y a un horizon dans le brouillard, car l'épidémie circule moins vite qu'elle ne circulait au printemps dernier» faisait il valoir sur France 2, en soulignant qu'un malade contamine aujourd'hui en moyenne un peu plus d'une personne contre en moyenne trois personnes au printemps dernier, grâce aux efforts des Français qui appliquent les gestes barrières». Tout en concédant une préoccupation très forte notamment sur les réanimations«p», en particulier en Ile-de-France.

    EXPOGRAPH A FAIT PARLER LA FOUDRE

    Les 2 équipes A et B de l’AS EXPOGRAPH ont encore fait parlé la poudre: 2 victoires à l’extérieur 6/3 pour la B à l’ATSCAF PARIS et 6/2 pour la A sur les terres de PARIS 13. «Il y a bien longtemps que les attaquants avaient autant marqué. Pourvu que cela dure » espére Jean Royer co-président de l’AS EXpograph