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vanvesauquotidien - Page 430

  • EQUIPEMENTS SPORTIFS DU LYCEEE MICHELET DE VANVES : LE CONSEIL DEPARTEMENTAL VOTE SA CONTRIBUTION DE 1,2 M€

    Lors de sa commission permanente lundi dernier, auquel participait Isabelle Debré, Vice Présidente,  le  Conseil Départemental des Hauts de Seine a décidé de participer aux travaux de recomposition des équipements sportifs extérieurs de la cité scolaire Michelet à Vanves, en  approuvant le versement de 1 223 065,83 €.

    Il fait parti des trois financeurs de ce projet qui se monte à 7,765 M€, avec la Région qui prend  en charge 43% du coût, et la ville de Vanves 30% avec en contrepartie,30% des créneaux réservés pour les associations. Retardés par la crise sanitaire, les travaux de rénovation des équipements sportifs ont débuté à la fin de l'été 2020 pour une durée de 13 mois. Pour assurer le suivi de cette opération, la Région a confié la maîtrise d’ouvrage déléguée à Île-de-France Construction Durable. Ce vaste chantier qui s’échelonnera sur une durée de 13 mois prévoit le réaménagement de près de 38 500 m² d’espaces sportifs.

    Les travaux ont démarré par la réalisation du terrain de football/rugby dont la pose du revêtement de finition. La livraison de cette première phase permettra aux usagers de s'approprier ce nouvel espace remis à neuf dès les vacances de février 2021. Dans un second temps, la piste d’athlétisme également en cours de réalisation sera livrée au printemps 2021.

    La suite du chantier prévoit la réalisation d’un plateau de lancer (disque, poids, javelot), la création d’un terrain multisports couvert et la construction d'un bâtiment pour l’accueil des sportifs (vestiaires et sanitaires, locaux de rangement, local pour les associations et une loge pour le gardien). Un éclairage extérieur sera installé afin de permettre l’utilisation des infrastructures sportives, en soirée, par les associations vanvéennes.

    Enfin Une attention toute particulière a été portée à l'aménagement paysager. 85 arbres seront plantés pour remplacer les arbres coupés pour la réalisation du projet et pour des raisons sanitaires (arbres malades ou présentant un danger de s'effondrer). La sélection des essences d'arbres a été scrupuleusement réalisée à l'aide d'un marquage en pépinière pour une livraison sur site durant ce mois de janvier 2021

  • VANVES ET SON CENTRE DE VACCINATIONS COMMUN AVEC ISSY EN PANNE : «C’est le bazar ! » pour les maires

    Les stocks de vaccins inférieurs aux attentes des maires ont perturbé l'organisation de la campagne de vaccination élargie. Résultats : Des centres de vaccinations qui fonctionnement au ralenti, qui sont obligés d’annuler les rendez-vous ou de ne plus en prendre comme pour le Centre d’Issy/Vanves qui est prévu pour vacciner 200 personnes par jour  : « on n’a pas de visibilité sur le nombre de doses » déplorait-on à Issy-les-Moulineaux. Mais les appels des habitants continuaient pour des prises de rendez-vous alors que qu’en deux heures tous les créneaux avaient été pris lors de l’ouverture des prises de rendez-vous jeudi dernier. « C’est parti aussi vite qu’à un concert de rock » constatait André Santini. La première journée n'était même pas terminée qu'à Clamart, les équipes municipales devaient déjà décommander les 210 patients qui devaient recevoir une première injection mardi.  «Il y a cinq jours, on nous a dit qu'on aurait 420 vaccins. Il y a trois jours, on nous a finalement annoncé qu'on aurait que 170 doses pour lundi, mardi et mercredi. Franchement, ce n'est pas sérieux !» tonnait Jean Didier Berger, son maire dans les médias cette semaine «J'ai dû purement et simplement reporter les 210 rendez-vous d'aujourd'hui à une date inconnue. J'ai, en plus de tout ça,  2200 personnes en liste d'attente»

    «Cela m’attriste de le dire, mais c’est le bazar» confiait V.Pécresse à RMC-BFM TV en début de semaine. «L’État a décidé, brutalement, de transférer tout le fardeau de l’organisation de la vaccination de proximité aux maires qui se sont retrouvés dans une détresse totale» a-t-elle expliqué, en affirmant que «c’est aux régions, et non aux maires, de coordonner la logistique de la vaccination. Les régions peuvent mutualiser tous les achats. Aujourd’hui, les maires n’ont pas suffisamment de seringues pour vacciner. Ils sont obligés de trouver dans leur ville les professionnels de santé pour vacciner, des frigidaires pour stocker les vaccins et d’organiser la logistique des transports. Ce n’est pas à eux de le faire» tonnait elle.

    L’association des maires d’Ile de France (AMIF) s’est saisi du problème en interpellant  le ministre de la Santé «Si les maires ont su se mobiliser rapidement pour ouvrir des centres de vaccination en quelques jours seulement, ils exigent maintenant des clarifications sur la stratégie vaccinale du gouvernement. En cause, les nombreux problèmes rencontrés par les communes dans le cadre de la prise de rendez-vous dans les quelques centres de vaccination qui ont ouvert à ce jour»  indiquait l’AMIF en relevant plusieurs : Tout d’abord le faible nombre de centre qui induit problèmes d’accès pour les personnes âgées qui doivent s’y rendre. Ensuite, le retard des livraisons des doses qui avaient été prévues sur les différents centres de vaccinations, et plus globalement la faiblesse du nombre de doses disponibles qui  induit une incompréhension et une colère très forte de nos administrés. Sans parler des retards de livraison du vaccin Pfizer qui n’ont fait qu’aggraver le problème… Enfin, l’organisation logistique connaît de nombreuses problématiques : «Au vu du flou persistant sur ce point, certaines communes ont dû fournir du petit matériel médical (aiguilles, compresses…) pour les premières ouvertures de centres. La situation n’est plus tenable et n’est clairement pas digne d’un pays développé comme le nôtre. Dans les centres de vaccination, les maires constatent aujourd’hui beaucoup d’agressivité de colère notamment contre les agents municipaux qui ne sont là que pour aider au déploiement de la stratégie gouvernementale» constate l’AMIF

    Face aux critiques émanant d'élus locaux, le directeur général de l'ARS (Agence Régionale de Santé) Île-de-France a reconnu un approvisionnement à flux tendu,  mais assurait que «tout ce qu'on a comme doses, on l'utilise !». Elle attendait cette semaine une livraison de 53.000 doses du vaccin Pfizer, dont 45.000 pour les «centres ambulatoires» destinés aux personnes de plus de 75 ans ou malades «à haut risque».  «C’est le nombre de doses qui détermine le nombre de créneaux, de rendez-vous» rétorquait Aurélien Rousseau face aux critiques  qui dit comprendre la «déception d’élus qui se sont démenés pour monter de gros centres et qui ont eu moins que ce qu’ils pouvaient faire». Sur 109 centres ouverts dans la région, «96 n’ont toutefois pas de rendez-vous supérieurs au nombre de doses, 5 ont un petit dépassement tout à fait gérable et 8 ont un  surbooking» que l’ARS prévoit de « régler en envoyant les personnes vers d’autres centres ou en décalant les rendez-vous de quelques jours». Les maigres stocks laissent toutefois peu de marge de manœuvre. Les rendez-vous en ligne, déjà complets jusqu’à mi-février, devraient être débloqués «au fil de l’eau, semaine après semaine», à moins que le rythme des livraisons permette de «rouvrir des créneaux» plus tôt.

  • LES LIVRAISONS EN AMAP DE VANVES MENACES PAR LE COUVRE-FEU A 18H

    «En raison des réglementations sanitaires, l’heure du couvre-feu est maintenant à 18h depuis le samedi 16 janvier. Après concertations avec les producteurs et les membres du bureau, nous avons dû avancer la distribution de 16h00 à 17h30. Nous sommes bien conscients de la répercussion de ce changement sur votre organisation au quotidien» indiquait dans un communiqué et sur les réseaux sociaux l’AMAP le panier Vanvéen, l’un des trois existant sur Vanves avec  «les Paniers de l’échange» et  «les Radis en éventail»  qui ont poursuivis malgré tout,  leurs distributions dans le respect des conditions sanitaires et gestes barrières durant les confinements

    Leur mouvement a interpellé les pouvoirs publics pour e maintien des livraisons alimentaire : «Les Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) ont prouvé leur utilité lors des derniers confinements, en apportant des solutions locales d’approvisionnement de denrées alimentaires de qualité et en garantissant une continuité de débouchés économiques pour les paysans, tout en respectant les règles sanitaires recommandées» indique le mouvement inter-régional des AMAP qui regroupe  plus de 2000 AMAP en France, ce qui représente plus de 100 000 foyers et 5000 paysans.  Les réseaux d’AMAP ont accompagné beaucoup plus de création d'AMAP cette année que les années précédentes. Cette croissance est une réponse concrète aux enjeux de transition écologique, de souveraineté alimentaire et de solidarité, identifiés comme prioritaires par le gouvernement dans son plan de relance pour les années à venir.  Cependant, aujourd’hui les livraisons en AMAP sont menacées par l’établissement d’un couvre-feu à 18H» indique-t-il

    « Même si les paysans pourront utiliser la dérogation pour motif de déplacement professionnel, les amapiens, eux (tous bénévoles et pour la plupart actifs) ne pourront pas se rendre aux livraisons.  De plus, si les livraisons sont décalées, les paysans, livrant plusieurs AMAP le même soir, ne pourront pas toutes les assurer. Le risque est donc de se retrouver dans une situation catastrophique pour les paysans avec une production impossible à écouler et la perte de débouchés. Les amapiens seraient, quant à eux, contraints de trouver d’autres modes d’approvisionnement, quitte à se tourner vers les grandes surfaces en amplifiant les files d’attentes, et les risques de contamination.  Dans les départements déjà concernés par un couvre-feu à 18h, les AMAP tentent de s’organiser en urgence, en avançant leurs horaires de livraisons, ou en les déplaçant le week-end mais la situation est intenable sur la durée et très compliquée pour les distributions situées dans les centres urbains» indique le Mouvement des AMAP qui appelle donc les pouvoirs publics à prévoir une dérogation permettant aux AMAP et à l'ensemble des circuits de vente directe, de poursuivre leurs livraisons alimentaire, hors domicile, pendant le couvre-feu, et ainsi assurer une continuité de partenariat entre paysans et consommateurs.

    C’est d’autant plus important que selon une enquête Ifop, 82 % franciliens  ont déclaré vouloir continuer à acheter plus de produits locaux après la crise car ils sont bons pour la santé, ont meilleur goût et sont bénéfiques pour la planète. 89% estiment qu'il s'agit d'un acte citoyen, l'expression d'une marque de solidarité avec les producteurs locaux mis en difficulté pendant la crise. Et 87% souhaitent ainsi contribuer à soutenir l'économie nationale.