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vélos - Page 2

  • PISTES CYCLABLES A VANVES : LES PREMIERES MESURES

    Après 2 études menées sur le terrain, fin Avril,  le groupe de travail sur le plan vélo a ébauché les premières mesures a indiqué le maire  dans son point hebdomadaire sur la situation dans la ville de Vanves : Limitation à 30 km/h de la vitesse sur les grands axes,  renforcement de la signalétique pour inciter les cyclistes à emprunter les accés secondaires, renforcement du marquage au sol  et de la signalétique additionnelle, poursuite de la rélexion… «Le choix actuel est de répondre à l’urgance et de façon temporaire, et de réléchir aux aménagements plus lourds et définitifs» a indiqué le maire de Vanves à un moment où les initiatives et les propositions se multiplient dans les Hauts de Seine, à Paris et  dans la Région ile de France :

    Ainsi le conseil départemental a arrêté son plan vélo afin d'aménager 40 km de nouvelles pistes cyclables en bidirectionnel (soit 80 km au total), qui soulageraient les itinéraires de transport en commun les plus chargés : les RER A et B, les métros 1, 4 et 13, ainsi que le tramway T2, en aménageant des pistes cyclables sur les RD 920, RD 911 et le boulevard circulaire de la Défense, selon la physionomie des voies. Un plan calqué sur celui du RER vélo de la région Ile-de-France et des associations de cyclistes. «Au vu du retard historique sur le déploiement des infrastructures cyclables dans les Hauts-de-Seine, l'impulsion donnée par les pouvoirs publics est une opportunité à ne pas rater» estimaient, dans un communiqué publié les instances départementales d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). A Paris, sa maire envisage de réaliser 50 km de pistes cyclables temporaires a dessus des principales lignes de métro et de RER saturé (ligne 13, RER A etc…) et notamment au dessus de la ligne 1 entre La Défense et Vincennes. JUMP, filiale de vélo en libre-service d’Uber, a même  proposé, en autre d’aménagement,  une piste cyclable sur le boulevard périphérique. Ce concept avait déjà été mis en place de manière éphémère lors de la dernière nuit Blanche d‘Octobre 2019. Cette piste serait installée au niveau de la Porte d’Auteuil, au sud-ouest de la capitale, dans le but de desservir les communes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où se trouvent aussi de nombreuses entreprises. Cette nouvelle piste demanderait une séparation matérialisée en dur, mais aussi l’installation de feux tricolores, pour sécuriser la cohabitation entre véhicules et vélos.

    A Vanves les idées ne manquent pas, avec les propositions d’EELV et de LREM que les candidats-tête de listes aux élections municipales ont envoyés au maire. Elles proposent d’aménager des pistes cyclables sur les principaux axes structurant de Vanves Nord-Sud (Jean Bleuzen- Raymond Marcheron-Larmeroux)  et Est-Ouest (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd Lycée) avec des variantes si certaines voies sont mises en sens unique (Pasteur-Marcel Martinie dans le sens Paris-Vanves si J.Bleuzen est mis dans le sens Vanves-Paris, rue d’Issy dans le sens Issy-Vanves si le Bd du,lycée est mis dans un seul sens pour préserver la voie de bus) etc… Les idées ne manquent pas, surtout si l’on regarde dans le passé où les écologistes reprochaient à la municipalité d’avoir aménager des pistes cyclables qui n’arrivaient nulle part, comme avenue de la Paix ou rue du 4 Septembre sans maillage

    A La veille de la COP 15,   Paris, Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-candidats EELV aux Municipales avait imagine dans un chapitre du livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) intitulé « Paris Vanves en transformation écologique » l’aménagement d’une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc du lycée permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. Difficilement réalisable aujourd’hui avec le projet de réhabilitation des installations sportives extérieures du lycée Michet. Et une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançion et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. Ce qui serait peut être possible aujourd’hui 

    En tous les cas, une chose est sûr : De nombreux vanvéens et franciliens ne souhaitent pas reprendre les transports en commun dès le 11 mai, et optent pour le vélo pour effectuer leurs trajets entre le bureau et leur domicile au vu des chiffres cités par les gérants de magasins de vélos qui parlent de ventes historiques, avec une augmentation de plus de 100% par rapport à la même période l'an dernier. De surcroît, la prime de l'État pousse aussi les usagers à «ressortir leurs vieux vélos». Le gouvernement a en effet déclaré qu’un chéque de 50 € serait remis aux personnes souhaitant faire réparer leurs vélos pour éviter de prendre les transports en commun.  La ministre des Transports avait déclarée que «nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo la bicyclette doit être la petite reine du déconfinement». Au total, 20 M€ doivent être accordés aux « vélotaffeurs » (ce sont ceux qui vont travailler à vélo). S'ajoute à cela la subvention d'IDF Mobilités pouvant grimper jusqu'à 500 euros pour l'achat d'un deux-roues électrique.

  • A VANVES N’EST PAS EPARGNE PAR DES TROTTOIRS ENVAHIS PAR LES DEUX ROUES, GYROROUTES, TROTINETTES…

    La question d’un droit des trottoirs face au développement des trottinettes électriques, gyroroues, skateboard, et autres hoverboards qui les ont investis, est posé tant à Paris que dans ses villes riveraines, comme Vanves par exemple. Ils circulent jusqu’à 25 km/h sans se soucier des piétons  et provoquent  des accidents : 49 tués ou blessés en 2017 à Paris (+20%)….pas encore à Vanves. Mais beaucoup de vanvéens se plaignent de ce non respect des trottoirs et ont été confrontés à des cyclistes indélicats  Sans parler des clients de locations de free-flottings qui abandonnent leurs moyens de déplacements sur les trottoirs, sans se soucier des piétons, que ce soit des scooters, des vélos, lorsque leurs adeptes ne roulent pas sur les trottoirs d’une rue où il y a une piste cyclable ou un marquage au sol leur permettant de rouler même en contresens. Tout cela entrave la circulation des PMR (Personnes à mobilités réduites), des handicapés en fauteuil, mais aussi des mères de familles avec leurs poussettes…alors que la flotte s’accroît : 10 000 vélos, 5100 scooters, 500 trottinettes…sans compter le nombre de cyclistes

    C’est pourquoi les élus et les villes commencent à réagir : Les Républicains à Paris viennent de proposer d’interdire leur circulation sur les aires piétonnes dés que la loi permettra leur circulation sur les pistes cyclables. Mais aussi que toute occupation du domaine public par un opérateur de free flotting soit assortie d’une obligation de mettre en place un système de malus pour les clients indélicats qui les laisseraient à un droit gênant. Une charte de bonne conduite a été signée entre la ville de Paris et les opérateurs des flottes de free-flotting qui pourrait servir d'exemple à Vanves comme dans les villes de la Métropole du Grand Paris. Les centristes ont demandé que dans la charte de bonne conduite dédiée aux opérateurs offrant un service de trottinettes électriques, soit insérée une clause spéciale les incitant à dissuader leurs clients à rouler sur les trottoirs. En tous les cas, il apparaît de plus en nécessaire d’adopter un code de bonne conduite où sinon, ce sera bientôt la guerre entre les piétons et ses adeptes de free-flottings et hoverboards comme c’est déjà le cas avec les cyclistes qui ne respectent rien. 

  • VANVES ETEND SES ZONES « 30 » ET « 20 », DE RENCONTRES ET DE STATIONNEMENT DURANT LA SEMAINE DE LA MOBILITE

    La Municipalité a choisit la semaine de la mobilité et l’avant veille de la Journée des Transports Publics (19 Septembre 2012) pour réunir son Conseil consultatif « Sécurité, Circulation et Stationnement » hier soir, sur 3 thémes : La mise en zone de rencontre de la rue Gaudray, la création de « zone 30 » dans 4 secteurs – Gresset-Mansart-François Arnaud-Hoche, Coche-Briand-Clemenceau, René Sahors-Guy Mocquet-Mary Besseyre et Gabrielle d’Estrée-Jullien-Baudoin, et l’extension du stationnement payant. Elle se conclura par l’inauguration du Mail Sadi Carnot avec sa zone « 20 »  samedi prochain, qui traverse la ville de la place du 8 Mai 1945 à celle du VAL (De Lattre de Tassigny).

     

    Il a d’ailleurs été beaucoup de vélos et de contre sens à la réunion hier soir, du Comité consultatif « Sécurité, Circulation, Stationnement ». Tout d’abord avec la création d’une zone « 20 » rues de l’Eglise et Gaudray où les piétons seront prioritaires, où trottoirs et chaussées sontdéjà au même. Mais pour faire ralentir les véhicules, une plateforme srelevé sera aménagé à l’angle des rues Gaudray et d’Issy où débouche la voie en provenance de la place du VAL (De Lattre de Tassigny). Même si cela quelques problèmes techniques pour l’élimination des eaux pluviales. Deux « coussins verdinois » seront ancrés au sol à l’entrée de la rue de l’Eglise et juste avant l’Echoppe de l’Encadreur rue Gaudray. Avec l’instauration d’un  double sens pour les cyclistes rue Gaudray.

     

    Des riverains s’en sont étonnés, jugeant la rue trop étroite pour le permettre, alors que des adeptes du vélo dans la salle pensaient le contraire, puisque c’est le cas à Paris où justement la présence des cyclistes en contre sens aménent les automobilies à ralentir, ce que recherchent les riverains de la rue Gaudray. Mais l’un d’entre eux jugeait « la rue trop étroite. Nous cherchons à limiter la circulation dans cette rue grâce à un nouveau systéme de maillage qui reporte la circulation  de transit vers l’avenue du Général de Gaulle » a-t-il tenté d’expliquer alors que Laurent Lacomére, maire adjoint,  tentait de lui expliquer que ce n’était pas possible en donnant une précision : « 200 véhicules (seulement)  passent dans cette rue Gaudray entre 17H30 et 19H » - « Mais il faut lui expliquer pourquoi ce n’est pas possible » s’est exclamé Pierre Toulouse, conseiller municipal EELV qui n’a pas eu de réponses satisfaisante, que « on ne peut pas interdire la circulation rue Gaudray » sachant que « beaucoup certains riverains voudrait la voir piétonne. L’objectif est de faire du Centre Ancien une zone « 20 ». Mais il faut y aller par étape ». En attendant les riverains présents ont demandé que le « coussin verdinois » prévu devant l’Echoppe de l’encadreur soit plaqcé plus loin vers le premier virage au débouché de la rue de l’Eglise où les automobilistes ont tendance à ré-accélérer.

     

    Sur les 4 nouvelles zones « 30 » qui complétent déjà, pour certaines, d’autres zones 30, comme René Sahors-Guy Mocquet-Mary Besseyre et Gabrielle d’Estrée-Jullien-Baudoin, avec Issy les Moulineaux dans ce dernier cas. Coche-Briand-Clemenceau vise à éviter un circuit « malin » et paralléle aux rues Raymon, Marcheron et Larmeroux. Gresset-Mansart-François Arnaud-Hoche vise à ralentir la circulation dans une zone pavillonnaire notamment avec mle PMS André Roche. Là aussi, il a été beaucoup questions de contre-sens pour les cyclistes notamment sur l’axe Jullien-Mary Besseyre déjà utilisé de la sorte par les lycéens. Les aménageurs de GPSO espérent les faire dévier vers Guy Mocquet et René Sahors pour déboucher dans danger  sur la place de l’Insurrection, alors qu’ils continueront tout droit jusqu’à la poste. IL va leur falloir faire preuve de pédagogie.

     

    Cette réunion d’hier soir était tout à fait symptomatique des débats qui se déroulent lorsque les villes réaménagent leurs rues et avenues pour aboutir à un meilleur partage de la voie publique. D’autant plus que la pratique du vélo dans notre région  a doublé en 10 ans avec 652 000 trajets par jour (1,6% des trajets) en Ile de France selon l’Observatoire de la Mobilité d’Ile de France. Une autre étude publiée par l’ORS (Observatoire Régional de santé) de l’Ile de France avec le soutien de l’ARS (Agence Régionale de Santé) montre que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo, sont largement supérieures aux risques. Elle confirme que la pratique du vélo a doublé et doublera encore d’ici 2020 (soit 4% de l’ensemble des déplacements) et aura des effets bénéfiques en terme de mortalité 20 fois plus élevés que les risques. Une hausse de la pratique du vélo n’impliquera pas une augmentation du nombre d’accidents dans les mêmes proportions. D’ailleurs, contrairement aux idées reçues, le risque lié à la pollution atmosphérique est plus élevé que le risque d’accidents,  notamment en Ile de France