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ville de vanves - Page 453

  • CHRONIQUES DU DECONFINEMENT A VANVES : LES VANVEENS N’ATTENDAIENT QUE CELA

    Près de neuf longues semaines que les vanvéens attendaient ça, alors que le beau temps était annoncé sur les trois quarts de la France, ce week-end post-confinement, c’’est à dire ressortir. De nombreuses vanvéens ont envahi les espaces publics depuis vendredi, à défaut de parcs et squares ouverts sur toute l’Ile de France.  Mais c'est encore de la semi-liberté puisque les regroupements et les sports collectifs sont toujours interdits, et qu'il faut se déplacer à moins de 100 km de son domicile en dehors de son département. Ce qui n’a pas empêché certains vanvéens de profiter des forêts proches comme celle de Meudon, ou des berges de Seine où le chemin de halage réaménagé entre Issy et Sévres, est accessible. Une magnifique promenade accessible par le tramway T2. Mais, il ne fait pas se leurrer. Ce week-end, comme celui de l’Ascension à partir de Jeudi, et de la Pentecôte après, serviront de tests car le gouvernement a fixé le 2 Juin comme  la seconde étape de son plan de déconfinement. Il ne faudrait pas qu’il enclenche le plan de reconfinement qui est prêt si l’épidemie reprend. C’est  pourquoi tant les pouvois publics que les élus invitent à la vigilance, comme l’a encore fait le maire dans son intervention hebdomadaire sur le site Facebook de la ville

    En tous les cas, la différence s’est vu samedi avec la réouverture du marché (sur la photo) dont beaucoup de vanvéens ont profité, selon un protocole sanitaire stricte avec entrée par la rue A.Fratacci, accés contrôlé, pour éviter qu’il y ait plus de 100 personnes à l’intérieur, commerçants compris, un circuit ayant été aménagé permettant de passer devant chaque commerçant, avant de ressortir du côté de la rue Sadi Carnot. Bien évidemment, le maire de Vanves est venu saluer une bonne partie de la matinée les vanvéens présent, en s’étant placé à l’entrée. Il ne faut pas oublier que Vanves est toujours en campagne électorale, d’autant plus que le gouvernement a laissé entendre ses derniers jours, que le deuxiéme tour pourrait se dérouler le 28 Juin et que cette date devrait être entérinée dés Lundi avec l’avis, avancé, du Comité Scientifique.

    Le fait que le marché soit ouvert, a levé quelque peu la pression sur les supérettes avec des files d’attentes plus courtes quasi inexistantes devant Carrefour Market, Intermarché, Franprix, Bio C Bon, et la plupart des commerces à quelques exceptions prés, comme les boulangeries. Les salons de coiffures et les cabinets d’esthéticiennes ne désemplissaient pas ce samedi. L’ambiance était moins lourde à écouter les vanvéens, même si beaucoup font attention, portent des masques, respectent les régles de distanciations. La plupart des restaurants qui se sont mis aux plats à emporter, ont constaté qu’un nombre accru de clients en profitent et pas seulement, parmi leurs habitués, parce qu’ils en ont marre pour certains, de faire de la cuisine midi et soir. Mais surtout ils ont redécouvert leurs commerces de proximité. En espérant qu’ils gardent ses nouvelles habitues, pour le jour d’aprés.

  • CHRONIQUES DU DECONFINEMENT A VANVES : HISTOIRES De 2e TOUR ET DE MASQUES

    Avec le déconfinement, l'hypothèse de la tenue le 28 juin du second tour des élections municipales a refait surface, cette semaine, mais le gouvernement reste prudent et s'en remet à l'avis du Conseil scientifique qui doit dire d'ici le 23 mai si les conditions sanitaires sont réunies. Ce qui ferait l’affaire des maires en ballottage qui misent sur leur gestion de la crise sanitaire, convaincue qu’elle favorise les maires sortants d’autant plus si le 2e tour a lieu fin Juin. A Paris les Républicains ont vu le risque, Rachida Dati leur tête de liste est monté au créneau depuis une quinzaine jours, pour critiquer sans cesse la gestion de cette crise sanitaire par Anne Hidalgo. A Vanves, le maire a entièrement les mains libres, car du côté de l’opposition municipale et des têtes de listes, c’est silence radio, tant du côté des écologistes, des marcheurs que des communistes, laissant supposer que face à une telle crise sanitaire, il faut jouer l’union des forces locales comme nationales, pour contrer ce virus, et mettre en place les conditions d’un bon déconfinement. Ce qui ne se déroule pas trop mal à Vanves, avec la gestion de la reprise dans les écoles et les créches, malgré quelques couacs et loupés comme les masques

    Ce qui n’a pas empêcher les polémiques, concernant les masques tant à Vanves qu’à Paris. Mais si les critiques sont venus de la droite à Paris, à Vanves, elles sont venues plutôt de la majorité municipale, ce qui est un comble.  A Vanves, la fin du confinement la semaine dernière a été occupé par la distribution de masques à tous les vanvéens, entre Jeudi et Samedi. Mais voilà, ils ne seraient pas agrémentés AFNOR, avec des ficelles au lieu d’élastiques. Ce qui a fait débat sur les réseaux sociaux d’autant plus que l’équipe municipale a fait une erreur psychologique : Le maire, ses adjoints, ses conseillers municipaux de la majorité, son personnel communal n’en portaient pas pour montrer l’exemple. Mais plutôt des masques chirurgicaux de type. FFP1 et FFP2.  C’est pourquoi des vanvéens ont préféré s’en procurer dans les pharmacies ou des commerces quite à les payer, certains comparant ces masques à des serpillières, comme à Paris où les Républicains parlaient de « sopalins ».

    Si l’exécutif socialiste a réagit à Paris en expliquant : «La droite a décidé d’en faire une polémique ! Elle ment beaucoup ! Nous avons reconnu qu’ils étaient peu adapté. Nous avons proposé des masques chirurgicaux pour les personnes fragiles» expliquait Emmanuel Grégoire, 1er adjoint au maire de Paris.  A Vanves, le maire a pris la défense de cette société qui a fabriqué ses masques, les Tissages de Charlieu «qui a répondu à l’appel du Gouvernement fin mars, et comme d’autres entreprises du secteur du textile, s’est mobilisée pour remédier à la pénurie de masques.  Ces équipements (masques lavés) ont été testés par la Direction générale de l’Armement, et présentent de bonnes performances de filtration et de perméabilité à l’air, sans pour autant se substituer aux équipements normés» expliquait il sur le site facebook de la ville face à la polémique. Mais voilà, une de ses adjointes au maire aurait même reconnue sur twitter ou facebook la piètre qualité de ces masques. Ce qui la fout mal ! d’autant que ces masques distribués à Lyon et Colombes ont fait l’objet des mêmes critiques.

    Pendant ce temps là, Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional où siége le maire de Vanves inaugurait la première usine de masques d'IDF au Blanc-Mesnil qui devrait produire un million de masques FFP1 et FFP2. Elle a été ouverte par un homme d’affaires Chinois, figure de la communauté franco-chinoise, Hsueh Sheng Wang qui vit depuis 40 en France dit avoir investi «4 M€» dans le projet, et solliciter le soutien de la région. « Grâce à cette usine, l’Ile-de-France, qui était très démunie, pas du tout en autosuffisance, va pouvoir se protéger» a salué la présidente de la Région qui les fait distribuer dans les gares du Transilien et en a envoyée aux communes comme à Vanves, pour être distribués aux professionnels de santé ou à la gare SNCF et devant le passage des Reflets  menant au métro

  • UNE BELLE HISTOIRE DE CONFINEMENT A VANVES : RTL PERMET A VANV’EN POUPE D’OBTENIR SON PRET GARANTI PAR L’ETAT

    Barbara, gérante du magasin de vêtements, Vanv’En Poupe, situé place de Lattre de Tassigny,  était très inquiéte lors du déconfinement le 11 Mai. Elle était en difficulté après deux mois de fermeture  en raison de la situation sanitaire.  Elle avait fait appel à sa banque pour obtenir un prêt garanti par l’État mais ne parvenait pas à obtenir de réponse. N’ayant aucune entrée d’argent, sa situation financière s’était particulièrement dégradé, à tel point que sa carte bancaire était bloquée. Les règlements de ses dernières factures et de son loyer ont même été refusés. Elle escomptait sur son activité relais poste pour payer son loyer, lors du confinement, mais la mairie ne lui a jamais donné son feu vert, alors que des dizaines de vanvéens faisaient la queue pendant 2H place de l’Insurrection. Le 14 avril, son expert-comptable avait  envoyé un mail à sa banque pour réclamer ce prêt garanti par l’Etat. Mais, elle n’avait toujours aucune nouvelle. Malgré une relance écrite le 3 mai, son agence la laissait dans l’embarras de plus complet. «Sans l’aide de quelques amis qui lui ont prêté de l’argent pour l'équiper en matériel de protection, je n'aurait même pas pu rouvrir le 11 mai» confiait elle très inquiéte. «Si rien ne bouge très rapidement du côté de sa banque, je devrais de nouveau fermer boutique. Et cette fois, définitivement… ». En désespoir de cause, lundi dernier, Barbara a contacté l’équipe de l’émission « Ça peut vous arriver » présenté par Julien Courbert sur RTL, où elle est passé deux fois de suite, mardi et Mercredi, dans la matinée  

    «J’ai le sentiment de demander la charité, je me dis ce n’est pas possible, je veux simplement une réponse pour peut-être aller voir une autre banque» expliquait-elle  à Julien Courbet. «J’ai envoyé des mails, des messages, les réponses c’est du style «le siège est débordé…c’est une situation inédite »… Mais ça fait quand même 1 mois !» indiquait elle. «La banque devrait jouer le jeu mais c’est vrai qu’il faut impérativement son pré-accord pour qu’ensuite les fonds soient débloqué par la BPI» expliquait Maître Félonneau sur RTL qui ajoutait «L'examen de la banque doit être rapide et là, Barbara m’a envoyé tout son dossier, le plan de trésorerie pour six mois, elle a fait beaucoup d’efforts parce que là où elle est, en région parisienne, elle a déjà subi de plein fouet tout ce qui était grèves, «gilets jaunes »… Elle a même pris une activité supplémentaire de réception de colis, donc elle est dans les clous, elle demande une réponse, elle ne peut pas rester dans l’expectative ». L’équipe de l'émission a donc contacter la Banque Populaire qui lui accordé ce prêt.

    Elle pouvait pousser un ouf de soulagement en confiant : «Dommage que je n’y ai pensé avant lorsque la mairie restait silencieuse face à ma demande d’ouvrir l’activité « Relais Poste » pendant le confinement. Mais à Vanves, les commerçants n’ont vu personne de la mairie, même pas le maire,  alors qu’à Issy les Moulineaux, André Santini à 80 ans, malgré sa difficulté à se déplacer, est allé les voir, alors qu’à Clamart Jean Didier Berger leur a distribué lui-même des masques, des véritables »