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vidéosurveillance - Page 2

  • VANVES ET SES HABITANTS COMME LES FRANCILIENS PLEBLISCITENT LA VIDEOSURVEILLANCE

    Tous les deux ans, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme qui est un des organismes associés de la Région, réalise depuis 2001 une enquête de victimisation et sentiment d’insécurité.  Malgré les attentats, les franciliens considèrent toujours le chômage  (55,1%) et la pauvreté  (22,1%) comme premières menaces devant la délinquance (18,4% en 2015 contre 13,7% en 2013). Le sentiment d’insécurité des franciliens reste assez proche de celui observé précédemment, 55,3% en 2015 (55,5% en 2013).

    Les franciliens ne sont pas plus enclins à avoir peur : 49,6% redoutent pour leur sécurité chez eux lorsqu’ils sont seuls dans leur quartier le soir (51% en 2013). Ils sont moins enclins à avoir peur d’être agressés ou volés dans les transports en commun (42,3% en 2015 contre 43,7% en 2013 et 45,5% en 2011). « La préoccupation « sécurité » est le reflet d’une crainte relativement abstraite. Dés lors, le contexte économique, social, politique ou encore médiatique peut influencer cet indicateur » ont constatés les auteurs de cette enquête en s’interrogeant sur le poids accordé à la menace terroriste dans la hausse de la préoccupation « sécurité » observée en IDF.  D’autant plus que selon l’enquête nationale cadre de vie et sécurité réalisée par l’INSEE et l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), « la population a moins tendance auparavant à citer la délinquance comme principale objet de préoccupation (9,7% en 2015 contre 13% en 2013) et opte en revanche plus pour « le terrorisme et les attentats » (17,7% en 2015 contre 4% en 2013). Terrorisme et attentat sont devenues ainsi la deuxième source d’inquiétude derrière le chômage mais devant la pauvreté et la délinquance ».

    Mais cette enquête montre que la vidéosurveillance est de plus en plus perçue comme un moyen de lutte contre la délinquance : 72,7% sont favorables à l’installation de caméras dans les lieux publics pour lutter contre la délinquance (67% en 2013), 70,7% sont rassurés par la présence de caméras de surveillance dans les transports en  commun (63,7% en 2013). Pour autant, elle ne doit pas être l’unique solution envisagée pour rassurer une partie de la population ne validant pas d’effet positif sur la peur. Parmi les franciliens sujets à la peur dans les transports en commun, 30,7% ne se sentent pas plus en sécurité en présence de caméras de vidéosurveillance.  Les personnes qui ont peur dans les transports en commun sont en revanche plus enclines à leur attribuer un rôle dans la lutte contre la délinquance dans l’espace public : 82,5% sont favorables à leur installation dans les lieux publics contre 65,5% de celles qui n’ont pas peur. Enfin, les personnes qui se déclarent rassurées par la présence de caméras ne sont pas forcément celles qui sont favorables à son déploiement dans l’espace public et inversement.

    Dans le cadre de son budget 2017 qui vient d’être, la Région a décidé de renforcer la vidéosurveillance  dans les communes et les lycées. Il a inscrit   notamment 10,290 M pour la sécurisation des lycées (portiques, vidéosurveillance, etc.), 4 M€ pour soutenir l’équipement en vidéoprotection des communes.

  • DANS CETTE PERIODE POST ATTENTAT, LA POLICE DE VANVES, TRES SOLLICITEE, A PRIORISEE SES INTERVENTIONS URGENTES

    Le maire a lancé le 9 Mai ses réunions publiques de quartiers trimestrielles avec les habitants du quartier Saint Remy et du Centre Ancien  à l’hôtel de ville. Elles avaient été interrompues en Novembre à cause des attentats et la mise en place de l’Etat d’Urgence. Pour cette première réunion, le commissaire de police était présent pour parler de la sécurité à Vanves car depuis plusieurs mois un point de fixation s’est créé rue de la République entre la place et le carrefour Vieille-Forge et Dardenne. Occasion pour Jonathan Ouazan d’expliquer que le contexte post-attentat implique un certain nombre de missions (sécurisation de bâtiments, de marchés, de manifestations…)  et des priorités qui ont réduit la présence de ses hommes et ses moyens (véhicules) sur le terrain, et les ont amené à faire des choix dans leurs interventions et même les hiérachiser …  dans une ville où, malgré tout,  le niveau de délinquance reste relativement bas, et qu’il n’y a pas plus d’agressions qu’avant….

    « Nous sommes conscients que tous les appels au commissariat n’ont pas été honorés. Mais nous avons recentré la priorisation donné à ces appels : Atteintes à l’intégrité physique des personnes,  atteintes aux biens, incivilités qui sont de plus petites infractions contraventionnelles (en deça des autres). Et c’est le cas pour les rues de la République et de Châtillon, avec des regroupements de jeunes. Nos équipes sont déjà engagés par ailleurs, et ne peuvent intervenir sans cesse, mais nous devrions de nouveau réagir, comme nous l’avons déjà fait après plusieurs appels provenant de riverains de la place et de la rue de la République   qui se plaignaient qu’une quinzaine de jeunes jouent au football sur la place gênant les passants. En fait, ils étaient une quarantaine. Deux d’entre eux ont été interpellés » a-t-il expliqué en reconnaissant que « les efforts faits ne sont pas suffisants aux yeux des habitants concernés, mais nous faisons le maximum. Ce phénomène perturbateur s’est déplacé vers un  autre secteur de la ville. Mais les agents de police lorsqu’ils patrouillent, contrôlent les identités, vérifient s’ils ne sont pas en possession de stupéfiant » a assuré le commissaire de police. « Globalement, le travail de la police est efficace ! On a un bon niveau de sécurité ! Mais le risque zéro n’existe pas ! » a ajouté Bernard Gauducheau.

    Les riverains ont apporté des témoignages édifiants : « Ces jeunes utilisent 4 véhicules garés en position irrégulière pendant des heures ! Est-ce qu’on ne pourrait pas verbaliser pour les dissuader de rester là » demande l’un d’entre eux. « On les verbalise régulièrement » assure le commissaire de police qui souhaite que l’on voit cela avec la police municipale avec laquelle ses agents de police travaillent en bonne coordination. « Le maire ne peut il pas régler le problème d’une manière radicale en fermant le café (Le Maryland ) ? » suggére un autre . « Le maire ne le peut pas, car c’est une activité économique. Mais on observe bien qu’on a des soucis lorsqu’il est ouvert. J’ai pris un arrêté municipal de fermeture anticipée de l’épicerie à côté, qui est génératrice de perturbations. On a pu constater qu’elle faisait l’essentiel de son chiffre d’affaire le soir  (et la nuit). Et je tiendrais ferme sur cette position. Mais  la situation radicale de fermeture ne se fait pas comme cela ! Il faut des faits tangibles de troubles à l’orde public » a expliqué le maire

    « On est trois à prendre des risques de se faire casser, 50 à se faire embêter ! Depuis la semaine dernière, c’est moto cross. C’est devenu une zone de non droit  avec cette BMW toujours garé à l’emplacement du dépôt minute. Les agents de police municipaux ne passent que le matin, pas l’après-midi ! » s’est plaint un commerçant.  « Ils n’en ont rien à foutre ! Ils fument des pétards » s’est lamenté un collègue. « C‘est une zone de non droit ! Mes clients font le tour pour éviter de passer par cette rue. On doit faire avec car ils nous connaissent, et on les connaît. Le dépose-minute n’est jamais contrôlé ! J’ai reçu un mortier à l’intérieur du magasin" a témoigné un troisiéme

    Un riverain a demandé au commissaire si la police avait identifié les meneurs. Et ce dernier a expliqué que ses agents ont repéré que les jeunes  (12 ans) qui viennent squatter cette rue et  le hall de l'immeuble avec les anciens, sont les plus perturbateurs. Un autre a demandé si la vidéosurveillance était utile et dissuasive en permettant de les repérer lorsqu’ils font des actes malveillants. Apparent pas selon les réponses du commissaire et du maire qui a conclu à ce stade par ces mots : « On ne néglige pas cette question, mais on ne pas tout faire n’importe comment ! »  

  • Sécurité des commerces et de services de proximité : Le Maire de Vanves défend une « impérieuse nécessité d’agir »

    L’un des temps forts de la session du Conseil Régional de Jeudi et Vendredi dernier a été le débat sur la proposition faite par le groupe UMP de renforcer la sécurité des commerces et des services de proximité. Bernard Gauducheau, maire et conseiller régional de Vanves,  qui siége au Conseil Régional mais préside aussi une commission à l’AMIF (Association des Maires de l’Ile de France) consacrée au commerce et à l’artisanat, est intervenu dans le débat au nom du groupe UDI pour apporter son soutien à l’initiative prise par le groupe UMP qui a été rejeté par la majorité PS/PC/EELV/PG qui les a accusé « d’instrumentalisation politique d’un fait divers ». Mais il sera intéressant de voir les suites que pourrait y donner une association comme l’AMIF, avec Bernard gauducheau dont la ville est en plein "Mois du Commerce".

     

    Le constat dressé par le groupe UMP, grâce à des chiffres officiels, est sévère : En 2011, les commerçants franciliens ont été victimes de 833 vols à main armée (2 commerçants agressés chaque jour), et de 7 259 cambriolages (20 commerçants cambriolés chaque jour). La tendance serait à la hausse ces douze derniers mois avec +8,4% des vols à main armée contre les commerces selon les chiffres de l’ONDRP. L’observatoire pour la sécurité des médecins a enregistré 217 déclarations d’agression en IDF en 2012 avec une recrudescence forte des actes constatés à Paris (+24%) et dans les Hauts de Seine (+55%). « Cette insécurité trouble gravement l’ordre public. Elle pèse lourdement sur le lien social dans de nombreux quartiers d’IDF et particulièrement dans les quartiers qui sont déjà en proie aux plus graves difficultés sociales. Selon une étude de l’EPARECA ( Etablissement Public d’aménagement  et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux) les quartiers prioritaires de la politique de la ville ne compteraient que 11,4 commerces pour 10 000 habitants, soit trois fois moins que le reste de la France. Plus grave encore, un tiers de ces commerces rencontraient de graves difficultés commerciales et menaceraient de mettre la clé sous la porte » » indique le groupe UMP qui défendait lors de cette session du Conseil Régional une proposition sur « la sécurisation des petits commerces et des services de proximité ».

     

    Il en a fait son nouveau cheval de bataille depuis la Rentrée 2013 : « Une telle situation est inacceptable. Elle menace très directement la pérennité des commerces et de services indispensables aux habitants et par voie de conséquence les emplois liés à ces activités et le vivre ensemble. A ce titre l’intérêt à agir de la Région dans ce domaine est manifeste. Refuser d’agir c’est accepter de facto que des territoires entiers de l’IDF soient relégués et que leurs habitants soient exclus de l’accès aux commerces et aux services, notamment de santé, de première nécessité. Or actuellement, l’action de la Région, en cette matière, n’est clairement pas à la hauteur des enjeux »… « même si un dispositif  a été adopté pour aider les professionnels de santé à financer la sécurisation de leurs locaux »,  jugé par l’UMP  « limité tant au niveau budgétaire qu’aux cabinets concernés ». Tout comme pour le programme de sécurisation des équipements commerciaux  dont « la ligne budgétaire n’a été abondé que de 554 000 € depuis 2005 (61 500 € par an) » : « L’action de la Région dans ce domaine est totalement insuffisante » selon l’UMP qui accuse la majorité régionale PS/PC/EELV/PG « d’abandonner purement et simplement – et sans réellement le dire – cette politique ».

     

    Un constat partagé par l’UDI selon Bernard Gauducheau qui a parlé « d’impérieuse nécessité d’agir » en insistant  sur deux points : Travailler en étroite collaboration avec la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie (CCI) Paris Ile de France (Paris IDF)  et les Chambre de métiers car « elles ont une réelle expertise en ce qui concerne le soutien à la sécurisation des petits commerces et es services de proximité » ; Cibler les petits commerces et les services de proximité qui « implique une diversité des dispositifs mis en œuvre : Vidéosurveillance mais aussi formation sur la prévention sécurité des commerçants, mise en œuvre d’aménagements techniques (caisses automatiques, éclairages adaptés, alarmes, vitrines, portes anti effraction…. ». Le Groupe UMP proposait de mettre en place une aide au financement des dispositifs de sécurisation des petits commerces et des services de proximité, en lien avec la CCI Paris IDF : « Il convient de soutenir les activités à la fois les plus indispensable, les plus exposées au risque délinquant et dont l’équilibre économique est le plus fragile, ne permettant pas à l’exploitant de financer lui-même intégralement sa propre sécurisation ». Et notamment ceux « qui sont le plus confrontés au risque délinquant et le plus menacés dans leur survie économique situés dans les ZUS et les ZFU en portant le soutien régional de 50% à 80% de la dépense éligible ». Des propositions rejetées par la majorité régionale qui reprochait à son opposition de profiter de l’affaire du bijoutier de Nice, et « d’instrumentaliser un fait divers comme en a l’habitude l’UMP Sarkozyste »