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DANS CETTE PERIODE POST ATTENTAT, LA POLICE DE VANVES, TRES SOLLICITEE, A PRIORISEE SES INTERVENTIONS URGENTES

Le maire a lancé le 9 Mai ses réunions publiques de quartiers trimestrielles avec les habitants du quartier Saint Remy et du Centre Ancien  à l’hôtel de ville. Elles avaient été interrompues en Novembre à cause des attentats et la mise en place de l’Etat d’Urgence. Pour cette première réunion, le commissaire de police était présent pour parler de la sécurité à Vanves car depuis plusieurs mois un point de fixation s’est créé rue de la République entre la place et le carrefour Vieille-Forge et Dardenne. Occasion pour Jonathan Ouazan d’expliquer que le contexte post-attentat implique un certain nombre de missions (sécurisation de bâtiments, de marchés, de manifestations…)  et des priorités qui ont réduit la présence de ses hommes et ses moyens (véhicules) sur le terrain, et les ont amené à faire des choix dans leurs interventions et même les hiérachiser …  dans une ville où, malgré tout,  le niveau de délinquance reste relativement bas, et qu’il n’y a pas plus d’agressions qu’avant….

« Nous sommes conscients que tous les appels au commissariat n’ont pas été honorés. Mais nous avons recentré la priorisation donné à ces appels : Atteintes à l’intégrité physique des personnes,  atteintes aux biens, incivilités qui sont de plus petites infractions contraventionnelles (en deça des autres). Et c’est le cas pour les rues de la République et de Châtillon, avec des regroupements de jeunes. Nos équipes sont déjà engagés par ailleurs, et ne peuvent intervenir sans cesse, mais nous devrions de nouveau réagir, comme nous l’avons déjà fait après plusieurs appels provenant de riverains de la place et de la rue de la République   qui se plaignaient qu’une quinzaine de jeunes jouent au football sur la place gênant les passants. En fait, ils étaient une quarantaine. Deux d’entre eux ont été interpellés » a-t-il expliqué en reconnaissant que « les efforts faits ne sont pas suffisants aux yeux des habitants concernés, mais nous faisons le maximum. Ce phénomène perturbateur s’est déplacé vers un  autre secteur de la ville. Mais les agents de police lorsqu’ils patrouillent, contrôlent les identités, vérifient s’ils ne sont pas en possession de stupéfiant » a assuré le commissaire de police. « Globalement, le travail de la police est efficace ! On a un bon niveau de sécurité ! Mais le risque zéro n’existe pas ! » a ajouté Bernard Gauducheau.

Les riverains ont apporté des témoignages édifiants : « Ces jeunes utilisent 4 véhicules garés en position irrégulière pendant des heures ! Est-ce qu’on ne pourrait pas verbaliser pour les dissuader de rester là » demande l’un d’entre eux. « On les verbalise régulièrement » assure le commissaire de police qui souhaite que l’on voit cela avec la police municipale avec laquelle ses agents de police travaillent en bonne coordination. « Le maire ne peut il pas régler le problème d’une manière radicale en fermant le café (Le Maryland ) ? » suggére un autre . « Le maire ne le peut pas, car c’est une activité économique. Mais on observe bien qu’on a des soucis lorsqu’il est ouvert. J’ai pris un arrêté municipal de fermeture anticipée de l’épicerie à côté, qui est génératrice de perturbations. On a pu constater qu’elle faisait l’essentiel de son chiffre d’affaire le soir  (et la nuit). Et je tiendrais ferme sur cette position. Mais  la situation radicale de fermeture ne se fait pas comme cela ! Il faut des faits tangibles de troubles à l’orde public » a expliqué le maire

« On est trois à prendre des risques de se faire casser, 50 à se faire embêter ! Depuis la semaine dernière, c’est moto cross. C’est devenu une zone de non droit  avec cette BMW toujours garé à l’emplacement du dépôt minute. Les agents de police municipaux ne passent que le matin, pas l’après-midi ! » s’est plaint un commerçant.  « Ils n’en ont rien à foutre ! Ils fument des pétards » s’est lamenté un collègue. « C‘est une zone de non droit ! Mes clients font le tour pour éviter de passer par cette rue. On doit faire avec car ils nous connaissent, et on les connaît. Le dépose-minute n’est jamais contrôlé ! J’ai reçu un mortier à l’intérieur du magasin" a témoigné un troisiéme

Un riverain a demandé au commissaire si la police avait identifié les meneurs. Et ce dernier a expliqué que ses agents ont repéré que les jeunes  (12 ans) qui viennent squatter cette rue et  le hall de l'immeuble avec les anciens, sont les plus perturbateurs. Un autre a demandé si la vidéosurveillance était utile et dissuasive en permettant de les repérer lorsqu’ils font des actes malveillants. Apparent pas selon les réponses du commissaire et du maire qui a conclu à ce stade par ces mots : « On ne néglige pas cette question, mais on ne pas tout faire n’importe comment ! »  

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