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sécurité - Page 14

  • VANVES ET L’INSECURITE : 51,6% DES VANVEENS AURAIENT ILS PEUR COMME LES FRANCILIENS ?

    Le sentiment d’insécurité sociale et sécuritaire serait en augmentation en Ile de France de +6,4%. C’est l’un des éléments marquants de la nouvelle enquête de « victimisation et sentiment d’insécurité en Ile de France » (Note Rapide n°588 – Février 2012)  réalisé par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France depuis 2001 tous les deux ans. Ainsi la remontée du sentiment d’insécurité sociale (pauvreté et chômage) inquiète bien plus les Franciliens que la préoccupation « sécuritaire » elle même. « Globalement, sentiments d’insécurité sociale et sécuritaire touchent 57,5% des personnes interrogées, sans toutefois retrouver leur niveau de 2001 (68,2%) » notent les auteurs de cette enquête qui permet de faire le point sur les évolutions de la dernière décennie.

     

    « Dans le détail, la préoccupation « sécuritaire » remonte à 18,0% en 2011, contre 12,6% en 2009 (39,2% en 2001). Concernant la peur personnelle, la tendance est aussi à la hausse entre 2009 et 2011 : 51,6% des Franciliens interrogés disent avoir peur en 2011 contre 48,3% en 2009. Cette hausse se retrouve tant pour la peur ressentie dans leur quartier, le soir, que dans les transports en commun. À une différence tout de même : si la peur dans le quartier, le soir, reste, malgré cette hausse, bien moins répandue qu’en 2001 (23,9% contre 29,1%), il en va différemment pour celle dans les transports en commun. La peur au domicile paraît, quant à elle, rester à un niveau relativement stable : la proportion de Franciliens concernés oscille entre 7,8% (plus bas niveau en 2009) et 9,2% (en 2003). Elle atteint 8,7% en 2011 ».

     

    Cette enquête réalisée en janvier/Février 2011 auprés de 10 500 Franciliens âgés de 15 ans et +,  montre une recrudescence de certaines nuisances. Néanmoins, il ressort que la situation, en une décennie, s’est globalement améliorée dans le quartier des enquêtés, notamment pour ce qui est du problème des bandes de jeunes (24,9% citent ce type de nuisances contre 28,5% en 2001) et des actes de vandalisme (25,5% contre 32,0%). Et si plus d’un Francilien sur deux évoque des nuisances en 2011 (58,4%), la population régionale reste tout de même globalement satisfaite de son quartier : 85,0 % le considère « pas loin de tout», 91,1% « agréable à vivre » et 89,6% « sûr ». Enfin, si les Franciliens interrogés jugent plus souvent insuffisante la présence policière, voire inexistante qu’en 2009 (40,6% contre 37,1%), cela reste toutefois beaucoup mieux qu’en 2001 (47,7%).

     

    Cette enquête confirme la baisse des victimations : « La proportion de Franciliens interrogés déclarant avoir été victimes au moins une fois en 2008, 2009 ou 2010 d’une atteinte les concernant (vol ou agression) ou visant le ménage dans lequel ils vivent (vol, dégradation ou destruction concernant un véhicule ou cambriolage) est descendue à 43%, soit près de dix points de moins qu’en 2001. La baisse des atteintes envers les biens des ménages continue en 2011 : 34,9% des ménages en sont victimes contre 47% dans l’enquête de 2001. Concernant les cambriolages, il ressort que 8,1% des ménages interrogés déclarent en avoir été victimes au moins une fois en 2008, 2009 ou 2010. Ils étaient 9,5% en 2001 ».

     

    Evidemment, beaucoup de vanvéens ne se retrouveront pas dans cette enquête, notamment par rapport aux points de fixations actuels, auquel veille attentivement la commissaire de Vanves avec son équipe comme elle l’a expliqué lors de l’une dernière réunion publique de quartier de l’automne 2011 : le regroupement de jeunes dans le haut de la rue de châtillon, et depuis quelques mois, la cité Jean Baptiste Potin avec ses trafics qui s’étendent jusqu’à la place Kennedy, et ses vols ou tentatives de vils (de deux roues) , à cause de quelques individus qui vont pourrir la tranquillité de ce quartier, avant de dégrader son ambiance,  si rien n’est fait. En tous les cas, certains de ses habitants commencent à avoir peur !

  • UNE REUNION PUBLIQUE DE PROJETS POUR LES HAUTS DE VANVES ET SURTOUT LE CLOS MONTHOLON QUI EST LOIN D’ETRE DELAISSE

    La dernière des trois réunions de quartier s’est déroulée le 1er Décembre dernier salle des Cinéastes à la piscine. Elle a été consacrée à la présence de nombeux projets sur lesquels le blog de Vanves Au Quotidien reviendra  qui concernent les habitants des rues Gresset-Mansard-du Docteur Arnaud :  L’enfouissement du réseau électrique, la rénovation de l’éclairage public, le remplacement des arbres  de la rue du Docteur Arnaud, le réaménagement du carrefour du Clos Montholon….Mais voilà pratiquement aucun des riverains de ses rues n’étaient présents. Ce que n’a pas manqué de constater Bernard Gauducheau. D’autant plus que beaucoup d’habitants de ce quartier du Clos Montholon se plaignent d’être délaissé et abandonné. Ce qui n’est pas tellement le cas, avec ses projets, d’autant plus qu’il aurait pu ajouter le projet de gare du futur Grand Paris Express dont il a été beaucoup question cette semaine (Voir l’article du 2 Décembre 2011 sur ce blog), et cette résidence qui sera construit à l’angle des rues Hoche et Docteur Arnaud, son propriétaire (qui n’habite pas Vanves)  ayant enfin décidé de bouger alors qu’à une certaine époque, bien avant l’implantation de Lidl, les habitants du Clos Montholon avaient interpellé la mairie pour créer là une supérette qui manquait au quartier.  Commençons par la sécurité puisque la commissaire de police, Camille Chaize, participait à cette réunion publique

     

     

    SECURITE : LA POLICE PRIVILEGIE LE FLAGRANT DELIT

     

    A l’entendre, le niveau de la délinquance à Vanves est le plus bas du département des Hauts de Seine : 900 à 1000 plaintes de l’escroquerie à Internet à du vandalisme ou des vols, soit 2 à 3 faits par jour en moyenne.  Et les Hauts de vanves apparaissent comme étant l’un des quartiers de notre commune où le taux de délinquance est le plus bas. Ce qui n’empêche pas  l’existence de points noirs : Les rues de Châtilon et de l’Avenir avec du tapage, des regroupements, du trafic (de drogue)…Tout en faisant remarquer que « des riverains sont les causeurs de ses troubles, ce qui est un problème ! », surtout lorsqu’ils ont les moyens de rentrer dans les sous sols et les caves des immeubles. Il faut ajouter la piscine, le jeudi soir, surtout l’été, où les jeunes mettent quelquefois le « bazar » car c’est le jour de la semaine où elle ferme tard » ; Et le garage Renault qui créé des nuisances : « Nous menons des campagnes de pédagogies vis-à-vis des garagistes de la ville, mais aussi de répresssions » a précisé la commissaire.

     

    Elle a parlé du commissariat de Vanves-Malakoff qui est un « petit commissariat » avec 90 à 100 fonctionnaires, 2 ou 3 véhicules. « 60 sont sur la voie publique, 30 sont sédentaires pour les plaintes, l’instruction des affaires, le travail administratif ». Et de ses objectifs : « le fondement de notre travail est la recherche du flagrant délit. C’est plus rentable et plus efficient » a-t-elle expliqué en invitant les vanvéens à appeler dés qu’ils voient ou assistent à des faits délictueux, car « l’objectif est de prendre les délinquants sur le fait ». Pas facile ! 

     

    Le maire est d’ailleurs revenu  sur un vol récent qui a amené la ville à prévoir l’installation d’une caméra de vidéosurveillance dans le PMS (Parc Municipal des Sports) André Roche, après le témoignage d’un riverain qui indiquait voir souvent des individus pénétrer dans cette enceinte sportive lorsqu’elle est fermé. « Il y a eu eu récement (à la Rentrée) un vol de ccuivre sur du matériel électrique pour 17 à 20 000 €. Une opération command de gens qui connaissaient bien le site et la valeur du cuivre volé. Ils ont dû repérer les lieux ! » a-t-il indiqué en ajoutant que « des individus pénétrent souvent dans le stade la nuit pour se rassembler,jouer aux cartes, boire et faire la fête etc… ». Des rideaux en fer ont dû être installés aux accés des locaux de certaines sections du stade de Vanves pour mettre fin à ces intrusions, ce qui a généré là aussi des dépenses pour la ville. Mais curieusement, le maire n’en a pas fait état dans son exposé comme c’est maintenant devenu l’habitude

     

    La discussion a dévié sur la circulation lorsqu’une riveraine de la rue du Clos Monthlon a demandé une meilleure sécurisation de cette voie, difficile à traverser surtout au niveau du tunnel de la gare de Clamart – « On attend la fin du chantier du Fort (D’Issy) pour s’en occuper et peut être la mùettre en sens unique » lui a-t-il répondu -   et surtout le stationnement, un habitant se plaignant des difficultés de se garer. Le maire a indiqué que le stationnement réglementé sur la ville devrait être étendu, qu’il a fait des démarches auprès du Conseil Général pour savoir s’ils n’y auraient pas de places disponibles dans le parking de l’immeuble où sont logés du personnel départemental à l’angle de la rue du Docteur Arnaud/av de la Paix.

     

    Ainsi que sur les dépôts sauvages de déchets sur la voier publique : Bernard Gaducheau a indiqué avoir signé ces jours-ci un arrêté transférant les pouvoirs de police des déchets à GPSO qui aura compétence avec ses agents de voirie pour mettre des contraventions. « Et cela fera mal s’ils sont pris en flagrant délit ». Et de rappeler les actions menées par la Communaité d’agglomération en matière de déchetterie  

     

    A SUIVRE : LE PROJET DE REAMENAGEMENT DU CARRFOUR DU CLOS MONTHOLON

  • LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES PASSE AU CRIBLE LA GESTION FINANCIERE ET LA SECURITE DE VANVES

    Le Conseil Municipal a débattu Mercredi dernier du rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion commune depuis 2003 – C’est le 2éme rapport qu’il est maire de Vanves a indiqué Bernard Gauducheau. Cet examen de la gestion de la ville a porté notamment sur la fiabilité des comptes, la situation financière et la sécurité publique qui reléve d’un théme commun aux juridictions financières. Occasion pour cette CRC de constater trois choses que l’on sait mais qu’il faut rappeler : Vanves est la commune la moins étendue des Hauts-de-Seine (156 ha), mais elle présente un des territoires les plus densément peuplés du département (17 307 habitants/km²)…. Et de France selon son Maire.  Enfin, « la commune exerce d’abord une fonction résidentielle, comme l’illustrent son taux d’emploi des actifs occupés (de 0,56) et sa faible base de taxe professionnelle par habitant ».

     

    « A partir de 2003, la création de la communauté d’agglomération (CA) « Arc de Seine » a permis à Vanves de s’appuyer sur le tissu économique de sa voisine, Issy-les-Moulineaux, pour stabiliser l’ensemble de ses ressources fiscales, fragilisées par le départ de la société SFR. La commune a alors engagé un important programme d’investissement. Entre 2003 et 2008, les dépenses annuelles moyennes d’équipement, de 6 M€ M€, ont plus que doublé par rapport aux six années antérieures, tout en demeurant, avec 240 € par habitant, inférieures à la moyenne nationale  (284 €) des communes de la même strate démographique (de 20 000 à 50 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé) » indique la CRC.

     

    UNE SITUATION FINANCIERE FRAGILE

     

    Selon la CRC, « la situation financière de Vanves apparaît aujourd’hui fragilisée et appelle les observations suivantes :

    - Si la dette de 913 € par habitant demeure inférieure à la moyenne de la strate (1 072 €), elle a augmenté de près de 25 % depuis 2002. Surtout, la capacité d’autofinancement (CAF) brute a diminué de 60 % sur la même période, passant de 3,7 M€ à 1,5 M€. Fin 2008, l’encours de la dette représente 15 années de CAF brute, ce qui est un niveau élevé.

    - La diminution du résultat de fonctionnement de 75  % depuis 2002, hors éléments exceptionnels, constitue la principale raison de la dégradation de la CAF. Le transfert de compétences à la communauté d’agglomération ne s’est pas accompagné d’une diminution des charges de fonctionnement. Au contraire, celles-ci ont augmenté de 14 % depuis 2003. En effet, si les dépenses de voirie et de propreté, transférées pour l’essentiel, ont diminué de 87 % (- 2 M€), les charges liées aux autres compétences ont souvent  augmenté de façon très significative. 

    - Les produits de fonctionnement par habitant demeurent quant à eux inférieurs de 30 % à la moyenne départementale de la strate, et proches de la moyenne nationale.

    - Le plan pluriannuel d’investissement de la commune, volontariste, prévoit 29,5 M€ de dépenses d’équipement entre 2009 et 2014, principalement liées à la réalisation de l’espace Cabourg. Son financement, qui repose sur une capacité d’autofinancement brute annuelle de 2,5 M€, supérieure de 66 % à la CAF 2008, pourrait imposer une gestion rigoureuse.

    Sans remettre en cause les modalités juridiques des opérations de l’îlot du métro et de l’îlot de la poste, la chambre observe que les évolutions de la jurisprudence communautaire rendraient aujourd’hui fragile le recours à des dispositifs similaires, faute de procédures de publicité et de mise en concurrence adaptées ».

     

    SECURITE : MANQUE DE CONCERTATION

     

    S’agissant de la sécurité publique, la CRC reléve « qu’entre 2003 et 2008, le nombre d’infractions recensées sur le territoire communal a diminué de 25 %. Cette évolution favorable s’est néanmoins inversée au cours du premier semestre 2009, avec une augmentation de 34 % par rapport au premier semestre 2008, et de 83 % pour les seules infractions de voie publique (multiplication par six des vols avec effraction notamment). Une actualisation du contrat local de sécurité et du diagnostic  qui le sous tend apparaît souhaitable, car ils ont été établis en 1989 ». Elle indique que « la collaboration de la commune avec les autres parties prenantes à la politique de sécurité est satisfaisante mais demeure perfectible. Sans ignorer leur souci d’éviter toute stigmatisation individuelle qui pourrait s’avérer ultérieurement préjudiciable », elle observe cependant que « le maire ne reçoit aucune information des établissements s’enseignement, ni des services sociaux, au titre des dispositions législatives concernant l’absentéisme scolaire et l’aggravation des difficultés familiales ou personnelles ». La CRC souligne « le caractére insatisfaisant de cette situation ».

     

    Elle s’est enfin intéressée à la police municipale en notant « qu’entre 2003 et 2008, les charges de fonctionnement du service de police municipale ont diminué de 31% passant de 534 000 € à 371 000 €. Cette diminution s’est accompagnée de la diminution de l’effectif de service de 10 à 6 agents, dont l’impact financier a été partiellement compensé par la croisance significative des indemnités horaires pour travaux supplémentaires. Ensuite d’une augmentation importante des charges d’investissements. Depuis 2005, la commune a mis en place un systéme de vidéosurveillance,  « léger et à vocation esentiellement dissuasive » pour un coût de 200 000 €. Elle a également versée une participation financière de 625 000 € pour la réalisation, du nouveau commisariat sous maîtrise d’ouvrage délégué du département »

     

    QUELQUES CHIFFRES SIGNIFICATIFS

     

    PROCES VERBAUX : Un suivi des PV en 2008 montre que l’essentiel concernait le stationnement automobile (16 797), le non respect des arrêtés de police du Maire et du Préfet (1 413) et du code de la route (57) avec divagations d’animaux dangereux (12), et destructions-dégradations-détériorations de biens communaux (4). Par ailleurs 30 interventions ponctuelles faisant suite à des courriers et 179 mises en fourrières ont été réalisé, 5 rapports ont été transmis à un officier de police judiciaire, 4 flagrants délis ont été constatés par les policiers municipaux et 4 interpellations ont été effectuées.

     

    RAPPEL A L’ORDRE : Ce rapport indique qu’entre 2003 et 2008,  le Maire a procédé à 4 rappels à l’ordre à l’encontre de personnes auteurs de faits susceptibles de porter atteinte au bonn ordre. « Ces rappels ont été faits dans le cadre de la cellule de veille préventive et éducative »

     

    CONTRAVENTIONS : 2006 a été une année record pour le nombre d’amendes mis par la police municipale : 22 845. Elle en avait mis 11 683 en 2006 et seulement  9 204 e’n 2004. Par contre leur nombre s’ststabilisé à 15 721 en 2007 et 16 862 en 2008.

     

    A SUIVRE…avec la réaction des élus vanvéens