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sécurité - Page 18

  • LA POLICE MUNICIPALE DE VANVES AU COEUR DU DEBAT SUR LA SECURITE

    Vanves comme ses 36 000 consoeurs est au cœur du débat sur la sécurité qui s’est développé cet été, depuis les émeutes dans la banlieue de Grenoble et à Saint Aignan (Loir et Cher). Surtout après la proposition des pittbulls sarkozyste, Estrosi/Ciotti  qui ont stigmatisé certains élus en invitant à les sanctionner pour ne pas faire leur travail en  matière de sécurité. « Sait il que la capacité à agir dans un domaine aussi sensible est fonction du profil de chacun mais aussi des spécificités de nos villes et des moyens dont elles disposent » leur a répondu l’un de ces collégues UMP francilien. Ces élus sarkozystes oublient une seule chose que commencent à leur rappeler les syndicats de police : « En liquidant les R.G., en tordant le cou à la police de proximité, Nicolas Sarkozy a asséché les sources d’informations dans les quartiers. Et en sortant de sa manche les Unités Territoriales de Quartier – UTEQ -  le ministe de l’intérieur essaie de ressusciter sans le dire la police de proximité » lancée par Jospin. Aujourd’hui beaucoup de maire, comme Jean François Copé (UMP) estime que c’est la police municipale qui remplit maintenant son rôle. A condition de lui donner les moyens de le faire. Et c’est tout le débat à Vanves qui avait été posé lors de la dernière campagne municipale : « Faut il une police municipale à la « Morin » ou  à la « Gauducheau ». Retour sur le passé

     

    1984 – 1995 : UNE MONTEE EN PUISSANCE

     

    La police municipale de Vanves a été créée en Novembre 1984 par Gérard Orillard alors maire. Elle était alors composée de 5 agents dont deux femmes, sous la direction de M.Gaumard, délégué à l’environnement et à la sécurité du Maire, ex-commandant du corps urbain du commissariat de Vanves. L’objectif était de dissuader, en effectuant des rondes en fin d’après midi et  en soirées, accompagner les personnes âgées à la poste ou à la banque. Le bilan de la première année de fonctionement (1985) montrait qu’ils avaient dressé une seule contravention – il n’y avait pas encore de stationnement payant – demandé 56 enlévements de véhickes, retrouvé 3 véhicules volés, réalisées 24 interpellations pour infractions diverses (chiens, mobylettes, poubelles), 67 signalements aux services techniques,  49 enquêtes …. Ils ont disposés d’un local en 1988, dans l’espace Sébastien Giner, où ils disposaient même d’une de cellule  dans la salle  de musculation.

    Quelques années plus tard, en 1992,  Didier Morin a augmenté ses effectifs à 11/12 agents, en les plaçant directement sous son autorité et et du maire adjoint chargé de la sécurité et de la circulation (René Selva) avec pour chef, Antoine Goetzmann, un ancien de la gendarmerie. Ce dernier insistait beaucoup sur la formation, la qualité humaine, morale et psychologique de ses agents « ce qui leur permet d’être efficace, reconnu, considéré. La Mission d’une piolice municipale n’est pas d’ête répressive, mais d’éduquer, d’assister, et de prévenir avant de sanctionner et réprimer » expliquait il. Elle avait édité un petit guide répertoriant les consignes de sécurité simples à appliquer distribués au retraités et organisé des réunions d’informations  à leurs intentions. « Son objectif sera d’être au service des vanvéens pour renforcer la sécurité et la prévention, en ne cherchant aucunement à se subsituer à la police nationale mais au contraire en travaillant en symbiose avec elle » ajoutait Didier Morin dans un éditorial de VI de Juillet/Août 91. Ils patrouillaient alors toute la journée et toute la nuit, disposant de 4 cyclomoteurs et d’une voiture.  Ce qui avait donné des résultats, évitant les phénménes de bandes et de jeunes stationnant sur les places et dans les halls d’immeubles, ainsi que les trafics en tout genre qui se sont développés après Juin 1995 et continuent encore aujourd’hui, malgré quelques périodes d’accalmie. Selon Didier Morin, elle aurait permis de faire baisser de 30% la délinquance à Vanves entre 1991 et 1995.  

     

    A SUIVRE

  • VANVES FACE AU VANDALISME DANS LES RUES, ET AUX TENSIONS DURANT LES MATCHS DE FOOT

    Y aurait il recrudescence de la violence et du vandalisme à Vanves. Deux séries de faits reviennent à l’esprit ses derniers jours. Tout d’abord cette pétition des habitants du quartier hauts de Vanves, riverains des rues Gresset, Mansard, Hoche, J-B Potin, La paix, Larmeroux, Victor Hugo... qui se plaignent d’actes de vandalismes perpétués sur leurs véhicules. Dimanche dernier, au matin, c’était une riveraine de la rue de Châtillon qui découvrait sa voiture tagée… alors que la majorité des cas rapportés parlent de voiture rayée, pneus crevés, serrure forcée, rétro brisé, chocs divers….Ensuite ces violences faites aux personnes selon le jargon des policiers, c'est-à-dire des violences physiques non crapuleuses, n’ont augmentée que de  +0,7% dans les Hauts de Seine selon le préfet Patrick Strzoda qui considéraient qu’elles étaient contenues dans une conférence de presse cette semaine. Mais il reconnaissait qu’il avait constaté une recrudescence de ses fait notamment dans les établissements scolaires, mais aussi dans le milieu sportif, et toujours lors des matchs de football. 

     

    Vanves au Quotidien avait rapporté que le  match de foot le 14 Février dernier entre les équipes de jeunes  (-18 ans) de Vanves et de Ville d’Avray s’était terminé par une bagarre générale qui avait fait au moins 3 blessés transportés à l’hôpital. Cette affaire était remontée jusqu’à la ligue, les maires s’en étaient saisis  ainsi que le préfet des Hauts de Seine qui est très sensibilisé à la violence dans les stades, avec des sanctions sportives en attendant les sanctions judiciaires. Vanves 92170 faisait état le 11 Avril « d’un mauvais geste de l'un de nos joueurs qui a bousculé l'arbitre. Carton rouge et arrêt du match à 20 minutes de la fin. Discussions, palabres et arrivée de la police...au bout de 20 minutes d'arrêt le match reprend. Que d'événements pour un match qui s'était déroulé sans heurts et qui avait permis à notre gardien de se mettre en valeur avec 3 arrêts décisifs ».

     

    Le Préfet des Hauts de Seine a indiqué que ces faits relevaient d’incidents et relativisait les choses par rapport aux 512 à 520 matchs de football qui se déroulent chaque week-end tout en reconnaissant une augmentation des tensions pendant les rencontres. Par contre, il veillera de près aux actions menées par le SRPJ  qui assure un suivi efficace des interdits de stade – qui donne des résultats - et la DDJS qui devrait lancer une action spécifique dans ce domaine de la prévention. Elle  s’ajoutera aux médiateurs du sport dont le rôle est de diminuer la tension sur le terrain. Ce qui manque à Vanves car la section football n’a pax de médiateur du sport.

  • VANVES EN CAMPAGNE : DANS LES PROGRAMMES DES TETES DE LISTE

    Vanves Au Quotidien a regardé dans les programmes distribués ces jours-ci par les listes, sur certains thémes d’actualités débattus ses derniers jours de campagne, ce qui les rapprochent ou les différencient

     

     

    Dans les programmes :

    points d’accords et de désaccords

     

    Transports :

    Valérie Pécresse (UMP) est décidée à remettre à plat l’ensemble des tarifs grâce à une commission qui définira 2 zones, l’une centrale (Zone 1 et 2 +3 ) et l’autre en grande couronne où la tarification actuelle sera remis en plat. Et de créer un Pass navigo intelligent.  JP Huchon s’en tient à la libre utilisation du pass Navigo les week-ends et jours fériés sur toute l’Ile de France et élargissement du ticket T+ (qui permet de prendre plusieurs modes de transports pendant 1H30) au métro. Les Verts proposent de mettre en place la nouvelle tarification des transports collectif avec le Pass Vert à 65 € unique pour toute l’Ile de France, le ticket à 1 € le week-end. Parmi les 10 priorités du Front de Gauche figurent les transports, avec un « Pass UniGo » à tarif unique, (56 €).  Dupont Aignan (Debout la République) propose un pass navigo à 50 €

     

    Péage urbain :

    Chantal Jouanno, tête de liste UMP à Paris a évoqué l’ouverture d’un « débat » sur la création d’un « péage intra-muros ». « Il changerait profondément le mode de vie des Parisiens, et les mieux placés pour en débattre et en décider sont les Parisiens. Je suis pour l’organisation d’un Grenelle de Paris sur ce sujet ».  Cécile Duflot  (Europe Ecologie) estime que la priorité doit aller au développement des transports en commun franciliens et non à la création d'un péage urbain à Paris. «  Le péage urbain à l'entrée de Paris n’est pas possible aujourd'hui. Il est discriminant par rapport à ceux qui, aujourd'hui, n'ont pas les moyens d'utiliser les transports en commun parce qu'ils ne sont pas adaptés à leur situation. Le péage urbain aujourd'hui, c'est une mauvaise question et une mauvaise réponse ». Pierre Laurent, tête de liste Front de gauche, n’a pas hésité pas à qualifier « d’apartheid urbain » la mise en place d’un péage urbain : « Une telle mesure constituerait une discrimination manifeste vis-à-vis des habitants de banlieue, qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur voiture pour se rendre au travail faute de transports collectifs adaptés ».  Alain Dolium, tête de liste MoDem, renvoie la droite et les écologistes dos à dos : « D’un côté, l’UMP veut réserver les routes aux plus riches ; de l’autre, les Verts veulent punir les automobilistes d’exister ».

     

    SLIF :  

    Pratiquement, tous ont repris cette proposition lancée par le CESR (Conseil Economique et Social) de la Région. JP Huchon  propose la création d'un grand établissement public du logement, qui serait un peu comme le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) dans le domaine des transports.  Les Verts parlent de la création d’une autorité organisatrice du logement sur le modèle du STIF. Valérie Pécresse propose de transformer l’EPFR  (Etablissement Public Foncier Régional) existant en agence régional pour le logement qui permettrait le lancement de la construction de 10 000 logements intermédiaires pour les classes moyennes. Le MoDem propose pour cela « la création d'une Agence régionale de l'habitat » qui serait « un véritable gendarme du logement » et aurait notamment pour mission d'arbitrer entre l'Etat et les municipalités pour faire respecter les obligations légales en matière de logement sociaux (loi SRU: 20% par commune).

     

    Créches :

    L’objectif de Valérie Pécresse (UMP) est de réequilibrer l’offre dans chaque département en créant des créches « zéro trajet » à proximité des gares rénovées multiservices et en soutenant la création de créches d’entreprises. JP Huchon (PS) propose la création de 7000 nouvelles places de créches. Alain Dolium (Modem) propose de co-financer à 75% en partenariat avec les collectivités locales, l’ouverture de 15 000 places en créches. Le Front de Gauche compte mettre en place un plan de renforcement de l'accueil de la petite enfance qui pourrait créer, « à terme, 15.000 emplois ».

     

    Sécurité :

    L’UMP propose de lancer un plan de vidéo-protection dans les transports et aux abords des lycées ; Les Verts, de recruter des médiateurs régionaux (3000) de la tranquillité publique dans les transports en commun et les lycées afin  de « remettre de l’humain au cœur de la société » et non « des caméras de vidéosurveillance  dans nos villes et quartiers ». Le FN suggére la création d’une police de protection  des lycées qui serait constituée de fonctionnaire de police spécialisés.

     

     

    Emploi :

    Les Verts organiseront dés le printemps 2010 les conférences de l’emploi par filières « afin de protéger les salariés, créer des emplois, écologiser les activités ». Le PS souhaite doubler le nombre de places offertes dans les écoles de la 2éme chance,  de mettre en place dans chaque département un  bureau unique d’orientation professionnelle et de formation tout au long de la vie. L’UMP/NC propose de sortir de la crise avec un plan de relance régional concentré sur les investissements d’avenir et de créer un fonds stratégique d’investissement régionak qui soutiendra face à la crise les entreprises stratégiques régionales.  Le Modem propose de doubler le budget consacré au développement économique pour créer 160.000 emplois nouveaux en six ans dont 25.000 emplois-projets destinés à des chômeurs de longue durée, durant la mandature, de soutenir les petites entreprises via notamment un « guichet unique » pour percevoir des aides et une « assurance-recrutement » garantissant le versement des charges sociales pendant deux ans.

     

    Développement Durable :

    Les Verts veulent créer IDF Nouvelles, le service public des énergies renouvelables qui prendra en charge les travaux de rénovation  et soutiendra les initiatives collectives citoyennes et des collectivités locales. Les socialistes souhaitent constituer une équipe régionale d’éco-compagnon (500 professionnels) qui iront à la rencontre des franciliens et des entreprises pour établir à leur demande et avec eux, un diagnostic de leurs gestes quotidiens et de leur apprendre à mieux se chauffer, moins polluer, vivre plus sainement et faire des économies d’énergies. L’UMP/NC propose de lutter contre la pollution en investissant dans les énergies propres (panneaux solaires sur les bâtiments publics, véhicules propres avec un plan de soutien aux voitures électriques). Le Modem propose d’installer des panneaux scolaires dans les 470 Lycées  franciliens et de créer une prime à la casse pour le remplacement des vieilles chaudières polluantes.