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stif - Page 8

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEBAT PUBLIC SUR ARC EXPRESS ET LE GRAND HUIT

    De nombreux événements ont marqué la journée d’hier au niveau régional et parlementaire, sur lesquels nous reviendrons bien sûr, où étaient acteurs nos principaux élus vanvéens. Bernard Gauducheau (NC) s’est très impliqué dans le débat sur le lancement des Etats Généraux de la Convention Ecologique et Sociale et sur le plan régional Energie-climat où il a été le porte parole du groupe NC en présentant les positions de son groupe et en defendant des amendements. Isabelle Debré posait une question hier après midi au Sénat lors de la séance des questions d’actualité au gouvernemen. Elle a interrogée le ministre des affaires sociales Woerth sur la retraite des femmes. Enfin, hier soir au Palais des Congrés de la Porte Maillot, était lancé officiellement le grand débat public sur les projets de transports publics « Réseau de transport public du Grand Paris » dit la Grande Boucle ou le « grand Huit » et Arc Express, auquel devraient participer les vanvéens

     

    Un débat public sans nul autre pareil

    Philippe Deslandes, président de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public)  a rappelé quelques évidences et principes qui régiront ces débats qui vont durer 4 mois jusqu’au 30 Janvier 2011. Lorsque la CNDP décide d’un débat,   une Commission Particuliére du Débat Public (CPDP) est créee  : Elle a été confiée à Jean Luc Matthieu pour Arc Express avec 7 membres. Pour la Grande Boucle du Grand Paris, la loi a prévu un régime spécial : elle est présidée par François Leblond, ex-président du C2D (conseil du développement durable) du Conseil Général des Hauts de Seine avec 12 membres mixtes à part égale. A la fin du débat un compte rendu et un bilan sont établis dans un délai de 4 mois. Et le maître d’ouvrage doit dire comment il poursuit ou non ce projet.

     

    Evidement la question a été posée de savoir si au bout du compte, il y aura un seul tracé  « Je ne peux vous le dire, car il y aura deux débats, 2 bilans, 2 comptes rendus. Notre rôle est de faire parler et participer le public. Et c’est pour cela qu’on organise un débat public » a répondu Philippe Deslandes tout en laissant supposer que le public en s’exprimant pourra inciter élus et pouvoirs publics joindre les deux projets et à dessiner un seul tracé.  Jean Luc Matthieu qui a bien précisé les choses : « Nous ferons ce qu’il faut pour les élus ne prennent pas trop de place dans ces réunions où le public aura la parole ». D’ailleurs l’ordre du jour de ces réunions est très simple : 3 minutes d’intervention pour le représentant de la Région et du STIF qui défend Arc Express, 3 autres minutes pour le représentant de la SGP (Société du Grand Paris) qui défend le Grand Huit, 20 mn de présentation pour Arc Express puis 20 mn pour le Grand Huit, et parole au public. 

     

    Comme l’ont bien exprimé les deux présidents de CPDP, cet exercice de démocratie participative a failli ne pas se faire. Tout d’abord parce qu’une majorité de sénateurs étaient décidé à lui tordre le coup avec un amendement qui prévoyait que le projet Arc Express serait abandonné dés lors que la loi sur le Grand Paris était voté. Ensuite, le gouvernement voulait confier ce débat public au Préfet de Région. Mais là, la CNDP a protesté  et a obtenu que lui soit confié son organisation. Jamais une consultation publique n’a atteint cette ampleur, en s’adressant aux 11 millions de franciliens,  aux 1500 collectivités locales, 3600 acteurs économiques qui sont invités à donner un avis sans compter les associations et autres organisations qui pourront déposer ce que l’on appelle des « cahiers d’acteurs ». Les organisateurs s’attendent à plus de 10 000 contributions et avis que les maîtres d’ouvrages, STIF et SGP,  devront instruire, avec les CPDP et le Préfet de Région.

     

    51 réunions sont prévues pour le projet de la SGP dont 6 thématiques (Urbanisme et quartiers, intermodalités et réseaux de transports, « clusters » et potentialités de développement, coût et financement, environnement et qualité de vie, compétitivité et rayonnement européens), 7 générales et 36 de proximité. D’ailleurs les membres de la CPDP de la Grande Boucle se sont répartis l’IDF en 4 secteurs correspondants aux quatre points cardinaux pour que des réunions puissent avoir lieu en même à deux endroits opposés de la Région.  21 réunions seront organisées  pour le projet Arc Express. La CNDP organisera des réunions communes aux deux projets, dont le nombre a fait l'objet d'ardentes discussions avec le STIF,  porteur du projet Arc Express, qui ne souhaitait pas un trop grand nombre de réunions communes, pour éviter les « confusions ». Quatre sont prévues à Champigny, à Créteil, à Pleyel et à la Défense, la commission se réservant la possibilité d’organiser « si nécessaire » d’autres réunions.

     

    4,2 millions de foyers franciliens ont reçu un premier document d’information sur la Grande Boucle dont 2/3 des envois ont été fait en commun avec Arc Express. Pour donner une idée de la préparation que ce débat a nécessité, pour la Grande Boucle, 20 000 dossiers du M.O. (Maitre d’ouvrage), 2,7 millions de Synthèse, 4,1 millions de dépliants mode d’emplois et 5000 affiches génériques ont été imprimés. Son site Internet a déjà reçu la visite de 12 771 franciliens qui ont lus 98 147 pages. Philippe Deslandes a bien insité sur les 3 grands principes qui doivent régir cette consultation sans nul autre pareil : « Transparence, équivalence car chacun a le droit à la parole, et argumentation car un tel débat n’est qu’un échange d’arguments »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS SAUVE DES EAUX ?

    Nos députés et sénateurs ont choisi la voie de la sagesse  hier en répondant finalement au souhait de l’Elysée de voir se développer des efforts de compréhension mutuels pour éviter un nouveau conflit entre l'Etat et la Région Ile de France. Cela a été le cas pour les 7 sénateurs et les 7 députés qui ont siégé en Commission Mixte Paritaire jeudi matin. Seront-ils suivis par d’autres, notamment certains maires de droite qui refusent encore aujourd’hui de rejoindre Paris Métropole, futur Agora du Grand Paris souhaité par le Président de la République

     

    Le terrain avait été préparé depuis la fin des débats au Sénat, mais surtout deux  jours avant la réunion de la CMP, puisque les députés UMP franciliens décidaient mardi dernier de sauver le projet de rocade de 60 km autour de Paris dénommé Arc Express proposé par la Région et le Stif.  Ils se sont tous mis d'accord pour supprimer l'amendement du sénateur Yves Pozzo di Borgo (NC)  qui mettait fin au débat public sur Arc Express, au lendemain de la promulgation de la loi, ce qui revenait à enterrer le projet. « On est tous d'accord pour faire disparaître cet amendement » expliquait un participant à la réunion. Ainsi le débat public sur Arc Express validé par la Commission nationale du débat public (CNDP) le 7 avril « avancerait en même temps » que le débat public qui sera lancé pour le projet du gouvernement de double boucle de métro automatique autour de Paris. Les députés UMP soulignaient la « bonne volonté » de leur groupe et comptaient sur un geste en retour de Jean Paul Huchon. Ils espéraient ainsi que le débat public sur Arc Express ne commencerait pas avant le débat sur la double boucle de métro.

    De leur côté, les parlementaires PS voulaient tenter jeudi « d'atténuer les dispositions les plus dangereuses » du projet de loi dont ils contestent le financement, la gouvernance et la pertinence, sans exclure un recours au Conseil constitutionnel après le vote, car il y aurait « quelques petits motifs d’inconstitutionnalité ».  Les élus PS franciliens contestaient la « pertinence » du Grand Paris (130 kilomètres de métro automatique circulant 24h sur 24h pour desservir des « clusters » - pôle de compétitivité - censé favoriser la création d'un million d'emplois d'ici 2025 selon Christian Blanc Secrétaire d’Etat à la Région Capitale. Comme par hasard, un grand quotidien du soir, révélait à la veille de la réunion de la CMP que deux études en provenance de la DREIF (direction régional de l’Equipement) et l’IAU IDF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) contestaient les chiffres de M.Blanc, « trop élevés pour être crédibles » qui « nécessiteraient une rupture avec les tendances démographiques actuelles, des changements comportementaux et institutionnels très importants ». 

     

    Comme prévu, députés et sénateurs, ont donc convenus lors de la CMP d’hier, du lancement de deux débats publics sur les projets de métro automatique autour de Paris, la double boucle de Christian Blanc, et le projet Arc Express de la région IDF présidée par Jean-Paul Huchon (PS) qui doivent de toute façon passer par Vanves (ou à proximité). Ainsi, la commission nationale du débat public (CNDP) lancera « conjointement » la procédure de débat public sur ces deux projets et de façon « coordonnée ». Les élus PS se sont abstenus, faisant valoir que le dossier Arc Express, soutenu par tous les élus du Val-de-Marne, était prêt et aurait pu être lancé dès juin, à la différence du projet du gouvernement. « J'ai sauvé le soldat Huchon » a déclaré à  Yves Albarello. Un autre amendement prévoit un délai maximum de quatre mois à compter de la promulgation de la loi pour que le débat public sur le projet du gouvernement soit lancé, afin de  garantir qu'il n'y ait pas (trop) de retard sur le lancement du débat public sur Arc Express. Enfin, Le périmètre d'intervention de la future société chargée d'aménager les quartiers autour des « nouvelles gares »  a été porté jeudi de 250 m à 400 m. Ainsi l'augmentation du périmètre d'intervention de la Société du Grand Paris (SGP) sans qu'il soit nécessaire de signer un contrat de développement territorial avec les communes concernées « permettra le développement d'une véritable opération d'aménagement. En portant le périmètre de 20 à 50 hectares, il est possible de rendre possible un aménagement cohérent » ont expliqué Yves Albarello et Jean Pierre Fourcade dans leur amendement, que les parlementaires de gauche ont désapprouvé. Ainsi, sur la base d'une quarantaine de gares nouvelles, le rayon d'action de la SGP atteindrait 2.000 hectares, soit 20 km2 ou un cinquième de la surface de Paris (105 km2 environ).

     

    JP Huchon, président de la Région IDF a salué « le travail des parlementaires de gauche qui se sont battus pour la mise en place rapide du débat public sur Arc Express. Malgré cette avancée, la CMP a maintenu voire aggravé l’autoritarisme et le déni démocratique qui fondent le projet de loi Grand Paris : absence d’avis conforme du STIF sur la double boucle et risque de transfert de charges sur les collectivités ; aggravation des pouvoirs de préemption et d’expropriation de la Société du Grand Paris contre l’avis des communes ; gouvernance autoritaire imposée au plateau de Saclay.  A l’instar d’une majorité de collectivités locales, des architectes, des professionnels de l’aménagement, et des milieux économiques,  le projet de Christian Blanc n’a toujours pas fait la preuve de sa pertinence économique, sociale et écologique. C’est ce que disent les services de l’Etat eux-mêmes. Sans compter que le gouvernement est dans une impasse financière totale sur le projet » a réagit JP Huchon en demandant au gouvernement de lancer dans les quatre mois le débat public sur Arc Express, que l’Etat s’engage à abonder le Plan de mobilisation pour les transports de la Région et à transmettre le SDRIF au Conseil d’Etat.

     

    De son, côté, le nouveau Centre par la voix de Laurent Lafon, président du groupe NC au Conseil Régional demandait à l'Etat et à la Région d'établir publiquement un « vrai partenariat de travail et d'action pour le Grand Paris », «  des signes concrets de bonne volonté et plus seulement de grandes déclarations d'intention ». Le NC appellait l'Etat à « lever le tabou du SDRIF » en l'approuvant, afin que ce texte voté démocratiquement soit applicable. Dans le même mouvement, Laurent Lafon  demandait que Jean-Paul Huchon cesse « d'opposer son plan pour les transports, au Grand Huit imaginé par Christian Blanc.Sortons de l'hypocrisie : la vérité c'est que les deux schémas sont complémentaires » et qu’il mette « immédiatement » le plan de modernisation des transports : « la Région a la responsabilité, les moyens et le devoir de le faire. Qu'attend t-elle ? ». Enfin, il appellait enfin « tous les maires » à rejoindre « massivement » Paris Métropole pour traduire en acte les propos du président de la République qui appelait de ses vœux, en mars dernier, le renforcement de cette structure de dialogue. « Le Grand Paris ne doit plus être l'otage de l'affrontement entre l'Etat et la Région. Les maires sont en première ligne. Voilà pourquoi je souhaite que Paris Métropole préfigure la gouvernance de la métropole. Le Grand Paris se fera et Paris Métropole doit en être l'inspirateur » déclarait Laurent LAFON qui franchit ainsi une étape décisive dans la réflexion sur l'organisation de la région parisienne.

     

    Saura t-il convaincre Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional de le faire alors qu’il fait partie du même mouvement politique, et qu’il est quand même l’uin des co-fondateur de la Conférence Métropolitaine qui a donné naissance à Paris Métropole. Ou choisira t-il comme l’a si bien exprimé un maire UMP du Val de Marne lors des Assises de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) de bloquer les choses avec ses collègues de la droite altoséquanaise : « On en a marre de ses élus des Hauts de Seine qui bloquent les choses, qui n’acceptent pas de venir siéger à Paris Métropole et travailler avec des élus de gauche, reclus comme ses gaulois dans leur village altoséquanais. On arrive à discuter entre maires de droite comme de gauche dans cette enceinte, et on n’y arrivera que comme cela »… « C’est là que l’on doit examiner et débattre des projets du Grand Paris.! ».  Est-ce que les maires et les Conseillers Généraux UMP et NC des Hauts de seine sauront faire évoluer leur position comme les parlementaires UMP ?

  • VANVES ET LA LIGNE 13 AU CENTRE DES DEBATS

    Vanves est concerné par la concertation lancée sur le projet de désaturation de la ligne 13 par le prolongement de la ligne 14 depuis le 11 Janvier  jusqu’au 12 Février 2010. Elle est pilotée par le STIF  (Syndicat des Transports Ile de France et se déroule sous l’égide d’une personnalité indépendante, Michel Gaillard, nommé garant de la concertation par la CNDP (commission Nationale du Débat Public). Le point sur les mesures prévus pour désaturer cette ligne empruntée par de nombreux vanvéens chaque jour et le débat.  

     

    L’ENJEU DE LA DESATURATION

    ET LES MESURES PRISES

     

    Le prolongement de la ligne 14 depuis son terminus actuel à Saint Lazare jusqu’à la mairie de Saint Ouen a été identifié comme la solution la plus efficace pour désaturer durablement la ligne 13 dans sa partie nord qui est la plus touchée, mais qui a souvent des impacts sur sa partie sud où se trouve Vanves, tout en limitant l’impact du chantier sur les riverains et les usagers. D’une longueur de plus de 5 km, le tracé s’étend sur les communes de Paris, Clichy (92) et Saint Ouen (93), permettant de mieux desservir des secteurs déjà denses et en cours de densification urbaine grâce à 4 stations dont Clichy-Saint Ouen avec correspondance avec le RER C, et Rome qui est encore à l’étude, offrant une correspondance avec la ligne 2 du métro. Ce prolongement devrait permettre une diminution de 25% du trafic sur la ligne 13 en heure de pointe entre les stations de la Fourche et  Place Clichy. Le coût de ce projet est estimé entre 952 et 945 ME qui pourrait être réparti entre la Région (300 ME), la ville de Paris (200 ME), les conseils généraux des Hauts de Seine et de la Seine Saint Denis chacun pour 60 ME. Il est accompagné d’autres actions :

      

    - Installation de portes palières : La station Miromesnil sera la première des 12 stations de cette ligne de métro, à être équipée de façades de quai qui s’inscrit dans une vaste opération de modernisation engagée. Elles constituent une solution pour supprimer toutes les intrusions de voyageurs sur les voies, source potentielle d’irrégularité. Elles offrent également aux voyageurs sur les quais un environnement protégé. Et elles favorisent la fluidité des échanges quai-train dans le respect du stationnement des rames (50 s) gage de régularité. Les travaux se dérouleront alors que le service voyageur sera maintenu : Préparation des quais jusqu’en Avril 2010, installation des façades de quai jusqu’en Juillet 2010. Suivront : Saint Lazare, Champs Elysées Clemenceau, Basilique Saint Denis, Saint Denis Porte de Paris, Varenne, Saint Fraçois Xavier, Duroc, Lège, Montparnasse Bienvenue et Place de Clichy.

     

    - Retournement automatique à Châtillon : Il permettra de réduire le temps de manœuvre de changement de sens des rames au terminus de Châtillon/montrouge. Ce gain de temps de 10s est suffisant pour que soit obtenu un intervalle de 95S entre les départs des trains à Châtillon à l’heure de pointe

     

    - Ouragan : En attendant la mise en service du système de contrôle continu de la vitesse des trains – OURAGAN – prévu en 2011, l’offre de transports a été renforcé avec le passage de 17 Métros supplémentaires par jour grâce au prolongement de cette ligne jusqu’à Gennevilliers voilà plus d’un an. Ouragan permettra de réduire l’intervalle entre les trains de 95s à 90S en heure de pointe sur le tronçon central, permettant une augmentation de 5,6% par rapport à maintenant, et de ramener le taux de charge à 90% sur le tronçon central et 87% sur chacune des deux branches

     

    - PCC : Le Poste de Commandes et de Contrôle Centralisé  qui réunit les différents moyens de contrôle, de supervision et de régulation de la circulation  des trains, délocalisée l’année dernière au plus prés de la ligne à Châtillon, a permis de mieux gérer la circulation des trains avec une plus grande réactivité et d’offrir aux voyageurs une information à terme encore plus efficace.

     

    UMP ET PS POLEMIQUE SUR LA 13

     

    Roger Karoutchi, président du groupe UMP à la Région a appellé le STIF à ne pas se focaliser sur un seul projet de désaturation de la ligne 13. Le prolongement de la ligne 14 vers la mairie de Saint Ouen permettra de diminuer son trafic de 25%. Mais parallèlement la double boucle de métro automatique du Grand Paris (qui doit passer par Vanves vers le Clos LMontholon) permettra de réduire près de 10% le trafic sur la ligne 13. « Ces projets achevés, la ligne 13 restera donc saturée à un niveau comparable à aujourd’hui » expliquait il ses derniers jours en constatant que les branches de cette ligne devraient accueillir d’ici 2020 prés de 65 000 habitants supplémentaires et 80 000 emplois nouveaux. Et que la ligne 14 est actuellement utilisée en heure de pointe à 93% de ses capacités. Le président du groupe UMP demande au STIF d’examiner d’autres solutions complémentaires  pour désaturer la ligne 13 et de boucler le financement du passage des rames de la ligne 14 à 8 voitures contre 6 actuellement pour accroître les capacités de cette ligne de 25%.

    Du coup, Jean-Paul Huchon, tête de liste PS et Président de la Région et du STIF,  s’est étonné de ses propos en rappelant  que « le prolongement de la ligne 14 depuis son terminus jusqu’à la Mairie de Saint-Ouen a été identifié comme la solution la plus efficace pour désaturer durablement la ligne 13, tout en limitant l’impact du chantier sur les riverains et les usagers », « que l’augmentation de la capacité des trains de la ligne 14 (passant à 8 voitures contre 6 actuellement, soit 240 voyageurs de plus par rame) est prévue dans le dossier de concertation » et que « cette solution a été acceptée par l’ensemble des collectivités (Ville de Paris, Départements de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine) qui financent le projet. L’Etat lui même, qui a cofinancé les études avec la Région dans le cadre du Contrat de projets, l’a formellement approuvée. Et elle figure dans le plan de Christian Blanc »