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région ile de france - Page 94

  • VANVES EN 2010 : LE CHANTIER DU MAIL SADI CARNOT

    UN AXE DEDIE AUX DEPLACEMENTS DOUX

     

    Le Mail Sadi Carnot entre la place du 8 Mai 1945 et la place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny) est un projet très cher au cœur de Bernard Gauducheau puisqu’il en a parlé très tôt, dés le lendemain de son élection en Mars 2001. Mais voilà il avait dû  le retarder dans le temps menant tout d’abord  le ré-aménagement de la place de la République qui était plus urgent à réaliser. « Ce mail sera aménagé sur 3 ans à partir de la fin 2010, sur 800 m pour les piétons, les vélos, avec suppression des trottoirs, réfection de l’éclairage, suppression du stationnement… On recherche ainsi à redonner vie à nos villes ! » avait il annoncé lors des réunions publiques de quartier en Novembre/Décembre dernier.

     

    Le projet a été présenté au Comité Consultatif « Sécurité, Stationnement et Circulation » le 17 décembre prochain et devrait l’être bientôt lors d’une réunion publique, prévue en Février 2010,  avec les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomératon GPSO (ex-Arc de Seine). « Cet axe permet  de relier le haut et le bas de Vanves » en étant « utilisée surtout par les riverains », ce qui en fait « un axe de circulation moins fréquenté que la rue Jean Bleuzen ou la rue Antoine Fratacci et permet ainsi la mise en place d’une zone de rencontre (où la circulation des véhicules est limitée à 20km/h) avec « des aménagements pour les cyclistes qui pourront circuler dans les deux sens (art. R 110-2 du Code de la Route) ». Au niveau du stationnement, le BE Batt a recensé  20 places, place du 8 mai 1945 et 100 rue Sadi Carnot (dont 25 sur trottoir). Mais voilà, « pour les personnes à mobilité réduite, il y a des trottoirs qui empêchent la bonne circulation (mobilier urbain, stationnement sur trottoir, la pente vers la rue Fratacci est à plus de 8%) ». En amont du projet de voirie,  des travaux préalables (réseau d’assainissement et éclairage public) doivent être réalisés au cours du premier trimestre 2010.  Ainsi « en raison de la circulation à vitesse réduite et du peu de trafic routier, la rue est naturellement dédiée aux modes de déplacement doux ».

     

    Le projet très simple consisterait à aménager deux rigoles qui permettront de délimiter la chaussée avec deux espaces pour les piétons de chaque côté de la rue, de créer  des chicanes pour le stationnement alterné, de garder les feux tricolores . Ce mail resterait au niveau de la circulation en sens unique (de Jaurès à Fratacci) et conserverait le sens actuel. Pour les commerçants du marché, les quilles rétractables, seraient gardées, notamment devant le cimetière. Le coût prévu est de 2 M€ qui serait financé par GPSO (ex-Arc de Seine)  à hauteur de 1 280 000 €,  par le Conseil Général des Hauts de Seine,   la Région et le  Sipperec (société s’occupant du réseau d’assainissement) à hauteur de 370 000 €, et par la  Ville (720 000 €). Les travaux sont prévus pour une durée de trois ans dès 2010 car il faut prendre en compte les aménagements à faire en amont par la société Sipperec.

  • A VANVES COMME AILLEURS, LE LOGEMENT AU CŒUR DES DEBATS

    Les dernières réunions publiques à Vanves ses derniers mois ont montré que les vanvéens et nos élus ont des avis quelquefois très tranchés, suscitant parfois de violents débats sur des questions d’actualités. C’est le cas avec le logement. Encore hier soir à la réunion publique sur le PLU (sur laquelle nous reviendrons), il était question de densification, de protection des zones pavillonnaires, de constructions, de logements sociaux… Contribution avec les résultats de cette enquête

     

     

    76% des maires franciliens prêt à construire !

     

    Selon une enquête réalisé auprés des 1271  maires franciliens par l’AMIF, l’AORIF  qui rassemblent des Maires pour la première, des bailleurs sociaux pour la seconde et le Secrétaire Général du CIDOL et rendu public à l’occasion des 1ére assises de l’Habitat qui se sont déroulés la semaine dernière, 76% des élus franciliens sont prêt à construire davantage, 96% des maires de petites couronne et 69% des maires de grande couronne.

     

    Leur motivation principale est de « fournir un logement à tous » (68%) suivie de « contribuer au développement de leur commune » (65%). 73% déclarent avoir des projets de logement en cours, à échéance 2010-14 représentant un nombre total de 33045  dont 2980 dans les Hauts de Seine. Ils sont surtout prêt à favoriser à 58% le logement social, à 53% l’accession libre à la propriété, 34% l’accession sociale à la propriété et à 29% la location libre. Ils déclarent s’appuyer à 64% sur les bailleurs sociaux, à 58% sur les promoteurs privés, à 52% sur les services municipaux, à 24% sur la DDE et à 12% sur la Préfecture. Sur la détermination du nombre de logements, et notamment sociaux, 88% des maires considèrent qu’elle ressort de leur compétence et 50% considèrent qu’elle peut résulter d’une concertation avec l’Etat, 32 avec une intercommunalité. Quant aux subventions de l’Etat, 73% pensent qu’elles devraient lieux tenir compte de la spécificité des territoires.

     

    La question à l’égard de la diminution des plafonds de ressources pour l’accès au logement social est plus polémique car les réponses se partagent entre « c’est une bonne chose, à condition que l’on n’oblige pas les locataires à déménager lorsqu’ils ont au-dessus » (51%) et « Ca ne peut marcher que si on développe une offre intermédiaire et libre » (51%). 71% des maires souhaitent être associé aux décisions d’implantations des opérations disposant d’avantages fiscaux destinés à favoriser l’investissement locatif , 58% considérant que ces dispositifs sont plus efficaces pour maintenir l’activité du secteur de la construction que pour construire les logements nécessaires (44%). 30% pensent que le développement de la construction de logements sociaux en PPP (Partenariat Public-Privé) est une solution à développer. Enfin 59% des maires pensent que l’application de la loi DALO serait facilitée s’ils disposaient du contingent préfectoral.  

     

    62% des maires répondent traiter les sujets fonciers au cas par cas, sans intervention publique extérieure. 54% déclarent connaître sur leur territoire des terrains publics sur lesquels des logements pourraient être construit. Sur ces terrains, les difficultés sont liées au prix (31%) et aux documents d’urbanisme (23%). Au hit parade des freins au développement de l’offre de logements  dans l’ordre : les coûts de constructions,  le coût des équipements publics supplémentaires et  le prix du foncier, le financement, les normes de constructions, les normes de HQE, les risques de recours contentieux, l’opinion des électeurs, les délais qui empêchent de présenter des résultats au cours d’une même mandature. Ils ont classés dans l’ordre comme propositions d’amélioration : Mise à disposition des fonciers publics, possibilité de densifier en zone urbaine, simplification des procédures d’aménagement public, développement de l’intercommunalité, développement du bail emphytéotique administratif pour construire des logements sociaux sur les terrains de l’Etat.