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nouveaux rythmes scolaires - Page 4

  • RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : Une grande attente de changements des parents d’enfants en maternelle !

    Les rythmes scolaires, 8 mois après leur mise en  place, reviennent sur le devant de l’actualité, à l’occasion de questions orales au gouvernement, le 19 Mars au Sénat le 24 Mars à l’Assemblée National. Et de la tenue d’un second comité de pilotage  Vanves le 31 Mars qui réunit 5 représentants des parents d’élèves (2 API, 2 FCPE, 1 Indépendant), 5 du personnels de l’animation, 5 des enseignants, 5 des associations avec l’IEN (Inspectrice de l’Education nationale, l’adjoint au maire chargé de l’école… L’attente des parents d’élèves est importante surtout pour ceux qui ont des enfants en maternelle face à leur fatigue

     

    QUESTION ORALE D’ISABELLE DEBRE AU SENAT

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine a eu l’occasion de poser une question orale, Jeudi dernier, au Sénat sur la réforme des rythmes scolaires qui est « un échec aux dires des enseignants, des parents et des pédiatres : les élèves sont fatigués et beaucoup de communes n'ont pas les moyens de financer les nouvelles activités périscolaires. Que de tergiversations ! Le président de la République insiste sur la maîtrise de la langue française dès la maternelle, la ministre de l'éducation nationale ne veut pas qu'on fasse travailler les enfants avant le primaire. On annonçait la suppression de l'évaluation. On s'est ravisé. De la laïcité à l'anglais, on multiplie les matières dès le CP, alors que l'illettrisme touche un élève sur cinq à la fin de la scolarité obligatoire. La réforme des rythmes scolaires coûte plus de 1 milliard par an au contribuable. C'est une dépense insensée. Quand allez-vous y mettre un terme ? ».

    Malheureusement comme la ministre de l’Education Nationale était à Toulouse pour commémorer la tuerie survenue dans l'école juive, c‘est Patrick Kramer, ministre de la politique de la ville, de la jeunesse et des sports qui lui a répondu : « La réforme des rythmes scolaires était nécessaire. L'école vaut mieux que les décisions qui lui ont été imposées par votre majorité (que la réforme Darcos). Il fallait adapter le rythme scolaire au rythme de l'enfant.Une réforme de cette ampleur ne peut avoir des résultats immédiatement. Pourtant, on en mesure déjà les effets sur la lecture. Il a fallu des ajustements en maternelle, c'est bien normal. Mais l'école ne peut pas tout ! Afin que tous les enfants, quel que soit leur milieu social, aient accès au sport, à la musique, au théâtre, nous avons développé les activités périscolaires et prolongé le fonds de soutien aux communes ».

    REACTION D’UNE ENSEIGNANTE VANVEENNE

    Ce qui a fait réagit une enseignante de Vanves qui préfère garder l’anonymat tout simplement, parait il, parce que c’est un sujet extrêmement brûlant, sur lequel l’IEN (Inspection  de l’Education Nationale) exerce des représailles vis-à-vis des enseignants qui s’exprime là-dessus : « Deux choses me choquent: Le bénéfice constaté en lecture!  Concrètement j’aimerais savoir comment ces bénéfices ont été constaté sans évaluation, et comment scientifiquement prouver qu’une amélioration de la lecture cette année a pour origine les rythmes scolaires…Deuxième chose, qui m’agace depuis le début: « l’école ne peut pas tout faire, il faut trouver d’autres formes d’apprentissage donc le périscolaire est là pour cela! ». Ah bon il n’y a pas que l’école qui est formé pour enseigner ? J’ai moi même le bafa et on m’a jamais formé pour enseigner quoi que ce soit, seulement pour amuser… l’inspectrice nous a bien dit qu’on ne devait pas alléger notre part donné au sport ou l’art plastique au profit des fondamentaux sous prétexte des NAP. Donc où est l’intérêt de vouloir partager ces apprentissages ? On a fait en sorte d’alléger les exigences sur l’embauche des encadrants des NAP,  donc on partage les apprentissages pour les donner à des gens non formés et dont la qualification est inférieure aux animateurs d’avant! Ca cela va dans le sens du bénéfice! En bref: ça m’énerve ces gens qui parlent en niant la réalité du terrain!! »

     

    UN COMITE DE PILOTAGE BIENVENU

    Ces interrogations et ces réactions sont intéressantes 7à 8  mois après la mise en place de ces nouveaux rythmes scolaires alors qu’un second Comité de Pilotage sur la mise en place en place des rythmes scolaires devrait se tenir à Vanves le 31 Mars prochain, conformément aux engagements pris sur le projet éducatif territorial. Occasion de faire le point notamment sur les propositions d’évolutions indispensables afin de respecter les rythmes nécessaires aux enfants, et de se projeter sur l’année prochaine  en tenant compte de l’expérience acquise et du contexte actuel. « L'attente des parents est grande, surtout en maternelle » nous indique une parente d’élèves de Vanves : « La fatigue redoutée est au rendez-vous. Les enfants sont encore trop petits pour encaisser les changements d'intervenants. Les enfants sont déstabilises par des rythmes différents d'un jour à l'autre (fin des cours à 15H ou 16H30). L'absence de coupure le mercredi réduit les moments de récupération dans la semaine. Ils sont en pleines croissances » explique t-elle en faisant remarquer « qu’à notre époque, nous avions école le samedi matin et non le mercredi ».

     

    7 PARENTS SUR 10 VIVENT MAL CETTE REFORME

    Selon une enquête récente effectuée pour le Journal des Femmes, 7 familles sur 10 vient mal cette réforme. « Ils sont toujours 69% à juger que cette réforme a un impact négatif sur leur enfant . Et de façon surprenante, alors que l’ajout de la matinée de cours supplémentaire avait pour objectif de mieux respecter les rythmes des enfants, c’est ce principe même qui est remis en cause par plus d’un parent sur deux (56%).  80% des parents trouvent leur enfant plus fatigué depuis la mise en place de la réforme ! Pour 66% des parents, il est devenu plus difficile de tirer les petits du lit le matin depuis la mise en place des nouveaux rythmes,  et le soir, ce n’est guère mieux puisque 38% les trouvent plus turbulents qu’avant. Un  quart des parents « seulement » met en cause le manque de moyens, et 20 % pointent une mauvaise communication, que ce soit entre les institutions elles-mêmes ou envers les familles ». Enfin,  « dans les établissements où des temps d’activités périscolaires (TAP) sont proposés,  65% des parents choisissent d’en faire profiter leurs enfants. Un choix qui n’est pas dû uniquement à l’envie de les faire profiter de nouvelles activités : au global, 32% des parents choisissent de laisser leurs enfants aux TAP parce qu’ils ne peuvent plus s’organiser pour les récupérer directement après la classe »

  • DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE : POLEMIQUES SUR L’EFFORT EXCEPTIONNEL DEMANDE A VANVES ET A SES CONSOEURS

    Le temps fort du conseil municipal du 4 Février a été le débat d’orientation budgétaire, rendez-vous incontournable du début d’année, qui intervient à un moment où pratiquement tout le budget de l’année est bouclé, à l’exception de quelques ajustements d’ici le vote lors d’un autre conseil municipal fin Mars. Ce qui n’est pas le cas, pour la première fois, car « l’effort demandé aux collectivités locales est exceptionnel » comme l’a reconnu Bernard Gauducheau (UDI)  maire de Vanves, en mettant en cause la responsabilité du gouvernement actuel qui revient sur les acquis de la décentralisation depuis 30 ans : « Les Collectivités sont sommées brutalement de prendre leur part à la réduction d’un déficit public creusé essentiellement par les dépenses de couverture sociale et par celles du budget de l’Etat. Elles sont aujourd’hui les principales contributrices à un effort de redressement, mal préparé, mal réparti, mal calculé. Elles doivent supporter un effort plus important que celui de l’Etat et ses agences, puisqu’il représentera 1,6 % des budgets locaux alors que l’effort demandé aux Ministères représente à peine 0,9%.  N’oublions pas que les trois quarts du déficit et de la dette publique sont dus à l’Etat et moins de 10 % aux Collectivités. Encouragées pendant des décennies à investir pour doter notre pays en équipements structurants sur le plan de l’éducation, du sport, de la culture, du développement local, les collectivités sont aujourd’hui accusées par des rapports plus que discutables d’avoir creusé la dette publique ".

    « Depuis le Débat d’Orientation Budgétaire de 2013, qui était le 1er depuis l’élection du Président François Hollande, vos introductions et présentations du contexte national, avec leurs prétendus impacts sur les finances locales, sont uniquement à charge contre le gouvernement » a répondu Anne Laure Mondon (PS) qui a expliqué que « pour réduire un déficit, creusé par le précédent gouvernement, il est nécessaire de mettre en place certaines politiques, qui ne sont certes pas sans conséquences sur les collectivités locales mais ne peuvent en aucun cas être seules responsables de la situation financière de la commune et du manque de marge de manœuvre de la majorité municipale !... Vous nous peignez une situation catastrophique en prenant soin d’expliquer que les choix, et peu de marges de manœuvres de la Ville, sont uniquement liés au plan d’économies mis en place par le Gouvernement.  C’est oublier un certain nombre d’informations et les conséquences de vos propres choix politiques des années précédentes ». .. »Et si la situation est aussi catastrophique,  auriez-vous encore décidé l’acquisition par la Ville de la propriété située 30 rue Diderot au prix de 1.890.000 € (presque 2 millions avec les frais d’acte) ? Auriez-vous sollicité la dotation d’action parlementaire pour une dématérialisation des séances du Conseil municipal dont le coût total de l’opération était estimé à près de 60.000 € ? Nous n’osons y croire… ! ». Ainsi le ton du débat était donné !

    UN ENJEU DE 1,2 M€

    Point n’est besoin de revenir sur le constat : Baisse et gel des dotations de l’Etat comme la DGF, Péréquation, Nouveaux Rythmes Scolaires…A Vanves, elles se traduisent, comme l’ont indiqué Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine, maire adjoint UMP chargé des finances,  par une diminution de la DGF qui entraine en 2015  une perte de 825 000 € par rapport à 2014 (– 381 000 € en 2014). « Commencé depuis 2011, le cumul des baisses de produits au titre de cette dotation atteint 1 510 000 € directement supporté par la Commune ». Les dépenses de péréquation augmentent de 152 000 € en 2015 et poursuivent leur ascension commencée en 2012 (430 000 € en 2014 et 350 000 € en 2013).  « Depuis 2011, au total,  le matraquage financier imposé à notre commune prétendument aisée nous aura coûté plus de 960 000 € pour alimenter les deux fonds de péréquation. Au total c’est donc une somme de plus de 2 470  000 € perdus sur la période 2011-2015 soit 13 % du produit annuel de la fiscalité communale. Sur la seule année 2015, 1 200 000 € sont perdus soit 50 % de la perte cumulée depuis 2011. Comme perspective, nous pouvons anticiper une diminution supplémentaire de près d’1 million en 2016, soit 2,2 M€ » a expliqué le maire. Il faut ajouter la réforme des rythmes scolaires (300 000 €) et les réformes statutaires de la fonction publique (400 000 €). « Malheureusement, la création de la future Métropole annoncée au 1er janvier 2016, le remplacement de GPSO par un Etablissement Public Territorial aux moyens divisés par 2 augmentent fortement les incertitudes » n’a pas caché le maire : « C’est le brouillard complet avec un enjeu d’au moins 1,2 M€ pour Vanves »

    LA CONSEQUENCE DE VOS CHOIX

    Anne Laure Mondon (PS) lui a rappelé « la nécessité pour les collectivités locales de participer à l’effort national de maîtrise de la dépense publique qui est réelle, mais elle l’est depuis de nombreuses années » en prenant l’exemple de la diminution des dotations et concours de l’Etat aux collectivités qui « s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir. Cette loi de finances avait notamment renforcé le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France), instrument de péréquation horizontale, et avait également mis en place le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal), le FSRIF devant augmenter de plus de 50% d’ici 2015… L’augmentation de la contribution de Vanves n’est donc toujours pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! »

    Elle n’en a pas moins observé tout d’abord que sa capacité d’autofinancement qui permet de faire face au remboursement de la dette en capital et au financement des investissements de la commune, a diminué à cause d’une baisse sensible de l’épargne disponible (494 000 €), ce qui va entraîner de manière très significative une baisse des marges existantes en fonctionnement et la capacité à investir sans recourir à l’emprunt. « L’encours de la dette est le plus élevé depuis 14 ans et la capacité de désendettement de la ville a bondie à 8,7 ans (quand dans le même temps elle est de 3,2 ans pour les communes de GPSO) ! Un niveau jamais atteint, en tous les cas durant ces 15 dernières années. Le monde local étant en moyenne capable de se désendetter sur 3 à 5 ans, la santé financière de notre commune s’est détériorée mais ne peut s’expliquer, comme vous tentez de le faire, par la seule dégradation du contexte nationale. Elle est le résultat de vos choix politiques ayant engendré une évolution des dépenses trop importante par rapport à celles des recettes, une baisse de l’épargne, donc de l’autofinancement, un recours à l’emprunt réduisant les marges de manœuvres pour la suite… »

    L’HEURE N’EST PAS A LA POLEMIQUE

    « L’heure ne doit pas être aux polémiques, ou aux postures partisanes mais à un travail responsable pour défendre un modèle de développement local sur lequel nous devons nous rassembler » a déclaré Bernard Gauducheau en présentant les 4 orientations majeures qui vont permettre de le préserver : La solidarité avec la stabilité maintenue des taux d’imposition (comme les 6 années précédentes) : « Il serait en effet trop facile d’actionner le levier de l’impôt alors que nos concitoyens sont déjà touchés par une pression fiscale devenue pour beaucoup insupportable ». Le maintien d’une qualité de service dans un contexte très dégradé, ce qui «  va demander des efforts de chacun, des arbitrages difficiles, une concentration des moyens sur certaines actions prioritaires telles que l’enfance, la petite enfance, l’éducation, l’aide sociale. En revanche, il faudra consentir des efforts sur d’autres secteurs et adapter notre politique tarifaire avec un souci d’équité et de solidarité ». La garantie faite au personnel communal de préserver certains acquis fondamentaux notamment les évolutions de carrière et le niveau des régimes indemnitaires. Enfin, la mise en cohérence nécessaire de sa politique d’investissement au nouveau contexte. 

    CELA VIENT TARDIVEMENT

    « Les priorités ne sont plus les mêmes que lors des 3 précédents DOB » a constaté Anne Laure Mondon (PS). Elle n’en a pas moins rappelé, concernant les taux d’imposition communaux que  GPSO avait voté voilà 2 ans une hausse du taux intercommunal des impôts locaux, passant de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et engendrant un rajout de 0,65% de la taxe foncière… « Dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découlait de ces hausses d’impôts a été redistribuée à notre commune dont la dotation avait alors augmente d’environ un tiers…  C’est donc bien une augmentation d’impôt déguisée que vous avez votée ». Elle a réaffirmé l’attachement du groupe PS  à certains points « qui compte-tenu des crises économiques et financières nous paraissaient importants :Tenter de trouver une économie en contrepartie de tout nouvel investissement engendrant des frais de fonctionnements, les besoins et services associés évoluant dans le temps. Diminuer en tant de crise certaines dépenses non prioritaires à nos yeux (comme la communication) mais renforcer certains services comme la jeunesse ou créer des initiatives nouvelles envers les personnes en difficulté. Alors nous ne pouvons qu’être satisfaits, mais déplorer que cela ne vienne aussi tardivement».

    Ce DOB s’est terminé par un échange à trois : Lucile Schmid (EELV) n’a pas caché que la question de l’augmentation des impôts se posera à terme, lorsque la période électorale sera passée : « Nous avons la possibilité de pouvoir expliquer l’impôt, de s’interroger surtout lorsqu’on a un certain niveau de potentiel fiscal ». Bernard Gauducheau (UDI) se pose la question sur devenir de Vanves par rapport à ce qui se dessine : « Quelques articles de presse et commentaires laissent entendre que l’existence des communes est peut être limitée. Quelque chose se trame peut être. En tous les cas, il y a beaucoup d’incertitudes sur l’avenir, car on ne nous donne pas tous les codes ! ». Isabelle Debré (UMP) vice Présidente du Sénat, qui côtoie beaucoup de colléges maires, a confirmé que « les maires rencontrent d’énormes difficultés » en s’interrogeant : « Pourquoi le gouvernement a voulu faire cette réforme des rythmes scolaires qui n’est pas satisfaisante et coûte chére. N’a t-on pas un problème de vision d’avenir, car il y a un manque de cap, car on ne sait  pas où l’on va, et nous avons un bon exemple avec la loi NOTRe  Nouvelle Organisation du Territoire de la République) ».   

  • VANVES A LA RECHERCHE D’ECONOMIES PAR TOUS LES MOYENS EN CE DEBUT D’ANNEE 2015

    Le Conseil Municipal de ce soir va tenir son débat d’orientation budgétaire qui va l’entraîner jusqu’en Mars avec le vote du budget primitif. A un moment où  la situation financière des collectivités territoriales n’est pas brillante,  avec le gel des dotations de l’Etat, la péréquation qui se renforce, surtout en Ile de France et dans les Hauts de Seine, l’augmentation des salaires d’une catégorie de personnel communal décidé par l’Etat, sans parler du coût des nouveaux rythmes scolaires…qui vont les amener à faire des économies drastiques comme ne l’a pas caché le maire de Vanves dans une interview parue sur le site Internet de la Ville.  Ainsi pour une ville comme Vanves, il lui en coûte 421 000 € pour la péréquations, soit 2,31 points d’impôts en plus, 300 000 € pour les rythmes scolaires, soit 2 points d’impôts en plus « et on s’en sort bien grâce au système choisi » selon le maire, sans parler de la DGF  ( - 765 000 €) et  la revalorisation des salaires des agents imposés par l’Etat, soit au total 10 à 13 points d’impôts en plus

    Mais il n’est pas question, pour l’instant, d’augmenter les impôts. Elles ont fait l’objet de nombreuses réunions entre les élus et les hauts fonctionnaires de la ville comme dans de nombreuses communes, pour régler une équation difficile : Comment combler le trou provoqué par ces décisions gouvernementales sans augmenter les impôts, ni les tarifs des services publics municipaux ? Les idées n’ont pas manqués  avec quelques réflexions intéressantes : Limiter les frais de communication en réduisant la parution de Vanves Infos à 10 numéros au lieu de 11 avec 2 numéros sur 2 Mois (Juillet/Août et Janvier/Février) pour commencer, certains ayant proposé de le rendre trimestriel ou de réduire l’équipe du service communication. Limiter les frais de réception en commençant par la soirée du personnel communal qui s’est limité à un coktail à la Palestre, puis peut être en demandant une contribution pour  le repas du nouvel an aux seniors qui le peuvent et en remontant progressivement l’âge à 65 ans au lieu de 60 pour y être invités. Supprimer les galettes des conseils de quartier qui marquaient généralement le mois de Janvier, comme ce fut le cas pour la première fois depuis 1996. Supprimer le feu d’artifice du 14 Juillet. Baisser les subventions aux associations et à certaines manifestations culturelles comme notamment le Festival Artdanthé, d’autant plus qu’il touche peu de vanvéens et qu’il pourrait être ramené à 2 semaines au lieu de 4 mois. Faire payer la navette qui est gratuite pour l’instant,  ce qui ne devrait pas être compliqué si son fonctionnement est assurée par la RATP, projet qui est dans les cartons à l’initiative de GPSO, puisque la plupart de ses utilisateurs, à quelques exceptions prés, ont une carte Navigo (bientôt à tarif unique) ou une carte améthyste. Le petit personnel communal devrait même contribuer aux économies, surtout pour ceux qui bénéficient d’un logement (de fonction) comme les gardiens d’écoles qui devraient dorénavant payer un loyer et les charges de leur logement, alors que ce n’était pas le cas jusqu’à présent à cause des astreintes. Ce qui commence à faire réagir dans le landerneau communal. Certains chantiers devront être étalé dans le temps pour certains, ou reportés pour d’autres moins urgents, comme la halle des sports prévue sur le terrain de la rue Diderot…qui pourrait être réalisée lors du prochain mandat, avec la couverture des tennis.