Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

metropole du grand paris (mgp) - Page 3

  • ZFE A VANVES :LES VEHICULES CRIT’AIR 4 BANNIS EN 2024, CRIT’AIR 3 EN 2025

    La MGP (Métropole du Grand Paris) qui  devait tenir un conseil métropolitain le 30 Juin darnier (où siége Xavière Martin, représentante de la ville deVanves), a dû le reporter à cause des émeutes urbaines, à ce jeudi 13 Juillet. «Les maires ne peuvent pas venir, on a nos villes qui brûlent et on a autre chose à faire que de venir en réunion pour des décisions qu'on peut prendre un peu plus tard» déclarait Patrick Ollier, son président,  dans un communiqué de presse en ajoutant : «Ce Conseil métropolitain sera d’autant plus important avant les vacances que nous prévoyons d’inscrire à son ordre du jour une délibération portant création d’un fonds de soutien aux investissements pour les communes de la Métropole ayant subi des dégradations sur des bâtiments et équipements publics».

    Mais surtout, il devrait se prononcer sur le report du calendrier d’application de la ZFE au 1er janvier 2025, pour les restrictions de circulation visant les véhicules Crit’Air 3. «La précédente délibération votée le 1er juillet 2022 prévoyait un passage au Crit’Air 3 au 1er juillet 2023 sous réserve de la mise en œuvre du Contrôle Sanction Automatisé (CSA) et la mise en place du Prêt à Taux Zéro (PTZ) avec garantie de l’Etat. Ces deux conditions n’étant pas réunies, il n’était donc pas envisageable de passer au Crit’Air 3, au 1er juillet 2023. Par ailleurs, il était nécessaire de disposer d’un délai de 11 mois pour réaliser les études préalables et les consultations nécessaires» indiquait la MGP.

    Cette décision interviendra quelques jours après un conseil interministériel sur la qualité de l’air où le gouvernement a décidé  a décidé d’une évolution de la définition des ZFE, pour calmer la grogne des élus locaux et des automobilistes. Désormais, il y a deux cas de figure, l’Etat ayant pris en compte l’évolution de la qualité de l’air dans la plupart des villes concernées : les agglomérations qui respectent les seuils de pollution  (6) qui deviennent des territoires de vigilances (Grenoble, Reims, Saint Etienne, Toulouse,Nice et Montpellier) parmi les 11 obligatoires et celles qui ne les respectent pas (5) : La MGP, Lyon, Marseille, Strasbourg et Rouen. Ces dernières deviennent ainsi les «territoires ZFE effectifs», avec une obligation de suivre le calendrier de restrictions imposé : les véhicules Crit’Air 4 seront bannis en 2024, les Crit’Air 3 en 2025. Exactement ce qu’avait prévu la MGP et qui doit être entériné cet après-midi avec peut être des modifications

     «On est pragmatiques, il faut un calendrier qui permette une bonne acceptabilité sociale, mais l'Etat n'était pas au rendez-vous» expliquait on à la MGP. «C'est un enjeu social dans le climat actuel d'inflation, d'autant que plus de la moitié des véhicules concernés sont en Seine-Saint Denis». Dressant un constat similaire de «procrastination» de l'Etat, socialistes et écologistes plaident toutefois pour un report «court» au 1er janvier 2024, tandis que les communistes souhaitent un report assorti «d'une véritable réforme du régime d'aides». Les écologistes souhaitent un système de verbalisation à objectif pédagogique, sans sanctions applicables à compter du 1er janvier 2024 et jusqu'en janvier 2025.

  • LES HABITANTS DE VANVES ET DE L’ILE DE FRANCE SOUHAITERAIENT UNE AMELIORATION DES TRANSPORTS

    Selon un sondage Ifop,.commandé par les Notaires du Grand Paris en partenariat avec La Tribune et BFM Paris, 63 % des 1503 Franciliens interrogés, entre le 29 Août et le 7 Septembre, estiment que l'amélioration des conditions de transport doit être une priorité de la Métropole du Grand Paris dont fait partie Vanves  

    De manière générale, 61 % des sondés se disent «optimistes» quant à l’impact des réalisations des projets de la MGP sur leur situation personnelle. Un chiffre toutefois en baisse de sept points par rapport à une étude similaire menée en 2018. Ils en attendent beaucoup sur «l’amélioration des conditions de transports». Pour 63 % des sondés, c’est la priorité du projet Grand Paris (11 points de plus qu’en 2018). «C’est ce sujet qui est cité en premier comme condition à un changement positif de la région parisienne à un horizon 30 ans», analyse l’étude. Cet objectif doit notamment passer par «le développement de nouvelles lignes de métro et RER afin d’améliorer la desserte de certains zones et quartiers».

    A Vanves, c’est particulièrement évident pour certains seniors qui regrettent la navette municipale supprimée en début d’année alors que ce n’est pas le cas dans les villes voisines où elles sont de surcroît gratuites. Certains considèrent même qu’ils ont subis une certaine dégradation de leur qualité de vie, surtout cet été, avec ces belles journées. D’autant plus qu’elles ne vont pas utiliser le service Vanves Express pour aller au restaurant ou au cinéma à l’autre bout de la ville. Alors, elles s'en sont passées malheureusement

    D’ailleurs la deuxième priorité la plus citée par les Franciliens concerne «l’amélioration de la qualité de vie des habitants» (57 %), «l’action en faveur de l’environnement» (37 %) venant en 3e position. L’attente environnementale est d’ailleurs une préoccupation qui monte en puissance, elle gagne 19 points par rapport à 2018. À ce propos, «la réduction de l’impact négatif des transports sur l’environnement» arrive en troisième position (45 %) quant aux objectifs du projet Grand Paris en matière de transport

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES EN BREF

    Très très intéressant ce conseil municipal où la municipalité a commencé d’entrer dans les actes concrets pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre la ville moins minérale aprés ses déclarations d’intentions et programmatiques. L’aide à la plantation d’arbres dans les copropriétés en est une. L’avis sur le SCOT dont personne ne comprend rien mais qui devrait se traduire par la révision du PLU, maintenant intercommunal (PLUI) au niveau de GPSO, mais il manque une lettre « E » pour Environnemental, comme à la ville de Paris qui se soucie dans ce cadre de l’esthétique urbaine, mais surtout de créér des ilôts de fraicheur alors que notre Région est traversée par cette vague de chaleur qui devrait faire monter la température à 33° en Ile de France

    ARBRES

    La Ville de Vanves a adopté à l’unanimité une aide financière de 200 € (par arbre) pour l’acquisition d’un ou plusieurs arbres aux syndicats de copropriétaires possédant un jardin. Ils pourront choisir les espéces avec un avis de GPSO selon leur implantation.  Elle entre dans le cadre du programme de végétalisation de l’espace public et afin de poursuivre l’objectif de plantation de 100 arbres par an sur la totalité du territoire vanvéen . Il s’agit, comme l’a expliqué Pascal Vertanessian adjoint au maire chargé du développement durable., d’œuvrer pour la protection de la biodiversité et lutter contre les îlots de chaleur et faire redescendre la température de 2°C en moyenne. «Il y a un potentiel important dans les copropriétés qu’on  ne voit pas toujours depuis l’espace public« a constaté le maire de Vanves. « Cette décision va dans le bon sens ! n’y aurait il pas moyen d’élargir cette aide aux HLM » a demandé Loic Michonaud (EELV)  qui en a profité pour s’inquiéter de la coupe d‘arbres prévu autour de la Glaciére du parc F.Pic. « Cette glacière est une structure compliquée. Après analyse de l’ABF, il a été convenu d’enlever les arbres de la butte pour l’alléger, refaire l’étanchéité…On replantera les arbres après les travaux que l’on a arrêté avec la commission des sites » lui a répondu pascal Vertanessian. «Tout peut s’effondrer aussi en enlevant les arbres » a fair remarquer Pierre Toulouse (EELV)  

    SCOT

    Le conseil municipal a donné son avis sur le projet de schéma de cohérence territoriale métropolitain arrêté le 24 janvier 2022 comme toutes les communes (150) de la métropole du Grand Paris. Un document de planification à long terme (20 ans environ) élaboré à un échelon intercommunal, et un cadre de référence pour les politiques publiques dans des domaines très divers tels que l’organisation de l’espace, l’habitat, les transports et les déplacements, les équipements, le développement économique, l’environnement…. qui doit être compatible avec les autres documents de planification au niveau de la Région. Au plan local, il s’imposera aux PLUI, en cours d’élaboration à GPSO  qui a mené un travail avec ses 8 communes  et a fait des propositions d’amendements sur la consommation des espaces naturels et forestiers, la pleine terre, les opérations d’aménagements  le long d’axes de transports bruyants. «Certais prescriptions étaient très restrictives sur lesquels GPSO a fait des remarques pour les rendre moins directives, et pour réduire la possibilité de contentieux » a indiqué Pascal Vertanessian. «On regrette que la ville affiche un mépris de l’environnement» a regretté Pierre Toulouse (EELV) dont le groupe a voté contre, LREM s’abstenant