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gpso - Page 34

  • DEUX NOUVEAUX JARDINS PARTAGES A VANVES AU PMS A.ROCHE ET DANS L’ILOT CABOURG

    A l’occasion de ce déconfinement couplé avec la levée de l’état d’urgence sanitaire et le printemps, les activités de jardin partagé de la ville redémarrent sur les 4 existants (rue Auguste Comte dans le square des droits de l’enfant, dans le square de la place des Province, rue Marcel Yol et avenue Victor Hugo), mais aussi sur deux nouveaux terrains, à l’entrée de la rue JB Potin du PMS A.Roche dans le jardin du petit pavillon (sur la photo) et dans l’ilôt Cabourg. «Ces terrains sont vierges aujourd'hui et offrent beaucoup d'opportunités ! Ils doivent faire l'objet d'une réflexion collective entre les adhérents, quant à la structure à donner à ces parcelles, le plan des cultures, etc ... Nous souhaitons que ces parcelles soient cultivées de manière collective et non individualisée» a indiqué l’association Grainenville qui gère et anime ces espaces naturels sur tout le territoire de GPSO et qui a signé avec la ville, une charte d’occupation

    Ces jardins partagés entrent dans le cadre d’un projet «jardiner ma ville» qui est porté par GPSO. Il permet aux Vanvéens de jardiner et d'entretenir un bout d'espace public. «Le but est de végétaliser la ville en permettant aux habitants intéressés de jardiner, améliorant ainsi leur cadre de vie et ramenant la nature en ville. Ce projet permet également d'augmenter la présence du végétal en ville et ainsi de lutter contre les îlots de chaleur et d'améliorer la qualité de l'air» explique-t-on à GPSO. Ces projets sont réalisés dans les jardinières sur l'espace public, où les Vanvéens ont la possibilité de planter ce qu’ils aiment à quelques pas de chez eux, fruits, légumes, plantes aromatiques. Mais pas question d’herbes illicites comme des petits malins pourraient le penser, prohibées bien sûr, sous peine de sanctions.

    D’une manière générale,  ces jardins potagers sont des lieux ouverts sur le quartier qui favorise les rencontres entre les générations et les cultures. Il permet de tisser des relations entre les différents lieux de vie de la ville, mais aussi de sensibiliser les Vanvéens à la saisonnalité des fruits et légumes et à l’intérêt d’une production locale sans engrais, tout en favorisant le lien social. Il est aussi un terrain d’expérimentation pour des pratiques respectueuses de l’environnement. Il participe au maintien de la biodiversité en milieu urbain et à la diffusion des connaissances sur ce milieu

  • RECOURS GRACIEUX D’AGIR POUR LE PLATEAU CONTRE LA DECISION DE GPSO D’APPROUVER UNE MODIFICATION DU PLU DE VANVES

    Un recours gracieux a été envoyé au président de GPSO contre la délibération du 31 Mars 2021 du Conseil Territorial portant sur l’approbation de la modification n°2 du Plan Local d’Urbanisme  (PLU) de la commune de Vanves, soutenu par le Collectif 4 Septembre qui a déposé un recours similaire. Cette modification permet la construction d’une tour hôtel sur un terrain du parc des expositions face à l’hôtel Mercure ans un quartier résidentiel et pavillonnaire. Agir pour le Plateau lui demande de la faire retirer ou abroger par le Conseil Territorial.

    Dans son courrier argumenté, cette association retient plusieurs éléments qu’elle a déjà défendu dans plusieurs courriers ou intervention concernant plusieurs éléments :

    -Tout d’abord sur les conditions du déroulement de l’enquête publique « qui n’était qu’une mise en scène de démocratie pour un projet déjà décidé ». Si le commissaire enquêteur considérait que « cette modification devait permettre la réalisation d’un projet d’hôtel répondant à des objectifs d’intérêt général », pour l’association « elle répond aux intérêts particuliers de VIPARIS, maître d’ouvrage du projet de l’hôtel en tant que titulaire du contrat »… La dérogation de hauteur à 35 m recommandée par le commissaire-enquêteur, contraire « aux lignes directrices » du PLU de Vanves qui a institué des hauteurs maximales par secteurs, « a toujours pour uniques objet et effet de satisfaire les objectifs de rentabilité de VIPARIS ». Elle laisse entendre que cette modification des hauteurs dans ce secteur (UF) comporte le risque de voir s’édifier d’autres bâtiments du même type en s’exonérant des mesures de protections comme l’obligation de demander l’avis de l’architecte des bâtiments de France (ABF) puisque « l’emplacement de cet hôtel, hors norme en hauteur, est précisément situé dans le périmètre de protection du patrimoine historique que constitue le Lycée Michelet. Ainsi le Service métropolitain de l’architecture et du patrimoine des Hauts-de-Seine (S.M.A.P. 92) n’a-t-il pas été saisi et le commissaire-enquêteur reste fort discret à ce sujet. Ce qui ne l’a pas d’émettre un avis favorable alors que la majorité des contributions  (25 personnes pendant les quatre permanences, 4 observations déposées dans le registre, 8 courriers adressés et 4 rendez-vous téléphoniques)  des avis défavorables ».

    -Ensuite Agir pour le Plateau reléve l’inadaptation du projet dans la démarche écologique actuelle : «Alors que le projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, a été voté par l'Assemblée nationale le 4 mai dernier, force est de constater que cette modification va à l’encontre de certains de ses articles ou de son esprit et de la volonté des habitants de ce quartier qui souhaitent s’engager dans la transition vers une société plus respectueuse de la nature et des équilibres naturels »  explique-t-elle en relevant plusieurs éléments :   l’abattage d’arbres dans un secteur qui en manque cruellement, va à l’encontre du verdissement de l’économie (Titre II, Chapitre 1er), de la protection des écosystèmes et de la diversité biologique (Titre II, Chapitre III) et de la lutte contre l’artificialisation des sols en adaptant les règles d’urbanisme (Titre II, Chapitre III). La réduction, la limitation des places de stationnement et la mauvaise organisation des parkings vont à l’encontre de l’amélioration du transport routier de marchandises et de la réduction des émissions (Titre IV, Chapitre III). Le terrain qui doit accueillir l’hôtel de VIPARIS, considéré comme un secteur à risque majeur en raison de la présence d’anciennes carrières d’argile ce qui est contradictoire avec un immeuble de grande hauteur générant de fortes pressions au sol est en contradiction avec l’adaptation des territoires aux effets du dérèglement climatique (Titre IV, Chapitre V).

    - Enfin, elle considère que telle que la délibération a été présentée par le rapporteur, les conseillers territoriaux n’ont pu pas tiré les conséquences qui s’évinçaient des manifestes erreurs d’appréciation commises par le commissaire-enquêteur et des irrégularités de l’enquête publique sur lesquelles il a fondé sa conclusion motivée et ont, de ce fait, dénaturé les pièces du dossier.

    Elle termine en faisant un bref historique des contraintes d’urbanisme à respecter pour ce quartier dénommé  Le Plateau de Vanves et notamment rappelle  ce recours contre l’immeuble à l’angle de la rue Jean J.Jaurés et l’avenue Pasteur donnant sur le carrefour Albert Legris : Il avait abouti à l’annulation de son permis de construire par le Conseil d’Etat en 1988, à cause d’un dépassement de la SHON résiduelle par la surface autorisée par le permis de construire. Aucune construction n’a été réalisée dans ce quartier depuis l’arrêt du Conseil d’État, mais la politique retenue par les municipalités successives était de stabiliser ces hauteurs à un niveau raisonnable de 18 mètre.  «Le rétablissement d’une hauteur à 37 m, voire à 35 m comme le recommande le commissaire-enquêteur, est une flagrante remise en cause de cette politique en vue de favoriser les intérêts de VIPARIS. La municipalité en a tellement conscience qu’elle est amenée à publier dans ses derniers magazines municipaux un croquis du plan de la commune qui fait abstraction de la réalité : la sur-densification de ces deux secteurs transformés en zones de jeux allant même jusqu’à le mettre en en-tête de son site internet !!! » conclut elle

  • DE NOUVEAUX ABRIS BUS NOUVELLE GENERATION DECAUX A VANVES

    Depuis quelques semaines, l’ensemble des abris bus présents sur le territoire de Vanves sont remplacés par la société JCDecaux, mandaté par GPSO depuis que cette société a remporté le marché de mise à disposition, d’entretien et de maintenance des mobiliers urbains publicitaires et non publicitaires qui est effectif depuis le 1er janvier 2020 pour 15 ans.

    Le concept des abris voyageurs a été réinventé pour offrir aux voyageurs un nouveau mobilier design, moderne, écologique, accessible et intelligent, par les designers de JCDecaux. Ainsi Vanves comme les 7 autres vllles de GPSO vont disposer de l’abri le plus innovant et le plus complet déployé à ce jour dans le monde selon cette société

    Créés par le designer Marc Aurel, ces abris nouvelle génération présentent une structure simple, épurée et une ligne contemporaine parfaitement intégrée à l’environnement urbain. Chaque abri voyageurs est adapté à son environnement ( taille de l’abri, configuration, emplacement du mât Signal, etc…). «Ainsi, l’abri voyageurs n’est plus uniquement tourné vers la chaussée mais s’ouvre sur la ville pour davantage de fluidité. A cet espace traversant et élargi pourront s’ajouter des appuis ischiatiques, des sièges individuels ou des banquettes alors que le nombre de vitres ou la taille du toit varieront en fonction de chaque configuration. Tout point d’arrêt devient ainsi un micro-projet d’aménagement, cohérent avec son lieu d’implantation pour davantage de confort» explique-t-il

    De nouveaux écrans d’information voyageurs, plus grands qu’auparavant, permettent désormais une meilleure lisibilité, avec un éclairage qui s’adapte à la luminosité ambiante, un affichage pouvant aller jusqu’à 4 lignes en simultané. Ces nouveaux écrans ont la capacité d’afficher l’information sur les horaires en temps réel des 2 prochains passages de bus et des messages en cas de perturbations (travaux, déviation...) des lignes de bus et  des modes lourds en correspondance des lignes de bus. De plus, le temps d’attente du bus est reporté à l’extérieur de l’abri, sur le mât Signal, permettant aux voyageurs de disposer de cette information avant même d’être dans l’abri.

    Son concepteur a veillé à une meilleure accessibilité avec des abris et des espaces plus généreux, des accoudoirs pour aider les voyageurs qui en ont besoin, notamment les personnes âgées, la possibilité de s’asseoir devant et derrière certains abris voyageurs pour certains d’entre eux,  une circulation facilitée, notamment pour les poussettes et personnes à mobilité réduite dans les cas où l’abri est ouvert à l’arrière, une information accessible aux personnes malvoyantes grâce, à une signalétique en relief et des informations vocales accessibles à leur demande ( lignes, direction, temps d’attente). «Son intégration passe ainsi par l’amélioration du confort de l’usager par la prise en compte de l’espace propre à chaque abri voyageurs afin d’améliorer l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, des poussettes, des personnes âgées, etc...» explique Marc Aurel. Afin d’améliorer le confort nocturne, tous les abris sont équipés d’un dispositif intelligent permettant de gérer l’intensité lumineuse de la publicité et des spots intégrés dans le toit