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gpso - Page 159

  • A VANVES UN DEBAT BUDGETAIRE TRONQUE

    Mercredi dernier, le conseil municipal de Vanves  a voté son budget 2010 de 51,18 M€. Le Blog de Vanves revient sur les débats en constatant que finalement seul le maire s’exprime avec sa 1ére adjointe et l’adjoint au maire des finances pour répondre aux questions de l’opposition, d’une manière très succinte. Pas de véritable débat, le maire renvoyant aux commissions considérant que certaines questions relévent de ces instances, et privant du même coup le public d’informations intéressantes.

     

    Ainsi après l’exposé du maire et de son adjoint aux finances, sur les priorités de 2010 ( aménagement Cabourg, réhabilitation de la créche Boule de Gommes et des installations sportives…) en insistant sur le partenariat avec GPSO (Grand Paris Seine-Ouest), c’est l’opposition qui s’est véritablement exprimé, la majorité se limitant à apporter quelques réponses très succinte.  Comme nous l’avions indiqué,  Bernard Gauducheau (NC) a insisté sur plusieurs points : le respect des engagements avec Cabourg, la réhabilitation de la créche Boule de Gomme, et la réfection d’installations sportives. La réhabilitation des marges financières de la villes « avec des indicateurs réconfortants (Epargne nette) », des dépenses de fonctionnement maîtrisées, une fiscalité stable. Enfin un partenariat avec GPSO « essentiel ».  

     

    COMPARAISONS ELOQUENTES

    Guy Janvier (PS) a relevé que « la diminution des dépenses de personnel risque de peser sur la qualité du service public » en indiquant que le personnel avait baissé de 627 à 613 fonctionnaires (415 à 389 au niveau du personnel administratif) provoquant des difficultés dans certains services (écoles maternelles, aides ménagères externalisées…). Il a constaté que « les grands équilibres sont préservés, avec une capacité d’autofinancement (+2,1 M€) ». Il a fait part  « des inquiétudes sur la dépendance de Vanves vis-à-vis de GPSO qui s’occupe pratiquement de tout »- « Ne dites pas n’importe quoi ! » s’est exclamé alors le maire alors que le conseiller général continuait en se demandant « quelle va être l’incidence de la suppression de la taxe professionnelle ? ». Il a alors comparé Vanves à ses deux voisines (Issy les Moulineaux et Malakoff) en donnant « des chiffres éloquents » : « A Malakoff, sur un budget de 41 M€, 6,5 M€ sont consacrés à l’intervention sociale et santé. Vanves : 1,2 M€ sur 32,1 M€. Il ne faut pas s’étonner des difficultés à Vanves lorsqu’on voit qu’elle consacre 79 000 € à l’action économique contre 881 000 € à Issy les Moulineaux. Pour la jeunesse, Vanves dépense 765 000 €, Issy les Moulineaux 8,2 M€ et Malakoff 2,5 M€ »

     

    QUESTIONS

    Lucile Schmid est intervenu au nom des Verts pour constater un « effort incontestable de maîtrise des dépenses » mais « une opacité sur l’évolution des dépenses de personnel ». Elle s’est inquiété du choix de la ville sur des pôles sociaux qui fait la part belle aux seniors alors qu’il y a « une augmentation de la précarité – 600 familles sont suivies par le CCAS »,  des besoins en matière de « petite enfance » en souhaitant remettre en cause certaines dépenses (banquet des aînés à Dauphine et chocolat de noël). Elle a insistée sur la nécessité de faire des prévisions sur l’évolution de la population afin de faire des choix, fait part de son scepticisme sur l’action des Conseils de Quartiers dont « le budget est consacré à des repas plutôt qu’à des projets ». Claire Papy (verts est revenu sur le plan Energie Territorial. Jean Cyril Le Goff (PS) s’est interrogé sur le théâtre de Vanves  et notamment sa fréquentation : « 90 spectateurs par spectacle, 40 par séance de cinéma. C’est bien ArtDanthé ! des spectacles innovants ! Mais des spectacles moins éltistes attireraient peut être plus de spectateurs ? Ne faudrait il pas penser à une offre plus diversifiée ? »

     

    REPONSES

    « Certaines questions relévent plus des commissions que du conseil municipal. Tenez-vous en à des remarques d’ordres plus politiques et plus philosophiques » a demandé Bernard Gauducheau. « Il est normal de connaître les projets des maires adjoints. Apparamment, on ne voit pas grand-chose de nouveau » constate Claudine Sharfe (PC).  Du coup, les maires adjoints apportent quelques maigres réponses : « Une partie du personnel a été transféré. Donc il diminue ! » (Bertrand Voisine). CQFD. « Vous parlez de dépendance vis-à-vis du GPSO ! Mais on est associé ! on est acteur ! Quant à l’externalisation des aides ménagéres, nous ne pouvions plus assurer les amplitudex horaires, l’aide médicale. Nous assumons complétement cette décision. Effectivement, on fait beaucoup de choses pour les seniors ! Mais ce n’est pas des dépenses somptuaires ! Nous avons changé certaines orientation,s au CCAS notamment au niveau des aides financières. Quant aux créches, on sait qu’il n’y aura jamais assez de places. On aimerait en créer plus » (Isabelle Debré).  

    Ainsi avec le temps, le débat budgétaire se limite de plus en plus : Au tout début de ses mandats, le maire laissait la parole à chacun de ses adjoints pour présenter les orientations et les mesures prises dans son secteur, ce qui rallongeait les débats, mais participait à une bonne information des administrés. Maintenant lui seul parle, et souhaite limiter le débat lors des orientations budgétaires. Ce qui n’aide pas vraiment à une bonne information de la population, et des quelques vanvéens venus assister au conseil municipal.  

  • VANVES ET SON BUDGET (Suite) : RECETTES EN BAISSE, IMPOTS STABLES

    Après les dépenses, regardons les recettes qui correspondent bien sûr à la virgule prés aux 51,18 M€ de dépenses. Il ne peut pas en être autrement pour les communes…contrairement à l’Etat. En fonctionnement les recettes sont estimées à 33,96 M€, en investissements à 17,22 M€

     

    Les 33,96 M€ de recettes de fonctionnement en baisse de -3,31% comprennent plusieurs chapitres. Les principaux concernent :

    - les produits d’exploitation des services estimés à  : 3 144 460 €  (+ 4,11%) se répartissant en plusieurs recettes :  972 700 € (+2,83%)  provenant des services à caractére social, comme les créches et les colonies, 1,38 M€ (+4,08%) provenant des services à caractére péri-scolaire et enseignement (classes externées, centres de loisirs, cantines…), 252 900 € (+ 0,74%) de services à caractère culture (théâtre, cinéma, Gazier, bibliothéque…), 211 000 € (+0,62%) de services à caractére de loisirs (piscine et jeunesse), 116 200 € (+0,34%) des redevances d’occupation du domaine public).

    - Les impôts et taxes qui constituent la part principale de ces ressources devraient rapporter 22 339 543 € (-4,98%) se répartissant ainsi : 16 722 914 € des impôts locaux, sachant qu’il n’y a aucune augmentation des taux en 2010. 15,61% pour la taxe d’habitation (soit 8,1 M€), 19,20% pour la taxe foncière bâtie (soit 8,5 M€), 14,15% pour la taxe foncière non bâtie (soit 2 646 €).  Il faut ajouter 3 146 467 comme dotation versée par Arc de Seine, 1 M€ en droits de mutation sachant que ces recettes sont aléatoires et dépendantes du marché de l’immobilier, 951 662 de dotation solidarité Arc de seine, 405 000 € de taxe d’électricité, 165 000 € de taxe de séjour qui apparaît pour la première fois , 75 000 € de taxe sur les emplacements publicitaires…

    - Les dotations et subventions  pour 7 605 846  € ( -2,94%)  dont une large partie vient de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) versé par l’Etat avec 5 020 239 €, de participation d’autres organismes (1,4 M€) que la Région (38 000 €), le département (473 000 €) et des communes (services de l’enfance) pour 21 000 €. A noter la suppression de la subvention du ministère de la culture pour la bibliothéque ( - 10 000 €) et celle attribuée par le département dans le cadre du CEL (-25 000 €).

    - Les autres produits de gestion (462 000 €) courantes proviennent  de récupération notamment de charges locatives (407 000 €) et de la redevance du concessionnaire du marché (55 000 €).

  • VANVES VEUT DU MAIL SADI CARNOT UNE ZONE DE RENCONTRE

    La réunion publique de Mercredi soir était un rendez-vous crucial pour l’équipe municipale et surtout Bernard Gauducheau. Il présentait le projet d’aménagement du mail Sadi Carnot qui est un élément structurant de son projet politique pour Vanves depuis qu’il s’est porté candidat aux élections municipales de Mars 2001 : « J’ai travaillé sur ce projet lorsque je me suis porté candidat parce que j’avais constaté la nécessité de relier le Plateau et le Centre Ancien en requalifiant cet axe qui dessert beaucoup d’équipements publics et divers ( une église, un collége, un cimetière, des services municipaux, une mairie, un théâtre et une bibliothéque etc…),  véritable épine dorsale de la ville, mais aussi un axe structurant, un itinéraire « bis » protégé contrairement à Jean Bleuzen ou Antoine Fratacci, plus paisible, emprunté par les piétons, les cyclistes… » a-t-il expliqué en ouvrant la réunion. « L’objectif est de renforcer cette liaison qualitative. Ce n’est pas un projet qui cherche à bouleverser, mais à améliorer, requalifier, protéger… en s’orientant sur l’amélioration  des circulations, diverses et variés, avec possibilité d’en isoler une partie pour en faire un lieu de rencontres lors d’un événement particulier (fêtes des voisins) ». Il a expliqué pourquoi ce projet pensé si tôt, arrive si tard, tout simplement parce que l’équipe municipale avait préféré donner la priorité au réaménagement de la place de la République « qui était devenu plus urgent »

     

    CONSTAT, DIAGNOSTIC, PRINCIPES

    Les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomération GPSO (ex-Arc de Seine) qui étaient présent,  ont présenté le projet, en donnant quelques chiffres intéressants tirés d’une étude et d’un diagnostic : 1000 véhicules circulent quotidiennement sur sa partie haute, 1500 sur sa partie basse à partir de la rue Solférino, roulant en général à 27 km/h, ce qui en fait « une rue relativement peu empruntée et à vitesse faible ». Elle comporte 123 places au total en comptant la place du 8 Mai 1945, avec beaucoup d’emplacements à cheval sur le trottoir, des trottoirs étroits, sans vraiment de traversées piétonnes conformes, avec très peu d’emplacements réservés aux handicapés. Le mobilier urbain est très disparate, sans donner vraiment de visibilité aux différents équipements publics…

     

    Ces spécialistes en ont conclus que « c’est un axe piétonnier », d’où l’idée d’un projet de « déplacement », avec un objectif simple : « Rendre cette voie accessible, éviter le stationnement sur le trottoir, limiter la vitesse à 20 km/h, favoriser la circulation piétonne, marquer plus les abords des équipements publics, refaire une voie plus conviviale et plus pratique, avec un éclairage moins routier et plus adapté à cette zone de rencontre. Une zone où la priorité est donnée aux piétons qui peuvent circuler sur la chaussée, la traverser à n’importe quel endroit, car ils ont la priorité, où les vélos peuvent circuler à contre-sens, où le stationnement est ré-organisé avec un marquage visible, et où la signalisation indique bien qu’on y entre ou qu’on en sort ».   

     

    LE PROJET DE ZONE DE RENCONTRE

    Ses aménageurs ont prévus une chaussée ré-haussée, pour bien marquer que l’on entre dans cette zone de rencontre, ou qu’on en sort, et pour ne faire qu’un niveau avec les trottoirs, un peu comme au carrefour Henri Martin/Victor Hugo où les automobilistes montent sur un plateau.  La chaussée sera large de 3,50 m avec une voie cycliste, avec des trottoirs d’au moins de 2 m de large,  avec quelques bancs, des candélabres adaptés. Les places de stationnement seront bien marquées, enserrées par des arbustres, en quinconce tout le long de cette voie par 2 ou 3. Le stationnement passera de 123 à 68 places (-30%). Des laminages de pavés sont prévus face au collège Saint Exupery, avec un éclairage nuancé. La place du 8 Mai 1945 sera réaménagée selon deux options qui n’ont pas encore été choisies : Soit une place un peu plus minérale en donnant la possibilité de la traverser, ce qui n’est pas le cas actuellement, mais en préservant cet espace vert qui est important et apprécié dans ce quartier. Soit en gardant ce petit jardin fermé mais en le requalifiant afin de le rendre plus agréable et attrayant.

     

    Le coût de cet aménagement devrait s’élever à 2 M€ dont 720 000 seront supportés par la ville qui a souhaité que les travaux s’étalent sur 3 ans et non 5, le reste l’étant par  GPSO sachant que des subventions seront demandées à la Région, au Département et au SIPPEREC pour l’éclairage. Les 3 tranches ont été définies : Entre la place du 8 Mai 1945 et l’avenue Pasteur en 2010, puis entre cette avenue et la rue Solférino en 2011, puis entre Solférino et Fratacci en 2012.

     

    DES QUESTIONS PERTINENTES

    Les vanvéens qui étaient venus nombreux assister à cette réunion, dont beaucoup de riverains, ont posé des questions : Un intervenant a défendu les plots de son « bateau ». Un second a demandé quelle était la compensation pour les places de stationnement supprimées. Un troisiéme s’est inquiété de ce terme de « zone de rencontre » qui pourrait vote « devenir un lieu de bazar ». Une quatrième a proposée de végétaliser le mur du cimetière et de prévoir une liaison directe avec la place de la République via une passerelle ou un tunnel afin de relier dans de bonnes conditions le parc F.Pic . Un cinquiéme s’est inquiété de la circulation des cyclistes en contre sens. Un sixiéme a demandé si le stationnement serait payant etc…le maire répondant à chaque  fois en rappelant certains projets et décisions de son équipe municipale (parking de 80 places sous Cabourg, 100 places à récupérer au parking des Papillons, généralisation du stationnement payant….

     

    Les participants ont même eu droit à un échange sympathique entre le conseiller général et le maire. Guy Janvier (PS) pour qui ce projet parait intéressant, s’est demandé s’il n’y aurait pu avoir une commission sur ce projet ou la consultation d’un conseil de quartier : « Vous nous présentez ce projet sans nous donner la possibilité de revenir dessus. Cela aurait été un exercice de démocratie participative et citoyenne » - « C’est une idée et une proposition qui a été faite lors de la 1ére campagne municipale (en 2001). Les électeurs ont fait un choix lors des élections. Et il n’y a pas meilleur exercice de démocratie participative que les élections. Enfin en agissant comme vous le dites, on aurait mis plus de temps pour aboutir au même point » a répondu Bernard Gauducheau (NC).