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gpso - Page 156

  • REUNION AUX HAUTS DE VANVES (suite) : QUESTIONS POUR UN CHAMPION

    A l’occasion de cette seconde réunion publique qui s’est déroulée lundi dernier dans la salle des cinéastes de la piscine municipale,  Bernard Gauducheau a répondu à toutes les questions comme un champion et apportés des informations supplémentaires ou des précisions sur la vie de ce quartier en réussissant à être précis comme d’habitude et plus court que d’habitude.

     

    PLU ET INTERCO

    Il a confirmé que notre ville a une vocation résidentielle. « Elle n’est pas destinée à subir des changements profonds. Nous avons la chance de faire partie d’une intercommunalité en s’attelant à des locomotives comme Issy les Moulineaux et Boulogne qui peuvent nous assurer un train de vie. Alors que Vanves est à la pointe Ouest de GPSO (Grand Paris Seine Ouest). C’est une garantie de développement, de pérennité financière. Nous arrivons à mener plusieurs projets de fonds qui tendent à moderniser notre ville » a-t-il expliqué en reconnaissant que « Vanves se situe dans les 15 ou 16 villes les plus chères de France. C’est une garantie pour les vanvéens d’avoir des biens qui ont une certaine valeur ».

     

    GARAGE « AFRICAIN »

    Les habitants de la rue Larmeroux se sont plaints de l’installation d’un nouveau garage  dénommé « le garage africain » qui génère des pollutions, et occupe des places de stationnement avec ses véhicules garés à l’extérieur  dont beaucoup sont plutôt des épaves : « comment va-t-on s’en sortir » ont demandé les riverains qui ne veulent pas que « la rue Larmeroux devienne la Nationale 7 » : « Je n’ai pas été informé avant que cette opération se fasse. J’ai été mis devant le fait accompli. Il s’est installé sans prévenir alors que ce n’est pas le quartier idéal, mais rien ne l’obligeait à le faire. Le gérant de ce garage est conscient de la pression. Il ne serait pas hostile à trouver un autre point de chute si nous l’aidions ».

     

    RUES ET RESEAUX

    Les échanges sur les travaux d’assainissement dans le quartier du Parc Municipal des Sports ont glissé sur la réfection des rues et l’enfouissement des réseaux : « J’ai fait inscrire la réfection de la rue Mansart pour 2011, avec enfouissement des réseaux. Nous agissons dans l’ordre : Tout d’abord les travaux d’assainissement, ensuite l’aspect qualitatif pour améliorer l’état des rues » a-t-il précisé à des questions sur l’état de cette rue qui a été déformée suite aux travaux d’assainissement, avec beaucoup d’ornières. A ce moment là, une riveraine a demandé « si, après ses travaux, était envisagé une réfection de la rue du Docteur Arnaud où des câbles arrachés par les camions, pendent le long de poteaux » – « Mais elle a été déjà refaite, les autres rues sont plus prioritaires ! » - puis  un autre a posé la question de la réfection de la rue de l’avenir – « Tant que vous ne serez pas d’accord sur le transfert de propriété de cette voie – qui serait semi public, semi privée – à la ville, nous ne pouvons rien faire. Essayez de vous mettre d’accord entre riverains. Et après on interviendra » a répondu le maire. Mais le riverain a insisté en soulevant la question de l’accessibilité des pompiers, les problèmes de stationnement. « La rue de l’avenir fait partie des rues à refaire ! Mais il faut en préciser son statut juridique avant d’intervenir »  

     

    MUR ANTI BRUIT

    Un riverain de la voie SNCF a demandé « où on en était du mur anti-bruit prévu entre les gares de Vanves-Malakoff et Clamart ? » – « Tout a été mis en œuvre par la commune et GPSO. RFF (Réseau Ferré de France) n’a pas jugé utile d’inscrire le financement de ses travaux, car il ne juge pas prioritaire le chantier de Vanves par rapport à d’autres » a expliqué le maire en reconnaissant que l’on devrait perdre un an.

     

    STATIONNEMENT

    La polémique sur les actes de vandalisme sur certaines voitures a fait long feu lorsqu’une riveraine s’est adressé à l’auteur de la pétition sur Internet qui demandait la mise en place d’un moyen de surveillance : « Ce monsieur ne dit pas que son 4x4 est toujours garé au même endroit » - « On a les mêmes ennemis et on ne se connaît pas » a tenté de lui répondre le propriétaire du 4x4 qui a expliqué qu’il ne pouvait pas faire autrement et qu’il a porté plainte au commissariat sans être entendu – « Mais vous gênez la circulation  des piétons et des véhicules » a-t-elle ajoutée  soutenu par quelques voisins, alors que le maire tentait de ramener le calme en élevant le débat sur la question du stationnement. « Nous avons prévu la mise en œuvre d’un nouveau règlement du stationnement. J’avais prévu l’achat de 90 horodateurs dans le budget 2010. Mais cette compétence (stationnement) dépend maintenant de l’interco (GPSO), ce qui a retardé les choses d’un semestre (et peut être plus) » a-t-il expliqué. « L’objectif est d’instaurer le stationnement payant sur l’ensemble de la commune. Au début, cela a été difficile. Notamment rue de Châtillon. Maintenant, tout le monde s’accorde pour dire que le stationnement payant a solutionné beaucoup de chose » 

  • REUNION AUX HAUTS DE VANVES : LES POLEMIQUES FONT « PSICHTT ! »

    « Tout cela est soporifique ! J’en conviens. Mais tout cela est important. Il s’agit d’élaborer des règles d’urbanisme et d’aménagement pour notre ville afin que cela n’aille pas à l’encontre de notre volonté pour ce qui sera fait par la suite » a déclaré Bernard Gauducheau en prenant la parole après l’exposé du cabinet Caudra sur l’état d’avancement des travaux du PLU devant plus d’une soixante d’habitants des Hauts de Vanves lundi soir pour la seconde réunion publique de quartier semestrielle. « Je vais tâcher de ne pas être trop soporifique » a même rajouté Bertrand Voisine, adjoint au Maire chargé notamment des finances lorsqu’il a commencé son exposé sur le budget 2010 de la ville.

     

    Preuve s’il en était besoin, que des efforts avaient été fait pour animer cette réunion qui permet au maire  - qui a réussi à être court dans ses réponses cette fois-ci – et à son équipe de répondre aux questions et aux préoccupations de leurs administrés. Seul progrès à faire encore : le « power point » sur le budget mérite quelques photos pour illustrer la partie investissement de la ville, mais il parait que le service communication n’a pas été associé à sa réalisation. Prendre exemple sur le représentant de Sequalium qui a présenté les enjeux du THD 92, c'est-à-dire le déploiement de la fibre optique qui permettra de recevoir le très haut débit sur le département et bien sûr à Vanves, avec un power point clair et simple, et surtout des textes lisibles et visibles (de loin).

     

    Mais si les habitants des Hauts de Vanves étaient venus écouter les informations  et les messages du maire et de son équipe sur ses sujets importants, ils étaient aussi là pour se faire entendre, et notamment sur les travaux d’assainissement entrepris depuis bientôt un an dans le quartier du stade municipal André Roche (Rues Gresset, Mansart, du Docteur Arnaud). Sans rentrer dans le détail des faits précis soulevés  par les riverains de ses rues, ils n’étaient manifestement pas contents des travaux  - dont certains n’ont pas été réalisés alors qu’ils étaient prévus dans le projet initial comme l’inversion du collecteur de la rue Gresset -  des conditions de réalisations du chantier qui ont provoqué des ornières sur certains chaussées, et surtout de ses conséquences sur certains pavillons (fissures, bateaux détériorés…).

    La discussion a tournée autour des constats d’huissier fait par l’entreprise sur l’aspect extérieur des pavillons,  sur la fuite de gaz importante à cause d’un malencontreux coup de pelle, qui a provoqué une évacuation temporaire de plusieurs pavillons, et d’autres incidents sur des branchements de gaz en mauvais état mis à découvert. Mais le responsable du service Assainissement de GPSO, un représentant du Bureau d’études, et le maire ont essayé, avec un calme « olympien », de répondre et d’éclairer des riverains remontés, en leur rappelant tout de même que « ses travaux ont été initiés pour lutter contre les inondations… dont ils sont victimes » comme l’a fait le maire en faisant remarquer, à propos des fuites de gaz « qu’à Vanves, car c’est une habitude, beaucoup de gens parlent sans être au courant ! ». Quant aux constats d’huissier, ils leur ont fait remarquer que les propriétaires de ces pavillons auraient très bien pu faire des référés préventifs, mais que ce n’était pas à l’entreprise  à faire des constats d’huissiers dans leurs intérieurs. Enfin, le maire a rassuré les riverains sur l’état des chaussées qui seront bien sûr refaites après ses travaux.

     

    Un autre sujet avait été annoncé avec cette pétition sur Internet par un habitant de ce  quartier qui se plaignait d’actes de vandalismes sur son véhicule.  Mais cette tentative a fait « pschitt » lorsqu’après son intervention très argumentée, une participante a demandé s’il était bien le propriétaire de ce 4X4 qui était mal garé dans le quartier (au niveau de l’accès au parking et entrées des HLM de la rue Hoche), gênant souvent la circulation tant des piétons et des véhicules. Ce qui a tout de suite calmé la discussion, le maire ramenant le calme dans l’assistance.

     

    A SUIVRE…   

  • UNE PREMIERE MONDIALE A VANVES : LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE !

    C’est l’événement de l’année qui se déroule aujourd’hui à Vanves avec la première pierre de la maison relais pour handicapés « Simon de Cyréne ». Le maire de Vanves parlait d’une « première mondiale », lundi dernier à la première réunion publique de quartier. Et de très  nombreuses personnalités de Patrick Devedjian, ministre chargé de la mise en œuvre du Plan de relance et président du CG 92 à Laurent de Cerisey, directeur général de cette association, devraient être présent ce matin, au Prieuré Saint Bathilde pour porter sur les fonds baptismaux, une première mondiale et en posant la première pierre de la résidence « Simon de Cyrène » à Vanves : Laure Lechatellier, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire de Boulogne-Billancourt, président de Grand Paris Seine Ouest, Christian Dupuy, vice-président du Conseil général en charge de la coordination des politiques de solidarité, Bernard Gauducheau, Maire de Vanves et Conseiller régional, Daniel Biard, Président du Comité exécutif du groupe Polylogis posent la première pierre de la résidence « Simon de Cyrène » à Vanves. Tous contribuent au financement de ce projet qui  se monte à 7,13 ME : le Conseil régional,  92 (1 146 082 E), l’Etat (1 146 081E), la Région d’Ile-de-France (855 000 E), le 1% logement (450 000 E) et la commune de Vanves (302 000 E),  l’association Simon de Cyrène ayant souscrit des emprunts à hauteur de 3 232 850 E.

    Ce projet innovant, à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, permettra d’accueillir des handicapés qui ont basculés dans l’handicap en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre avec un  handicap lourd,  tout en pouvant mener une vie autonome. Elle est initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie» explique l’un des chefs de ce projet à Logirep qui en est le maître d’ouvrage.  L’immeuble et le terrain ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Le lieu s’avère particulièrement adapté au projet : proximité du centre ville et du métro, grand jardin et salles communes

     

     

    LE PROGRAMME DE LA MATINEE :

    A 10H30, Patrick Devedjian et Laurent de Cherisey visitent l’appartement pilote, ouvert en janvier 2010, qui accueille pour des séjours d'essai des personnes dont la vie a basculé (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale,…). D’une surface de 320m² et 400m² de jardin, il peut accueillir 5 résidents simultanément. Ceux-ci partagent leur vie avec 4 assistants (maîtresse de maison, étudiants, volontaires associatifs) dans un projet de « vivre ensemble ». Chacun dispose de son studio. Un grand salon, salle à manger, cuisine, jardin, leur permettent des temps amicaux de qualité (repas, soirées, fêtes, jeux...).30 candidats viennent faire des séjours réguliers dans l'esprit de la loi de Février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées; cela leur permet de confirmer leur projet de vie.

    A 11H30, Patrick Devedjian et Laurent de Cherisey en présence des personnalités cités plus haut, posent la première pierre de cette résidence Simon de Cyréne