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gpso - Page 139

  • VANVES ET GPSO : LA GARE DE GRAND PARIS EXPRESS, UNE OPPORTUNITE POUR LE CLOS MONTHOLON

    L’actualité est très interco depuis une semaine : Signature de l’accord cadre CDT (Contrat de Développement Territorial), nouveau site internet, Conseil Communautaire jeudi prochain à 18H30 à la mairie de Boulogne qui votera son budget 2012 sur lesquels le Blog reviendra.

     

    Le plus important est la signature de l’accord cadre CDT GPSO « Innovation-Technologie » qui  s’est déroulée en grande pompe à la mairie d’Issy Les Moulineaux la semaine dernière, en présence du ministre Maurice Leroy (Grand Paris), des préfets Daniel Canépa (Région), Pierre-André Peyvel (Hauts de Seine), les présidents du Conseil de surveillance (André Santini) et du Directoire (Etienne Guyot) de la SGP et les 7 Maires dont Bernard Gauducheau. Pierre Christophe Baguet président de GPSO a parlé d’un « grand jour pour GPSO ! Cet accord est la preuve que cette jeune communauté d’agglomération est devenu incontournable dans l’aménagement du Grand Paris où elle souhaite donner un signe fort ». Il a insisté sur le fait que GPSO permet de rattacher Paris à Saclay  « surtout lorsque Velizy Villacoublay nous aura rejoint avec Marnes La Coquette », leurs conseils municipaux devant se prononcer ces prochains jours. 

     

    Le préfet de Région Daniel Canépa a salué « l’extraordinaire compétence que vous avez montré pour aboutir à ce protocole d’accord » ainsi que « la rapidité et l’efficacité » des services de GPSO pour aboutir à ce « résultat haut de gamme ». Contrairement aux autres accords cadres – 10 auront été signés sur les  18 ou 19 qui auraient pu l’être avant les élections présidentielles constatait  le Préfet de région avec regret - qui ont demandé d’un an à 18 mois d’élaboration, celui de GPSO a demandé un mois pour le mettre au point. « Nous savions quelle était notre feuille de route, car nous en  avons déjà tellement fait sur ce territoire. Et nous travaillons depuis un an avec la SGP dans les Comités de pilotages (constitués pour les gares) » confiait l’un des collaborateurs de PC Baguet à GPSO. 

     

    « Ainsi ce contrat permet de positionner les 7 villes de GPSO dans l’environnement élargi du Grand Paris et de porter la stratégie de développement durable de ce territoire puisqu’il s’accompagne d’un Agenda 21 dont le programme d’actions a été approuvé le même jour »constatait GPSO dans un communiqué présentant le projet métropolitain de ce pôle métropolitain urbain et économique de taille critique que leslecteurs plus curieux peuvent retrouver sur le site internet de GPSO.

    Intéressons-nous plutôt à Vanves  qui se situe sur la plaine de ce territoire diversifié et contrasté avec ses fonds de vallées et ses côteaux en bord de Seine. « C’est une opportunité pour les quartiers résidentiels d’Issy-Vanves-Clamart au niveau de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart où il faut préserver la spécificité de son tissu urbain en parlant d’évolution douce et de densification modéré » constataient André Santini et Bernard Gauducheau.

     

    C’est dans ce quartier du Clos Montholon que les vanvéens verront concrétement la traduction de cet aménagement du Grand Paris, de son métro automatique express avec ces gares. Sur les plans, elle se situera perpendiculairement  sous la gare SNCF de Clamart notamment sous cette rue menant au passage souterain piétonnier reliant Vanves/Issy à Clamart.   Autour de cette gare, à l’intersection de ces 3 communes, le tissu urbain dans un rayon de 500 m est majoritairement résidentiel avec des pavillons, de petites résidences collectives, plus diversifié à Clamart avec au rez-de-chaussée de ces petits collectifs, des commerces, des maisons de maîtres ou des hôtels particuliers, plus homogénes du côté d’Issy et de Vanves. Plusieurs opérations sont en cours ou prévus avec l’éco quartier du Fort d’Issy (1650 logements, 2000 m2 de commerces…), où s’est implanté le siége de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale, l’éco quartier de la gare de Clamart (18 000 m2 de bureaux, 4000 m2 de résidentes étudiante, 400 m2 de commerces, 800 m2 de mocaux artisanaux…)…

     

    Les orientations d’aménagement autour de cette gare prévoit de préserver la spécificité de son tissu urbain en parlant d’évolution douce et de densification modéré du tissu pavillonnaire, d’ouverture des îlots notamment du côté d’Issy les Moulineaux, de liaisons entre les quartiers résidentiels, de jonction entre l’éco quartier du Fort d’Issy et l’éco quartier de la Gare de Clamart. « Compte tenu des caractéristiques de ce secteur, la comune de Vanves souhaite en préserver les spécificités urbaines et paysagères, tout en permettant une évolution maîtrisée du bâti, conformément aux orientations privilégiés dans le PLU » indique le document.

  • VANVES AVEC ESPACES APPORTE SA CONTRIBUTION A L’INSERTION PAR L’ACTIVITE ECONOMIQUE

    L’association Espaces et Employeurs Solidaires 92 qui intervient à Vanves sur le talus SNCF entre Mac Donald et l’Ilôt du Métro organise une très intéressante recontre sur le théme « les initiatives d’insertion par l’activité économique (IAE) en matière d’emplois aidés » le 9 Mars prochain  à 9H sur le site du chantier d’Insertion à Villeneuve l’Etang à Marnes La Coquette sur le domaine de Saint Cloud

     

    C’est un des plus anciens chantiers d’Espaces après celui des berges de Seine, qui avait démarré en 1996, sur un  domaine national géré par le centre des Monuments Nationaux (CMN). Il a été le premier chantier d’insertion sur un site du CNM qui fédérer le domaine national de St Cloud et les communes voisines (Vaucresson, Garches, Saint Cloud, Marnes la Coquette). Il est  particulièrement innovant puisqu’il a développé depuis 13 ans le travail avec des chevaux de traits (2 percherons depuis deux ans) qui réalisent toute une série de travaux sur les 250 ha du domaine : ramassage des déchets, du bois, retrait des troncs d’arbres dans les sous bois, arrachage des arbustres…  « Nous développons depuis 2 ans le fauchage des prairies pour les nourrir en foins provenant du domaine au lieu de l’exporter » indique Yann Fradin, directeur d’Espaces. 14 salariés en insertion travaillent en permanence sur ce chantier, en liaison avec le service des parcs et  jardins du domaine de Saint Cloud. Les locaux techniques de ce chantier ont été installé à Villeneuve l’Etang,  partie excentré du parc, d’où part le rû de Vaucresson avec l’Etang et les rigoles où Espaces fait un travail de gestion de l’eau soutenu par l’Agence Seine Normandie, et le CG92 qui est en train  de récupérer les Etangs de la Marche.

     

    Une coulée écologique est en train de se reconstituer tout comme à Vanves où Espaces poursuit un tel projet grâce à une convention d’objectifs passée avec la ville durant l’été 2009 et qui devrait être renouvelé ses prochains mois mais avec GPSO àqui on été transférés les compétences Espaces Verts. 8 éco-cantonniers interviennent depuis Juillet 2009 pour améliorer l’aspect visuel du site (nettoyage, fauches, tailles des végétaux), entretenir la végétation en gestion différenciée (sélection de la végétation, plantations arbustives…), réaliser de petits aménagements de site (création d’un bac à composte, d’abris pour la faune…). L’objectif est maintenant de réaliser un jardin écologique et pédagogique dans ce secteur.

    Mais ce n’est pas que cela car l’insertion par l’activité économique sert à remettre les gens ayant énormément d’expérience (avec des anciens du textile, de chez Renault)  ou sans qualification mais qui ont l’énergie pour se requalifier…. dans ces métiers des espaces verts qui recrutent et sont en tension : « On s’est rendu compte qu’il y avait une demande de jardiniers, alors qu’il y a très peu de formation en petite couronne. D’autant plus que l’école (de la CCIP) Tecohma a fermé sa formation espaces verts. Ainsi peu de gens s’y destinent. Alors qu’il y a une demande toujours plus forte des Parcs et Jardins de nos villes comme Paris (qui cherche des postes d’élageurs, de jardiniers).  La profession estime qu’il manque entre 20 et 30% de personnels formés et qualifiés » indique Yann Fradin .

     

    78 sociétés et services interviennent dans l’IAE dans les Hauts de Seine, qui représentent une mise à l’emploi de 4035 personnes équivalent temps plein, dans des activités comme les services aux personnes, le nettoyage, le bâtiment, les espaces verts….  « l’IAE est un vecteur qui permet de resocialiser les personnes en ce sens que l’on redonne pied dans le milieu du travail qui est un élément  de socialisation dans notre vie. C’est sans doute l’une des sources de gisements de productivité d’emplois qui peut être le plus important compte tenu de la contrainte économique générale que nous connaissons. C’est une piste à explorer de même que l’économie sociale et solidaire (ESS) qui est un vecteur très proche » indique la Préfecture des Hauts de Seine dont l’objectif est de doubler le nombre de poste d’insertion par l’activité économique dans le département (1000 postes actuellement) dans les 2 à 3 ans « pour avoir une offre d’insertion à la hauteur ».

     

    Les clauses sociales qui apparaissent de plus en plus dans les marchés publics depuis 2 ou 3 ans, lancé par le monde HLM dans le cadre des opérations ANRU,  ont permis de créer un appel d’air pour les personnes en insertion car le chef d’entreprise recrute directement les personnes ou sous traite une partie du chantier  à une entreprise d’insertion ou une régie de quartier. « Ce qui créé une vraie dynamique, avec l’appui des maisons de l’emploi qui ont ce rôle de facilitateur et de collectivités locales importantes comme la Mairie de Paris. C’est quelque part une relocalisation de l’économie qui répond à la baisse relative des subventions, en permettant aux collectivités locales de soutenir fortement l’insertion à travers ses marchés publics »

  • JEUNESSE, PREVENTION, SECURITE A VANVES : DES PROJETS QUI TIENNENT LA ROUTE ?

    Le dernier conseil municipal  du 8 Février dernier a fait une demande de subventions au Conseil Général des Hauts de Seine à hauteur de 86 800 €  pour toutes une série d’action qui s‘inscrivent dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance  et qui sont réalisées par les services municipaux de la Prévention Jeunesse (ESCL et Pôle Jeunesse 16/25 ans), de l’éducation et de la Prévention Santé. 4 nouvelles actions sur 19 ont  été lancée concerant une formation générale au BAFA (1500 € demandés), une autre à la prévention du mal être (3000 €), l’organisation de séjours en semi autonomie (5000 €)  et la création d’un club journalisme (2000 €).

     

    Avec la premiére action, il s’agit de faire financer par la ville une formation au BAFA de jeunes qui souhaitent s’orienter vers des métiers nécessitant ce diplôme. En contrepartie de cette participation financière de 50 €, ils s’engagent à efffectuer son stage pratique dans l’une des struture de la ville. La Formation à la prévention du mal être s’adresse aux professionnels de la santé pour les aider à repérer les jeunes ayant des tendances suicidaires ou ayant un comportemrnt dangereux à son égard ou à l’égard des autres. Ces deux actions s’ajoutent à un club Santé au LEP Dardenne qui tient un stand pour sensibliser les professionnels sur les risques liés au tabac,  à l’alcool et aux drogues ;  au soutien à la parentalité où il s’agit d’informer et de prévenir les risques de délinquance de certains adolescents en organisant des tables rondes avec les parents et ainsi les responsabiliser davantage dans leur role éducatif. Enfin, le service Prévention/Santé  informe les éléves de CM1/CM2 sur les dangers et les conséquences physiques, psychologiques et pénales des jex dangereux (comme le foulard).

     

    Le service Jeunesse a lancé deux nouvelles initiatives : Tout d’abod permettre à des jeunes de 11/17 ans de monter un projet, de rechercher des financements,  pour l’organisation d’un séjour en semi autonmie en Croatie. Ensuite un « club journalisme » en liaison avec l’officier de prévention, afin de permettre à des jeunes de 11/17 ans de faire des reportages pour mieux connaître leur environnement immédiat, apprendre à diffuser leurs articles tout en étant vigilant sur les bonnes praiques d’Internet et ainsi permettre une ouverture d’esprit en développant leur sens critique. D’ailleurs le service Jeunesse organise des ateliers de prévention et de sensibilisation au bon usage d’internet au sein des établissements scolaires. Dans le cadre de l’action « interventions en milieu scolaire »,  il a créé un pôle « création numérique » pour favoriser l’accès à la culture et l’apprentissage des technologies de l’information et la communication tout en les sensiblisant aux risques liés à l’utilisaion d’Internet

     

    Les autres axtions sont plus classiques et réalisées déjà depuis un cerain temps : « Bourse au permis de conduire » pour les 16/25 ans grâce à un financement à hauteur de 50% . En contrepartie, ils s’engagent à consacrer 2H de bénévolat au profit de la collectivité (aide à la personne, soutien scolaire…). « Sport insertion » qui doit permettre à des adolescents marginalisés de pratiquer des activités sportives encadrées par des professionnels, de participer à des tournois iternationaux. Avec « Je(ux) citoyens », le service Education suscite chez les jeunes une réflexion sur les notions de cittoyenneté, de démocratie, de la place des institutions, la portée des régles de  la loi grâce à des jeux collectifs. Les dispositifs « Coup de pouce » et coup de pouce CLE »  à destination des éléves de l’école élémentaire tout comme « Soutien scolaire «  et « contrat d’aide scolaire à destination des collégiens et lycéens (11/27 ans) entrent dans cette action générale. Il s’agit là de d’offrir une aide aux devoirs iundividualisé ou par groupe pour finalement leur apprendre « à apprendre ». Il faut ajouter un atelier de danse urbaine « hip-hop et l’orgabisation de mini séjours.

     

    La présentation de ces mesures a suscité un débat entre la droite et la gauche au cours de ce conseil municipal. Valérie Mathey (PS) a posée quelques questions en s’étonnant que « l’ensemble de ce plan d’action ne prévoit pas des actions plus cîblées de ptrévention sur la violence intra-familiale, ni sur le décriochage scolaire ». Laurent Lacomère (UMP) Maire Adjoint a expliqué qu’il y a « d’autres actions qui n’aparaissent pas dans cette liste tout simplement parce qu’elles n’ont pas fait la demande d’une subvention ». Lucile Schmid (EELV) s’est interrogé sur les montants de ces subventions et a demandé « comment ils étaient déterminés ? ». Bernard Gauducheau en a profité pour indiquer que « la politique de la ville a été délégué depuis quelques mois à GPSO. Un inventaire a été fait qui a montré une très grande diversité selon les communes. Il a été proposé de créer un observatoire pour réfléchir à des actions communes, laissant aux villes leur mode actuel d’intervention ». ll a précisé tout d’abord « que les sommes demandées ont augmentés car le public concerné a augmenté », ensuite que « nos agents sont opérationnels après avoir beaucoup tatonnés, avec des projets qui tiennent la route. Et nous commençons à avoir de bons résultats »