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gpso - Page 120

  • AGENDA 21 – PLAN CLIMAT DE VANVES : DES ECHANGES NOURRIS SUR LE DIAGNOSTIC

    La municipalité a invité, mardi soir à l’hôtel de ville, les vanvéens (intéressés) à participer à une réunion du Comité Consultatif « Environnement/Développement Durable » consacrée à l’Agenda 21 – Plan Climat. Rappelons tout d’abord que cette initiative a été prise par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012  alors qu’un débat national  sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement qui doit aboutir à une loi de programmation à l’automne 2013. Et à un moment où la Région Ile de France traduit dans les faits son Schéma Régional Climat-Air-Eau (SRCAE) sur lequel le Conseil Municipal avait donné son avis le 14 Novembre dernier  : Une réunion se tenait le jour même au conseil régional  sur le théme « Recherche et développement durable en Ile de France ».

     

    Ensuite qu’il  s’agit d’une obligation réglementaire issue de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération, GPSO, qui doit trouver une traduction communale : « Beaucoup de choses ont été entamées. Nous avons fait beaucoup de travail à GPSO. L’idée est de décliner au plan local cet Agenda 21 afin qu’il y ait une adéquation entre le local et l’intercommunal » a indiqué Bernard Gauducheau, en passant une tête par la porte, lors de cette réunion. L’un des participants a demandé : « Pourquoi cela arrive si tard et que la ville ne s’en préoccupe que 20 après après ? »  auxquels ont répondu Bernard Roche, maire adjoint  qui anime ce Comité consultatif -  « Et pourquoi pas maintenant ? Cela ne veut pas pas dire qu’elle n’a rien fait, notamment en matière d’économies d’énergies » -  et Rémi Le Fur chef du projet Développement durable du bureau d’études Inddigo : « En France, il n’y a pas un millier d’agenda 21. Mais beaucoup font du développement durable, sans le savoir comme M.Jourdain. L’essentiel est d’y aller ! ».

     

    Enfin 3 étapes avaient été définis : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014. Sachant que chacune doit faire l’objet d’une validation en comité de pilotage, composé d’élus, de référents, du DGS (Directeur Général des Services),  des directeurs concernés et du chargé de mission énergie et développement durable, Mme Strecher qui a présentée le diagnostic à l’assistance pendant une bonne demi-heure. Les participants ont été ensuite invité à faire part de leur diagnostics, de leur constats, de leur remarques dans deux groupes de travail afin qu’ils soient pris en compte par ce bureau d’études.

     

    Ce diagnostic qui ne s’arrête pas seulement à l’aspect environnemental mais traite aussi du social et de la solidarité,  montre plusieurs choses : Une place importante de la voiture dans la ville, alors que GPSO agit pour un partage multimodal de la voirie et son accessibilité aux PMR (Personne à Mobilité Réduite), et peu de pistes cyclables. Par contre, elle dispose de beaucoup d’espaces verts, elle élabore une trame verte et bleue pour recréer des continuités écologiques favorables à la biodiversité. Malgré tout, Ville est la 11éme ville la plus dense de France, avec peu de nouveaux programmes immobiliers, surtout des rénovations et des extensions. Elle connait un problème preignant de logements à cause de loyers très chers, d’une offre de logements sociaux faibles, 584 logements sociaux sont attribués par la ville sur 2 963au total  (23%) dans lesquels il y a une faible rotation. La mairie a constituée une commission des impayés pour éviter les expulsions

     

    L’objectif est de faire de Vanves une ville durable impliquant des mesures en faveur de la préservation de l’environnement (stockage des déchets, stationnements vélos, libre écoulement de l’eau, efficacité énergétique ou énergies renouvelables). D’autant plus qu’elle est soumis à des nuisances dont le bruit est l’un des plus importants  et  à plusieurs risques : Mouvements de terrains, retrait-gonflement des argiles, aléas météo, transports de matières dagereuses, ondes magnétiques, pollution de l’air… Des établissements et des bâtiments restent toujours inacessibles aux PMR.

     

    Vanves se situe entre 3 pôles économiques (Paris, Issy les Moulineaux et Boulogne) qui font sentir leurs effets. Mais les besoins quotidiens des vanvéens sont largement satisfaits par les commerçants et les artisans. La ville a mis en œuvre le FISAC pour aider à la réhabilitation des vitrines et des boutiques, organise un mois du Commerce, et a participé au lancement d’Eco-Défi par GPSO et la Chambre des Métiers qui permettent justement à des commerçants/artisans à atteindre des objectifs  en matière de développement durable

     

    L’action sociale et solidaire est une réalité avec 78 ambassadeurs « Voisins Solidaires », 350 familles accompagnées pour la garde de leurs enfants, des actions éco-responsables étant menées dans les créches sur l’alimentation et les déchets suite à la demande des parents et à la sensibilisation du personnel. Les écoles ont adopté des projets pédagogiques en adéquations avec les préoccupations environnementales actuelles. Si l’on recourt à des produits locaux ou de saisons dans lescantnes scolaires, c’est moins le cas our les produits (car difficile et couteux). Les jeunes sont aidés et accompagnés en contrepartie de services rendus à la collectivité

     

    Ce diagnostic constate que des catégories de populations restent difficiles à mobiliser au sein des instances de participation actuelles (actifs et parents). La ville tente d’y remédier par une action de participation en ligne comme ce fut le cas l’automne dernier. Il a relevé que la mise à disposition des associations des salles n’est pas optimale vis-à-vis des enjeux en matière de maîtrise des consommations. Et le public est encore assez peu sensibilisé aux problématiques environnementales et en lien avec le développement durable. La ville participe à la semaine du développement durable, mais peu d’animations sont organisées.

  • LES HAUTS DE VANVES FACE AUX CHANTIERS, AU BRUIT, AU STATIONNEMENT ANARCHIQUE ET AUX NUISANCES DE TOUTES SORTES

    « Cette réunion de quartier est toujours la moins fréquentée, parce que le quartier est moins dense » constatait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, en accueillant dans ce préau de l’école Larmeroux baigné par le soleil couchant, les vanvéens venus moins nombreux Lundi soir que la semaine dernière à l’école Marceau. Pourtant dans ce quartier, les points chauds n’ont pas manqué, et ne manquent pas entre la sécurité (rue de Chatillon) qui devrait faire l’objet d’une nouvelle réunion publique le 6 Juin prochain à l’école Lemel,  les chantiers, nombreux, de la rue Aristide Briand, la lutte contre le bruit de la voie ferrée Paris Montparnasse,  les travaux des rues du Docteur Arnaud, Gresset et Mansard pour lutter contre les inondations, améliorer l’assainissement etc…Mais là, est-ce que la température un peu élevé qui régnait dans ce préau a rendu le public plus amorphe. Heureusement qu’il y avait une conseillére de quartier qui a quelque peu réveillé l’assistance par ces questions pertinentes.

     

    Il est vrai que commencer par la présentation du budget 2013 a renforcé l’assoupissement du public malgré une présentation didactique de Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des finances,  avec ses tableaux et ses fromages, et quelques commentaires du maire sur le théme : « Nous traversons une période économique difficile qui a des répercussions sur les ménages et les collectivités territoriales. On la subit plus q’on ne la conduit. On doit faire preuve de vigilance pour ne pas fragiliser nos finances ». Yann Texier, le représentant de GPSO a réveillé l’assistance en présentant les nombreux travaux – chronophages – réalisés dans ce secteur avec les plus marquants : Réfection de la rue Larmeroux avec le Conseil Général, travaux de revêtement des chaussées des rues Gressset et Mansart – « cette dernière en a bien besoin car sa chaussée est chaotique » reconnaissait le maire -  prévu cet été qui deviendront une « zone 30 », rénovation de l’éclairage rue Falret, interventions sur les nids de poule après le gel pour 35 000 €.

     

    Ce qui a amené le maire à parler de cet accident survenu dimanche soir à 21H30 rue de la République où un chauffard, sans permis, alcoolisé,  qui roulait à 150 km/h, est venu s’encastrer dans les poubelles de la résidence des chariots au carrefour Vieille Forge/République/Louis Dardenne. « Nous avons beaucoup travaillé sur cette volonté de rendre la ville aux habitants, la voiture devenant secondaire. Ce qui n’était pas évident au départ. Mais on reconquiert notre espace » a-t-il expliqué en revenant sur cette zone de rencontre constitué par le Mail Sadi Carnot « qui est une expérience réussie, qu’on  nous demande de présenter et de parler pour s’en inspirer. Mais on n’est pas encore arrivé à ce que tout le monde la respecte ».   

     

    Rue de L’avenir : Le devenir de la rue de l’Avenir est revenu sur le tapis alors que le conseil municipal de ce soir doit intégrer l’impasse de l’Avenir et l’allée Vernes dans le classement dans le domaine public de cette voie : « Le Conseil Municipal en Septembre 2011 avait lancé cette procédure pour la rue de l’Avenir. On a demandé d’y inclure cette impasse et cette allée, ce qui a prolongé la procédure. On ne s’est pas précipité parce qu’on n’avait pas les budgets  pour faire les travaux. Une enquête publique devrait se dérouler cet automne pour un classement qui interviendra en 2014. Seuls des recours pourraient prolonger cette procédure. Il nous faudra ensuite arbitrer pour financer des travaux d’aménagements qui privilégieront la sécurité ».

     

    Stationnement : Il a annoncé que le stationnement réglementé pourrait être étendue rues du Docteur Lafosse et Clemenceau dés cet été à la demandedes riverains qui se plaignent de ne plus pouvoir se garer. Ce quartier subit la pression, comme d’autres autour du PMS A.Roche et du Clos Montholon, des voisins qui viennent se garer là car ce n’est pas encore payant. Mais dans ce quartier, le problème est devenu crucial à cause des 4 chantiers de constructions rue Aristide Briand  qui ont supprimés des places de stationnement comme l’a fait remarqué une riveraine en se plaignant « des ouvriers qui se garent sur nos bateaux ». Bernard Gauducheau a d’ailleurs indiqué à propos d’un des projets de constructions prévus dans ce quarter à l’emplacement du garage de la rue Raymond Marcheron, qu’il avait refusé le permis de construire du promoteur Sofiane, qui n’était pas conforme. Rappelons qu’il avait fait l’objet de réunions publiques particulièrement houleuses avec les riverains, surtout avec la gestion déplorable du chantier de la résidence étudiante à l’angle Diderot/Marcheron.

     

    Mur Anti Bruit : Enfin, il a été question du mur anti-bruit : « L’étude initiale de 2007 a été refaite et fait apparaître 63 points et non plus 27 comme en 2009, dont les 2/3 sont à Vanves (49)  et 1/3 à Malakoff, la plupart étant des pavillons  et 6 logements collectifs » a-t-il indiqué en parlant d’une nouvelle étude de RFF. « C’est un dossier complexe à cause de la multitude des acteurs, des problèmes de gros sous et d’une mauvaise volonté de RFF, nous obligeant à relancer contiuellement ». Les solutions proposées seront, selon les lieux, de l’isolation phonique, du double vitrage, du mur anti-bruit mais pas sur toute la longueur de la voie ferrée. Sans parler des nouvelles constructions qui doivent être prises en compte notamment l’immeuble Martek à l’emplacement de l’ancienne imprimerie.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    SAUVE : Bernard Ollivier président du syndicat d’initiative de Vanves et surtout président de l’UDOSTI qui regroupe l’ensemble des syndicats d’initiatuves des Hauts de Seine a sauvé du chômage la permanente qui travaillait pour cette association. Il a rencontré Isabelle Caullery, conseillére générale chargée du Tourisme, pour défendre la cause d’Agnés Courtois qui pourra continuer à travailler pour l’UDOTSI pendant l’année 2013. La commission permanente du 13 mai dernier  a régularisé la subvention oubliée, qui mettait en cause l’emploi de l’animatrice de l’Union, « qui par ailleurs fait un travail remarquable ». Une subvention de 43 000 € a été votée pour l’UDOSTI dont les bureaux devraient rejoindre les locaux du Conseil Général au Bâtiment les Reflets où s’est installé le CTD 92 (Comité du Tourisme Départemental).

     

    FOYER D’ACCUEIL : La paroisse Saint François d’Assises est l’une des premières, dans les Hauts de Seine, à avoir accueilli un foyer d’accueil dans le petit pavillon qui donne sur le jardin de l’église, dés la fin des années 80. Ainsi un jeune couple se relaire régulièrement, tous les 4 à 5 ans, pour « habiter la maison du Seigneur ». Il est nommé pour 3 ans par l’Evêque, renouvelables deux fois un an. « Généralement, les couples sentant le désir de vivre cette misson se présentent au diocése où un service les aide à discerner. Puis l’Evêque les nomme dans une paroisse bien particulière dans laquelle ils s’insérent. Sur Saint François d’Assise, cela fera plusieurs fois que le foyer d’accueil est appelé par le curé de la paroisse et propose au diocése pour un discernement adapté » expliquent Clémence et Frédéric Néouze qui passeront le relais à François-Xavier et Lucie Choutet accompagnés de leurs 3 garçons. « Il nous faudra encore du temps pour recueillir tous les fruits que cette belle mission d’Eglise aura apporté à notre famille ».

     

    ERREURS : L’exposition sur l’historique des jumelages de Vanves dans le hall de l’hôtel de ville qui se termine le 28 Mai, comporte quelques erreurs, et notamment photographique. Sur l’un des panneaux, on y voit une délégation dans le kiosque à musique du square Etienne Jarrousse, avec la date 1983. Ce qui est tout à fait impossible puisqu’il a été construit à l’occasion du réaménagement de ce square en 1992. IL parait, selon un élu, que ce n’est pas la seule ?

     

    DISPENDIEUX : Est-ce que GPSO serait dépensier. Certains participants à l’atelier sur la trame verte de Vanves, Mercredi dernier, ne sont pas loin de le penser. D’autant plus que le choix de la salle de réunion pour le réunir se dénomme « Garguanta » (dans l’ancien commissairiat de police dédié au centre de loisirs). Comme cet atelier s’est déroulé toute la journée, avec visites sur le terrain du parc F.Pic, de son rû, de la coulée verte rue J.Bleuzen le long du talus SNCF entretenu par l’association Espaces, il était prévu de déjeuner sur place. Au lieu d’aller dans un restaurant de la ville, les services de GPSO ont préféré faire venir un traiteur  pour servir le repas dans cette salle de réunion. Espérons qu’il n’était pas garguantesque.