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europe - Page 4

  • VANVES ET LES PRESIDENTIELLES 2012 : UNE VANVEENNE DANS LE STAFF D’EVA JOLY (EELV)

    Une vanvéenne participe au staff de campagne de l’une des candidates à la présidentielle, Eva Joly,  où elle s’occupe du projet présidentiel. Il s’agit bien sûr de Lucile Schmid, candidat EELV de surcroît dans la 10éme circoncriptioon des Hauts de Seine (Vanves-Issy). Elle est pratiquement la seule élue verte des Hauts de Seine dans ce cas avec deux autres élus régionaux qui sont assez impliqués comme David Nbanza,  Françoise Diehlmann et sont été des soutiens d’Eva Joly de longue date, au moment des primaires. Marc Lipinski, autre élu régional,  par ses connaissances en matière de recherche, est actif sur le théme, au sein d’un conseil des experts

     

     Lucile Schmid s’occupe avec Philippe Mérrieu et Pascal Ganface du projet présidentiel et travaille sur la question des idées qui est une de ses obsessions en politique : « comment remettre du projet au cœur des campagnes, et au fond, refaire le lien entre pouvoir et projet. Nous travaillons à partir du projet d’EELV qui a été adopté le 18 décembre dernier. En sortiront entre 5 et 10 idées phares de la campagne d’Eva Joly qui annoncera son projet en Février. Chacun de ses axes du projet seront décliné sur une proposition concréte pour montrer comment les écologistes ne sont pas seulement dans une vision  de long terme, mais savent répondre à la crise, et sur une double approche française et européenne » explique t-elle en citant  le théme de la santé, « car les écologistes ont beaucoup à dire sur les comportements , l’alimentation, la prévention, la médecine de prévention  - qui est un parent pauvre en  France, les Verts ayant toujours  dit qu’il fallait consacré 1% du budget santé à la prévention - la médecine du travail à un moment où les dégradations de la vie au travail devient un sujet sur lequel les français ont marqué leurs préoccupations dans toutes les enquêtes d’opinion faîtes… ». Un certain nombre de conventions thématiques sont prévues pour développer certains points du projet EELV. « A chaque fois Eva Joly en sera l’invité d’honneur et dévoilera une partie de son projet : Elles porteront sur la santé, le logement, la culture, l’agriculture… » confie t elle à Vanves Au Quotidien

     

    « Nous travaillons en lien avec les permanents qui travaillent au jour le jour avec Eva Joly, gére son agenda, voit la cohérence entre le projet et les déplacements de terrain. Un conseil stratégique se réunit toutes les semaines pour définir des orientations stratégiques de la campagne en lien avec le projet. Un séminaire de l’équipe rapprochée a eu lieu ses derniers jours  pour discuter plus approfondie que la réunion hebdomadaire. Et je communiquer avec Philippe Mérrieu et Pascal Ganfain quotidiennement pour affiner le projet » explique t-elle en ajoutant : « Ce qui me marque chez elle ! Elle est une femme de dossier, qui aime l’écrit, lire, étudier les dossiers. Alors qu’on considére lorsqu’on est un politique de haut niveau, qu’on n’a plus le temps de lire, qu’on est d’abord dans la communication, la représentation. Ce n’est pas le cas d’Eva Joly. C’est quelqu’un qui pourra lire une centaine de page et se passionnera pour les aspects techniques d’un dossier parce qu’elle veut connaître les choses. Sa relation au savoir et à l’écrit est important et essentiel pour moi ».


    Lucile Schmid a une profonde admiration pour Eva Joly parce que « c’est quelqu’un qui a été engagé sur d’autres combats que ceux d’un parti politique, comme juge,  et qui en fait, se prolonge dans cet engagements politique et citoyen. Au fond, lorsqu’elle a affrontée les puissants, lorsqu’elle était juge, elle a montrée ses capacités à être la candidate prête, avec courage, à renverser le rapport de force par rapport à des intérêts économiques ou de pouvoirs dominants. L’affaire Elf a de vraies résonances dans ce qui peut se passer dans les Hauts de Seine. Car le sujet est de savoir  comment on organise les liens entre la séparation des pouvoirs, entre pouvoirs économique et politique. Eva Joly est la personne qui incarne le mieux la séparation des pouvoirs. Toute la question des liens est beaucoup plus suivie sur le plan juridique dans les pays anglo-saxon. Cela va de pair avec le non cumul des mandats. Et sur la question  des étrangers qui devient un point de fixaton aujourd’hui du côté de la majorioé présidentielle. Eva Joly incarne les valeurs françaises dont nous pouvons être fier ».

     

    Ce qui ne l’a pas empêché de se montrer critique sur les débuts de campagne d’Eva Joly : « On doit trouver pour Eva Joly un rythme de campagne. On était dans la pré-campagne à la fin 2011, et maintenant on est dans une campagne qui commence. Il faut dans notre rythme de campagne, articuler un projet global. On ne peut pas se contenter de la sortie du nucléaire, parce que les français attendent des propositions assez concrétes sur les questions d’emplois, de santé, et européennes parce que c’est un point essentiel. Eva Joly a proposé une initiative eurpéenne en écrivant aux différents candidats à la présidentielle, qui relaie ce qu’a proposé Cohn Bendit sur l’idée que « l’Europe ne pouvait pas être laissé aujourd’hui à des questions partisanes, que c’était un sujet suffisamment important pour se mettre tous autour de la table. Eva Joly refait le lien entre sa campagne et les positions des écologistes au parlement européen parce que c’est un point fort. Dans une campagne présidentielle, il faut savoir trouver ses références, articuler les choses par rapport à ce qui a pu être réussi dans le passé proche. Ce n’est pas un hasard si la question européenne est posée, car elle peut être un nouveau point d’ancrage pour Eva Joly ».

  • LES CHEFS D’ENTREPRISES ET LES COMMERCANTS PESSIMISTES A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE

    Le sauvetage de l’Euro et de l’Europe qui se joue aujoud’hui à Bruxelles, la crise qui perture depuis l’été, jouent énormement sur le moral  des chefs  d’entreprises de notre région et les acteurs économiques de nos communes franciliennes comme Vanves. Une enquête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) passée inaperçue refléte bien une montée du pessimisme et de l’inquiétude que n’arrangent guère les événementsde ces derniers jours. Il sufffit d’en parler avec les commerçants, les chefs d’entreprisees (TPE et PME) installés à Vanves  

     

    La 36éme enquête d’opinion sur la conjoncture économique de la CCIP (réalisée avec médiamétrie en Septembre)  qui est menée régulièrement chaque année, pratiquement sur les mêmes thémes, montre bien que 60% des chefs d’entreprises considèrent comme inévitable une dégradation de la situation économique de la France. Elle traduit une inquiétude persistante de ses dirigeants dans le cadre d’une conjoncture ralentie, accentuée par la crise financière. Ce pessimisme record atteint le niveau de celui exprimé lors de l’enquête de Septembre 2008 à l’époque des premiers effets de la crise internationale avec Leichmann Brothers.

     

    Différents indicateurs traduisent un ralentissement de l’activité des entreprises sur les 6 derniers mois et une inquiétude réelle pour les 6 mois à venir : Léger recul de leur chiffre d’affaires ( de -2% à - 3% ), stabilité de leur situation financière corrélée à leur activité (de -2 à +1), des investissements  et de l’emploi. La situation du commerce de détail non alimentaire est particulièrement préoccupante par rapport aux Services qui s’en sortent mieux. Seulement 15% des dirigeants de PME/PMI prévoient d’embaucher dans les 6 prochains mois. Pour 59% d’entre eux, la crise financière en cours est susceptible de remettre en cause des projets d’investissements, et 55% leurs projets d’embauches. Par contre, aucune tension n’est soulignée entre les chefs d’entreprises et leurs banques.

     

    Mais ce n’est pas tout, car la  période post-présidentielle les rend toujours attentistes : « Cette période est toujours marquée par un fort immobilisme. Mais là, on n’a jamais connu un début de campagne aussi alternante, et cela durant une crise financière. Cette période est pour eux anxiogéne » constate t-on à la CCIP. 61% des PME pensent que les élections présidentielles et législatives de 2012 auront un impact sur la situation économique  de la France. Pour 86% d’entre eux, il faut procéder à une baisse des dépenses publiques en rationalisant les dépenses publiques (54%) afin de rétablir l’équilibre des finances, sachant que 12% préconisent une augmentation des prélévements obligatoires (Réduction des niches fiscales pour 36%, augmentation de la taxation  du capital pour 31%, hausse de la TVA pour 19%).

     

    Leurs priorités pour la politique économique françaises sont d’assainir les comptes publics (29%), lutter contre la désindustrialisation (22%), adapter l’activité économique aux exigences d’une croissance durable (18%), restaurer la compétitivité française (16%). L’issue la plus favorable de la crise de la zone serait d’aller vers plus d’Europe (39%), vers une Europe à plusieurs vitesses (26%), accepter la sortie de la zone euro des pays trop endettés (30%).

  • SENATORIALES 2011 A VANVES : LECON REPUBLICAINE ET CITOYENNE !

    Une leçon républicaine a été donnée lundi soir à Vanves par Denis Badré (Modem) et Bernard Gauducheau (NC). Le maire de Vanves a effectué une démarche républicaine en venant saluer le sénateur Maire de Ville d’Avray qui tenait une réunion avec les grands électeurs de Vanves, et en y assistant jusqu’au bout, sachant qu’il ne votera pas pour lui le 25 Septembre. Et son collégue de Ville d’Avray a donné une leçon citoyenne en faisant comme si de rien n’était devant 4 militants Modem, un maire, une élue EELV, soit deux grands électeurs et un journaliste, sachant que sa réélection, dans le contexte altoséquanais actuel releverait du miracle.

     

    « Quand vous avez une personnalité qui vient dans votre commune, dans le cadre d’une échéance, vous venez au moins la saluer, en restant ou non à sa réunion » expliquait récemment l’un de ses collégues sénateurs avec juste raison. A Vanves, c’était le cas, lundi soir, à l’Espace Jean Monnet, où Denis Badré, sénateur Maire Modem de Ville d’Avray venait rencontrer les grands électeurs, accueilli par son collègue de Vanves. Il est d’ailleurs l’un des rares à se déplacer dans notre commune, avec Hugues Sirvien Vienot (DVD) au Club Murillo le 22 Septembte prochain (A 19H). Les grands électeurs vanvéens sont invités à Issy lesMoulineaux par la liste UMP conduite par Roger Karoutchi et Isabelle Debré notamment le 19 Septembre. Quant au PS, difficile de savoir où sa tête de liste fait réunion.  

     

    Denis Badré que les vanvéens connaissent bien, car il est venu souvent soutenir Bernard Gauducheau, et qu’il dirige une commune membre de GPSO, s’est présenté comme un « vrai centriste », « fidéle à ses convictions »,  au milieu de toutes ses listes à droite « largement UMP » et à gauche. A la tête d’une liste indépendante, réunissant des élus sans étiquette partisane. Et il a insisté là-dessus, tout en commentant « le climat suréaliste » qui régne actuellement en France, « où les querelles intestines l’emportent  à droite comme à gauche » sur « les vrais sujets ». « Nous allons élire des parlementaires nationaux qui vont travailer dans un contexte difficile. Or, ils sont passionnés par les petites querelles intestines  altoséquanaises » expliquait il ce soir là.

     

    Et d’indiquer tout d’abord « qu’il n’y a pas de sortie de la crise sans l’Europe » et « sans revenir aux fondamentaux de la construction de l’Europe ». Ensuite « qu’on aura besoin de parlementaires solides, expérimentés » car « on n’est pas parlementaire pour exercer un métier facile ». Et de parler de son expérience à la Commission de l’Economie et des Finances, à la commission des affaires Européennes dont il est vice-président et auteur d’un rapport sur lapolitique euro-méditérranéenne, et au Conseil de l’Europe. Enfin, il a dit quelques mots sur GPSO bien sûr dont il a vécu « avec passion » la création « qui n’a pas toujours été facile » en précisant tout de même « qu’avoir un membre de la commission des finances du Sénat n’est pas inutile » et qu’il avait veillé « à ce qui se faisait au sein de GPSO sout perçu à Bercy comme quelque chose de positif (réforme de la Taxe Professionnelle). Du Denis Badré à 100%. Mais est-il encore audible ?