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  • AU FORT DE VANVES, UN SERVICE LUTTE CONTRE LES CYBER-ATTAQUES ECONOMIQUES

    Florence Parly, ministre des Armées, était Jeudi dernier au fort de Vanves qui jusqu’en 1883 se trouvait sur le territoire de notre commune, d’où son nom, avant la création de la commune de Malakoff où il se  situe maintenant à Malakoff. Mais aucun élu de Vanves n’était présent lors de cette visite et de la pose d’une première pierre (sur la photo)  d’un  nouveau bâtiment opérationel doté de toutes les fonctionnalités qu’est en droit d’exiger une direction centrale d’un service de renseignement de premier rang, la  DRSD (Direction du renseignement et de la Sécurité de la Défense) dirigée par le général Bucquet.

    Avec plus de 350’000 enquêtes administratives réalisées en 2021, soit un millier par jour, la DRSD dont les missions portent sur le contre-espionnage et la contre-ingérence, est sans conteste le premier service enquêteur de France. L’objectif est de gagner en cohérence, de simplifier ses processus « métiers», d’améliorer ses capacités de recueil et d’analyse du renseignement et de mettre l’accent sur la cybersécurité et les nouvelles technologies. «Nous voyons une résurgence des actions décomplexées de nos compétiteurs. Face à ces tentatives d’espionnage, d’entrave et de discrédit de notre action, vous agissez : vous détectez, vous investiguez, vous identifiez et si cela s’avère nécessaire, vous vous assurez de contrecarrer ces actions malveillantes» a expliqué la Ministre en comptant sur eux, «pour être particulièrement vigilants en matière de contre-ingérence économique  car  c’est un champ qui est de plus en plus investi, nous en avons encore eu la preuve assez récemment. La guerre économique, à la croisée des rapports de force géopolitiques et des négociations commerciales, est un champ de conflictualité que nous ne devons pas sous-estimer : il a la particularité de nier les alliances au profit des intérêts».

    Car l’une de ses missions de cette DRSD installé dans le fort de Vanves,  est de protéger les entreprises et les institutions liés de prés ou de loin aux industries de la Défense et de l’armement françaises. «Nous craignons que certaines entreprises étrangères profitent de la pandémie pour faire leur marché. La France peut avoir des services de renseignements hyperpuissants, mais leur action sera d’autant plus efficace que la population sera sensibilisés aux vulnérabilités. Il nous faut développer la sensibilisation des acteurs qui n’ont pas toujours le sentiment de vivre dans un monde dangereux» explique le Général Bucquet. Ainsi en Ile de France, 1500 entreprises sont suivies. Une petite équipe se déplace au moins une dizaine de fois par semaine pour sensibiliser les cadres dirigeants, les ingénieurs, les ressources humaines, afin  de les mettre en garde contre  par les ingérences  qui prennent différents types du débauchage jusqu’à la cyber attaque en passant par les vols d’ordinateurs, un rachat hostile pour faire main basse sur le savoir-faire d’une entreprise . «On s’adapte au contexte de chaque entreprise (PME, ETI, grands groupes) mais aussi star-ups, labs ou incubateurs, on leur présente un panel de vulnérabilité de l’espionnage économique aux investissements étrangers illustrés par des cas concrets et des affaires… » explique l’un de ses agents. Et ne croyez pas que nos PME, TPE, starts-up vanvéennes sont à l’abri, surtout si elles ont innovées. Bien au contraire !

  • INTERVIEW DE CHRISTINE VLAVIANOS PRESIDENTE DU CHALLENGER CLUB DE VANVES : « Mon souci est de le faire connaîte auprès de toutes ces TPE vanvéennes »

    Le Challenger Club qui existe depuis 2011  avec un taux de renouvellement de 60%, poursuit sur sa lancée avec  un nombre d’adhérents conséquent, tous à la tête de TPE (la plus grosse entreprise a 10 salariés), dans les services. Le Blog Vanves Au Quotidien fait le point avec sa présidente, Christine Vlavianos qui cherche à intéresser un plus grand nombre de chefs d’entreprises vanvéennes et surtout des TPE.

    Christine Vlavianos : « Nous avons élargi notre relation avec d’autres clubs comme le Boss Club et entrerpeneur 92 avec qui nous faisons des soirées interclubs pour élargir nos réseaux, chacun gardant ses membres sans se faire de concurrence directe.  C’est une façon de proposer à nos membres respectifs des soirées plus larges avec des animations plus importantes, un taux de rencontres et d’affaires beaucoup plus importants puisque nous multiplions par 3 le nombre de participants. Nous organisons des conférences tous les mois, c’est notre cheval de bataille,  notre spécificité n’étant pas d’être seulement un réseau dans lequel on s’échange ses cartes de visites et  on fait des affaires, mais aussi un accompagnement.

    Vanves Au quotidien – comment choisissez-vous ces thémes ?

    C.V. : « Les thèmes de ces conférences d’informations sont choisis au hasard des rencontres avec les conférenciers, étant invités dans d’autres événements d’entreprises. Nous avons ainsi traité du « revenu de base », du «  développement personnel », des « qualités nécessaires pour entreprendre », « la gestion du temps ». Mais nous organisons aussi des ateliers pratiques sur l’expertise comptable, le développement commercial pour permettre justement à nos membres de pouvoir se perfectionner dans les domaines où ils sont un petit peu poins fort. Ainsi les sujets choisis sont liés directement à la vie de l’entrepreneur. Nous organisons des « afterworks »une fois par mois, c'est-à-dire une soirée réservée au « réseautage »  avec un  tour de tables, un membre est mis à l’honneur pour se présenter et échanger avec les autres membres, puis chacun échangent. Je me suis rendu compte qu’il y a de plus en plus de clubs d’entrepreneurs. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’organiser un événement important par mois en fusionnant la conférence ou l’atelier pratique et la soirée réseau, avec plus de monde, peut être avec des conférenciers plus connus    

    VAQ- Quel est l’état d’esprit de ces entrepremeurs aujourd’hui ?

    C.V. : «  Ils ont beaucoup de mal à développer leurs activités parce qu’ils sont seuls et le challenger club leur permet de pouvoir ne plus être isolé, être informé, accompagné, conseillé. Vu la situation actuelle, le salariat risque de disparaître lentement parce que les jeunes ont conscience, du fait de créer leur entreprise, d’avoir une certaine liberté en évitant les déconvenues du chômage, des conflits sociaux professionnels…La situation économique est difficile et les incite à ne plus être isolé, d’où la création de ses nombreux réseaux, le fait de rencontrer des collègues, de diversifier ses expertises et ne pas se cantonner dans une seule et même chose. Enfin, les attentats ont eu des répercussions catastrophiques, notamment dans l’événementiel, où  les entreprises spécialisées ont perdue tous leurs contrats en Novembre, ce qui fut mon cas, mais c’est le cas partout car des entreprises qui ne se portaient pas bien, au bord du précipice, ont fermées.  Nous avons des réactions très opposées avec des gens découragés qui ont envie de tout lacher et d’autres qui ne veulent pas se laisser faire car cela leur a donné du punch.

    VAQ- Comment les aider à rebondir ?

    C.V. :  Nous allons mettre en place lors de notre assemblée générale en Mars prochain, un projet de tutorat qui permettra de créer un jury de 4 à 5 membres du club qui sélectionnera 3 ou 4 dossiers de projets d’entreprises qui seront accompagnés par le club dans la création de leur entreprise. Nous allons aussi investir dans un fichier d’entreprises sur la région et de le mettre à la disposition des membres pour prospecter. Grâce à un  membre du club qui a une société de développement commercial et qui mettra à jour régulièrement ce fichier pour essayer de le personnaliser en fonction des souhaits des membres par rapport à ce qu’ils recherchent et par rapport à une action précise.  

    VAQ - Qu’est-ce qu’apporte tous ces partenariats ?  

    C.V. : « Avec la JCE GPSO, depuis 3 ans, c’est parce qu’on estime que l’entreprise de demain, ce sont les jeunes ! Il est intéressant de faire des événements avec eux, de les impliquer dans le club, car il est important d’avoir la jeune génération pour donner de l’élan. Nous allons organiser un grand événement le 21 Mars  avec eux et Alliance qui nous accueillera dans la tour Alliance One à la Défense, avec une table ronde sur le leadership féminin, avec une conférence sur la femme au travail et son environnement professionnel et l’accès aux postes importants.  J’ai lancé des invitations à travailler ensemble avec la chaîne Regus qui a ouvert à Vanves un espace de co-working rue Louis Vicat en Août dernier. Car l’un de mes soucis est de nous faire connaître auprès des entreprises vanvéennes et surtout de leurs chefs d’entreprises  

  • LES CHEFS D’ENTREPRISES ET LES COMMERCANTS PESSIMISTES A VANVES COMME EN ILE DE FRANCE

    Le sauvetage de l’Euro et de l’Europe qui se joue aujoud’hui à Bruxelles, la crise qui perture depuis l’été, jouent énormement sur le moral  des chefs  d’entreprises de notre région et les acteurs économiques de nos communes franciliennes comme Vanves. Une enquête de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) passée inaperçue refléte bien une montée du pessimisme et de l’inquiétude que n’arrangent guère les événementsde ces derniers jours. Il sufffit d’en parler avec les commerçants, les chefs d’entreprisees (TPE et PME) installés à Vanves  

     

    La 36éme enquête d’opinion sur la conjoncture économique de la CCIP (réalisée avec médiamétrie en Septembre)  qui est menée régulièrement chaque année, pratiquement sur les mêmes thémes, montre bien que 60% des chefs d’entreprises considèrent comme inévitable une dégradation de la situation économique de la France. Elle traduit une inquiétude persistante de ses dirigeants dans le cadre d’une conjoncture ralentie, accentuée par la crise financière. Ce pessimisme record atteint le niveau de celui exprimé lors de l’enquête de Septembre 2008 à l’époque des premiers effets de la crise internationale avec Leichmann Brothers.

     

    Différents indicateurs traduisent un ralentissement de l’activité des entreprises sur les 6 derniers mois et une inquiétude réelle pour les 6 mois à venir : Léger recul de leur chiffre d’affaires ( de -2% à - 3% ), stabilité de leur situation financière corrélée à leur activité (de -2 à +1), des investissements  et de l’emploi. La situation du commerce de détail non alimentaire est particulièrement préoccupante par rapport aux Services qui s’en sortent mieux. Seulement 15% des dirigeants de PME/PMI prévoient d’embaucher dans les 6 prochains mois. Pour 59% d’entre eux, la crise financière en cours est susceptible de remettre en cause des projets d’investissements, et 55% leurs projets d’embauches. Par contre, aucune tension n’est soulignée entre les chefs d’entreprises et leurs banques.

     

    Mais ce n’est pas tout, car la  période post-présidentielle les rend toujours attentistes : « Cette période est toujours marquée par un fort immobilisme. Mais là, on n’a jamais connu un début de campagne aussi alternante, et cela durant une crise financière. Cette période est pour eux anxiogéne » constate t-on à la CCIP. 61% des PME pensent que les élections présidentielles et législatives de 2012 auront un impact sur la situation économique  de la France. Pour 86% d’entre eux, il faut procéder à une baisse des dépenses publiques en rationalisant les dépenses publiques (54%) afin de rétablir l’équilibre des finances, sachant que 12% préconisent une augmentation des prélévements obligatoires (Réduction des niches fiscales pour 36%, augmentation de la taxation  du capital pour 31%, hausse de la TVA pour 19%).

     

    Leurs priorités pour la politique économique françaises sont d’assainir les comptes publics (29%), lutter contre la désindustrialisation (22%), adapter l’activité économique aux exigences d’une croissance durable (18%), restaurer la compétitivité française (16%). L’issue la plus favorable de la crise de la zone serait d’aller vers plus d’Europe (39%), vers une Europe à plusieurs vitesses (26%), accepter la sortie de la zone euro des pays trop endettés (30%).