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  • CAVADA DE NOUVEAU A VANVES POUR PARLER D’UNE EUROPE BOULEVERSEE ET EN CRISE

    A Vanves, pour la fête de l’Europe célébrée une semaine après la date officielle, la ville de Vanves avec le Mouvement Européen avait invité Lundi soir  Jean Marie Cavada, son président et député européen, à l’hôtel de Ville. Un personnage incontournable dans notre ville dés qu’il s’agit d’Europe, car ce n’est pas la première fois qu’il vient dans notre ville à l’invitation de Bernard Gauducheau, pour lequel « il est une institution à lui tout seul : On peut reprocher aux députés  européens de ne pas être sur le terrain. Ce n’est pas le casavec lui. Il a de surcroît des qualités de pédagogues » souvenir de son passé audiovisuel.

    Et les vanvéens présents ont pu s’en apercevoir en le questionnant après un exposé liminaire où il a beaucoup été question de crises qui n’ont pas réussi à mettre à bas l’Europe  (crise économique internationale,  crise de l’euro – « proposer de sortir de l’euro, c’est vouloir du mal à son pays » - crise grecque, crise des réfugiés : « L’Europe devait elle fermer ses frontières ? Non ! L’Europe a une responsabilité morale vis-à-vis de ses  réfugiés persécutés. Les démagogues de tout poil se sont déchaînés sur cette affaire qui nous déshonorent. Nous avions un devoir de les accueillir » a-t-il expliqué en considérant que « c’est la crise la plus grave que l’ion a eu à vivre depuis la création de l’Europe ». A ses yeux, personne ne peut croire que l’on vit mieux en fermant ses frontières : « c’est un crime de l’esprit. Elle touche à note identité. Elle montre que nous n’avons pas su créer les outils pour pacifier ceux qui sont turbulents autour de nous » a-t-il expliqué en étant reconnaissant à Jacques Chirac d’avoir refuser que la  France s’engage en Irak lorsqu’on voit les événements actuels avec Daesch. « On en paie aujourd’hui la facture. L’Europe n’est plus qu’une envie que les anti-européens tolérent ».

    Pour Jean Marie Cavanda, « l’Europe ne va pas bien ! Ce n’est pas une raison de ne pas l’aider ! C’est ce qui manque à nos leaders politiques. Le moment est venu de changer l’Europe, surtout lorsqu’on voit le Brexit, et de faire un pas vers une intégration plus forte pour les pays qui le veulent (en matière de défense, de sécurité extérieure, de conduite convergente de l’économie avec une fiscalité commune, une transition énergétique commune…). Pour les autres, ils resteront en l’état. Mais qu’on laisse faire ceux  le veulent. Puisque l’Europe est bouleversée, le moment est venu de la reconstruire. Mais où sont les leaders pour le faire ? »  s’est il interrogé en pensant aux pères de l’Europe (Monnet, Schumann), de l’(euro (VGE)…..

  • LA JCE DE VANVES ET GPSO : UNE ANNE D’ANCRAGE TERRITORIALE PLUS QUE REUSSIE

    Un an après son lancement, l’antenne vanvéenne de la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) lancera une nouvelle initiative à l’occasion du Forum des Associations, avec le Challenger Club : Un « concours des jeunes remarquables » pour mettre en lumière et valoriser les initiatives en matière de solidarité, d’humanitaire, de médecine, de sciences, de sports, de culture, d’entrepreunariat, de bénévolat…. des jeunes de 10 à 35 ans qui s’engagent ainsi pour leur cité. Ses responsables ont parlé tout au long de cette année de ce projet à différents interlocuteurs, et se sont inspirés que ce qui a été mis en place par la JCE de Reims depuis 3 ans et par la JCE de Neuilly en 2012. « Une année de découverte du territoire vanvéen et de GPSO pendant laquelle nous avons montré qu’on pouvait mener des actions » confient Guillaume Benhamou,  nouveau président de la JCE GPSO et son prédécesseur  David Wajnsztok qui devrait s’investir dans le mouvement jeune chambre à un plus haut niveau.

    L’une de ses actions qui a le plus marqué les esprits fut sans aucun doute ces « dialogues citoyennes » durant la campagne municipale. Elle a montrée qu’il était possible de réunir dans une même salle tous les candidats (tête de liste) même s’ils se sont exprimés chacun à leur tour au lieu de débattre entre eux. Un bel exercice de démocratie locale dont l’ensemble des participants étaient ressortis satisfaits.  L’une de ses premières manifestations remonte au  20 Novembre  dans le cadre de la semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées avec le directeur de Cap Emploi 92, le directeur de la Mission handicap de la société Valéo, Le directeur d’une école d’une école d’ingénieur (La Salle) : « L’objectif était d’apporter des témoignages sur des dispositions exemplaires mises en oeuvre pour développer la formation et l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap, favorisant ainsi leur réussite professionnelle ou entrepreneuriale » indique Guillaume Benhamou. Une campagne de sensibilisation sur le diabéte a été réalisée aux Trois Moulins en Novembre puis au Centre Commercial du Plateau au printemps dernier. Une réunion sur  « Erasmus…pour les jeunes entrepreneurs et les PME » a été marqué le démarrage d’une collaboration avec le Challenger Club présidé par Christine Vlavianos, qui se réunit tous les mois à l’espace de la Tuilerie. Elle entre aussi dans le cadre de cycle de formation qui s’adresse à ces jeunes entrepreneurs et qui touchaient cette année à l’art de convaincre. Enfin, à l’occasion  des élections européennes, cette JCE a organisée une  Rencontre débat sous un format convivial autour d’une dégustation de fromages (européens) avec Olivier Giscard d’Estaing membre du Mouvement Européen et économiste, Gilles Le Bail auteur de l’ouvrage « L’Europe ! Défaite ou défis ? »

    2013-2014 a été l’année de l’ancrage territorial que cette JCE qui s’est développée sur l’ensemble des villes qui constituent cette communauté d’agglomération, avec 2 ou 3 et même 5 membres par antenne communale. Pour eux, les jeunes s’identifient mieux à leur ville et s’y impliqueront mieux que sur l’ensemble de GPSO qui est très vaste. Mais développer une association comme celle-i à ce niveau est une façon de mutualiser des moyens. Avec ce changement de direction qui intervient tous les ans dans cette association – un président ne peut pas faire plus de deux ans de mandat – pour éviter l’usure, apparait à Vanves, une nouvelle figure, avec Mourad Djammel, étudiant étranger à Michelet (en classe préparatoire). Occasion de découvrir qu’ils sont une dizaine d’étudiants dans ce cas, membre de la JCI (Jeune Chambre Internationale) qui regroupe les JCE de plusieurs pays dans le monde, dont les parents ont déjà baigné dans cet univers Jeune Chambre Economique (JCE). Ils ont plus ou moins crée une Jeune Chambre Paris Internationale (ex-JCE Afrique à Paris) hébergée par le lycée Michelet qui perpétue ainsi une certaine tradition d’ouverture sur le monde, depuis les années 2000 qui rassemble surtout des africains, congolais, béninois. L’un d’entre eux a d’ailleurs postulé au Comité de Jumelage de la ville de Vanves. Comme quoi, le monde est petit. L’antenne vanvéenne de la JCE devrait proposer un partenariat au lycée Michelet pour réaliser des formations sur le leadeship.     

  • LE 18 JUIN A VANVES : UNE CEREMONIE DU COEUR

    Le 18 Juin est un peu la journée des gaullistes pour l’anniversaire de l’appel du Général de Gaulle, célébré  notamment au Mont Valérien dans les Hauts de Seine. François Hollande était présent mercredi après midi, pour la première fois depuis son élection, mais pas Isabelle Debré, Sénateur des Hauts de Seine. Elle a privilégié Vanves où se déroule depuis quelques années, deux cérémonies ce jour là : L’officielle en fin d’après midi devant le monument aux morts, avec porte drapeaux, associations d’anciens combattants, municipalité, élus et militants Ump, UDI et PS, citoyens vanvéens  : lecture de l’appel du 18 Juin par Isabelle Debré, discours du maire qui rappelle toujours les faits historiques pour les replacer dans le contexte d’aujourd’hui : « Le discours du 18 juin doit nous inspirer au-delà de son contexte historique. Aujourd'hui, la France ne se bat plus contre un envahisseur, les armes ne sont plus seulement faites de plomb mais elles sont économiques, technologiques ou encore financières.« La flamme de la Résistance ne doit pas s'éteindre ». Ces mots résonnent en moi comme l'impérieuse nécessité de réussir à sortir de la crise économique. A nouveau, nous sommes au pied d'un mur jugé infranchissable. Nous devons faire appel au génie français pour que notre pays retrouve son courage, son enthousiasme et sa foi en l'avenir.74 ans après, l'Appel du Général de Gaulle a encore un sens. Soyons courageux dans nos décisions pour que la France reste une nation confiante, respectée et rayonnante » a déclaré Bernard Gauducheau. Une croix de Lorraine tricolore était ensuite déposée par le Maire et sa 1ére adjointe suivi de la sonnerie aux morts, de la minute de silence, de la Marseillaise et du Chant Partisans

    La seconde est plutôt la « cérémonie du cœur » selon la sénateur où se retrouvent principalement les gaullistes, des vieux grognards qui se font de plus en plus rares aux plus jeunes, avec maintenant des centristes pour cause de majorité et nécessité de montrer une certaine cohésion (quelquefois de façade) alors qu’ils n’ont pas toujours été là. Au square Marceau, devant la façade de l’école élementaire, la cérémonie est simple avec un mot de la Présidente de l’UMP 10éme circonscription avec dépôt d’un bouquet de fleurs par des jeunes. Isabelle Debré a évoqué l’Europe, justement, généralement chasse gardée des centristes, « qui n’était pas encore dans les gènes du discours que nous célébrons aujourd’hui » Mais « L’homme du 18 juin avait bien compris, en invitant à Colombey les deux Eglises, en 1958, le chancelier Adenauer, le dirigeant d’un pays qu’il avait pourtant combattu de toutes ses forces aussi bien durant la guerre de 14/18 que de celle de 39/45, que seule la réconciliation entre l’Allemagne et la France pouvait conduire à la création d’une Europe fraternelle et puissante. Il avait aussi voulu, par ce geste, marquer que la création de la communauté économique du charbon et de l’acier dans les années 50 ne suffirait pas à atteindre cet objectif. Courageusement, il voulait donc introduire la politique dans le destin de l’Europe » a-t-elle déclaré devant la plaque. «  Les temps que nous vivons sont certes loin de la débâcle, mais ce sont des temps mauvais pour la France et pour l’Europe.Comme le général de Gaulle le 18 juin 40, nous devons savoir dire Non au défaitisme, non au tenants d’un passé révolu, non à l’abandon des valeurs auxquelles nous sommes attachés. Oui la France n’est pas seul, le génie français peut encore accomplir de beaux exploit,  un jour le redressement viendra au sein de l’Europe mais en ne comptant que sur nos seuls efforts.Notre nation a toutes les raisons de croire en elle-même, comme elle a su le faire à chaque fois dans le passé. Le découragement, le renoncement doivent être bannis de nos pensées. Le courage, la volonté, la fermeté sur l’essentiel sont seuls acceptables ».