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SENATORIALES 2011 A VANVES : LECON REPUBLICAINE ET CITOYENNE !

Une leçon républicaine a été donnée lundi soir à Vanves par Denis Badré (Modem) et Bernard Gauducheau (NC). Le maire de Vanves a effectué une démarche républicaine en venant saluer le sénateur Maire de Ville d’Avray qui tenait une réunion avec les grands électeurs de Vanves, et en y assistant jusqu’au bout, sachant qu’il ne votera pas pour lui le 25 Septembre. Et son collégue de Ville d’Avray a donné une leçon citoyenne en faisant comme si de rien n’était devant 4 militants Modem, un maire, une élue EELV, soit deux grands électeurs et un journaliste, sachant que sa réélection, dans le contexte altoséquanais actuel releverait du miracle.

 

« Quand vous avez une personnalité qui vient dans votre commune, dans le cadre d’une échéance, vous venez au moins la saluer, en restant ou non à sa réunion » expliquait récemment l’un de ses collégues sénateurs avec juste raison. A Vanves, c’était le cas, lundi soir, à l’Espace Jean Monnet, où Denis Badré, sénateur Maire Modem de Ville d’Avray venait rencontrer les grands électeurs, accueilli par son collègue de Vanves. Il est d’ailleurs l’un des rares à se déplacer dans notre commune, avec Hugues Sirvien Vienot (DVD) au Club Murillo le 22 Septembte prochain (A 19H). Les grands électeurs vanvéens sont invités à Issy lesMoulineaux par la liste UMP conduite par Roger Karoutchi et Isabelle Debré notamment le 19 Septembre. Quant au PS, difficile de savoir où sa tête de liste fait réunion.  

 

Denis Badré que les vanvéens connaissent bien, car il est venu souvent soutenir Bernard Gauducheau, et qu’il dirige une commune membre de GPSO, s’est présenté comme un « vrai centriste », « fidéle à ses convictions »,  au milieu de toutes ses listes à droite « largement UMP » et à gauche. A la tête d’une liste indépendante, réunissant des élus sans étiquette partisane. Et il a insisté là-dessus, tout en commentant « le climat suréaliste » qui régne actuellement en France, « où les querelles intestines l’emportent  à droite comme à gauche » sur « les vrais sujets ». « Nous allons élire des parlementaires nationaux qui vont travailer dans un contexte difficile. Or, ils sont passionnés par les petites querelles intestines  altoséquanaises » expliquait il ce soir là.

 

Et d’indiquer tout d’abord « qu’il n’y a pas de sortie de la crise sans l’Europe » et « sans revenir aux fondamentaux de la construction de l’Europe ». Ensuite « qu’on aura besoin de parlementaires solides, expérimentés » car « on n’est pas parlementaire pour exercer un métier facile ». Et de parler de son expérience à la Commission de l’Economie et des Finances, à la commission des affaires Européennes dont il est vice-président et auteur d’un rapport sur lapolitique euro-méditérranéenne, et au Conseil de l’Europe. Enfin, il a dit quelques mots sur GPSO bien sûr dont il a vécu « avec passion » la création « qui n’a pas toujours été facile » en précisant tout de même « qu’avoir un membre de la commission des finances du Sénat n’est pas inutile » et qu’il avait veillé « à ce qui se faisait au sein de GPSO sout perçu à Bercy comme quelque chose de positif (réforme de la Taxe Professionnelle). Du Denis Badré à 100%. Mais est-il encore audible ?      

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