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département des hauts de seine - Page 23

  • VANVES ET LE THD 92 (suite et fin) : Un réseau qu’il faut vendre et rentabiliser

    A l’occasion de la réunion publique d’information sur le déploiement de la fibre optique avec les représentants de THD92, Sequalum et de fournisseurs d’accés à Internet prévue à 19H30 Lundi soir à la Palestre, le Blog revient sur les enjeux de la fibre optique à Vanves et en France. Le but de cette réunion est tout à fait simple : Amener les vanvéens à se raccorder et à s’abonner, car la France est très en retard dans ce domaine

     

    Notre pays  est à la 23/24éme place en Europe pour le taux de pénétration de la fibre optique (10% de taux de fibrage). Plus de 2 millions de foyers sont raccordables immédiatement au THD et pour autant il n’y a que 250 000 à 300 000 foyers qui ont fait la démarche de se raccorder à une offre de THD, malgré une progression des abonnements de + 66% en 2012,  alors que le prix des abonnements sont pratiquement les mêmes partout. L’objectif du gouvernement est de passer d’ici 3 ans à un rythme annuel de 800 000 à 2,5 millions de prises FTTH pour arriver à fibrer tous les français   

     

    Dans les Hauts de Seine, le Conseil Général finance cette infrastructure optique (2500 km de réseau) pour permettre à  tous les opérateurs d’accés Internet) de proposer leurs services. Un Nœud de Raccordement Optique (NRO) a été aménagée à Vanves (dans l’îlot Cabourg)  comme dans chaque commune altoséquanaise qui est le point de départ du réseau FTTH (Fiber To The Home) qui doit desservir tous les immeubles, les pavillons, les entreprises et bâtiments publics. Il n’y a pas eu besoin de creuser des tranchées car le déploiement de ce réseau s’est effectué en réutilisant les infrastructures du réseau câble aménagé voilà quelques années et géré aujourd’hui  par Numéricâble. Et ce réseau a été prévu jusqu’au pied des immeubles, pavillons et édifices divers et variés, au point de Branchement (PB) dans le jargon des spécialistes.

     

    Et c’est là que tout ce corse, car pour aller du Point de Branchement, généralement dans un local du sous-sol de l’immeuble, jusqu’au Point de Raccordement (PR) au niveau de l’entrée de chaque logement via ce que l’on dénomme les colonnes montantes, il faut une décision du propriétaire (syndic ou bailleur ) pour les immeubles afin de faire intervenir un installateur pour déployer et brancher la fibre, puis susciter des abonnements aux offres des FAI (Fournisseurs d’accès Internet) pour raccorder. D’où ce genre de réunion publique comme à Vanves lundi soir, mais aussi les courriers et les appels téléphoniques que reçoivent les vanvéens comme d’autres pour des offres triple play depuis un certain temps.

     

    Car la pression dans une telle zone dense est énorme de la part des opérateurs qui ont canibalisé la Région Ile de France. A tel point que personne d’autres ne peut intervenir qu’eux, car ils ont leurs industriels, leurs installateurs, leurs vendeurs  etc…même si tout cela doit être sous traité, re-sous traité… avec les risques inhérents à ce genre de chose. La meilleure preuve est que ce sont les opérateurs qui ont désignés les premiéres villes altoséquanaises à équiper  (Antony, Boulogne, Chaville, Clamart, Clichy, Levallois, Neuilly, Rueil…) et non Sequalum au début de l’opération. Certains opérateurs ont même passé des accords particuliers avec des gestionnaires d’immeubles comme c’est le cas pour Orange avec la FNAIM Ile de France afin de s’assurer un certain monopole chez les gestionnaires d’immeubles ou les constructeurs.

     

    Malgré tout cela, les Vanvéens comme tous les Français ne pourront pas passer au travers, tout simplement parce que d’ici 2020/25, toute la France sera fibré à 100%, même s’il doit y avoir une fibre des villes et une fibre des champs. Et la fibre permettra non seulement d’avoir le THD pour Intermet (100Mb/s), mais la TV avec la TNT, de nombreuses services comme la HD (Haute Définition), la VOD (Programmes à la demande)… C’est pourquoi les spécialistes et les professonnels insistent pour que soient installés dans chaque immeuble 4 fibres ou lieu de 2 pour chaque logement comme le permet la loi, afin de supporter plusieurs opérateurs et disposer d’une fibre au niveau de l’immeuble pour apporter des services complémentaires (domotique, multiservices) au niveau de l’habitat.

  • VANVES SIGNE UN CONTRAT DE DEVELOPPEMENT AVEC LE DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE

    Vanves fait partie des 9 communes des Hauts de Seine qui inaugure la démarche partenariale avec le Conseil Général au travers des contrats de développement lancé le 16 Décembre 2011. « Elle a pour objectif de rendre plus lisible l’intervention financière du Conseil Général et de permettre aux communes de valoriser leurs projets structurants » indique Patrick Devedjian son président. « Plus qu’en temps ordinaire un parenariat doit être nouées avec les communes et les intercommunalités afin de les aider à continuer à jouer leur rôle. Le département assure une sorte de « péréquation à l’envers » lorsqu’il pallie les carences de l’Etat au moyen, notamment, du nouveau régime des subventions contractuelles » constatait un conseiller général de la majorité départementale.

     

    Cette contractualisation se décline à travers des contrats pluriannuels de développement comportant une programmation d’investissement et/ou de fonctionement d’une durée de 3 ans portée par la commune. Les différentes aides dépatementales sont ainsi redéployées en faveur de projets structurants afin de permettre leur réalisationau bénéfice des habitants de ses communes. Et dés la signature, pour une période de 3 ans, la commune ne pourra plus bénéficier d’un financement départemental autre que celui précu au contrat s’agissant des domaines de compétences intégrées dans le périmétre ded la contractualisation.

     

    Bernard Gauducherau,maire de Vanves,  a informé le 21 Juin 2012 Patrick Devedjian  de son souhait de s’inscrire dans ce dispositif et a proposé une programmatiion d’investissement et de fonctionnement  pour 2 776 861,81 €  sur 3 ans (2013-15) qui a été batie en accord avec les services du département, avec un mpontant maximal annuel  de 462 724 €  en privilégiant les projets phares vanvéens :

     

    En investissement ( 1 388 689,81 €) :

    La mise aux normes accessibilité, sécurité-aménagement du stade André Roche (395 000 € soit 36% du coût total) : Il s’agit de remettre à niverau les installations de la tribune du PMS A.Roche tant au niveau sécurité que de l’accessibilité, et de se conformer aux exigences des fédérations françaises d’Athlétisme (FFA) net de Football (FFB) pour un classement compatible avec l’activité du Stade A.Roche

    La réfection compléte de la toiture de l’hôtel de ville et la réfection lourdes des façades (226 000 € soit 27% du coût) : Il s’agit là de préserver le bâti et de prolonger la vie du site. Ses travaux permettront de renettre en état l’étanchéiité de la couverture du toît, d’optimiser les performances énergétiques  avec un renforcement de l’isolation des combles et de ses 27 fenêtres, avec la mise d’illumination par desx projecteurs à leds

    Le réaménagement de l’aide droite de la créche Pomme Cannelle (75 000 € soit 25% du coût) afin de valoriser cet espace. 

    La réfection tous corps d’état du 1er étage de l’école élementaire Marceau (273 250 € soit 34,7% du coût) afin d’améliorer l’accueil des enfants 

    La réfection et le réaménagement du biblio club  (83 750 €  soit 25% du coût)  qui permettra de remodeler l’espace intérieur et d’intégrer l’accessibilité des PMR (Personnes à Mobilité réduite)

    La réfection tous corps d’état du 1er étage de l’école élémentaire Larmeroux (297 000 € soit 37% du coût) afin d’améliorer l’accueil  des enfants. 

    L’aménagement de la mini créche « Pain d’Epices » (38 689,81 € soit 8,8% du coût) dans le local du 1 rue de Châtilon légué à la vlle par Maurice Magne

     

    En Fonctionnement (1 388 172 €) :

    Structures municipales petite enfance (1 113 000 €)

    Activités culturelles (99 000 €) et notamment le fonctionnement de la bibliothéque

    Activités sportuves (75 000 €)

    Relais assistances maternelles/Relais Assistants parentales municipaux (72 000 €)

    Accueil de loisirs (20 100 €)

    Manifestations festives (9 072 €)

  • VANVES, GPSO, LES HAUTS DE SEINE MALTRAITES PAR LA REGION ILE DE FRANCE: Les élus altoséquanais ruent dans les brancards

    Cet avis « sans queue, ni tête » de la Région sur le CDT (contrat de Développement Territorial) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) est une nouvelle étape dans les relations conflictuelle entre le département des Hauts de Seine et le Conseil Régional d’Ile de France. Il y sera fait sûremment référence durant toute cette journée puisque le Conseil Général siége pour voter son budget 2013. D’autant plus que la pression se fait de plus en plus forte sur notre département depuis le changement de président de la République et de gouvernement qui donne des aîles à la Région, et qui vont avoir des répercussions sur le budget départemental  : Des dotations de l’Etat gelées, des péréquations instituées et renforcées depuis peu, avec des ponctions forcées de l’Etat, sans parler du développement d’un « jacobinisme régional » et de la future loi de décentralisation qui devrait créér un Fonds de Solidarité Interdépartemental en Ile de France de 60 M€ dont les principaux contributeurs seraient les Hauts de Seine et Paris, et les principaux bénéficiaires la Seine Saint Denis et le Val de Marne A tel point que Patrick Devedjian, président du CG92 déclarait lors des vœux voilà plus d’une semaine : « L’objectif solidaire, généreux et consensuel, n’est que prétexte pour appliquer une politique partisane confiscatoire » vis-à-vis des Hauts de Seine. Et de menacer « de ne plus participer au financement du prolongement de la ligne 13 ».

     

    Patrick Devedjian dans ses différentes interventions, depuis le début de l’année, comme il l’a fait lors des Vœux du Conseil Général le 15 Janvier dernier auxquels assistaient plusieurs élus de Vanves, ne manque jamais de faire état de ces aggressions dont sont l’objet les Hauts de Seine. Tout d’abord il s’en prend au  « jacobinisme régional qui s’instaure actuellement, notamment en matière de logement, et qui ne me paraît pas être un grand progrès sur le jacobinisme national que nous avons subi si longtemps ». A l’occasion du débat sur la gouvernance du Grand Paris cet automne, il déclarait que « l’acte III de la Décentralisation, c’est la montée en puissance des Régions  et surtout de la région Ile de France. Et je m’inquiéte lorsque je vois ses responsabilités étendues et la façon dont elle les exerce » Et de  citer notamment le SDRIF (Schéma directeur régional) – « c’est le goss plan »  - et surtout  le logement : « Que fait le gouvernement ? Au lieu de tenter de desserrer la pression en favorisant le développement régional, il décrète de façon arbitraire des objectifs de logements pour l’IDF. Il n’y a qu’à densifier ! Construisons des immeubles ! Détruisons l’habitat individuel !  Et cela au mépris des aspirations des habitants et au risque d’une fuite en avant dans les  problèmes insurmontables que nous connaissons déjà : une métropole asphyxiée, une circulation insupportable, une pollution nuisible pour notre santé, une concentration de populations dangereuse pour la cohésion sociale » déclarait il  lors des vœux.  

     

    Ensuite, la péréquation : « Je trouve normal de réguler les équilibres territoriaux en faisant en sorte que les mieux pourvus par la nature aident les moins bien lotis. En revanche, quand la péréquation devient prétexte à encourager la mauvaise gestion, elle est dévoyée. Je ne vois pas au nom de quoi les contribuables des Hauts-de-Seine devraient rembourser la spéculation financière hasardeuse ou les choix politiques désastreux de notre voisin, la Seine-Saint-Denis. Département qui n’est pas moins riche que le nôtre, mais indubitablement moins bien géré ».  Il est bien sûr revenu sur l’amendement surprise du Gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2013 « qui modifie substantiellement – c’est le moins qu’on puisse dire – les modalités de prélèvement du fonds de péréquation de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) qui remplace la taxe professionnelle. Dans le nouveau système, de manière totalement arbitraire, les Hauts-de-Seine seraient prélevés de 12,5M€, contre 1,6 prévus initialement, soit une augmentation de 681% ! Pendant ce temps, la ville de Paris se verrait, au contraire, appliquer une diminution de 18,5%. C’est un amendement sur mesure, qui ne s’applique qu’aux Hauts-deSeine. La péréquation est à chaque fois calculée avec des critères différents pour aboutir au même résultat : prendre à droite pour donner à gauche ».  

     

    Le rapporteur du budget, Eric Berdoati, maire de Saint Cloud a fait le calcul :« Si on additionne ses 6 M€ dû au gel des dotations de l’Etat +  les 11 M€ de ponction supplémentaire sur la CVAE et si l’on regarde tout ce qui est pris dans le cadre des péréquations  - 21 M€ pour les DMTO (droits de Mutations à Titre Onéreux) car on estime que les Hauts de Seine touchent trop - cela fait 38 M€, presque 40 M€. Ainsi nos recettes directes sur notre fiscalité – presque 926 M€ - sont  amputées de 276 M€ au titre de la péréquation car il ajouter  243 M€ au titre du Fonds National des Garanties Individuels et de Ressources (FNGIR). Ce qui commence à faire quelque chose de conséquent sur des dépenses de fonctionnement qui s’élèvent aux alentours de 1,4 milliard d’euros dont 700 M€ consacrés à la solidarité ». Pour lui, « ces péréquations qui ont commencé à être voté sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ont été nettement amplifiées depuis, et un peu plus orientées qu’elles ne l’étaient dans le passé. Si le principe ne me choque pas forcément, en revanche, ce qui me scandalise c’est de ponctionner des collectivités pour verser à d’autres qui en bénéficient et qui n’ont aucunes mesures contraignantes de retour à l’équilibre »

     

    Enfin, le président du Conseil Général n’hésite plus à faire part  de son ras le bol d’entendre dire que les Hauts de Seine doivent payer. « Les élus altoséquanais n’ont pas de leçon à recevoir ! Une vingtaine de dispositifs nous  sont défavorables parce que nous sommes réputés riches. Les crédits d’Etat de l’ANRU se monte à 22% dans le 92 et à 29% ailleurs. Nous payons plus cher que les autres départements pour le STIF (92 M€) soit plus que la Seine Saint Denis et le Val de Marne réunis. Et la DGF est moindre qu’ailleurs. Alors que les Hauts de Seine, ce sont 13% de la population francilienne, 16% des revenus et 18% des impôts. La péréquation va absorber 1/3 de nos recettes alors que dans le même temps, l’Etat nous transfère des charges comme l’APA. Et on a perdu l’autonomie fiscale »  expliquait-il voilà peu  en constatant  : « le 92 a les mêmes recettes fiscales que le 93. Il faudrait que nous, qui avons été à peu près raisonnables ... nous réduisions les prestations accordées à nos populations pour financer les emprunts toxiques que la Seine-Saint-Denis a inconsidérément souscrits. C'est totalement immoral. Tout n'est pas homogène dans les Hauts-de-Seine ... les populations sont mélangées, contrastées. Il y a des riches et des pauvres. Et s'il y a davantage de pauvres en Seine-Saint-Denis que dans mon département, c’est la conséquence d'une volonté délibérée des élus pour avoir une population assez sûre sur un plan électoral ». Et il n’est pas en reste vis-à-vis de la ville de Paris  Paris avec laquelle « il n’y a aucune concertation. Il suffit de voir la gestion des portes de Paris ! » - Vanves en sait quelque chose avec la Porte Brançion, sans parler du lycée Michelet où certains investissements ont été retardés ou décalés (rénovation des équipements sportifs) et même abandonnés (ouverture d’une partie du parc du lycée) parce que la Région refusait d’aider uner commune considérée comme riche dans un département riche -   et en dénonçant la politique de Bertrand Delanoë « qui consiste à interdire Paris aux banlieusards et à chasser ses habitants en banlieue ».