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amif - Page 2

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : BERNARD GAUDUCHEAU PORTE PAROLE DE L’UDI AU DEBAT SUR LE SDRIF

    Bernard Gauducheau qui siége à la commission Aménagement du Territoire du Conseil Régional sera le porte parole du groupe UDI dans le débat sur le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) qui débute cet après-midi. Les débats risquent de se prolonger car plus de 364 amendements ont été déposés sur ce document de 640 pages qui  décline ses axes forts à partir de plusieurs thémes qui ont fait chacun l’objet d’un fascicule: « Vision Régionale » ; « Défis, Projets spatial et objectifs », « Orientations réglementaires » avec la carte de destination générale des différentes parties du territoire, « Evaluation environnementale », et « Propositions pour la mise en œuvre du SDRIF »

     

    Pour Jean Paul Huchon, président de la Région, ce projet répond à l’urgence et anticipe à long terme jusqu’en 2030. Il se fixe plusieurs objectif : Contrer la crise !  28 000 emplois par an, soit 2,7% de croissance par an « pour répondre aux problèmes de chômage et de territoires touchés par les effets de la crise ». Tout en reconnaissant que ce taux de croissance fixé en 2008 est supérieur à celui d’aujourd’hui. « Il faudra voir les effets des différents plans notamment de réduction des dépenses. A 2,7% on fait reculer le chomage » explique t-il. Construire 70 000 logements par an dont 30% de logements sociaux pour répondre à la crise du logement. Avec la création d’une AOL (Autorité organisatrice du logement), et un Etablissement Public Foncier unique à l’échelle régionale. Faciliter la mobilité avec Grand Paris Express, le Plan de Mobilisation des transports, le PDU. « Ainsi en 2030, 90% des franciliens seront à moins de 2 km d’une gare et gagneront entre 20 mn et 30 mn sur leur temps de trajet ». Renforcer la cohésion régionale et surtout rééquilibrer vers l’Est l’Ile de France avec les deux arcs de Grand Paris express,  les tangentielles et les projets de 10 tramways, la création d’emplois et de logements favorables aux départements 93, 94 et 95. Enfin proposer une meilleure qualité de vie aux franciliens en réussissant la transition et la conversion écologique avec priorité donné à la densité (autour des gares), au refus de l’étalement urbain et le gaspillage foncier, à la reconquête de terres agricoles, à la constitution de corridors écologiques.

     

    Ce projet prévoit de transformer les principales autoroutes urbaines dans la zone dense (A4, A1, Bd Périphérique) en « boulevards métropolitains » avec un meilleure partage de la voirie. Le groupe UDI, par la voix de Bernard Gauducheau,  devrait défendre la nécessité d’aménager sérieusement le périphérique parisien : « Le SDRIF prévoit de laisser le périphérique parisien en l’état. Il apparaît pourtant nécessaire d’engager une réflexion sérieuse, globale et innovante concernant cette infrastructure routière générant de nombreuses  nuisances pour les riverains. Le périphérique parisien est une « ceinture de fer » séparant Paris et la petite couronne. Il doit devenir un outil favorisant la continuité urbaine. Certaines parties de cette rocade routière sont couvertes et aménagées comme récemment au niveau de la Porte de Vanves. Il n’est donc pas incongru de réfléchir à sa couverture complète dans le respect des normes de sécurité et d’environnement. Cela s’inscrirait dans l’ambition d’un Grand Paris réconciliant la capitale et les villes limitrophes. Le SDRIF doit transfigurer le périphérique.  En 2030, Il faut que l’lDF nous surprenne par ses installations modernes ! A part le Grand Paris Express, il n’y pas d’audace, pas de geste architectural fort, pas d’aménagement urbain innovant pour désenclaver les territoires ».  

     

    Mais voilà, la région risque d’avoir un sérieux problème avec les maires, car la loi Duflot a permis de réinstaurer la primauté du schéma directeur : « Nous sommes la seule région à avoir un SDRIF prescriptif qui s’impose aux autres, qui prend en compte tous les projets et schémas  (Plan de mobilisation des transports, PDU, SRCAE, SRCE, PRAD etc…) des lois du Grenelle de l’Environnement et de la loi du Grand Paris ». Ce qui a valu cette réaction du président du Conseil général des Hauts de Seine : « Il faudrait que le Conseil Régional arrête de faire des documents prescriptifs. La rue Barbet de Jouy n’est pas le Vatican ». Il vient également tracer un cadre pour tous les PLU qui devront être révisé et définir des zones de constructions de logements mais aussi d’équipements.  « Les maires apprécient le dialogue, les mesures d’incitation, mais pas trop les mesures coercitives. Ils ont un territoire et on vient leur dire que dans le SDRIF il est considéré comme étant réservé à tel type d’activité, ou geler pour un espace vert. Vous allez construire des milliers de logements, mais on vous retire les terrains qui vous permettraient de les édifier » réagissait le président de l’assiociation des Maires franciliens au Saklon de l’Habitat Francilien hier auquel a participé le maire de Vanves. Et pourtant  le président de la Région se veut rassurant : « le Sdrif ne prétend pas dessiner chaque pâté de maison dans plus de 1200 communes mais il peut fixer l'urbanisation « à cent mètres près pour les vingt ans à venir ». En ajoutant que « les élus locaux auront à décliner le SDRIF en acte sur le terrain, tout en restant maître de leurs permis de construire, mais avec leurs contraintes (zones inondables, boisées…) ». Comme le remarquait un élu vanvéen averti : Alors que l’on vient d’adopter un nouvel PLU à Vanves, devrons nous le réviser de nouveau ?

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LE GRAND PARIS A LA SAUCE HOLLANDE

    François Hollande (PS) avec 2.871.982 voix (53,32%) a battu Nicolas Sarkozy (UMP) avec 2.514.037 (46,68% ) dans notre région capitale. Jean-Paul Huchon s’est félicité de  son ancrage à gauche : « Pour la 1ère fois dans une élection nationale, un candidat de gauche franchit la barre des 53% en Ile de France… Ainsi, la Gauche obtient, au 2éme tour, 260.000 suffrages supplémentaires en Ile-de-France par rapport à 2007 (2.870.000 contre 2.610.000). Le vote des Franciliens en faveur de François Hollande est supérieur à la moyenne nationale (53,32% contre 51,63%) et progresse dans l’ensemble des départements. Cette dynamique permet à François Hollande d’être majoritaire dans cinq départements franciliens sur 8 : un score historique de 65,32 % en Seine-Saint-Denis et 55,6 % à Paris, 56,47% dans le Val-de-Marne, 53,91% dans le Val d’Oise et 53,43% dans l’Essonne. La progression de la gauche se confirme également dans les autres départements franciliens : avec 49,48% des voix dans les Hauts-de-Seine, 45,7% des voix dans les Yvelines, et 49,25% des voix en Seine-et-Marne, François Hollande fait encore progresser la gauche dans ces départements (+3 000 voix dans le 77 et +37 000 voix dans le 92 par exemple) ».

     

    Pour Jean-Paul Huchon, « le clivage qui subsiste encore entre le cœur d’agglomération et les zones péri urbaines franciliennes constitue un défi pour les années à venir. Le débat qui va s’ouvrir pour un 3ème acte de la décentralisation devra nous permettre d’impliquer l’ensemble de nos territoires dans l’avenir et le développement de l’Ile-de-France ». François Hollande a donné une idée de ses positions sur les différentes problématiques franciliennes comme la crise du logement, le Grand Paris, la péréquation financière ou la gouvernance durant la campagne du 1er tour, en répondant au questionnaire de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) envoyé à tous les candidats. Il  a assuré les maires franciliens que « L’Etat ne restera pas indifférent à la situation de la Région Capitale » en faisant « toute confiance aux élus pour définir ensemble les outils de la solidarité métropolitaine et pour mettre en place la structure et l’administration nécessaire à la mobilisation de tous. Je serai bien entendu très attentif à ce que le projet du Grand Paris se poursuive car les accords trouvés méritent d’être menés à bien. On ne balaie pas d’un revers de la main, les travaux et l’énergie consacrés depuis quelques années sous prétexte d’une nouvelle élection présidentielle. Par ailleurs, nous ne devons prendre aucun retard. Reste à trouver les financements nécessaires pour aboutir puisque le gouvernement qui a proposé la création du réseau de transport du Grand Paris, n’a pas su trouver les financements pour atteindre l’objectif final. Il nous laisse des engagements pris auprès des citoyens. Nous étudions actuellement la meilleure manière de financer les promesses pour être à la hauteur de leurs attentes ».

     

    Le logement fait partie de ses priorités franciliennes en annonçant qu’il prendrait des mesures fortes : L’encadrement des loyers, la cession gratuite des terrains de l’Etat en vu de construire beaucoup plus de logements sociaux, le doublement du plafond du livret de Caisse d’Epargne pour le porter à 30 000 € afin de mobiliser les financements en faveur du logement (prés de 20 Milliards). « Les communes qui ne jouent pas le jeu de la loi SRU seront pénalisées. Si certains élus font preuve de mauvaise volonté manifeste, je demanderai aux préfets de se substituer aux maires pour la délivrance des permis de construire. Cette possibilité n’est jamais mise en œuvre. Demain elle le sera » prévient il en se prononçant pour une haute autorité du logement en IDF défendu par Jean Paul Huchon et Bertrand Delanoê.

     

    La solidarité territoriale est la troisième de ces urgences « encore plus grande ici que partout ailleurs dans le territoire. Je ne peux plus accepter que des villes soient coupées de tout, alors que d’autre refusent de mutualiser leurs ressources. C’est pourquoi je donnerai une feuille de route aux élus : définir collectivement des outils pour la mise en œuvre de politiques plus efficaces. La péréquation sera un préalable incontournable. Malgré les récentes avancées, la solidarité entre les communes est encore trop faible. Cela dit, je ne vois aucune objection à prendre en compte les exigences de péréquation régionale aux côtés des exigences nationales. Cela vaudra d’ailleurs pour d’autres régions. Si les élus ne parviennent pas à s’entendre, la loi décidera des modalités de réallocation de ressources fiscales, avec pour objectif de réduire de moitié, les écarts de richesse dans chaque catégorie de collectivité » écrivait il alors

     

    Depuis son élection, beaucoup parlent d’un ministére de l’égalité territoriale qui se voudra un élément phare du gouvernement. Il s’attaquera justement à la loi SRU  en mettant en œuvre ce qu’il a annoncé dans le courrier de l’AMIF, à la lutte contre la désertification médicale dont la grande couronne franclienne commence à être victime comme les parties les plus reculées de l’hexagone, à la mise à disposition des collectivités locales les terrains de l’Etat pour la construction de logements. Enfin, il est quasiment certain, et ce, dés l’automne, que le conseiller territorial sera supprimé, que les régions se verront confier davantage de compétences….

    Ainsi Bernard gauducheau (NC) et Guy Janvier (PS) préserveront leur siége de Conseiller régional et de conseiller général, ce qui ne les empêchera pas de s’affronter sûremment de nouveau pour siéger à Nanterre. Par contre, le nouveau chef de l’Etat ne reviendra pas sur Grand Paris Express qui doit passer par Vanves, puisque le travail accompli depuis 2 ans est irréversible. Par contre, il faudra trouver « la meilleure manière de financer les promesses ». Des réflexions seront même entamées pour rapprocher STIF, haute autorité des transports de la Région et la SGP (Société du Grand Paris).

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DENSIFICATION, LOGEMENT, FRANGES AVEC PARIS…LES DEFIS NE MANQUENT PAS

    Il est beaucoup question du Grand Paris ces derniers jours et surtout de logement avec le salon et les assises de l’Habitat Francilien organisé par l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) qui ouvrent leurs portes ce matin au parc Floral de Paris . L’enjeu est clair : comment arriver à doubler la production de logements pour attendre les 70 000 nouveaux logements par an prévu par la loi sur le Grand Paris

     

    « Nous n’allons pas découvrir au fond d’un  tiroir, une baguette magique qui a été oubliée là. Nous sommes conscient que nous construisons autour de 35 000 logements  par an, et que nous ne pouvons pas passer du jour au lendemain de ces assises de l’habitat  à 70 000 logements. L’action et la réflexion des maires et des pouvoirs publics sont faites pour que l’on arrive à monter en puissance. Tout le monde se mobilise, l’Etat avec les terrains dont il dispose, les grandes sociétés publiques comme la SNCF qui essaient d’utiliser les terrains disponibles, les friches industrielles, pour bâtir… Nous avons un certain nombre d’obstacles à franchir, comme le problème du foncier, du financement, des règles d’urbanisme (PLU), des recours parfois abusifs qui paralysent…,  pour arriver à atteindre cet objectif de 70 000 logements par an pendant une durée minimum de 15 ans » explique Michel Teulet, président de cette association et maire de Gagny.

     

    « C’est dire la difficulté, car beaucoup de maires pourront le faire les 2, 3, 4 premières années, mais dans 5 à 10 ans, cela se compliquera à cause des difficultés à trouver des emprises foncières mais aussi parce qu’il faudra à ce moment là, véritablement construire la ville sur la ville. Avec bien entendu, des difficultés  dans les zones pavillonnaires où il faudra expliquer à leurs habitants qu’il faut détruire quelques pavillons pour les transformer en immeuble ». Une question tout à fait intérressante qui touche Vanves et ses quartiers pavillonnaires où leurs habitants montent au créneau dés qu’il y a projet d’une résidence comme c’est le cas notamment dans le quartier compris entre la voie SNCF, la gare Vanves Malakoff et les rues René Coche,  R.Marcheron et du docteur Delafosse.

    « Lorsque j’ai l’occasion de parler avec les architectes de l’AIGP (Atelier International du Grand Paris),  je leur dit que leur travail est certes de préparer un certain nombre d’opérations d’urbanismes fortes, mais aussi de donner aux maires des outils de pédagogie en direction des habitants, car lorsqu’on leur parle de densité, cela leur fait peur.  Or, on peut leur expliquer que cela peut se faire sous certaines conditions sans que ce soit obligatoirement synonyme de difficultés de vie, de  vie plus difficile, de pertes d’identité du quartier. Ce travail ne peut pas se faire en quelques jours ou semaines, et demande de la patience. Le projet du Grand Paris qui va s’étendre sur 20 à 25 ans doit être examiné à l’aune de cette durée et non pas dans l’immédiateté » ajoutait il.  Parole de sage.

     

    Actuellement cette densification nécessaire nécéssaire en IDF  tout d’abord par un outil dont les franciliens et les vanvéens  commencent à entendre parler :  CDT (Contrat de Développement territorial » :  « le CDT est un outil pour structurer un partenariat pour construire », « un support et un garant du respect d’objectifs partagés (nombre et type de logements )» selon les spécialistes. 100 communes sont concernés actuellement par les 17 CDT actuels dont le nombre devrait augmenter (jusqu’à 22), avec notamment Gennevilliers et la Boucle Nord,  chacun ayant aujourd’hui leur comité de pilotage. Seul la ville de Paris n’a pas souhaité de CDT sur son territoire pour « éviter que l’Etat intervienne directement » et  « pour rappeler la réalité de ville de centre de Paris », préférant « s’associer à d’autres CDT mené sur des territoires limitrophes » en participant aux comités de pilotage  comme c’est le cas pour la Défense,  la Vallée de la Biévres » explique Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris qui a souhaité « une autorité régionale du logement avec des moyens coercitifs pour atteindre ses objectifs »  

     

    Elle passe aussi par le projet du Grand Paris Express qui est une opportunité « dont il faut profiter » laisse entendre Maurice Leroy, ministe chargé du Grand Paris : « 5500 parcelles doivent acquises autour des 57 gares prévus où seront construits logements, services, commerces en étroite collaboration avec les communes, et les opérateurs locaux. 47 comités de pilotage gares ont été créé et permettent de travailler d’avancer sur la valorisation foncière » indique Etienne Guyot, président du directoire de la SGP (Société du Grand Paris). La gare du Clos Montholon fait l’objet de l’un de ses comités de pilotage qui réunit notamment les maires de Vanves, d’Issy les Moulineaux, de Clamart avec d’autres acteurs. Il a surtout donné  une idée du calendrier pour 2012 : Bouclage du dossier préalable d’enquête publique pour l’été afin de lancer les premières enquêtes publiques à la Rentrée. « Nous travaillons avec les établissements publics d’aménagement pour bâtir des opérations foncières et éviter la spéculation »

     

    Enfin, la Communauté d’Agglomération GPSO et la mairie du XVéme arrondissement ont mis en place une instance de travail dédiée au suivi des projets du Grand Paris qui touchent de façon limitrophe leurs communes et concernent de très prés les vanvéens : Regroupement du minisère de la Défense à Balard, l’évolution de l’héliport, l’aménagement du parc des expositions, des quais de seine, des entrées de villes (Porte de Seine, porte Brançion qui est en panne), des projets d’urbanisme (Tour Triangle notamment le long du hall 1 de Paris Expo, les 3 tours du  Pont d’Issy etc…).