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amif - Page 4

  • LE MAIRE DE VANVES MOBILISE POUR EVITER L'ECRAN NOIR LE 8 MARS 2011

    Bernard Gauducheau comme ses 1271 collégues maires franciliens recevront cette semaine un dossier du GIP FTN (France Télé Numérique)  qui leur expliquera en quoi consiste le passage à la TV  tout numérique et surtout ce qu’il va impliquer de leurs parts pour informer, sensibiliser et accompagner leurs administrés,  afin qu’ils ne se retrouvent pas avec un écran noire le 8 Mars 2011,  avec les différents outils qui seront mis à leurs dispositions en ne donnant lieu à aucune facturation, car intégralement financé par l’Etat et les chaînes de TV. Ils iront de l’article type pour leur bulletin municipale,  d’affiches et de guides d’explications pour leur espace d’accueil  ou d’infos (comme au marché de Vanves)  ou à insérer dans leur journal municipal comme Vanves Infos,  jusqu’à l’organisation de réunions publiques à partir de Janvier. Un  délégué régional a même été nommé pour l’Ile de France, Faycal Daouadji qui sera le correspondant des élus franciliens.  L’auteur de ce blog a eu l’occasion de le rencontrer ses derniers jours pour une interview pour Première Heure, journal par Fax des Hauts de Seine. Extraits tout en rappelant que Vanves compte parmi ses habitants un spécialiste de la question, Cedric Davy, auteur du livre « bien comprendre et installer la TNT » (Edt Elektor)

     

    QUELQUES EXCLAIRCISSEMENTS DU MONSIEUR  TV NUMERIQUE

     

    Quel est l’enjeu du switch off en Région Ile de France ?

    Fayycal Daouadji : « L’enjeu en IDF ne sera pas technique, puisque la technologie fonctionne bien, que la TNT a été inventée dans cette région, lancée en 2005 depuis la Tour Eiffel. Et les franciliens sont beaucoup plus rompus aux nouvelles technologies. Le premier barométre en Avril 2010 montrait que 90% des franciliens étaient passés au tout numérique, et seulement 10% étaient encore  analogiquement dépendant. Comme le choix est large, il est d’autant plus nécessaire d’informer et de déployer une pédagogie pour que les gens s’y retrouvent. Car tous ceux qui sont passés au tout numérique, qui regardent la TV par ADSL ou sur le câble ou même par satellite se demandent s’il faut à nouveau agir. 

    La seconde question concernera le volume qui est inédit : 1 habitant sur 5 vie en IDF, 1271 communes… et une  grande diversité du territoire entre la Seine et Marne, 50% du territoire francilien à la tonalité rurale, et les Hauts de Seine, avec Paris et le 9.3 qui ont des densités et des taux de logements collectifs très forts. Du coup les vecteurs d’informations publics et non commerciales ne seront pas les mêmes

    La troisiéme concernera la mobilisation de l’ensemble de l’ensemble des collectivités locales comme on le fait dans les autres régions, mais à une échelle là aussi inédite

    Qu’est-ce que vous attendez des élus et plus particulièrement des Maires ?

    F.D. : « De nous aider avec les préfectures et sous préfectures à déployer l’information publique et non commerciale, notamment par rapport à tout ce qui, dans leur mission quotidienne, s’occupe des personnes fragiles pour des raisons d’âge ou financière. Il s’agit d’impliquer les CCAS et les services sociaux dans cette transition numérique afin de ne laisser personne sur le bord de la route numérique.

    D’autant plus que les maires  sont plutôt axés sur la fibre optique et le haut débit que sur le passage au tout numérique ?

    F.D. : « Notre rôle sera de faire de la pédagogie en expliquant ce qui reléve de la continuité du service et du développement du tout numérique, avec la TNT, et des différentes manières d’y accéder (hertzien, câble, ADSL, satellite), et ce qui est permis par la loi relative à la lutte contre la fracture numérique avec la fibre optique. Les calendriers ne sont pas les mêmes. Nous sommes sur une échéance à très court terme, le 8 Mars 2011, immédiat et surtout universel, alors que la fibre optique demandera du temps comme la téléphonie mobile voilà 15 ans. Et là, cela reléve des décisions des collectivités territoriales alors que pour le passage au tout numérique, c’est une politiquer publique prise en charge par l’Etat et les chaînes.   

    Qu’avez-vous prévu comme plan d’action dans cette région pour sensibilisez les élus et surtout les maires ?

    F.D. : « Nous leur proposons un certain nombre d’éléments et nous agirons comme dans les autres régions. Sachant que comme pour les questions de trottoirs, d’éclairages, d’espaces verts, de voisinages, les personnes qui se poseront des questions se retourneront vers les élus. Et le maire, par définition, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, sera considéré comme l’ingénieur en chef du passage à la TV tout numérique.  Notre devoir est de les placer en amont dans une situation où ils peuvent, à minima, savoir qu’il y a un organisme public, FTN, des aides financières, de l’accompagnement humain, et finalement faire en sorte d’avoir toutes les réponses. Nous envoyons le 24 Septembre aux 1271 Maires, l’ensemble des  conseillers généraux et régionaux, des parlementaires un premier gros dossier d’information exclusif qui détaillera les outils mis à leur disposition notamment. Et nous organiserons avec l’AMIF (Association des Maires Ile de France) en décembre, une grande réunion avec les maires. Sachant qu’en Janvier est prévu le déploiement du dispositif d’information sur le terrain avec guides et la tournée « Tous au Numérique » avec des bus qui iront sur les marchés et les places de nos villes et villages franciliens.

    Au regard de l’analyse territorial et sociologique, nous avons distingué deux zones : la grande et la petite couronne avec Paris Pour le Grand Paris, l’information commencera plus tôt au regard de la densité de population et de l’importance du logement collectif. Un courrier a déjà  été envoyé à l’ensemble des maires du Grand Paris où FTN demande l’autorisation de déployer les totems d’informations et les guides  pour le passage de Canal+ dés le 4 Octobre au Tout Numérique, jour choisi pour la première campagne d’affichage qui permettra aux franciliens de commencer à être sensibilisé sur le sujet. FTN leur proposera de nommer un référent de façon à lancer dés début décembre nos animateurs réseaux, et notamment  leur apporter les outils nécessaires (articles types pour bulletin municipal, espaces pour site internet, affiches, guides…) et organiser des réunions publiques.   

    Pourquoi visez-vous principalement les maires ?

    F.D. : « La réussite de cette opération passe par les maires qui connaissent le mieux la sociologie de leur population de manière assez fine. Nous faisons beaucoup d’analyses sociologiques territoriales qui nous ont permis de définir ses deux zones en IDF, mais rien ne remplacera la finesse et la connaissance d’un maire par rapport à ses administrés. Notre intérêt est commun : déployer cette information publique et non commerciale et faire en sorte que leur administré soit placé dans des conditions de sérénité et puisse connaître leurs droits. Lorsqu’on a commencé dans les régions précédant l’IDF,  nous avons constaté que nous avions 1 foyer seulement sur 5 qui connaissait les aides financières et l’accompagnement humain. Et il est évident qu’un maire, qu’un CCAS ne pourra pas faire mieux pour faire connaître ses outils à leur population fragile. Et que les réunions publiques sont efficaces et intéressent les élus, les administrés.

  • MEDECINS A VANVES : UN GENERALISTE POUR 1500 VANVEENS

    Une seconde préoccupation pour nos élus et les pouvoirs publics est apparue durant cette trêve estivale : Elle concerne les médecins libéraux qui devrait donner l’occasion au Conseil Régional d’organiser le 10 Septembre prochain les premières rencontres médecins libéraux – élus territoriaux sur le théme : « Améliorer la santé de tous : se connaître pour agir ensemble ». La Région comme l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) et l’URML (Union Régionale des Medecins Libéraux) expliquent « que cette rencontre trouve son origne dans le constat partagé par les élus locaux comme par les médecins libéraux d’une connaissance insuffisante des enjeux, des intérêts et contraintes qu’induits le nouveau cadre institué par la loi relative à l’hôpital, aux Patients, à la Santé et aux territoires (HPST) dont la mise en poeuvre nous concerne tous autant que les autres ». Une rencontre qui intéresse beaucoup Bernard Gauducheau, maire et conseiller général. Et pour cause.

     

    Les prémices de cet intérêt réciproque, ont été posées par la publication, pour la première fois durant le printemps 2010, des atlas régionaux de la démographie médicale, par le conseil national de l’ordre, dont celui de l’Ile de France. Du coup, les élus régionaux se sont saisis de la question des médecins libéraux et notamment de leur présence dans nos communes et nos campagnes franciliennes. Or cet atlas fait bien apparaître une baisse de 0,7% de leur effectif dans notre région entre 2008 et 2009, avec 57 736 médecins. Cette baisse varie de – 0,2% dans les Hauts de Seine à – 5,1% dans le Val d’Oise. « D’ici 2030, l’effectif de généralistes diminuera de 20% et la densité par jhabitants chutera de 26% » prévoit l’UNRL

     

    Vanves connaît un très net déséquilibre entre le Plateau, le haut de Vanves,  et le centre historique et ses alentours, c‘est à dire le bas de notre commune : Il reste 1,5 médecins sur le plateau, car 2 sont partis du cabinet situé rue Ernest Laval, alors que cette partie de Vanves est la plus habitée. Par contre dans le bas de Vanves, ils sont plus nombreux, entre 7 à 10, sachant qu’au total, la mairie en a recensé 18 sur son site internet. Les raisons de ces départs et de ses non- remplacements sont simples : Le prix de la location (2000 € par mois) a dissuadé des jeunes médecins de les remplacer. A écouter ceux qui restent,  la surchage administrative notamment avec la sécurité sociale devient infernale, les prix de location sont disuassifs ainsi que les charges, et puis les jeunes médecins hésitent à sauter le pas en s’installant à leur compte,  préférant être salarié ou faire des remplacements. Ce que confirme l’atlas régional.

     

    Sur les 57 736 médecins recensés,  43 492 sont en activités régulières (-2,2%) en Ile de France. Ainsi la densité médicale est de 373 médecins pour 100 000 habitants (373,4 dans les Hauts de Seine). Ils se répartissent en 24 336 médecins généralistes (42%)  et  33 400 médecins spécialistes. Et 1867 font des remplacements, sachant qu’en 20 ans, l’effectif de ses remplaçants a augmenté de 258% (+370% dans les Hauts de Seine). Agés en moyenne de 35 ans, 60% sont des femmes.  Enfin, 1110 nouveaux médecins  (+9,7%) sont arrivés dans notre région en 2009 (995 en 2008) sachant qu’elle a enregistré une baisse de 38% de nouvelles inscriptions en 30 ans. Et pour confirmer les dires de nos médecins vanvéens, 76% des nouveaux préférent d’exercer en secteur salarié, 16% font des remplacements et 6% seulement s’installent en libéral (contre 9,4% au niveau national).

     

    Vanves a la chance de disposer ainsi de plus d’une dizaine de médecins généralistes même si leur nombre a diminué et qu’ils se répartissent inégalement sur notre territoire communale car prés de la moitié des communes franciliennes ne disposent pas de médecins généralistes  - elles sont généralement petits et ne rassemblent que 3% des franciliens - et près des trois quarts ne comptent aucun médecin spécialiste. La même analyse au niveau des cantons mlontre chaque canton franclien dispose au moins d’un généraliste (plus de 10 à Vanves) et seulement 19 n’en recensent aucun. A l’opposé certaines communes du centre de la Région capitale, notamment les arrondisements de l’ouest parisien , comptent plusieurs centaines de médecins ce qui peut représenter un médecin pour moins de 500 habitants, voire un médecin pour moins de 100 (Un medecin libéral pour 56 habitants dans le 8éme arrondissement). A Vanves, il y aurait 1 médecin généraliste pour 1500 à 2000 habitants.

     

    QUELQUES CHIFFRES : Les Hauts de Seine comptent tout d’abord  3380 médecins généralistes dont 2463 en activité régulière, 49 retraités actifs, 138 sans activités, 179 remplaçants. Ensuite 4347 médecins spécialistes dont 3336 en activités, 703 retraités, 121 retraités actifs, 73 sans activités et 114 remplaçants.

  • A VANVES, LENDEMAIN DE PENTECÖTE

    COUP DE SOLEIL MAIS PAS COUP DE BOULE

    Les participants au Challenge Lemel, ce week-end se reconnaissaient aujourd’hui par leur teint écarlate. Beaucoup ont pris des coups de soleil tant parmi les jeunes que les adultes qui les encadraient. Aux 18 équipes de débutants samedi, ont succédés 18 équipes de poussins et 8 équipes de benjamins qui se sont rencontrés pour ce tournoi durant toute la journée de Dimanche. Vanves est arrivé jusqu’à la finale pour les Benjamins, mais elle a été battue par Chevilly La Rue par 0 contre 1. Pour les poussins, pas de Vanves en finale. L’ambiance a été bonne tout au long de cette journée, les dirigeants de la section Football du Stade de Vanves y veillant de près et intervenant dés que le ton montait, n’acceptant pas des  paroles du genre « défoncez-les » surtout de la part d’encadrants. Ils regrettaient que les parents ne soient pas venus plus nombreux comme c’était le cas dans les précédentes éditions.  

     

    DISPARITION DU PRESIDENT DES MAIRES FRANCILIENS

    Claude Pernés (NC) maire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis 1983 et président de l'AMIF (Association des Maires d’Ile de France) depuis 1995,  avec lequel Bernard Gauducheau a énormément travaillé sur le commerce au sein de cette instance,  est décédé dimanche matin de maladie à l'âge de 66 ans dans une clinique de la ville. Il était en quelque sorte, l’un des pères de cette région Ile de France prise entre le Grand Paris et le Grand Bassin Parisien, en portant sur les fonds baptismaux cette association qui a réussie à fédérer l’ensemble des 1281 maires franciliens,  en ayant lancé les assises et le salon de la nouvelle ville qui sont devenus début Avril un rendez-vous incontournable des maires franciliens et auquel il n’avait pu participer cette année, enfin en s’étant battu pour que les maires restent maître de leur destin dans le cadre de ce projet du Grand Paris, à travers Paris Métropole. Beaucoup de personnalités lui ont rendu hommage ses derniers heures des plus hautes instances de l’Etat jusqu’aux plus simples des 1281 maires franciliens, de la droite à la gauche, tous unanimes