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  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DENSIFICATION, LOGEMENT, FRANGES AVEC PARIS…LES DEFIS NE MANQUENT PAS

    Il est beaucoup question du Grand Paris ces derniers jours et surtout de logement avec le salon et les assises de l’Habitat Francilien organisé par l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) qui ouvrent leurs portes ce matin au parc Floral de Paris . L’enjeu est clair : comment arriver à doubler la production de logements pour attendre les 70 000 nouveaux logements par an prévu par la loi sur le Grand Paris

     

    « Nous n’allons pas découvrir au fond d’un  tiroir, une baguette magique qui a été oubliée là. Nous sommes conscient que nous construisons autour de 35 000 logements  par an, et que nous ne pouvons pas passer du jour au lendemain de ces assises de l’habitat  à 70 000 logements. L’action et la réflexion des maires et des pouvoirs publics sont faites pour que l’on arrive à monter en puissance. Tout le monde se mobilise, l’Etat avec les terrains dont il dispose, les grandes sociétés publiques comme la SNCF qui essaient d’utiliser les terrains disponibles, les friches industrielles, pour bâtir… Nous avons un certain nombre d’obstacles à franchir, comme le problème du foncier, du financement, des règles d’urbanisme (PLU), des recours parfois abusifs qui paralysent…,  pour arriver à atteindre cet objectif de 70 000 logements par an pendant une durée minimum de 15 ans » explique Michel Teulet, président de cette association et maire de Gagny.

     

    « C’est dire la difficulté, car beaucoup de maires pourront le faire les 2, 3, 4 premières années, mais dans 5 à 10 ans, cela se compliquera à cause des difficultés à trouver des emprises foncières mais aussi parce qu’il faudra à ce moment là, véritablement construire la ville sur la ville. Avec bien entendu, des difficultés  dans les zones pavillonnaires où il faudra expliquer à leurs habitants qu’il faut détruire quelques pavillons pour les transformer en immeuble ». Une question tout à fait intérressante qui touche Vanves et ses quartiers pavillonnaires où leurs habitants montent au créneau dés qu’il y a projet d’une résidence comme c’est le cas notamment dans le quartier compris entre la voie SNCF, la gare Vanves Malakoff et les rues René Coche,  R.Marcheron et du docteur Delafosse.

    « Lorsque j’ai l’occasion de parler avec les architectes de l’AIGP (Atelier International du Grand Paris),  je leur dit que leur travail est certes de préparer un certain nombre d’opérations d’urbanismes fortes, mais aussi de donner aux maires des outils de pédagogie en direction des habitants, car lorsqu’on leur parle de densité, cela leur fait peur.  Or, on peut leur expliquer que cela peut se faire sous certaines conditions sans que ce soit obligatoirement synonyme de difficultés de vie, de  vie plus difficile, de pertes d’identité du quartier. Ce travail ne peut pas se faire en quelques jours ou semaines, et demande de la patience. Le projet du Grand Paris qui va s’étendre sur 20 à 25 ans doit être examiné à l’aune de cette durée et non pas dans l’immédiateté » ajoutait il.  Parole de sage.

     

    Actuellement cette densification nécessaire nécéssaire en IDF  tout d’abord par un outil dont les franciliens et les vanvéens  commencent à entendre parler :  CDT (Contrat de Développement territorial » :  « le CDT est un outil pour structurer un partenariat pour construire », « un support et un garant du respect d’objectifs partagés (nombre et type de logements )» selon les spécialistes. 100 communes sont concernés actuellement par les 17 CDT actuels dont le nombre devrait augmenter (jusqu’à 22), avec notamment Gennevilliers et la Boucle Nord,  chacun ayant aujourd’hui leur comité de pilotage. Seul la ville de Paris n’a pas souhaité de CDT sur son territoire pour « éviter que l’Etat intervienne directement » et  « pour rappeler la réalité de ville de centre de Paris », préférant « s’associer à d’autres CDT mené sur des territoires limitrophes » en participant aux comités de pilotage  comme c’est le cas pour la Défense,  la Vallée de la Biévres » explique Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris qui a souhaité « une autorité régionale du logement avec des moyens coercitifs pour atteindre ses objectifs »  

     

    Elle passe aussi par le projet du Grand Paris Express qui est une opportunité « dont il faut profiter » laisse entendre Maurice Leroy, ministe chargé du Grand Paris : « 5500 parcelles doivent acquises autour des 57 gares prévus où seront construits logements, services, commerces en étroite collaboration avec les communes, et les opérateurs locaux. 47 comités de pilotage gares ont été créé et permettent de travailler d’avancer sur la valorisation foncière » indique Etienne Guyot, président du directoire de la SGP (Société du Grand Paris). La gare du Clos Montholon fait l’objet de l’un de ses comités de pilotage qui réunit notamment les maires de Vanves, d’Issy les Moulineaux, de Clamart avec d’autres acteurs. Il a surtout donné  une idée du calendrier pour 2012 : Bouclage du dossier préalable d’enquête publique pour l’été afin de lancer les premières enquêtes publiques à la Rentrée. « Nous travaillons avec les établissements publics d’aménagement pour bâtir des opérations foncières et éviter la spéculation »

     

    Enfin, la Communauté d’Agglomération GPSO et la mairie du XVéme arrondissement ont mis en place une instance de travail dédiée au suivi des projets du Grand Paris qui touchent de façon limitrophe leurs communes et concernent de très prés les vanvéens : Regroupement du minisère de la Défense à Balard, l’évolution de l’héliport, l’aménagement du parc des expositions, des quais de seine, des entrées de villes (Porte de Seine, porte Brançion qui est en panne), des projets d’urbanisme (Tour Triangle notamment le long du hall 1 de Paris Expo, les 3 tours du  Pont d’Issy etc…).

  • UNE SEMAINE A VANVES ENTRE MEMOIRE GRAND PARIS ET FOIRE DE PARIS

    Aujourd’hui, ce n’est que la reprise pour les parlementaires, notamment au Sénat où la première journée devrait être consacrée au Grand Paris. Pour le reste, à Vanves comme ailleurs, l’air et le temps ont un petit goût de vacances, les rues sont plus calmes et fluides qu’à l’habitude….jusqu’à la Foire de Paris pour le Plateau, qui démarre Jeudi prochain. Les riverains devraient de nouveau souffrir, malgré les dispositions prises par la ville pour leur assurer un parking dans la contre-allée de la rue Jullien face au Lycée Michelet, et les restrictions de circulation dans certaines rues.  

     

    DEVOIR DE MEMOIRE

    Dimanche, nos élus avec l’ACCIV présidée par Dolly Touitou depuis Février dernier, et les associations patriotiques rendaient hommage aux déportés devant le monument du square de l’Insurrection. Bernard Gauducheau a rappelé la nécessitée du devoir de Mémoire notamment face aux événements que notre monde vit actuellement et à ceux qui prônent la haine, l’antisémitisme, le racisme, l’intolérance. Des jeunes de l’ACCIV ont été les premiers à déposés des roses devant le monument, suivi par les associations et les officiels. Puis après la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseillaise, a retentit ce « chant des marais » très poignant qui serre la gorge à certains des participants.

    Hier dans l’émission « Dimanche + » un reportage était consacré à Robert Badinter (PS) sénateur des Hauts de Seine qui effectuait une mission parlementaire dans les prisons et les quartiers réservées aux mineurs dans deux pays de l’Est. Et le journaliste rapportait que devant quelques jeunes d’une université, il a donné l’une des raisons profondes de son combat en racontant que l’un de ses grands parents, élève au lycée Impérial s’était vu expliquer par son proviseur à la fin de l’année scolaire : « Vous avez le droit à la médaille d’or parce que vous êtes le meilleur élève, mais vous ne l’aurez pas parce que vous êtes juif ! ».

     

    VANDALISME TRES LIMITE

    La pétition sur Internet des riverains des rues rues Gresset, Mansard, Hoche, J-B Potin, La paix, Larmeroux, Victor Hugo...a commencé à faire réagir du côté de la Mairie. « Certains devraient déjà par commencer à garer leur véhicule dans leur garage qu’ils n’utilisent pas, et que d’autres ont transformés en chambre ou en bureau etc…tout en laissant le « défense de stationner » sur la porte du (soi disant) garage, ce qui éviterait les problèmes qu’ils soulèvent dans cette pétition » expliquait un élu qui pense que tout cela est lié à des problèmes et des querelles de voisinages plutôt qu’à une bande d’individus prêt à casser de la voiture dans la ville. De toute façon, c’est très circonscrit. Et beaucoup de problèmes devraient être réglés dans ces quartiers lorsque sera institué le stationnement payant, notamment pour les propriétaires des voitures ventouses et de garages qui utilisent indûment la voie public comme parking permanent. 

     

    GRAND PARIS : REPRISE DES DEBATS

    Le Sénat reprend à 15H aujourd’hui l’examen du projet de loi sur le Grand Paris. Isabelle Debré Sénateur des Hauts de Seine et de Vanves sera présente bien sûr, comme elle l’était à 2H45 le 10 Avril dernier lorsque le Sénat avait décidé d’arrêter et de reprendre aujourd’hui. Le débat reprend donc à un moment où Jean-Paul Huchon (PS), président de la Région a demandé à Nicolas Sarkozy dans un courrier, Mercredi dernier, de reporter l'inauguration prévue le 3  Mai de l'Atelier international du Grand Paris (AIGP) qui doit permettre aux dix équipes d'architectes ayant planché sur le sujet de « confronter leurs travaux et coordonner les actions. La mise en place de l'AIGP devait être l'occasion de prolonger la dynamique engagée avec la région, la ville de Paris, les conseils généraux, Paris Métropole, l'ensemble des collectivités et une majorité d'habitants qui partagent l'espoir d'une transformation historique de la métropole parisienne. Or, le gouvernement n'a toujours pas transmis le projet de SDRIF au Conseil d'Etat, comme le prévoit l'article L 141-1 du Code de l'urbanisme ». Il estime que « la région ne peut s'engager avant les conclusions de la commission mixte paritaire » qui doit statuer le 20 mai prochain sur le projet de loi sur le Grand Paris « qui comprend justement des dispositions relatives » à l'AIGP et « ignore les principes posés par la décentralisation ». Il « souhaite que les travaux de l'AIGP s'inscrivent dans les principes du SDRIF, anticipant par là-même une adoption définitive à laquelle il serait somme toute regrettable que le gouvernement soit contraint par la juridiction administrative ». Il ajoute que le travail de l'AIGP « ne peut faire sens en l'absence de visibilité sur les projets d'infrastructure de transports, leurs effets sur la construction de logements et sur les équilibres habitat-emploi ».